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Dans le passionnant The Lever of Riches: Technological Creativity and Economic Progress, l'historien de l'économie Joel Mokyr, récipiendaire du Prix Balzan en 2015, étudie entre autres les sources de la croissance, le développement économique moderne et durable, le progrès technologique - pour le dire différemment et pour paraphraser Adam Smith, il s'intéresse à ce qui fait la richesse des nations.

Au chapitre 10 consacré à la révolution industrielle, il étudie les phénomènes conduisant à la constitution de « clusters » - regroupement, grappe ou agglomérat en français ; souvent le terme « cluster »* est utilisé en français également - comme la Silicon Valley actuelle. Selon lui, ces phénomène ne sont pas propres à la technologie mais se retrouvent également dans la peinture (les peintres néerlandais au XVIIème siècle) ou la musique (la musique autrichienne au 18ème et 19ème siècle) :

« Clustering phenomena are not, of course, confined to technology : Dutch painting in the seventeenth century and Austrian music in the eighteenth- and nineteenth centuries come immediately to mind. Although the emergence of talent may be uniformly distributed over time, its focusing and employment surely are not. There were few British artists of much importance between 1770 and 1830. Apart from a cluster of romantic novelists and poets, centerstage was held by engineers, scientist, and political economists. (Chapter 10. The Industrial Revolution : Britain and Europe) ».

Même si les auteurs de Nailbiter ne citent pas le livre de Joek Mokyr, ils reprennent cette idée de « cluster », de concentration d'individus dans une même zone géographique et à la même époque en l'appliquant aux tueurs en série.

La ville de Buckaroo où se déroule l'action de cette bande dessinée a enfanté 16 serial killers parmi les plus sanguinaires des États-Unis. La gloire locale, Edward « Nailbiter » Warren, a contre toute attente été récemment acquittée de ses crimes. Lorsque Eliott Caroll, celui qui avait procédé à l'arrestation de Warren, l'appelle car il pense avoir trouvé la raison de ce « cluster » de tueurs en série, Nicholas Finch, un agent de la NSA, rapplique à Buckaroo. À son arrivée, Caroll a disparu ; Finch va alors coopérer avec Shannon Crane, la responsable locale de la police, et avec Warren lui-même, tout en croisant la route de joyeux drilles.

L'idée de départ est plus qu'intéressante et le traitement tant au niveau du scénario - pour l'instant je n'ai lu que le deux premiers tomes - que du graphisme tient la route. Les auteurs maîtrisent bien les codes du genre, les clins d'oeil au rendez-vous, l'action également et une réflexion sur les tueurs en série et notamment leur starification.

* le cluster est défini comme « un groupe d'entreprises et d'institutions situées dans une même région géographique spécifique et interdépendantes dans l'approvisionnement d'un ensemble de produits et/ou services. A cause de leur proximité (à la fois en termes géographique et d'activités) les composants des clusters jouissent des avantages économiques de plusieurs types d'externalités positives spécifiques à leur localisation. Ces externalités comprennent, par exemple, l'accès à des ressources humaines et à des fournisseurs spécialisés, l'externalité des connaissances, une pression pour être plus performant face à une compétitivité accrue, et un apprentissage permanent grâce à une étroite interaction avec des clients et des fournisseurs spécialisés. » (Christian Ketels)
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Les comics, c'est comme les mangas : il y en a des bons et des mauvais. En l'espèce, nous avons un titre qui semble sortir du lot avec toutes mes faveurs. Ce n'était pourtant pas aussi évident au vu du synopsis.

Nous avons une petite bourgade perdue des Etats-Unis qui a la particularité d‘avoir vu naître pas moins de 16 serial-killers à travers les siècles. Il y a comme une espèce de malédiction si bien que chaque habitant peut avoir une parenté avec l'homme qui a tué telle victime parce qu'elle se rongeait les ongles. le titre nailbiter ne trompera pas sur la marchandise (nail veut dire ongle en anglais pour ceux qui n'auraient toujours pas compris). Il est clair qu'après cette lecture, l'envie de se ronger les ongles va vous passer.

