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La Trilogie des templiers tome 1 sur 3
EAN : 9791028108700
576 pages
Bragelonne (12/09/2018)
3.62/5   81 notes
Résumé :
À l'appel du pape Urbain II en 1095, des milliers de chrétiens partent à la reconquête des Lieux saints. Après la prise de Jérusalem par les croisés, neuf compagnons d'armes font voeu de se consacrer entièrement à la protection des pèlerins en Terre sainte. Leur établissement sur l'emplacement de l'ancien Temple du roi Salomon leur donnera le nom de chevaliers de l'Ordre du Temple, ou Templiers.

St. Clair, le plus jeune des chevaliers de l'Ordre, est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Lire une saga de près de 2000 pages sur les Templiers sous la forme d'un roman historique. Avec en plus des théories complotistes sur certains faits marquants de l'histoire ! Cela à l'air plutôt alléchant. Me voici donc parti pour le premier tome de la trilogie des Templiers, les chevaliers du Christ. Et le résultat est plutôt mitigé.
Ce premier opus narre la création de l'ordre. de 1095, en Champagne au premier tiers du XIIe siècle. L'auteur suit trois personnages principaux au cours de deux grandes parties. La première est à mon avis bien plus intéressante que la deuxième. Elle , raconte le trajet militaire et spirituel de Hugh de Payns, le fondateur de l'ordre suite à son expérience au cours de la Première Croisade. Les massacres au nom de Dieu notamment. Son cheminement spirituel est plutôt bien vu et les théories sur la naissance du christianisme, mélange de faits historiques et de visions fantaisistes sont plutôt plaisantes à suivre. On en apprend sur l'époque, sur la situation réelle de la Terre Sainte et les enjeux politico-religieux qui se cachent derrière la fondation de l'ordre.
La deuxième partie change de point de vue et suit les pas de la fille du roi de Jérusalem, Alix, nymphomane manipulatrice et ambitieuse et de Saint-Clair, moine guerrier du nouvel ordre, torturé par des passions qu'il refoule. L'interaction entre ces deux personnages est moins bien réussie. Certes, on en apprend encore beaucoup sur les coulisses du pouvoir, le rôle des femmes, les arcanes du palais, mais l'auteur délaisse un peu l'intrigue principale sur la création de l'ordre et sa quête du Temple et des secrets qu'il est censé refermé. Toute cette deuxième partie est donc sujette à de nombreuses longueurs. Heureusement les derniers chapitres redonnent un intérêt certain à la lecture et se recentrant sur le Temple et les Templiers.
Au final, une lecture qui n'est pas d'une fluidité absolue, avec certes des lourdeurs, des longueurs et des passages que l'on se surprend à lire en diagonale, mais cela reste malgré tout très lisible.
Les personnages sont quant à eux un peu archétypaux et parfois caricaturaux. Et si on comprend plutôt assez bien les motivations de Hugh de Payns, on est un peu dépassé, désolé, horripilé parfois par celles de Saint-Clair. Quant à Alix, la princesse royale, je me suis rendu compte que je la trouvais plutôt sympathique (que peut faire une femme à cette époque pour essayer d'exister par elle-même ?), mais que son rôle sur l'intrigue reste malgré tout secondaire.
Quant à la théorie sur le fait que le Christianisme est basé sur des croyances non historiques, exagérées, parfois fausses, etc. Ce n'est ni nouveau ni original. Mais ici, pour le coup l'auteur s'est quand même documenté sur les premiers chrétiens (ceux de l'époque de Jésus) et mise à part quelques invraisemblances qui m'ont fait sourire, certaines hypothèses existent dans les cercles érudits. La force d'un auteur de roman est d'en faire une réalité, ce qu'un historien digne de ce nom ne peut pas se permettre sans preuve, évidemment !
Est-ce que je vais lire les deux tomes suivants ? Ce n'est pas sûr.
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Les chevaliers du Christ est le tome un de la série La trilogie des templiers de Jack Whyte, et je l'ai découvert grâce aux éditions Bragelonne, via net galley.
Direction la France, en 1095. le pape donne l'ordre de lancer la première croisade destinée à reconquérir les lieux saints.
Quelques années plus tard, Hugh de Payns erre dans Jérusalem mise à feu et à sang. Envoyé par une confrérie dont il n'a plus de nouvelles afin de découvrir le trésor caché de la ville du Christ, ce chevalier traumatisé par la guerre fonde un nouvel ordre de moines. Ils prendront le nom de Templiers....
Ils ne tardent pas à attirer l'attention des puissants, prêts à tout pour percer le mystère des Templiers…
J'apprécie de lire des romans historiques de temps en temps et j'étais ravie de partir aux temps des Templiers, et de ses nombreux mystères...
Ce roman est rythmé, intéressant et nous ramène en arrière, dans un autre temps, très mystérieux et captivant.
J'ai apprécié la découverte et ce premier tome pose les bases. Il est extrêmement riche toutefois j'ai parfois trouvé qu'il y avait quelques longueurs.
J'ai apprécié ma lecture, qui date d'il y a quelques semaines mais je ne suis pas certaine sur le long terme d'en garder un immense souvenir.
