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3,64

sur 596 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nicole O'Connor, d'origine irlandaise, vit en Australie dans le ranch de son père.
Elle est autophobe – (allergie au fait d'être seule).

Monica Mac Intyre, d'origine écossaise, vit à New-York avec sa mère.
Elle est androphobe – (hantise d'être avec des gens).

Leur point commun : ♟ Les échecs. ♟

Leur première rencontre se fera à l'âge de 12 ans à l'occasion d'un championnat du monde se déroulant à Reykjavik en Islande.
Dès lors, leurs chemins sont liés.

L'échiquier :
Le blanc – le noir
Le yin – le yang
La vie – la mort,
La Dualité.
Deux logiques,
Deux camps.

Mais leur rivalité ne s'arrête pas aux 64 cases.
Elles jouent désormais sur le grand échiquier mondial, l'une pour l'Est, l'autre pour l'Ouest.
Un jeu de pouvoir s'engage.
L'individualité ou la foule ….
Avec deux stratégies qui s'opposent elles se lancent dans une lutte sans merci.

Mais laquelle sera échec et mat ?

Époustouflant Bernard Werber.
« La diagonale des reines », deux héroïnes complexes et perturbées.
Un roman sans répit où se mêle sociologie et psychologie de l'individu avec une intrigue palpitante qui nous tient jusqu'au bout.
Et une fois encore, Bernard Werber nous pousse à réfléchir sur notre place dans la société et le grand échiquier du monde.
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Pour son nouveau roman Bernard Werber s'inspire de la notion de Némésis, en opposition de l'âme soeur, elle est l'âme damnée – l'ennemie ultime – de son alter ego. Pour construire son intrigue il va s'appuyer sur deux femmes que tout oppose mais qui – paradoxalement – se ressemblent. Une partie d'échecs qui va se jouer à grandeur nature sur fond d'opposition entre les deux blocs Ouest (avec les Etats-Unis aux commandes) et Est (dirigé par l'URSS, puis la Russie).

Le bloc de l'Ouest sera incarné par Monica Mac Intyre, anthropophobe (personne qui fuit les relations interpersonnelles) revendiquée qui ne jure donc que par la réussite individuelle.

Le bloc de l'Est sera représenté par Nicole O'Connor, autophobe (individu qui redoute la solitude) pleinement assumée pour qui le succès ne peut venir que de la force du groupe.

Dans les premiers chapitres nous sommes encore loin de cette confrontation aux enjeux planétaires. En 1972, de sont deux adolescentes d'une douzaine d'année qui se rencontrent pour la première fois à l'occasion de la finale d'un tournoi d'échecs. Une défaite qui se soldera par une première agression physique. Six ans plus tard, nouvelle confrontation sur un plateau d'échecs. L'heure de la revanche a sonné… mais ce sera aussi le déclencheur du premier sang versé.

Deux héroïnes brillantes qui vont cultiver une haine grandissante l'une pour l'autre, et se livrer, au fil des années, à un affrontement sans merci dans lequel tous les coups – surtout les coups bas – sont permis.

Avec ce roman Bernard Werber s'offre une rétrospective des grands événements survenu aux XXe et XXIe siècles. Rétrospective doublée d'une relecture afin de les faire coller à son intrigue. Un exercice qui pourrait facilement s'avérer casse-gueule mais dans lequel l'auteur tire parfaitement son épingle du jeu. On en viendrait presque à se demander si tous ces grands bouleversements (souvent dramatiques) ne pourraient pas être les conséquences – et accessoirement les dommages collatéraux – d'une lutte qui se joue dans l'ombre entre les éminences grises des puissants de ce monde.

Fidèle son habitude Bernard Werber émaille ses chapitres de nombreux extraits de son Encyclopédie du Savoir Relatif Et Absolu, qu'il s'agisse de rappels historiques, d'anecdotes ou de simples faits constatés, ils sont toujours forts appréciables et souvent instructifs.