Pour le reste, on aura droit au duo de choc entre la shérif qui s'est un peu laissé aller durant sa jeunesse avec de mauvaises fréquentations et le flic accusé de meurtre. Rien que cela. Evidemment, on ne va pas s'ennuyer au gré de cette enquête qui va se révéler assez passionnante car des rebondissements sont à prévoir.

C'est assez bien agencé et le dessin n'est pas vilain. Pour le reste, il fallait y penser à ce village au tourisme un peu macabre. C'est cela où les faux miracles ! Bref, c'est à s'en mordre les doigts !
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Bienvenue à Buckaroo, Oregon, la ville qui a fait naitre 16 tueurs en série auxmodus operendi tous un peu tirés par les cheveux (ou les ongles). Il y a celui qui brûlait des bibliothèques avec des personnes à l'intérieur, celle qui cousait les lèvres des hommes qui l'avaient interpellée dans la rue, celui qui bouffait les gens qui se rongeaient les ongles...Sauf que ce dernier, notamment, n'est pas derrière les barreaux, il a été déclaré Non coupable. Finch, enquêteur débarque dans cette ville de tarés pour y retrouver son ami Carroll qui semble avoir compris pourquoi Buckarroo a fait naitre tant de serial killer. Mais Carroll a disparu, et de nouveaux crimes voient le jour. Accompagné de l'inspecteur Crane, Finch vza partir à la recherche de son ami et tenter de comprendre qui se cache derrière ces meurtres et la "malédiction" de la ville. Entre thriller, horreur et humour, Nailbiter promet de belles découvertes!
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Les serial killers sont assez fascinants - malsains, mais fascinants. Et, dans cette bande-dessinée, l'auteur nous entraîne à la poursuite de seize d'entre eux, bizarrement originaires du même bled.

Si l'histoire est originale et intrigante - même si les mécanismes sont très classiquement "américanisés" - je n'ai pas vraiment aimé les graphismes: très grossiers selon moi. Par contre, je suis curieuse de savoir ce qui se trame dans cette ville par la suite. Avec ce premier tome, dont les rebondissements s'enchaînent et apportent toujours de nouvelles questions, l'auteur a capté mon attention. Mais cette histoire n'est pas à mettre dans toutes les mains: elle est plutôt du genre violente.
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L'histoire de départ est très classique : un homme appelle son collègue, le seul qui peut l'aider à venir le retrouver. Cela commence donc avec l'arrivée de cet homme dans le village.

Le graphisme est noir et très américanisé nous donnant l'impression d'être dans un film/ une série américaine, mais cela devient très vite intéressant.

Son originalité vient des spécificités de chacun des tueurs et du fait que les 16 tueurs en série viennent du même village.
Ce premier tome est une belle mise en situation de l'intrigue, nous suivons un couple d'enquêteur : le shérif Crane et l'enquêteur Nicolas Finch. Meurtres, incendies, disparition...L'auteur a le don de nous perdre et il est très difficile de prévoir ce qu'il se passera dans la page suivante. Ainsi, nous aurons de nombreuses questions à l'issue de ce premier opus, et même si l'auteur nous en dévoile un peu avant la fin, il garde le meilleur pour la suite ! Cinq tomes seraient prévus.

La BD contient de petites références aux classiques du genre, je ne vous en dis pas plus, je vous laisse les chercher.
Attention BD un peu sanglante, elle ne convient pas à tous.
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2014, écrits par Joshua Williamson, dessinés et encrés par Mike Henderson, avec une mise en couleurs réalisée par Adam Guzowski.

