Revue L'avant-scène théâtre/5
2 notes
Résumé :
Deux jeunes aristocrates anglais à la vie dissolue ont recours à un stratagème afin de courtiser les jeunes filles : Jack Worthing, installé à la campagne, s’est inventé un alter ego, Ernest, son frère débauché qui vit à Londres et qui lui sert d’excuse pour échapper à la bienséance. Algernon Moncrieff, installé, lui, à Londres, s’est inventé un ami invalide qui vit à la campagne et grâce à qui il évite certaines corvées mondaines. Sous l’identité d’Ernest, Jack ren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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J'ai lu cette pièce dans une traduction de Jean-Marie Besset, qui parvient bien à rendre l'écriture d'Oscar Wilde et restitue les aphorismes et les paradoxes.
Il en fait une grande comédie de moeurs et de caractère qui met en scène le triomphe de l'insolence de la jeunesse face aux conventions sociales représentées par Lady Brackwell (jouée par le même acteur que le révérend chasuble !)
Ce fut pour moi une très bonne soirée de lecture, de la joie à lire des répliques qui pourraient presque toutes figurées dans le recueil d'aphorisme d'Oscar Wilde.
D'ailleurs, amis lecteurs, savez-vous pourquoi l'auteur à donner comme nom d'emprunt à ces deux personnages (Jack Worthing et Algernoon Moncrieff) le prénom d'Ernest ?
Je vous le dirai si vous levez bien sagement la main pour demander la réponse…
Il en fait une grande comédie de moeurs et de caractère qui met en scène le triomphe de l'insolence de la jeunesse face aux conventions sociales représentées par Lady Brackwell (jouée par le même acteur que le révérend chasuble !)
Ce fut pour moi une très bonne soirée de lecture, de la joie à lire des répliques qui pourraient presque toutes figurées dans le recueil d'aphorisme d'Oscar Wilde.
D'ailleurs, amis lecteurs, savez-vous pourquoi l'auteur à donner comme nom d'emprunt à ces deux personnages (Jack Worthing et Algernoon Moncrieff) le prénom d'Ernest ?
Je vous le dirai si vous levez bien sagement la main pour demander la réponse…
Les dialogues sont plaisants mais sans plus, le dénouement est classique pour une histoire qui valorise le mensonge et l'imposture.
Citations et extraits (4)
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Cent trente mille livres ! Et en emprunt d’état ! Melle Cardew me parait charmante, maintenant que je la regarde !
- Comment, un homme n’est-il pas aussi séduisant lorsqu’il est marié ?
- Un homme marié n’est jamais séduisant que pour sa propre femme.
- Et parfois, ai-je entendu, même pas pour elle-même.
- Cela dépend de la finesse d’esprit de la femme…
- Un homme marié n’est jamais séduisant que pour sa propre femme.
- Et parfois, ai-je entendu, même pas pour elle-même.
- Cela dépend de la finesse d’esprit de la femme…
Franchement, si les classes inférieures ne montrent plus l’exemple, à quoi elles servent ? Ces gens-là me paraissent dénués de sens moral
Le révérend chasuble ? Oh, oui, il est très érudit. Il n’a pas écrit un seul livre, c’est dire à quel point il est expert !
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