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EAN : 9782070426096
425 pages
Gallimard (03/04/2003)
3.29/5   12 notes
Résumé :

Des petits hommes verts dans votre salon ? Allons donc, ça doit venir de vous : vous êtes le seul à les voir ! Les vagues s'écrasent sur la plage... La grande machine économique est désormais immobile, aux hommes de se trouver de nouvelles occupations, de nouveaux désirs... Votre époux est soudain devenu gentil et attentionné, un véritable mari modèle. C'est bien simple : on croirait qu'on vous l'a ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je commence à avoir des doutes sur les qualités d'écriture d'Andrew Weiner. J'étais déjà échaudé suite à son roman « En approchant de la fin », mais je m'étais persuadé qu'avec un recueil de nouvelles, il pouvait me prouver son talent.

Chiffre maudit, diabolique ou bien porte-bonheur pour d'autres, elles sont treize nouvelles à composer ce recueil ayant pour thème les extraterrestres (pour la grande majorité). Allons droit au but (cela fera plaisir aux marseillais), le premier texte, qui a donné le nom à l'ouvrage, « Les envahisseurs ! » est pour ma part, très bon. Sous l'influence de Robert Sheckley, c'est ubuesque, comique, un brin loufoque. J'ai bien aimé aussi « L'homme qui avait de la chance » qui est un peu dans la même veine. Et puis ? C'est tout ! Enfin, reste la sympathique « Devenir indigène » qui se termine à la manière du texte « Les envahisseurs ». Par ailleurs, il le confirme lui-même dans ses notes.

Ce que j'en ai pensé du reste ? Disons que le constat est le même. Ça commence bien, ça donne même envie de le lire, mais à un moment, l'écriture devient plate et ennuyeuse, pour finir sur une chute pas toujours judicieuse. Je pense à « En songes » où on a une machine qui enregistre les rêves, mais qui au final s'éparpille dans une histoire complexe entre un homme et une femme.

Parmi les quelques commentaires qu'il distribue ici ou là, il affirme que beaucoup de ses écrits ont été refusé à plusieurs reprises et qu'il a dû les retravailler.

J'arrête avec Andrew Weiner. Mon sentiment est semble-t-il partagé par beaucoup de babeliotes avec une note globale de 3,27. Certes les notes ne veulent pas dire grand-chose, mais je m'y retrouve assez.
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Un homme voit de petits hommes verts envahir son appartement. Ils passent par un trou dans le plafond de sa salle de bains, sorte de faille spatio-temporelle. L'ennui, c'est qu'il est bien le seul à les voir… Dans une petite station balnéaire endormie, apparaît Marianne, très jolie femme qui propose un spectacle musical sur fond de chant de baleines et de sifflements de radiotélescopes. Elle diffuse des hologrammes de cerveaux humains. Une de ses conquêtes craint qu'elle ne lui ait volé son âme… Herschel Freeman bénéficie d'une chance insolente jusqu'au jour où les Vleeps, extraterrestres menacés, font appel à ses services… Kay, détective privé, est chargé par un certain Victor Lazare de retrouver Walter Hertz, directeur disparu du service des enregistrements de la ville… Un groupe de musiciens venus de la planète Zoom tentent de faire revivre le bon vieux rock n'roll des années 60…
« Envahisseurs » est un recueil de nouvelles de science-fiction entre rêve et humour. Les cinq sont de belle facture, bien écrites et amusantes. Ce n'est pas à se plier de rire ni à se taper les cuisses, mais quand même on peut y trouver un certain ton décalé qui permet de naviguer agréablement sur les rives de la parodie et de la dérision. La première, « Envahisseurs », est sans conteste la meilleure surtout pour sa chute surprenante et fort bien trouvée. Très originale, la dernière, avec ses extraterrestres plus tacherons de la musique que véritables innovateurs pose le problème de la création artistique. Un auteur à suivre…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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J'ai apprécié Crise du logement : en 6 pages, l'auteur réussit à introduire la notion de distorsion de l'espace appliquée au logement trop étroit d'un couple. L'homme nouveau aussi est agréable à lire : une nouvelle un peu acerbe sur les hommes et qui donne le pouvoir aux femmes.
Bref, un recueil de nouvelles plaisant à lire.
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