Est-il besoin de préciser que pour porter une telle intrigue il faut que l'auteur apporte un soin tout particulier à ses personnages, surtout à ses deux « reines » rivales ? Bernard Werber ne laisse rien au hasard en nous faisant découvrir le parcours personnel et professionnel de ces deux héroïnes au caractère bien trempé. Deux personnalités radicalement différentes mais mues par la même volonté de s'imposer.

Le lecteur pourra choisir son camp selon ses propres idéaux et / ou le personnage dont il se sentira le plus proche. Pour ma part je serai tenté d'enfoncer une porte ouverte en disant que la solution idéale ne se trouve certainement pas dans les extrêmes. Si toutefois je devais choisir je pencherai plutôt pour Monica, d'une part parce que Staline, Mao et consorts ne sont pas vraiment ma tasse de thé, d'autre part parce que Nicole, pour arriver à ses fins, va nouer des alliances avec des engeances de la pire espèce.

En toute franchise avec ce roman je retrouve Bernard Werber au summum de son talent, incontestablement un très grand cru. Sur ces dix dernières années et les onze romans publiés entre 2012 et 2022 (je sais ça fait 11 ans mais je ne voulais pas amputer le cycle Troisième Humanité), c'est la première fois que j'attribue la note maximale, doublée d'un coup de coeur à un roman de l'auteur.

J'ai adoré tout simplement, même en creusant je ne lui trouve aucun défaut, tout au plus une étrangeté dont je ne peux parler au risque de spoiler gravement l'intrigue. Pour ceux et celles qui se poseraient la question de savoir s'il faut connaître et aimer le jeu d'échecs pour apprécier pleinement ce bouquin, je suis la preuve vivante que non. Je connais les règles de base du jeu (déplacements des pièces) mais je n'ai jamais éprouvé le moindre plaisir à y jouer.
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« La diagonale des reines » raconte deux formes de pensée. L'une, incarnée par Nicole O'Connor australienne, croit profondément à la force du collectif. L'autre, incarnée par Monica Mac Intyre américaine, accorde tout son crédit à la force de l'individualisme. le roman s'ouvre sur leurs jeunes années où chacune va affiner sa pensée au travers de multiples expériences, souvent préoccupantes pour leur jeune âge, et en apprenant à jouer aux échecs. La façon de jouer, d'ouvrir le jeu et de placer les premières pièces est conforme à la pensée de chacune. « Il y a deux styles : soit on fait une guerre offensive en tentant des coups surprises fulgurants, cela s'appelle le “style romantique”. Soit on fait une guerre lente qui consiste à étouffer progressivement l'adversaire sans qu'il puisse se défendre, étonnamment cela se nomme le “style moderne”. Trouve la manière qui est la plus adaptée à ta personnalité. »

La première fois que Nicole et Monica se rencontrent, c'est pour jouer une partie d'échecs à Reykjavik en Islande, en marge du championnat mondial d'échec où s'affronteront Boris Spassky et Bobby Fischer. Elles ont eu le temps de perfectionner leurs jeux… et leurs personnalités ! « La diagonale des reines » suit l'évolution de chacune au fil des années, le développement de leurs personnalités, la progression de leurs idées, et leurs participations respectives sur le grand échiquier mondial. En effet, pourquoi se contenter de soixante-quatre cases lorsque le jeu peut être étendu au monde entier ? L'une va travailler pour l'est, l'autre pour l'ouest.

Tout les oppose depuis leur plus jeune âge. Bernard Werber a travaillé leurs portraits dans les moindres détails, jusque dans le choix de leurs prénoms. Nicole, du grec Nikelaos peut se traduire par « peuple victorieux ». Monica du grec monos signifie « seule ». Comme si leurs prénoms les prédestinaient déjà à leurs croyances et à leurs destins…

Nicole est autophobe. Elle ne supporte pas de rester seule. « J'ai besoin du regard des autres, j'ai besoin de l'odeur des autres, j'ai besoin d'être tout le temps avec des gens. » Pour elle, l'intelligence collective surpasse très largement la simple addition de plusieurs intelligences individuelles qui officieraient chacune seules dans son coin. « Il faut miser sur la quantité de gens qui agissent ensemble et non pas sur la quantité d'individus isolés. » La force c'est le groupe, celle « du troupeau ». Aux échecs, Nicole étouffe son adversaire grâce à ses pions.