Mais j'ai apprécié ce bond dans le temps et je mets quatre étoiles à ce premier tome :)
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Bon, eh bien voilà ce que j'appelle un mauvais roman historique. J'ai voulu aller jusqu'au bout pour voir à quel point c'était mauvais, j'ai souffert pour ça, et d'une certaine façon, je n'ai "pas été déçu".
Le gars a bossé, c'est indéniable. D'ailleurs, ce pavé n'est que la première partie d'une trilogie. Mais ça oscille constamment entre quelques passages potables, et du mauvais, voire du très mauvais.
Ce qui frappe en tout premier lieu, c'est le style lourdingue. Sérieusement, à ce niveau-là, on se demande s'il ne le fait pas exprès.
Comme un petit exemple vaut mieux qu'un long discours, voilà un extrait avec, entre crochets, tout ce qu'il faudrait virer parce que ça n'apporte rien ou que ça répète un truc qu'on sait déjà :
"La personne qui vient au son de la cloche est d'accord avec tout ce que le patriarche demande [ou suggère] et lui fournit un prétexte pour quitter la pièce [aussi longtemps qu'il le désire], sans offenser quiconque [indûment]. [Dans ce cas-ci], son départ joue en notre faveur. le patriarche examine notre affaire. Nous avons fait tout ce que nous pouvions, et je ne crois pas que nous aurions pu mieux nous présenter [que nous l'avons fait], alors nous devons attendre qu'il ait réfléchi [et en soit venu à une conclusion qui sera la plus avantageuse pour lui – et qui est de la plus haute importance – au niveau tant personnel qu'officiel...]"
Et c'est comme ça tout le temps. le gars ne peut pas s'empêcher, quand il décrit par exemple un groupe d'arbalétriers qui traîne un chariot plein de "flèches à pointes d'acier", de nous préciser que c'est pour s'en servir comme munitions ! Sans mentir, on pourrait allègrement virer entre un tiers et la moitié du bouquin pour dire exactement la même chose.
Quant aux dialogues, ce sont souvent d'interminables digressions sans aucun naturel, d'ailleurs l'extrait ci-dessus est un bout de dialogue.
L'auteur se répète sans cesse comme un automate, pense à la place du lecteur, ne laisse aucune place à l'implicite...
Alors évidemment, c'est une traduction, et peut-être une mauvaise traduction... Mais on ne m'ôtera pas de l'idée que le traducteur n'a pas été inventer toutes ces lourdeurs. S'il avait été bon, il aurait peut-être réussi à les ôter, rendant la traduction meilleure que l'original, ce qui arrive parfois. Mais là, on n'y est pas.
Quand la forme est mauvaise, on peut espérer se rattraper sur le fond.
Eh bien non. Là encore, l'auteur additionne les invraisemblances.
L' "ordre de la renaissance à Sion", société secrète à l'origine des Templiers, selon l'auteur, a déjà tout compris (au XIè siècle) aux manipulations du christianisme, et ses membres ne sont pas chrétiens. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont l'idée géniale... de se faire moines, en respectant pauvreté, chasteté et obéissance ! Remarquez, on ne peut que se féliciter de leur chasteté quand on voit cette réplique : "Allons, Saint-Agnan, sois honnête ! Quand t'est-il arrivé d'avoir des pensées impures pour quoi que ce soit d'autre qu'une belle chèvre ?" ... Car là, on se dit qu'on l'a échappé belle.
De même, je savais que l'opium était puissant, mais de là à ce qu'un type drogué à l'opium ne se souvienne pas d'avoir été enlevé, "violé", torturé pendant des semaines...
Malgré ces calembredaines, je croyais que c'était un minimum documenté, jusqu'au moment où il est question des janissaires turcs en 1120... (Pour info, ils ont été créés au XIVè siècle)
Pourtant, l'auteur s'est documenté, ça c'est sûr, sur l'origine du christianisme, les tendances politiques des hébreux de l'antiquité, le frère de Jésus, les premiers apôtres, la crucifixion... Il s'est tellement documenté qu'on a l'impression de devoir digérer l'intégralité des articles ad hoc de l'encyclopedia universalis, le tout dans un dialogue, enfin pardon, un monologue. Il n'a pas dû lire l'article 1 du mantra du roman historique : "ne pas plaquer de connaissances historiques de façon artificielle".
Là j'avoue, j'ai totalement décroché, sautant allègrement paragraphes et même pages tant c'était indigeste.
Quand la forme et le fond sont mauvais, on peut au moins espérer développer quelque sympathie pour les personnages...
Encore non. Les Templiers sont très peu différenciés, ils se valent et se ressemblent tous. Il faut attendre l'arrivée de la jeune princesse de Jérusalem débauchée, et du jeune et grand couillon St Clair pour avoir un peu de variété, mais on restera jusqu'au bout dans le caricatural et on peinera à s'intéresser à leur sort.
Voilà, je crois que j'ai fait le tour.
Et mon masochisme n'ira pas jusqu'à vérifier si les deux tomes suivants sont du même tonneau.
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J'aime de temps en temps lire des romans historiques et quoi de mieux pour moi que de lire un roman évoquant les Templiers.