Avec l'aide d'une équipe SWAT (Special Weapons And Tactics), il y a 3 ans l'inspecteur de police Eliott Carroll procédait à l'arrestation d'Edward Charles Warren, le meurtrier en série surnommé Nailbiter. Il choisissait ses victimes parmi les gens qui se rongent les ongles, et leur mangeait le doigt jusqu'à l'os, pour les tuer après. Accusé de 45 crimes il avait été jugé non coupable. de nos jours, Eliot Carroll contacte son collègue Nicholas Finch du service de renseignement de l'armée pour le rejoindre dans la ville de Buckaroo dans l'Oregon.

En arrivant à Buckaroo, Finch découvre que Carroll a disparu. Il enquêtait sur la raison pour laquelle plusieurs tueurs en série étaient originaire de cette ville. Il fait connaissance avec l'inspecteur Shannon Crane (responsable de la police), avec Raleigh Woods (propriétaire du magasin souvenirs sur les tueurs en série, et petit-fils de Norman Woods l'un des premiers tueurs en série de Buckaroo), Alice (une jeune femme très curieuse) et Edward Warren, revenu habiter dans sa ville natale.

Peu de temps après avoir lancé la série Ghosted (à commencer par Haunted heist chez Image, dans la branche Skybound, celle de Robert Kirkman), Joshua Williamson lance une deuxième série, toujours chez Image, mais sans la tutelle de Skybound. Dès le premier épisode, le lecteur qui a lu Ghosted voit bien la différence. Cette fois-ci, il s'agit d'un thriller bien sanglant. Dans les phrases promotionnelles en quatrième de couverture, Scott Snyder espère que si Joshua Williamson venait à mourir, il lui lèguerait cette série. Il attire ainsi l'attention du lecteur sur la perspicacité du point de départ : 16 tueurs en série sont nés dans la même ville, Buckaroo dans l'Oregon.

Rapidement le lecteur se rend compte que Joshua Williamson joue avec les conventions du genre thriller, et avec celles du sous-sous-genre tueur en série. Alors qu'il est en cellule, Edward Warren interpelle une jeune femme qui vient lui rendre visite en l'appelant Clarice. Elle fait mine de ne pas comprendre, puis se moque de lui en expliquant qu'elle connaît bien cette référence à le silence des agneaux (1988) de Thomas Harris, et qu'il ne ressemble pas à Anthony Hopkins dans le film du même nom (1991) de Jonathan Demme. Il ajoute une petite touche de dérision, avec un personnage expliquant qu'il ne souhaite pas participer à une enquête de type Scoobidoo. Il prend également un malin plaisir à imaginer des modus operandi pour les tueurs en série, du Book Burner qui brûlait les bibliothèques avec les usagers à l'intérieur (parce qu'il ne savait pas lire), à la Blonde qui coupait les langues et cousait les lèvres de ceux qui la harcelaient dans la rue (après les avoir provoqués, avant de les tuer). le lecteur comprend vite que le scénariste maîtrise les conventions du genre, et que la dimension horrifique est bien présente.

Le scénariste a conçu son récit sur un fil directeur très simple : un enquêteur de l'armée (Nicholas Finch, de la National Security Agency) est à la recherche d'un collègue du FBI dans une petite ville. Dès la première séquence, il indique que cette histoire contient son lot d'horreurs. Il n'est pas si facile que ça de mettre en scène une horreur visuelle dans les comics, parce que le dessinateur peut vite tomber dans les monstres pas beaux génériques, et parce que c'est le lecteur qui gère le rythme de lecture ce qui rend difficile de le surprendre par une image choc. Joshua Williamson joue avec son lecteur de manière adroite pour au contraire tirer parti de ces contraintes.