Monica est anthropophobe. Cela se manifeste par la hantise quasi maladive d'être avec d'autres gens. Elle se sent alors terriblement oppressée. Elle dit d'elle-même : « Je n'aime pas les gens. Ils me dégoûtent. Ils me dégoûtent tous. Il n'y a que lorsque je suis seule que je suis bien. » Pour elle, ce sont les individus sortis du lot qui accomplissent des actes extraordinaires. Son but : « (…) faire évoluer les choses selon l'intérêt de chacun ». Elle pense profondément qu'un seul individu peut changer le cours des choses. Aux échecs, Monica joue principalement avec sa reine.

Autant dire que Nicole et Monica ne peuvent pas être plus différentes et que ces « divergences » d'opinions vont guider toute leur existence. Bernard Werber va les façonner de telle sorte que chaque décision prise corresponde à leur nature profonde et à leur philosophie de vie. C'est tout à fait passionnant !! Au fil des années, elles vont être amenées à se rencontrer plusieurs fois, et pas seulement devant un jeu d'échecs. Elles vont s'affronter, se traquer, s'écharper, se mutiler, se livrer des batailles sans merci pour asseoir leurs pouvoirs respectifs et vérifier leurs théories.

Pour lire « La diagonale des reines », nul besoin d'être un professionnel des échecs. C'était un peu ma crainte face à la couverture. Cela aurait été sans doute un peu restrictif et trop confidentiel de rédiger presque 500 pages sur deux femmes qui passeraient leur temps à se livrer bataille autour d'un échiquier. Bernard Werber a vu bien plus grand, et c'est précisément cette manière de faire qui m'a totalement séduite. En effet, Nicole et Monica s'adonnent à une guerre personnelle tout au long du roman. Mais, leur terrain de jeu s'avère être le monde entier. L'auteur s'est servi d'événements historiques majeurs pour étoffer la guerre sans merci qui anime ces deux femmes. Et il le fait de manière tout à fait passionnante, en fonction des croyances de chacune, et de leur évolution professionnelle. Et chacune se sert alors d'un événement historique particulier pour régler ses comptes avec sa rivale. À travers ces événements historiques, Bernard Werber explore les stratégies de chacune grâce aux règles du jeu d'échecs. le dosage action et réflexion est donc parfait. Ce chevauchement, alimenté par le terrorisme et l'espionnage, suscite bien des réflexions et oblige le lecteur à réfléchir aux grandes catastrophes contemporaines, sous un autre angle. Et si ces catastrophes n'étaient réellement arrivées qu'à cause de l'ego surdimensionné d'une seule personne ?

« La diagonale des reines » est un jeu d'échecs à ciel ouvert, grandeur nature, où deux visions de la société se confrontent sans cesse. le monde est un échiquier géant où chacun joue sa partie, les échecs ne sont qu'un prétexte pour aborder des thématiques bien plus vastes. Nicole et Monica ont été créés pour faire un focus précis, à un instant précis, sur un événement précis. Bien que très différentes, j'ai immédiatement ressenti énormément d'empathie pour l'une et pour l'autre. Et pourtant, elles ont des fonds très discutables, commettent des atrocités, sans que cela les bouleverse réellement, obnubilées par cette guerre sans fin qu'elles se livrent. C'est là, à mon sens, la grande force de ce roman. Bernard Werber parvient à nous faire aimer l'une, puis l'autre, nous force à choisir un camp, qu'on abandonne très facilement au coup suivant. On oscille entre admiration, fascination, empathie, tantôt pour l'une, puis pour l'autre. D'ailleurs, il est tout à fait intéressant de constater qu'une seule chose les lie, les rétrospectives de chaque fin d'année. L'auteur a eu la formidable idée de nous montrer ce que chacune retient de l'année écoulée. Les événements sont identiques, mais ce qu'elles notent comme éléments marquants ne le sont pas du tout. Personnellement, j'ai adoré constater l'étendue de leurs différences par ce prisme.