J'avais donc prévu du temps pour cette lecture ou il y a foison de détails et de précisions historiques mais j'ai tout de même trouvé celle-ci très longue, à vrai dire en lisant la quatrième de couverture on a pratiquement le résumé des 600 pages ce qui est fort dommage.

Les personnages sont tout de même très charismatiques et on a très envie de les suivre comme notamment la princesse Alix ou le chevalier St Clair, cependant ici il n'est point question de bataille, ce qui est un peu déroutant mais plus des débuts de l'Ordre.

La plume de l'auteur est fluide et le récit se lit avec fluidité.

Les tomes 2 et 3 ont cependant l'air d'être plutôt intéressants à lire également.
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À la fin du XIème siècle, Hugh de Payns, jeune français de 18 ans adoubé chevalier depuis deux ans, est maintenant intronisé dans "l'ordre de la renaissance à Sion", une société secrète millénaire. Peu après les adeptes profitent de la première croisade pour rejoindre Jérusalem d'où est originaire cet ordre secret, au fil des années ils cherchent un moyen d'accéder aux ruines du temple de Salomon où se trouverait leur trésor fondateur, mais ce n'est pas si facile lorsqu'on veut garder le secret, Hugh trouvera finalement la solution en créant un ordre de moines combattants, les futurs Templiers …


Dans un roman historique j'aime apprendre des choses sur les préoccupations de la vie de tous les jours, l'équipement, , les habitudes alimentaires, vestimentaires ou autres, ici tout est schématique et superficiel et même l'histoire est faîte de raccourcis. La stratégie, la hiérarchie ou autres sont laissées dans un brouillard nébuleux alors que les interminables longueurs oiseuses se multiplient.
Les amateurs d'action, d'intrigues fines et de prose alerte risquent de rester sur leur faim, tout comme ceux qui apprécient les cohérences historiques qui n'auront droit qu'à des listes de noms et de dates. Je me suis accroché un moment mais j'ai fini abandonner la lecture vers la page 375, alors que l'ordre des Templiers n'est qu'en gestation et qu'une jeune princesse manipulatrice et obsédée sexuelle essayait de pervertir un chevalier aspirant moine puceau de 23 ans …


