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EAN : 9782210961265
224 pages
Magnard (13/04/2015)
4.09/5   51 notes
Résumé :
Alix a tout perdu. Son père, sa terre, et même son nom. Devenue esclave à Rome, elle est précipitée dans le monde des courses du Déluge. Ces compétitions violentes et sans pitié voient s'affronter les fulgurs, des chevaux de foudre dont le corps s'électrise quand l'orage éclate.
Monter sur leur dos, c'est mettre sa vie en jeu, mais la liberté couronne les vainqueurs. Aidée par Marcus, le prodige de son équipe, Alix va lier son destin à Ira, un étalon indompta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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J avais découvert la plume d Aurelie avec le roi des fauves que j avais beaucoup apprécié.
Chevaux de foudre est un roman qui s adresse à la jeunesse à partir de 9 ans. ( perso je redresserai la barre car certaines scènes me semblent difficiles).
Aurelie garde son style. J ai trouvé l histoire passionnante.
Cadre de la Rome Antique.
Alix se déplace avec son père lorsque tout bascule. l'orage éclate. Des fulgurs, des chevaux qui se chargent d électricité, débarquent poursuivis par des hommes qui veulent les attraper pour les mettre dans le cirque romain.
Des hommes sans pitié. Alix s interpose pour protéger un des fulgurs. Mais un des hommes assassine son père sous ses yeux. Alix comme le cheval deviennent des esclaves.
Alix se retrouve propulsée dans un monde d hommes. Elle a tout perdu mais est bien décidée à se sauver avec son cheval Ira. Marcus un autre esclave l aidera à tenir bon.
J ai adoré ce récit. Alix est un personnage attachant qui ne se laisse pas abattre et courageuse. Les chevaux de foudre m ont fait rêver.
Bel univers créé par Aurelie. Et rien de mièvre. Une juste dose de noirceur et de romantisme.
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Je remercie Babelio et les Éditions Magnard Jeunesse pour cette belle lecture. Depuis toute petite, j'aime les chevaux et tout ce qui touche à eux. Je ne suis plus aussi passionnée qu'avant certes, mais il n'empêche que ça m'a fait du bien de lire un roman original sur eux, l'occasion de me remémorer de bons souvenirs.

Alix, 14 ans (ayant survécu très jeune à un fulgur qui l'aura foudroyée), vivait tranquillement avec son père de la terre. Ils travaillaient durs pour survivre et les dangers étaient grands sur la route: les orages qui pouvaient vous foudroyer à tout instant mais aussi des Romains!
Mais après avoir réchappé à un violent orage, elle est témoin d'une scène terrible où des fulgurs déchaînés sont capturés par des Romains et où son père est tué! Alix va alors devenir esclave, tout comme Ira, un fulgur noir sauvage, et les prisonniers vont être emmenés à Rome, un tout autre univers où la population ne craint pas les orages.
La haine, la soif de vengeance hurlent en elle alors qu'elle devient prisonnière, une esclave de la faction Rouge, un groupe composé de cavaliers, de palefreniers, d'esclaves qui oeuvrent afin de gagner les grands jeux du Déluge, une compétition que les Romains organisent pour narguer Mère Nature et ses orages.
Et Alix va faire la connaissance de Marcus, un jeune homme un peu plus âgé qu'elle, très prometteur, la pépite d'or de la faction, qui aime les fulgurs autant qu'il aime concourir. Un véritable soutien pour la jeune fille qui va vivre à la dure, dans un monde d'hommes, où elle devra rester forte aussi bien physiquement que moralement malgré les humiliations et les coups reçus. Marcus lui redonnera espoir avec ses idéaux de liberté et le réconfort de la jeune fille se fera aussi par le biais d'Ira, l'étalon avec qui elle nouera un lien très puissant, un lien d'amitié basé sur la confiance.
Et ces trois personnages vont montrer tout ce dont ils sont capables lors des courses, montrer qu'on ne peut leur arracher leurs ailes, que la liberté et l'amour sont l'une des plus belles choses en ce monde et qu'ils sont prêts à changer les mentalités!