Enfin, je terminerai par cela : j'ai beaucoup aimé la fin. À mon sens, il n'y en avait pas d'autre possible. D'une part, elle fait prendre conscience que nous sommes tous parfois Nicole, parfois Monica. Chacune est une face d'une même pièce et en chacun de nous se balancent deux entités bien opposées… D'autre part, « La diagonale des reines » fait énormément réfléchir à notre place sur l'échiquier mondial, sur les directions que nous serions tentés de prendre, sur les opinions que nous avons, sur les actions auxquelles nous pourrions participer. Bernard Werber agrémente son texte d'extrait de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu de Edmond Wells, ce qui permet aussi de mettre en perspective certains éléments et d'en apprendre d'autres.

En résumé, j'ai pris un plaisir immense à me plonger dans ce roman. Je l'ai trouvé formidable. Abouti. Réfléchi. Questionnant. J'ai adoré les deux protagonistes et les réflexions suscitées par chacune. J'ai trouvé la construction du roman très pertinente, et l'écriture de Bernard Werber, captivante. Pour moi, c'est une lecture indispensable, autant sur la forme que sur le fond. REDOUTABLE !

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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La diagonale des reines est incontestablement un grand Werber! Je suis une inconditionnelle de cet auteur mais alors celui-ci je n'ai vraiment pas pu le lâcher ! Nous suivons deux petites filles qui n'ont rien en commun : tandis que l'américaine prone l'individualisme et ne supporte pas les foules, l'australienne elle, ne jure que par le collectif et a peur d'être seule. Si, au départ, leur rivalité se résume à une partie d'échec, très vite son ampleur dépasse toutes les frontières et ne se termine que des décennies plus tard. J'ai adoré suivre Nicole et Monica se livrer une guerre sans merci à travers le temps et l'espace ! Tout le long de ma lecture, j'ai réfléchi à celle que je voulais voir prendre le dessus. Nous parcourons la planète au rythme de leurs péripéties et rencontrons nombreux événements historiques. Au fil des pages, je suis allée faire mes petites recherches sur tous ces faits réels qui sont repris également par la désormais célèbre encyclopédie du savoir relatif et absolu d'Edmond Wells. Je me suis complètement laissée embarquer par ce scénario haletant à la mécanique bien huilée dont Werber a le secret. C'est un roman aussi divertissant qu'instructif que je vous recommande les yeux fermés.
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Contrairement à la plupart des romans de Bernard Werber, ceci n'est pas un livre où le fantastique a beaucoup de place, un certain nombre d'évènement ayant déjà eu lieu sont simplement revisités.
L'histoire est bonne et nous voyons une bonne part d'imagination, cependant l'auteur aborde l'étude du collectif contre l'individuel au travers de ses deux héroïnes Nicole et Monica. Ce sont des personnalités poussées à l'extrême de deux tendances opposées foules et héros.
Au début, nous ne comprenons pas ce qui amène Nicole vers ses convictions collectives. Néanmoins, lorsque le décor est planté, l'intrigue prend et se déroule jusqu'à la fin.
Au final, c'est un livre des plus intéressant qui fait réfléchir sur la nature humaine.
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J'avais peur de commencer ce roman et au final c'est une bonne surprise. Je dois dire que le sixième sommeil m'avait plutôt déçu et j'avais la crainte de m'ennuyer, ce qui n'a pas été le cas. J'ai apprécié sa mise en avant du sexe faible, puisque les deux personnages principaux sont des femmes de tête qui vont s'affronter tout au long de leur vie. J'ai aimé également cette façon particulière qu'a Werber de nous présenter les choses, avec un récit philosophique propice à la réflexion. La lecture est addictive, avec une intrigue prenante. On cherche sans cesse à identifier la réalité qui s'entremêle à la fiction.
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Un livre de Bernard Werber avec les échecs en trame de fond, j'ai tout de suite craqué, car même si je n'y joue pas beaucoup, j'aime énormément les jeux de stratégie.

