Demain les chats

Quand on s'est habitué aux mensonges, la vérité a l'air suspecte.

Pour nous, les chats, cela peut evidemment paraître illogique, mais il semblerait qu'ils aient créé Dieu parce qu'ils ne supportaient pas d'être libres et responsables de leurs propres actes.

Le chien pense : "les hommes me nourrissent, me protègent, m'aiment, ils doivent être des dieux.". Le chat pense : "me nourrissent, me protègent, m'aiment, je dois être leur dieu.

Mais pour qui se prennent-ils, ces humains ! Ils ont transformé la forêt et l'herbe en une ville de ciment, ils ont transformé les arbres en meubles, ils nous ont transformés en...jouets jetables !
Ne sommes-nous donc pour eux que des êtres qu'on met à la poubelle après usage, comme tous les objets dont ils se débarrassent lorsqu'ils ne les amusent plus ?

Une fois de plus l'intuition se confirme que dans la vie on est toujours seul et qu'on ne peut compter sur personne.

Je n'aimerai pas être un mâle, j'aurai l'impression d'être handicapée des sentiments.

Déjà à l'époque j'étais intimement persuadée que :
Tout ce qui vit possède un esprit.
Tout ce qui possède un esprit communique.
Tout ce qui communique peut dialoguer directement avec moi.

« Actuellement il y a dix millions de chats en France. Cinquante millions en Europe. 800 millions dans le monde »

« Tu as choisi ta planète.

Tu as choisi ton pays.

Tu as choisi ton époque.

Tu as choisi ton espèce animale.

Tu as choisi tes parents.

Tu as choisi ton corps. »

« Peut-être que s’il n’y avait pas de violence on s’ennuierait. Les jours se ressembleraient tous. Tu imagines, s’il faisait beau tout les jours? La violence est un peu comme l’orage. Une soudaine concentration d’énergie qui explose. Et une fois que tout est déchargé, une fois que les nuages noirs se sont transformés en gouttes de pluies, et que toutes les gouttes sont tombées, cela s’arrête et les beaux jours reviennent. Il y a de la violence partout. Même les plantes se battent. Les lierres étouffent les arbres. Les feuilles sont concurrentes et se volent entres elles l’accès aux rayons du soleil. »