Les personnages sont vraiment attachants. J'ai adoré suivre Alix tout au long de ce roman, son évolution: d'une fille remplie de colère, de douleur, assoiffée de vengeance, on passe à une jeune fille forte, qui retrouve espoir, qui découvre l'amour et l'amitié, qui arrive à voir les belles choses qui importent dans un univers cruel et brutal. J'ai très souvent eu de la pitié pour elle, à cause de ce qu'on lui faisait subir tous les jours mais j'étais d'autant plus admirative devant son courage, sa volonté de fer, le fait qu'elle se relevait à chaque fois. Sa relation avec Ira est forte, pleine d'amour et de confiance au fil du temps, auréolée par des hauts et des bas qui les ont forgé tous les deux. Marcus est vraiment le garçon sur lequel on peut compter, le garçon "parfait'', fort, gentil, protecteur. Alix a eu de la chance d'avoir croisé son chemin, surtout qu'ils avaient plus de points communs qu'elle ne l'avait imaginé.

L'orage est un phénomène naturel qui me fait beaucoup peur, je l'avoue... enfin, c'est surtout le tonnerre qui m'inquiète surtout (Ces grondements sourds... brrr). Enfin bref, juste pour dire que l'ambiance est vraiment toute particulière, surchargée... j'ai vraiment été imprégnée par les descriptions de l'auteure lorsqu'elle parle d'électricité, d'orages, de foudre, de tonnerre...

La touche fantastique est donc par rapport aux chevaux, aux fulgurs, des chevaux extraordinaires qui possèdent une espèce de halo bleuté crépitant autour du cou et les éclairs proviennent de l'ensemble de leur corps, de la tête jusqu'à la queue, d'où le terme de chevaux de foudre. Des chevaux, plus ou moins (Ira fait presque exception à la règle) maîtrisés grâce à des colliers de Faraday (une idée vraiment bien trouvée) et destinés à être utilisés pour des courses, sport mortel qu'affectionnent tout particulièrement les Romains.

La touche historique est dû au fait que nous sommes en compagnie des Romains, à Rome, avec les arènes, les courses, toute cette ambiance antique qui va avec et qui a été décrite avec brio, on s'y croirait vraiment.

Il y a aussi une romance, petite et très agréable dans ce monde de brutes. Elle ne prend pas le pas sur toute l'histoire et c'est ça qui est bien. C'est juste ce qu'il faut. Et puis... Alix et Marcus étaient faits l'un pour l'autre, c'était évident depuis le début. Leur histoire est vraiment toute mignonne et mouvementée.

Pour le sport, nous sommes en plein milieu des courses de chevaux, dans un hippodrome romain qui n'est autre que le Circus Maximus. Dans cet hippodrome se déroule les grands jeux du Déluge. Et cet hippodrome est très différent des normaux, puisqu'il est adapté aux courses de fulgurs avec des éléments chargés de capter les éclairs (un obélisque, une piste spéciale électrifiée...).

Certaines choses sont assez choquantes dans l'histoire. Notamment ce qu'il se passe pendant les courses et sur ce que vit au quotidien Alix et Ira. Alix est très souvent humiliée et même frappée, le cheval est maltraité afin d'être dompté et canalisé et les courses sont absolument mortelles autant pour les humains que pour les chevaux. Et c'est là que je comprends que c'est de la littérature jeunesse, mais plus Young-adult. le roman a donc un côté assez dur, ce qui m'a surprise au premier abord mais qui était nécessaire pour que l'histoire soit la plus "réelle" possible.

Par contre, pour la fin, j'ai des petits doutes. Elle reste ouverte alors est-ce qu'il y aura une suite ou faut-il s'en tenir à l'imaginer soi-même? S'il n'y en a pas, ce n'est pas un soucis parce que je trouve que le roman se suffit à lui-même mais si jamais, il devait y avoir une suite, je la lirais avec grand plaisir!