J'ai dévoré ce livre qui nous raconte l'histoire de deux femmes que tout oppose : leurs caractères, leurs familles, leurs lieux géographiques, leurs croyances...l'une est très solitaire, et l'autre ne le supporte pas.

Et nous vivons ici une guerre déclarée dès leur première partie d'échec l'une contre l'autre. S'en suit une histoire où leurs destins ne vont cesser de se croiser.

Si le début semble un peu facile (quand il arrive un événement à l'une des deux protagonistes, le chapitre d'après reflète très souvent son contraire), la suite devient plus imprévisible.

Et cette fois-ci, j'ai le sentiment que Bernard Werber s'est laissé influencer par le livre de Jonathan Werber (son fils), et plus particulièrement du livre "Là où les esprits ne dorment jamais", car comme dans ce dernier, l'auteur s'amuse à insérer des événements qui se sont réellement passés pour les inclure dans son récit, avec quelques adaptations pour son histoire.

J'ai passé un très bon moment en compagnie de ces deux ennemies, même si je pensais que les échecs auraient plus de place dans ce roman.
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C' est un vrai coup de coeur !
Bernard Werber est enfin de retour avec un livre passionnant. Il signe également le retour de la célèbre encyclopédie du savoir relatif et absolu d' Edmond Wells.
Quel bonheur !!

Les échecs font partie de la vie. Si tu n'as jamais échoué, tu n'as jamais appris. Si tu n'apprends jamais, tu ne changeras jamais.
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Enfin un Werber digne des premiers romans ! Je m'étais terriblement lassée de la trilogie des Chats, où était passées l'inspiration, la réflexion, l'intelligence de l'écriture comme du propos ? L'histoire palpitante que l'auteur de mon enfance m'avait toujours offerte ? On y est ! Quel bonheur !!! Quel régal de retrouver un Werber inspiré et inspirant :D Une histoire originale, des personnages principaux absolument inattendus, un scénario tout aussi imprévisible, et mille et une interrogations sur notre nature humaine. Un livre qui se dévore. Un livre inédit. le retour du Maître !
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Découvert complètement par hasard « La diagonale des reines » de Bernard Werber m'a plongé dans l'univers des échecs. Un jeu que je connais que de nom, mais ce roman m'a vraiment donné envie d'apprendre à y jouer, peut-être mon nouveau challenge…
Un duel entre deux adolescentes brillantes qui commence lors de leur première confrontation, un tournoi pour jeunes à Reykjavik en marge du championnat mondial d'échec ou vont s'affronter Boris Spassky et Bobby Fisher.
Nicole O'Connor d'origine irlandaise vit dans le ranch de son père en Australie, elle est autophobe, elle ne supporte pas d'être seule.
Monica Mac Intyre américaine d'origine écossaise vit avec sa mère à New York et elle est antrophobe, la peur d'être avec les autres.
Tout les sépare donc, sauf les échecs. Elles vont s'affronter toute leur vie et le monde va devenir leur échiquier.
Un roman ou deux personnalités s'affrontent au mépris des coups bas et des pertes humaines, comme si rien n'avait de valeur à leurs yeux.
Nous parcourons le monde et les périodes les plus sombres de notre planète en comptant les alliances et autres tractations que ces deux reines infernales vont mener pour gagner la partie. Les évènements historiques servent de toile de fond à ce thriller stratégique captivant, fascinant et machiavélique à la fois.
Maintenant la question est : qui sera la dernière reine, la blanche ou la noire, la solitude ou la multitude ?
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