La diagonale des reines est l'histoire d'un duel, le duel d'une vie, et surtout la volonté cachée de vouloir faire face à aussi fort que soi.
Les deux femmes que nous allons suivre dans ce roman sont très différentes. Déjà, l'une est australienne et l'autre américaine. L'une a peur des relations interpersonnelles et l'autre redoute la solitude. L'une croit au communisme, au groupe et sa force et l'autre à l'individualisme.
Bernard Werber nous livre un roman des deux âmes ennemies par nature. Nous allons suivre pendant plus de 10 ans l'évolution de la relation entre ces deux personnes brillantes et opposées. Tout démarre lors d'un tournoi d'échec, qui termine sur un étranglement (oui!). C'est ici que se lance leur relation des plus uniques... l'échec les réunira de nouveau, mais pas que.
La dimension de ce roman est folle, car cette opposition va prendre forme dans le cadre de la guerre froide, avec les États-Unis d'un côté et la Russie et/ou URSS de l'autre. Un simple duel d'échec qui a créé le rencontre de ces 2 ennemies va prendre une ampleur incroyable.
Ce roman est parfait. J'ai été portée du début à la fin, c'est un vrai coup de coeur.
Bernard Werber a parfaitement dosé l'histoire (la vraie), son
encyclopédie du savoir relatif et absolu (si tu sais, tu sais) et le stress ou mystère apporté par les actes de nos deux protagonistes.
Cette opposition appelle le lecteur a rapidement prendre parti, et j'ai eu beaucoup de mal à faire mon choix... quitte à changer d'avis en cours de route (oups). En bref, ce roman est recommandé à tous, même si vous ne connaissez rien à l'échec