Le style d'écriture est agréable, les descriptions sont parfaites, c'est fluide et le livre se lit d'une traite tellement il est court (220 pages).

Ce fut donc une excellente lecture, un bon divertissant, un livre original que j'ai eu du mal à lâcher tellement c'était addictif. Univers fantastique, sportif et équin, ambiance romaine et romance... tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un mélange détonnant!
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Des chevaux à l'allure de frisons ? Des colliers crachant des éclairs ? Un décors de Rome antique et un garçon canon en tenue romaine ? Il n'en fallait pas plus pour que j'achète ce roman. Bon, le résumé m'a également beaucoup tenté, mais soyons honnête, la sublime couverture que l'on nous propose ici y a joué pour beaucoup..

Autant le dire tout de suite, les chevaux, c'est ma passion. Du coup, il était évident que je m'intéresse à Chevaux de foudre qui nous plonge dans une Rome antique plus vraie que nature. Bon, la véritable Rome était - d'après les nombreux documentaires qu'il m'a été donné de voir sur le sujet, moins gentilé, mais Aurélie nous propose en contre-partie une Rome encore plus démesurée, ce qui n'est pas chose aisée. On y suit la mésaventure d'Ira, un fulgur - l'un de ces splendides chevaux dont le corps s'électrise lorsque survient l'orage et surnommées "chevaux de foudre", d'où le titre du roman - capturé par des romains ; ainsi que celle d'Alix qui, pour avoir voulu l'aider, perd tout : sa maison, son père, son nom, sa liberté... En somme, sa vie. Tous deux se retrouvent alors entraînés dans l'univers des courses de fulgurs, aussi belles que mortelles. Car si chevaucher un fulgur est de la folie, le chevaucher lorsque l'orage gronde revient tout simplement à parier sa vie.

Alix est une adolescente qui heurte son destin de plein fouet mais qui est résolue à ne pas le subir. Quoi qui lui en coûte, elle s'enfuira de ce monde barbare qu'est celui des romains. La seule femme dans un monde d'hommes machos dans lequel elle n'est pas la bienvenue. Elle est attachante et déterminée, capable de faire confiance aux gens sans tomber dans la naïveté, mais dont le sang chauffe un peu trop vite. A un point que, parfois, j'ai eu envie de lui mettre de lui mettre des claques pour la réveiller. Elle compatit pour le sort d'Ira, esclave au même titre qu'elle, mais si elle n'aime pas être considérée comme esclave cela ne l'empêche pas de voir Ira comme sa possession. Il n'y a qu'elle qui ait le droit de le monter, c'est SON cheval. Or, Marcus ne s'est jamais caché quant à ses réelles motivations.

Marcus... Le personnage masculin indispensable à toute histoire. Le champion de l'écurie des rouges où Alix a été faite esclave. Se permettant des fantaisies qui dépassent largement son statue d'esclave et possédant un ego assez démesuré - mais aucunement injustifié - par moments, il comprend rapidement que s'il veut pouvoir monter Ira pour les prochaines courses du Déluge et être certain d'emporter la victoire, il va devoir compter sur Alix dont la relation avec le fulgur est exceptionnellement fusionnelles.

L'écriture d'Aurélie Wellenstein est agréable est fluide. En deux heures, je l'avais terminé et j'en redemandais. Un point important pour ce genre de livres qui cherchent principalement à toucher un jeune public, les 8-12 ans notamment. Le cheminement des personnages est bien agencé et le parcours entre Marcus et Alix est sympathique à suivre bien qu'un peu trop rapide peut-être. Toutefois, si l'auteur arrive à nous faire accepter l'existence des fulgurs tout aussi simplement que celle de n'importe quel animal peuplant cette terre, certains points restent quand même assez légers au niveau du contenu.

