Il n'y a aucune histoire inventée, mais que de l'histoire réécrite
Dans ce tome du cycle des dieux, on se rend compte que les dieux n'inventent rien. Ils reprennent des principes de civilisations connus depuis le début de toute chose. Mais le petit plus donné par Bernard Weber, c'est qu'il nous décrypte tout ceci sous un oeil différent. En effet, on revisite toutes les civilisations antiques, par ici. Mais l'auteur ne nous dit pas lesquelles sont elles. Aussi, vous vous prendrez le malin plaisir à tenter de les reconnaître. Et c'est sûrement ce qui sauvera la saga pour ma part, c'est l'intérêt que j'ai pour toutes ces civilisations, voire comment elles évoluent, comment elles naissent, comment elles s'éteignent et pourquoi.
On peut voir aussi dans quelles catégories se trouvent certaines civilisations, quelles sont leurs animaux totem. Et surtout, on peut voir ce qui les anime. En cela, j'ai trouvé que l'auteur nous enseignait à sa manière l'histoire du monde avec un petit bout de sa théorie. En repartant de l'humain pour aller jusqu'aux Dieux. Car l'histoire des hommes ne se fait surtout que par des hommes.
Par contre, le Michael Pinson...
Mais qu'est ce qu'il peut m'énerver celui là... C'est le type même du héros indécis. On l'aime bien, c'est pas le soucis. Mais il restera définitivement dans le cercle des connaissances. En un sens, je suis triste pour lui car il n'a pas cette aura, cette capacité à se rendre remarquable. Pour moi, ce n'est qu'un suiveur. Il va comme une girouette, tout le temps. Chaque décision qu'il prend lui a été soufflé par un autre. Grrrrrr !
Et quant à l'intrigue. Mouai bof. Il y a un déicide, il y a une lumière sur la montagne... Si vous voulez. Pour moi, cela prouve que l'intrigue est beaucoup moins forte que le background et si les civilisations ne me plaisaient pas, si l'aspect encyclopédique ne me plaisait pas non plus, et bien je n'apprécierai pas ce cycle. Et c'est bien dommage.
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