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Miss Silver tome 27 sur 32

Patrick Berthon (Traducteur)
EAN : 9782264019363
272 pages
10-18 (10/09/1993)
3.6/5   62 notes
Résumé :

Personne n'aurait pu deviner que Paulina Paine était sourde. Mais elle déchiffrait parfaitement le mouvement des lèvres. Les deux hommes qui se retrouvèrent, non loin d'elle, lors d'un vernissage, ne se rendirent compte que trop tard qu'elle avait saisi toute leur conversation.

Paulina en fut tellement ébranlée qu'elle décida de rendre visite à Miss Silver, l'ancienne gouvernante devenue détective et qui, tout en tricotant, parvient à dén... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Vingt-septième enquête menée par notre intrépide Miss Maud Silver.

Acte I : Lors d'un vernissage, Paulina Paine sourde suite à une explosion lors de la Seconde Guerre mondiale remarque le comportement étrange de deux messieurs et déchiffre leur propos grâce aux mouvements des lettres. Horreur, elle découvre un complot d'assassinat. Apeurée et choquée, elle se rend chez Miss Silver pour lui relater les faits sans pour autant suivre les conseils de la détective. À la sortie, elle est étrangement renversée par un bus, le lendemain un jeune homme est assassiné sur une route isolée et le collier qu'il transportait a disparu.

Acte II : Mr Bellingdon prend contact avec Miss Silver et l'engage afin de faire toute la lumière sur cet assassinat et ce vol. Miss Silver craint que cette affaire en cache une autre...


J'apprécie en général les romans de la saga Miss Silver mais celui-ci m'a complètement déçue. 😞 L'intrigue est insipide et sans la moindre surprise et les personnages sont sans personnalité extraordinaire.

Dans les Lèvres qui voient, le lecteur s'ennuie littéralement avec une enquête ridiculement facile où le(s) coupable(s) nous est à la limite désigné. Les ficelles sont visibles et immanquables avec un huis clos où étrangement tout le monde connaît quelqu'un lié à l'affaire (c'est à se demander si Londres n'est qu'une petite bourgade de quelques habitants) et se retrouvent à la campagne chez Mr Bellingdon. Même une partie de cluedo aurait été plus plaisante.

En ce qui concerne les personnages.... quel ennui !! Des personnages sans intérêt et qui n'apportent rien à l'histoire. Patricia Wentworth "piment" à chaque fois ses enquêtes avec un couple mais ici.... on se demande l'intérêt qu'ont David et Sally dans l'histoire.🙄


Globalement, complètement déçue par cette enquête. le lecteur a juste l'impression d'avoir une pâle copie des autres épisodes mais en moins travaillé.
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Délicieuse Miss Silver, hors du temps et "connectée" tout à la fois.....
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Mon avis :

-Driiin
-Allô, j'écoute…
-Patricia Wentworth ?
-Madame Wentworth, oui, à qui ai-je l'honneur ?
-Stanislas Trévite de l'écho du tricot de Tacoignières, en France.
-Connais pas. C'est quoi, un journal, une marque, une publicité ?
-Un magazine mensuel spécialisé en tricot. Puis-je vous poser quelques questions ?
-Oui, pourquoi pas, bien que le tricot ce n'est pas mon truc.
-Ah, bon, je croyais. Bon, voilà, nous avons 539 abonnées et nous avons organisé un concours avec votre roman « Les lèvres qui voient ». Il s'agissait de définir si Maud Silver aurait terminé, au cours du roman, le châle de bébé qu'elle tricotait à la page 34 du livre.
-Et alors, il y a eu des gagnantes ?
-C'était facile et nous avons reçu trop de bonnes réponses aussi nous avons épicé le jeu par une question subsidiaire : de quelle grosseur sont les aiguilles utilisées pour le châle ? Qu'en pensez-vous ?
-Mon Dieu, je n'en sais strictement rien, il faut demander à Miss Silver (rires).
-Non, non, pour les aiguilles nous savons, nous avons des spécialistes, ce sont des n° 8 pour un châle . Que pensez-vous de la question ?
-N°8 vous croyez, hum...suis pas certaine, c'est ma mère qui tricotait et comme elle était courte de vue elle tricotait gros, 10/12 peut-être...et quelle est la réponse à la première question ?
-Page 222, Maud Silver tricote un chausson de bébé, donc elle a terminé le châle, sinon la grosseur des aiguilles est une bonne question selon vous ?
-J'écris des romans, mon personnage Maud Silver est détective privée, rémunérée pour cela. le tricot est un moyen de déstabiliser ses interlocuteurs, de reconnaissance au fil des bouquins et,certes, elle tricote comme d'autres lisent ou boivent du thé. Je n'ai pas à savoir si cette manie que j'ai créée donne matière à un concours de magazine français, franchement, quand même !
-D'accord mais Jane Marple, elle…
-Stop, je vous en prie, vous allez trop loin, Marple est un plagiat de cette Agatha Christie. C'est une paysanne, une pipelette, une concierge, bref tout le contraire de Silver qui est une londonienne, une citadine…
-D'accord, d'accord, excusez-moi, je ne pensais pas à mal, on ne peut empêcher le lecteur de faire le rapprochement, vous en serez d'accord. Je ne voulais pas vous vexer.
-Bien et l'intrigue, qu'ont pensé vos lectrices de l'intrigue ?
-Ma foi, oui, du bien, je pense, nous n'avons pas eu de reproches sur votre livre, il a été lu par toutes bien entendu, sinon comment trouver la solution…
-En fait vous n'en savez rien, on se demande à quoi bon se décarcasser pour faire un livre qui tient la route, pour qu'en fin il serve de soutien à un concours de pelotes de laine.
-Excusez, pas tout à fait, il a été étudié quand même et personnellement je trouve que c'est une riche idée que cette Paulina qui lit sur les lèvres, ensuite y mêler un tableau et son peintre, des jeunes gens, un beau manoir en province élégante anglaise avec une étude approfondie des caractères, quelques policiers dont Franck Abbott, son complice habituel et le collier de la reine Marie-Antoinette, souvenir douloureux pour nous français, comme trame du bouquin. A cela la psychologie de Miss Silver, ses manies, sa logique et le dénouement inattendu en font un livre très intéressant à lire, sans oublier votre écriture raffinée…
-Oui d'accord, bien, pas de flatterie...Au moins vous l'avez lu ce livre, merci.
-De rien. Puis-je venir avec notre photographe pour mettre votre portrait à notre prochaine une ?
-On verra, on verra. Au revoir et à bientôt.
Clic


Dialogue imaginaire.




