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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je crois que c'est le premier récit que je lis à propos de la Shoah où l'auteur nous parle des changements psychiques opérés par la déportation. Où un jeune homme, respectueux de son père, bien élevé, en vient à le considérer comme gênant, à la fois parce qu'il fait du bruit en agonisant, et parce qu'il pourrait être une gêne pour sa survie.
Ce sont deux facettes de lui découvertes par l'auteur, alors adolescent et qui le hanteront toute sa vie. S'il comprend bien que c'est la déportation qui l'a rendu ainsi, il s'en voudra toute sa vie de n'avoir pas répondu à l'appel de son père.
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Le livre "La nuit" de Elie Wiesel est presque aussi poignant que "Si c'est un homme" "Le journal d'Anne Franck" "Témoins D'Auschwitz" ou encore "Une vie bouleversée" de la plupart des ouvrages que j'ai lu sur la Shoah c'est l'un que je préfère.
Une phrase que je retient de l'auteur qui fut déporté: "-J'ai plus confiance en Hitler qu'en aucun autre. Il est le seul à avoir tenu ses promesses, au peuple juif"
Un classique du témoignage sur la Shoah.
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Certaines nuits sont plus qu'obscures,

certaines nuits n'offrent aucun répit,


juste la lente agonie,

juste _________la terreur,





certaines nuits semblent sans lendemain…un goût de ténèbres et d'éternité.
Lien : https://lecturesindelebiles...
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Comment peut-on encore être négationniste, et surtout le revendiquer, de nos jours ? Il faudrait alors pour ces irréductibles qui tentent de réviser lourdement L Histoire, les obliger à lire, sinon tout du moins quelques passages, ce livre, car les mots ici disent avec virulence autant sinon plus que les photographies ou les films…
Eliezer – Elie - Wiesel resta moins de onze mois dans ces enfers : Birkenau, Buna, Buchenwald, monstrueux schéols imaginés par l'homme. Il avait seize ans quand il fut évacué. Mais est-ce vraiment la délivrance qu'il retrouva ? J'en doute. Comment vivre sans entrave avec ce qu'il vécut en si peu de temps ? Comment parler de liberté quand on est, sans cesse, envahi , tourmenté, englué par des images de mort ?
Difficile d'en dire plus sur cette lecture tant elle m'a laissée meurtrie…

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Un témoignage aussi court qu'il est poignant. Elie Wiesel nous livre ce terrible témoignage, de son internement à Auschwitz Birkenau à une terrible marche de la mort vers Buchenwald en passant par le camp de Buna. Un récit qui vous heurte, vous glace le sang et vous ramène toujours à la même question : pourquoi ?
A noter l'excellente préface de François Mauriac.
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La nuit est un récit d'Elie Wiesel, rescapé des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. L'auteur se base sur ses souvenirs d'existence à Auschwitz puis à Birkenau où il vécut avec son père, après avoir été séparé de sa mère et de sa petite soeur.

Ce fut une lecture difficile et nécessaire, j'étais comme dans l'urgence de le lire, tournant les pages espérant une lueur d'espoir.
Elie Wiesel décrit avec précision la vie dans les camps, la vie avec son père qu'il réussit à garder près de lui, les autres, les SS, les bâtiments, les convois en train. Tout est fait pour y perdre sa dignité d'homme, pour revenir à l'état de bête, avec l'obsession de survie, la peur de mourir.
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Encore un témoignage de l'enfer Auschwitz-Birkenau-Buna-Buchenwald, celui que connut Elie Wiesel. Il avait 15 ans. Né en 1928 à Sighet en Roumanie, les juifs de sa ville ont eu connaissance de « la solution finale » très tardivement, mi-1944. Dans un premier temps : parcage dans le Ghetto, puis transfert en train vers la sinistre ville polonaise. Non, ils ne savaient pas. A l'arrivée, séparation des familles. Certains déportés avaient la possibilité de passer la consigne aux arrivants, c'est-à-dire, augmenter son âge pour un jeune (18 ans) et le diminuer pour un adulte (40 ans) lorsqu'ils passaient devant les SS chargés de faire la sélection pour le travail ou la chambre à gaz. Direction qu'ont prises sa mère et sa jeune soeur de 7ans.
Il décrit ses visions d'horreur. En effet comment imaginer l'inimaginable mis en place par des humains, soit la destruction impitoyable d'autres humains. Alors comment garder foi en Dieu. EW était très pieux et étudiait la Torah avant Auschwitz. Il y aurait perdu ses convictions religieuses. Il dit « je n'aurais pas du survivre, j'étais faible, affamé et faisait un travail épuisant, pourquoi moi ? ». Tous les survivants tiennent les mêmes propos. La partie certainement la plus « insoutenable » du livre, est lorsqu'il décrit l'agonie de son père. Ils ont fait ensemble la marche de la mort d'Auschwitz à Buchenwald en janvier, dans la neige et lefroid, sans manger et sans boire pendant des jours. Son père souffrait de dysenterie. Il s'est éteint, battu par ses voisins de châlit, volant aussi son pain, en appelant son fils qui ne s'est pas déplacé. Primo Levi, Robert Anthelme, Charlotte Delbo, Simone Veil, Jorge Semprun et bien d'autres, ont aussi décrit cette situation de la survie absolument. Un enfant peut battre son père et lui voler sa maigre pitance pour tenir. Une culpabilité à porter jusqu'à sa propre mort.

Lien : https://www.babelio.com/conf..
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A chaque fois que je referme un livre sur la Shoah, je me dis « bon maintenant ça suffit, j'ai vraiment lu 2000 livres sur ce sujet ». Et puis j'en lis un autre que le hasard met entre mes' mains et je le trouve aussi indispensable que tous ceux que j'ai lus avant, et j'ai autant envie de le transmettre que les autres.
A lire avec « si c'est un homme » , de Primo Levi, que j'ai trouvé encore plus indispensable.
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Un récit sur la mort et la survie dans les camps de concentration par un enfant emprisonné avec son père. Très pieux et destiné à des études religieuses, il en vient à douter de l'existence de Dieu face à l'horreur quotidienne. Mais où est Dieu? Que sont les souffrances du Christ comparées à celles des prisonniers des camps d'extermination ? Des questions que se sont posés bien des croyants face à l'horreur.
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Je viens de terminer cette oeuvre qui me laisse sans voix.
de ma lecture, j'avais du mal à croire que ce que je lisais était un témoignage et non pas un roman.

Dans 'La Nuit', Elie Wiesel nous raconte son histoire, celle de sa déportation avec son père.
Il nous fait le récit d'un quotidien déshumanisé, fait de terreur et de violence inouïes.

A de nombreuses reprises, j'ai été anéantie par ma lecture. Il est impensable que le narrateur ait vécu toutes ces atrocités qu'il raconte avec un détachement glaçant. J'ai pleuré, j'ai essayé d'imaginer sa vie, ses sentiments, ses souvenirs, son désespoir et cette infaillible lutte pour rester en vie. Mais c'est impossible.

C'est pourquoi il faut lire ce récit, pour ne pas oublier l'horreur de notre histoire et, comme le dit l'auteur, pour ne pas tuer une deuxième fois toutes ces victimes innocentes d'une idéologie folle.
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