Ma première "petite" déception vient du milieu du dressage dépeint par Aurélie. A l'époque, les méthodes de dressages étaient violentes voire sanglantes - et ça, l'auteur l'à bien montré. Et même s'il existe des méthodes de dressage dîtes "douces" à notre époque, la relation qui naît entre le cheval et le dresseur demande un certain temps pour se créer. Alors certes, le temps imparti par l'histoire elle-même ne permettait pas de faire traîner sur la durée le lien naissant entre Alix et Ira. Mais quand bien même qu'Alix soit une "danseuse d'orage", ou encore une "fille de la foudre", la relation fusionnelle qui les unie est trop fantaisiste à mon goût, rendant certaines scènes tout simplement risibles car bien trop éloignées de la réalité. En parlant de fulgurs, je regrette que toute l'histoire soit centrée autour d'Ira et qu'Aurélie ne nous ait pas montrer d'avantages de fulgurs dans leur mode de vie.
Et puis il y a les courses. Si elles sont parfaitement décrites vue de l'extérieur, pendant lesquelles ont ressent une pression presque palpable, la description d'un point de vue interne est assez confuse. On a du mal à visualiser et le cavalier est relégué au rôle de simple sac à patates. S'il est vrai que le cheval joue un rôle majeur dans les sports équestres, le cavalier ne fait pas office d'objet décoratif pour autant. Sinon, c'est bien simple, on ne s'embêterait pas à leur mettre des cavaliers sur le dos. Ma dernière déception vient sans doute de la fin en elle-même. Vous me direz, le public visé est composé majoritairement d'enfants. Sauf que la fin est un peu trop édulcorée à mon goût, un peu dans le style des vieux Walt Disney, et encore, même eux font des efforts au niveau final. Après cela n'engage que moi.

Je dois tout de même tirer mon chapeau à Aurélie Wellenstein dont la Rome antique dépeinte est tellement réaliste que l'on peut voir tout le travail de recherche effectué derrière. Un monde très agréable à redécouvrir.

Pour conclure, je dirais que Chevaux de foudre est un bon livre qui sera plaire au petit comme les grands, que vous soyez amateurs de romans sur le thème des chevaux ou pas. Une histoire intéressante qui aurait mérité bien plus que 224 pages - ce qui est peut-être un peu court - et ainsi plus de profondeur. Peut-être même une suite, pourquoi pas.



Chronique rédigée par Elodie
Lien : http://leslecturesdelna.cana..
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Après avoir découvert la plume d'Aurélie Wellenstein dans le « roi des fauves », je m'interrogeais sur ce que son style allait donner sur un roman destiné à la jeunesse. J'avais peur qu'elle n'édulcore trop son style pour cadrer avec son public cible.
Alors oui, effectivement, l'auteur a adapté son écriture à son public mais sans pour autant perdre de son mordant.
L'histoire mêle le drame, l'aventure et la romance, le tout saupoudré d'une bonne dose de fantastique.
Les fulgurs, les chevaux sauvages, sont tellement bien décrit que j'avais l'impression de les avoir sous les yeux.
Les orages électriques sont amenés si naturellement qu'on les accepte aussitôt comme une chose normale. C'est tout juste si je ne m'attendais pas à en voir un éclater chez moi.
L'histoire a pour base l'empire romain, ses esclaves, enlevés parmi les peuples alentours, et bien sûr, ses jeux du cirque.
Mais ici, pas de gladiateurs, pas de lions, pas de chars, mais des cavaliers s'affrontant lors de courses mortelles, en montant les fulgurs, des chevaux remplis d'électricité et de fougue, et tout aussi mortels que les courses elles-mêmes.
La description des courses est impressionnante et j'ai tremblé aussi bien pour les cavaliers que pour les chevaux.
J'ai vraiment beaucoup aimé Alix, l'héroïne de se roman. Si elle ne sait pas toujours comment réagir et si elle ressent parfois des émotions contradictoires, ce qui, vu son jeune âge n'est pas étonnant, elle ne baisse jamais les bras et garde en tête son objectif de recouvrer sa liberté.
C'est un petit reproche que je fais à ce livre : banaliser l'esclavage.
La colère d'Alix, pourtant bien naturelle, est présenté comme exagéré au point que j'ai vu plusieurs chroniques le considérer comme un élément négatif du personnage.
J'ai bien évidemment trouvé Caius méprisable, il était difficile de le voir autrement vu son attitude. Mais j'ai trouvé Flaccus, l'entraineur, bien pire. Il est odieux et inutilement cruel aussi bien avec les chevaux qu'avec les esclaves, alors qu'il en est lui-même un. J'ai rêvé pendant tout le livre qu'il se prenne un coup de jus !
Par contre, plus difficile à expliquer, j'ai eu un avis très mitigé sur Marcus.
Alors ok, c'est le héros, ok, on se doute dès le début qu'il va y avoir un truc entre lui et Alix, mais j'ai eu un peu de mal avec sa manière de faire, comme s'il était anormal qu'Alix ne se résigne pas à être en esclavage, qu'elle soit folle de rage, qu'elle veuille s'enfuir. D'ailleurs la liberté est également son but, mais il le met au dessus de tout le reste. Dans son esprit, c'est une fois que lui-même sera libre qu'Alix pourra cherche à l'être aussi. Pourtant, puisqu'il est bien mieux traité qu'elle, il serait normal qu'il rachète sa liberté à elle en premier, non ? Puisqu'il dit l'aimer !
Non, je n'ai vraiment pas accroché avec ce jeune homme.
La fin est un peu trop « happy end » pour moi et je n'adhère pas forcément à certains choix des personnages.
Je pense que je préfère la fin, ouverte mais frappante, de « le roi des fauves », mais je suppose que l'auteur a voulu faire une fin typique d'un roman jeunesse.
A part ces quelques détails, j'ai trouvé l'histoire très prenante et bien construite.
C'était une bonne lecture, rapide mais captivante.
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Je tiens à remercier les éditions Magnard Jeunesse pour l'envoi !