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Les lèvres qui voient partent sur une belle idée de départ : une femme sourde depuis l'explosion d'une bombe à Londres pendant la deuxième guerre mondiale apprend à lire sur les lèvres avec une telle dextérité qu'elle surprend des propos criminels lors d'un vernissage.
La suite est plus convenue : plein de jeunes gens dans une belle demeure et l'assassin parmi eux. Une bluette en filigrane. Il reste que l'intrique est plaisante, un peu désuète mais charmante, certains personnages sont bien saisis et plus impitoyables que dans d'autres romans de l'autrice. On note comme un élément récurrent de ses ouvrages la fin qui se règle dans une descente vertigineuse et bien pratique.
Un livre agréable à déguster sans modération.
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On m'a conseillé Patricia Wentworth car je suis une inconditionnelle d'Agatha Christie et de Miss Marple. Et force est de constater que l'ambiance est très similaire. J'ai beaucoup aimé, non seulement l'atmosphère mais le personnage principal, Miss Silver, ancienne détective privée, qui ne paie pas de mine comme on dit, mais qui se révèle être une personne remarquablement intelligente et perspicace.


Sa façon d'écouter tous les protagonistes de l'histoire tout en tricotant, pour récolter le maximum d'informations, me rappelle vraiment Miss Marple. On ne se méfie jamais d'une petite dame âgée qui tricote (Erreur!).

L'enquête est très bien ficelée et bien menée. le suspens est prenant – j'ai lu le livre en 3 jours – mais une partie de la solution s'est dévoilée d'elle même avant la fin, ce que j'ai trouvé un peu dommage.

En résumé, c'est une très bonne découverte. Je lirai d'autres romans de cette auteur avec plaisir, ce qui me changera un peu des Miss Marple que je connais trop bien maintenant.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Elle [Miss Silver] pénétra dans le petit bureau qui avait été mis à la disposition de l’inspecteur, le salua et s’installa sur une chaise du style qu’elle préférait. En la regardant, Frank songea qu’elle était un point fixe dans un monde en perpétuel changement. Des guerres éclataient et s’achevaient, des bouleversements politiques déferlaient comme de gigantesques raz de marée sur la surface habitable du globe, des monarchies étaient dissoutes et des tyrannies nouvelles prenaient leur place, mais elle était toujours là, n’ayant aucunement changé, autant qu’il pût en juger, depuis leur première rencontre, n’ayant aucunement changé, en réalité, depuis une époque beaucoup plus lointaine — sage et posée, avec sa coiffure d’un autre temps, ses vêtements démodés, ses mules ornées de perles de verre et le grand médaillon en or portant les initiales entrecroisées de ses parents gravées en relief.
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Quand on a beaucoup entendu parler de quelqu’un, il y a toujours un moment au cours de la première vraie rencontre où l’on a l’impression que la personne que l’on n’a connue qu’en pensée est une certaine personne et celle que l’on a devant soi en chair et en os en est une autre.
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Elle supposait qu’on aurait pu dire de lui qu’il était fort séduisant, mais au moment d’énumérer les traits de quelqu’un, que restait-il de cela ou de toute autre impression? Les traits eux-mêmes ne se différenciaient en rien de ceux d’un grand nombre d’autres hommes. Elle s’était souvent demandé comment un bon écrivain réussissait à faire sentir la présence vivante d’un personnage de roman. Elle ne possédait pas ce talent, et quand elle se représenta en train d’essayer de décrire l’homme de la galerie, tout ce qu’elle put trouver fut un simple inventaire —  un imperméable beige comparé à l’imperméable sombre de l’autre homme, une taille moyenne, âgé d’une trentaine d’années, le cheveu ni blond ni brun, les yeux ni gris ni bleus, pas de barbe ni de moustache pour brouiller la ligne des lèvres quand il parlait.
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Elle avait cinquante-sept ans et elle portait le genre de vêtements qu’elle estimait convenir à son âge et à sa condition sociale. Sa robuste personne était vêtue d’un épais manteau de tweed gris moucheté de noir et de blanc, pratique et confortable. Elle portait de confortables chaussures basses à lacets et un feutre gris foncé agrémenté d’un ruban noir uni. Nul moins qu’elle n’eût, à vrai dire, paru moins susceptible de visiter l’une de ces petites expositions hivernales qui exposent le genre d’œuvres plus conçues pour scandaliser que pour être vendues. A moins, bien entendu, que l’artiste ne devienne soudain célèbre, auquel cas les critiques d’art l’encensent à qui mieux mieux, l’éreintent et se lancent dans d’interminables polémiques, et les millionnaires commencent à se mettre sur les rangs.
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Miss Silver tricotait.
Tout respirait la sécurité, l'ordre la paix.
Un vers revint à l'esprit de Pauline Paine, mais elle ne put le situer -
"Le monde en est exclu, la paix y est enclose."
Il semblait dommage de la troubler. Tout en elle se calma
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