Un livre soporifique fait de longueurs assommantes dont les personnages manquent de profondeur, vraiment pas grand chose pour me satisfaire, je garde la suite pour mes nuits d'insomnie …
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Cette première impression de grâce fluide, naturelle, avait à jamais marqué sa mémoire, parce qu’elle était unique. Tous les chevaliers étaient extrêmement forts. C’était un fait si évident que les gens n’en étaient plus conscients, car lorsque des hommes se battaient et s’entraînaient au combat pendant aussi longtemps et de manière aussi intensive que le faisaient les chevaliers, à manier quotidiennement des armes lourdes pendant des heures, ils développaient des muscles énormes, de même que la force et la détermination qui allaient de pair avec un effort prolongé. Mais ce qu’ils développaient rarement, c’était la légèreté des mouvements, la grâce et l’agilité. Prisonniers de la masse de muscles qu’étaient devenus leurs corps, les chevaliers avaient tendance à marcher d’une manière lente et inexorable, les épaules penchées vers l’avant et les genoux fléchis. C’était là une posture qui se prêtait au style de combats qu’ils connaissaient le mieux, l’affrontement armé, face à face et lame contre lame, jusqu’à ce que le meilleur gagne.
Mais celui-ci était d’une race différente. Alix avait d’abord vu une forme imprécise qui se déplaçait très vite, mais, presque aussitôt, ses yeux et son esprit s’étaient ajustés à ce qu’elle voyait et elle avait remarqué les quatre silhouettes accroupies qui se tournaient en même temps, trop tard, pour poursuivre l’adversaire qui s’était jeté sur eux, se servant d’une murette comme d’un tremplin pour sauter par-dessus leurs têtes. Il avait atterri derrière eux, les genoux pliés, puis avait tourné sur lui-même avec agilité et frappé du plat de sa lame le plus proche de ses quatre adversaires avant de se tourner de nouveau et de sauter dans les airs pour saisir une traverse qui dépassait d’un toit à proximité, l’utilisant pour se remonter d’une seule main sur le rebord d’une fenêtre d’où il avait salué de la main, en riant, ses quatre compagnons pour finalement disparaître à l’intérieur du bâtiment. Toute cette scène n’avait duré que quelques instants et, lorsque Alix avait finalement pu crier au conducteur d’arrêter le carrosse, l’homme avait disparu.
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Tout ce que nous te demandons, c’est de garder l’esprit ouvert et de demeurer conscient du fait qu’il existe toujours d’autres points de vue sur n’importe quel sujet que l’esprit humain puisse imaginer.
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Le nouvel arrivant était grand et rose pâle à la façon de tous les nouveaux arrivants en Terre sainte, le teint des gens qui n’avaient pas encore eu le temps de s’acclimater à l’éclat cruel du soleil du désert et aux gifles des vents chauds qui soufflaient le sable sur la peau exposée. On les reconnaissait immédiatement à leurs vêtements trop neufs et mal adaptés au climat d’ici, leurs couleurs trop voyantes, leur cotte de mailles et leur armure encore rouillées et humides du voyage en mer qu’ils venaient d’accomplir. Il allait falloir des mois dans l’air sec du désert avant que leurs mailles ne prennent un aspect bruni, poli par le sable, et que leur propriétaire ne pût passer pour un vétéran.
Les damoiseaux étaient tout ce que leur nom suggérait : des vierges parmi les carnivores ; des innocents parmi les satyres ; des cavaliers néophytes qui n’avaient pas encore combattu les guerriers à cheval les plus féroces du monde. La plaisanterie qui courait en Outre-mer était que la pâleur des damoiseaux venait de leur peur à l’idée de voir leur premier janissaire turc se ruer sur eux au triple galop.
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Quoi qu’il en fût, on ne pouvait nier que l’appel aux armes du pape Urbain avait réglé son problème le plus chronique et le plus pressant – et l’avait du même coup tiré d’embarras – de manière plus efficace que quiconque aurait pu l’imaginer auparavant, en procurant aux chevaliers de toute la chrétienté une occasion de combattre pour une cause glorieuse à l’autre bout du monde et de trouver le salut dans une guerre sainte contre les ennemis de leur dieu chrétien. Le pape avait transformé une idée en réalité et, ce faisant, il avait créé un monstre assoiffé de sang qui menaçait d’anéantir tous ceux qui l’approchaient.
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Aucun autre problème de notre époque n est si profondément ancré dans le passé commission royale pour la Palestine
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