Vous l'avez vu sur ma page Facebook, dès que j'ai reçu ce livre, je l'ai commencé ! Lorsque les éditions Magnard me l'ont proposé, je n'ai pas hésité une seconde : une belle couverture, une histoire avec des « chevaux » qui se passe à Rome ? Let's go !!

Je dois tout de même vous parler de l'objet livre en lui-même. Il est assez fin, mais du moment que l'histoire est bonne ce n'est pas un problème n'est-ce pas ? ;) Mais surtout, bon sa couverture est super belle – je l'ai déjà dit, mais elle est faite dans une matière assez spéciale je trouve, qui fait qu'elle est toute lisse et douce ! Pareillement pour les pages, je n'avais jamais vu ça : elles sont douces et – encore une fois – très lisses ! ^^

* fait inintéressant * j'avais vaguement entendu parler de ce livre car il était dans les rayonnages du Auchan près de chez moi, ce qui est un vrai miracle ! Il n'y a jamais rien là-bas xD

Bref, je me suis lancée dans cette lecture avec plaisir, car – si vous ne le saviez pas – j'adore vraiment Rome et cette époque (ce n'est pas pour rien que je fais du latin ahah !)

On découvre donc Alix, une jeune fille de 14 ans (une fille qui a mon âge, youpiiii), sur la route avec son père. Tout à coup, un grand orage éclate, et Alix perd tout ce qu'elle a de plus cher.
Ce que j'ai vraiment beaucoup apprécié, c'est qu'on est dans le bain dès le début, mais surtout, l'auteure a réussi à… comment dire ? « Améliorer », même si ce n'est pas le mot exact, ce serait plutôt comme « tourné en fantastique » l'univers de Rome et de ses jeux impitoyables. Il y a donc une part de faits historiques, et une part de fantastique, et le mix des deux est juste super ! Je dis bravo à l'auteure pour son inventivité ! ;)

Alix arrive donc chez les Rouges, qui sont une des équipes qui font les courses de fulgur. Que sont les fulgurs ? Des chevaux de foudre.
Elle est donc emmenée comme esclave là-bas. Sa seule volonté pour survivre est de venger son père, de se venger de ces Romains si… suffisants et cruels. Car non, Alix ne vit bien sûr pas à Rome et voit même cette ville d'un mauvais oeil.

On découvre donc cet univers si spécial, fantastique et historique à la fois, comme je l'ai déjà dit plus haut. On se rend compte qu'en fait, ici, les Romains accordent beaucoup d'importance au temps, notamment à l'orage, qui est un événement qu'ils attendent avec beaucoup d'impatience pour pouvoir assister à ces célèbres courses de fulgurs !

On se doute tous de ce qui va arriver bien entendu : elle va rencontrer Marcus et… je vous laisse imaginer ;)
J'ai beaucoup aimé son histoire, car même si on voit qu'elle est assez jeune et donc assez naïve au début, elle évolue beaucoup face aux circonstances et je l'ai de plus en plus aimé. Elle devient vite mature et très responsable.

J'ai donc beaucoup aimé toute l'histoire car elle est très originale et facile à lire. C'est écrit à partir de 11 ans sur le livre, mais il ne faut pas avoir peur que ce soit trop jeunesse, ce n'est pas du tout le cas !

L'écriture de l'auteure est très fluide et belle, je l'ai beaucoup apprécié ! Je la félicite pour son imagination, car j'ai été tenue en haleine. Comme son livre se lit vraiment très vite, on veut toujours savoir la suite et l'histoire est franchement géniale !

Je dois d'ailleurs mentionner la fin qui est très… prévisible, c'est vrai, mais vraiment bien organisée et décrite ! À l'image du roman entier, elle est très réussie !

EN CONCLUSION, un livre qui m'a beaucoup plu ! J'adore l'époque, et l'auteure a très bien réussi à l'enrichir avec des éléments fantastiques !
L'histoire est bien tournée, intéressante et facile à lire !
Des petits éléments latins intégrés, et c'est parfait !
Je le conseille à tous !
Lien : http://lectureavie.blogspot...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Alix continuait de lui parler, concentrée sur lui. Plus rien n'existait autour d'elle. Elle nouait un lien ténu avec l'animal. Un fluide passait entre eux. La courte respiration du fulgur s'approfondit et il cessa de secouer la tête.
Elle tendit le bras. Ses doigts survolèrent la peau douce et sensible de son nez, prenant garde à ne pas effleurer les horribles blessures que lui avait infligé le fouet. Elle enfouit ses mains dans les crins rêches de son toupet. Le cheval s'immobilisa ; ils se regardèrent, les yeux dans les yeux.
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_ Tu insistes avec ça? Je n'ai pas besoin d'être sauvée, rétorqua-t-elle en un murmure buté. Je peux me débrouiller seule.
_ Je sais, mais je veux t'aider.
_ Pourquoi? Je ne veux pas que tu sois impliqué.
_ C'est trop tard, énonça-t-il d'un air penaud.
Ils se dévisagèrent et Alix comprit soudain qu'il était en train de lui faire une déclaration.
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Il n'était pas difficile de prédire ce qui l'attendait, elle aussi serait exploitée, battue comme cet enfant... Peut-être valait-il mieux en finir tout de suite, mourir de façon éclatante mais libre, plutôt que vivre une existence désespérée.
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Elle ne craignait rien, même pas l'orage. Les battements de son coeur ralentirent. Ses tremblements s'espacèrent. Elle commençait à se sentir mieux, lorsque la foudre se fracassa sur leur charrette.
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Le moment de grâce éclata en mille morceaux lorsque l'homme au fouet la saisit par l'épaule, la projeta au sol, et attrapa le fulgur par la crinière.
_ Le collier de Faraday! ordonna-t-il.
Ses acolytes se précipitèrent vers lui avec un immense collier en métal, rigide, circulaire. L'anneau gigantesque roula autour de l'encolure du cheval et s'y fixa, flottant comme en apesanteur. L'électricité contenue dans le corps de la bête flamboya, mais le collier l'absorba. Le fulgur poussa un hennissement de rage et de désespoir. L'acier aspirait son énergie; il le vidait de ses forces.
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