Cela commence avec la scène d'arrestation d'Edward Warren où il est en train d'attaquer un petit doigt avec les dents, dans un dessin en double page. le niveau de détails n'est pas photoréaliste. le lecteur ne voit pas la chair déchirée. Les tâches de sang sont trop étalées pour être plausibles. Mais l'horreur de l'occupation de Warren apparaît pleinement et reste dans l'esprit du lecteur. Ce dernier est alors sur ses gardes, mais la scène change de suite pour montrer Finch envisageant de se suicider, son pistolet sur la tempe, dans sa chambre. Il n'y a pas d'explication très peu de mots, juste un fait montré de manière manifeste. Les auteurs ont réussi à éveiller la curiosité du lecteur et à lui faire comprendre qu'il lui appartient d'établir les éventuels liens de cause à effet. Aussi quand Finch se fait piquer par une abeille dans le coup à peine arrivé à Buckaroo, le lecteur se demande ce qu'il doit faire de cette information.

Les auteurs continuent de maintenir le lecteur déstabilisé entre l'anticipation et l'attente. Alors que Finch est le passager dans la voiture de Shannon Crane, il aperçoit une silhouette cagoulée dans les bois. La scène se déroule dans une page comprenant 5 cases de la largeur de la page, sagement disposées les unes au-dessus des autres. La première, la troisième et la cinquième montrent le visage de Finch ; les deuxième et quatrième montrent ce qu'il aperçoit. le lecteur a donc tout loisir de revenir sur la deuxième case où se trouve la silhouette à côté d'un arbre. Par contre, il ne peut pas savoir ce qu'en pense Finch, s'il croit l'avoir imaginée ou s'il s'est déjà fait une idée sur l'individu qui joue à ce petit jeu. Il se demande lui-même s'il doit prendre le dessin comme une information solide, ou s'il doit l'interpréter comme une invention de l'esprit de Finch (et il a tout loisir de regarder le dessin autant de fois qu'il veut, aussi longtemps qu'il veut).

Ainsi déstabilisé, le lecteur doute du sens de ce que montrent les images, et apprécie la dimension ludique de la lecture. Lorsque Warren et Crane sonnent à la porte d'Edward Warren, celui-ci leur ouvre la porte alors qu'il porte un tablier tâché de sang. Bien sûr, ce ne peut pas être la preuve trop évidente du fait qu'il a bien tué Eliot Carroll. Mais d'un autre côté, comme les auteurs le mettent tellement en évidence, c'est peut-être une fausse preuve pour détourner l'attention du fait que c'est bien lui' Au petit jeu du "Je sais que tu sais que je sais que tu sais", le lecteur finit par remettre en cause tout ce qu'il sait sur les conventions.

Mike Henderson dessine de manière réaliste, avec un petit degré de simplification qui facilite la lecture de ses planches. Même si le lecteur peut observer une proportion significative de cases avec des têtes en train de parler, cela ne dérive pas jusqu'à une monotonie visuelle, car le dessinateur prend soin de souligner le mouvement corporel qui accompagne les paroles, les expressions restent de type naturaliste. En outre Adam Guzowski réalise une mise en couleurs qui habille discrètement les dessins, sans les supplanter. Il établit une couleur dominante par séquence pour développer une ambiance. Il joue avec restreinte sur les variations de nuance pour ajouter un tout petit de volume.

Mis à part cet usage un peu fréquent de la tête en train de parler, le lecteur apprécie la manière dont ce dessinateur sait s'investir pour établir un environnement : la façade de très mauvais goût de la boutique des tueurs en série, la cuisine d'Edward Warren, les abords de l'église, le cimetière spacieux. Il tique un peu devant les dimensions de la pièce qui sert à Morty (Garth Digging, le médecin légiste). Henderson donne une apparence spécifique à chaque personnage, avec des morphologies normales (pas de musculature ou de poitrine hypertrophiée) qui les rend facile à reconnaître, sans en faire des monstres de foire. Les tenues vestimentaires sont variées et cohérentes avec la personnalité de chacun (même s'il est inattendu que Nicholas Finch porte des chemises roses).

Mike Henderson a dû faire des choix quant au mode de représentation des images horrifiques. le scénario ne repose pas exclusivement sur ces moments choc. Ce dessinateur a un sens très sûr pour concevoir un découpage de planche qui fera monter la tension, soit en utilisant des plans habituels dans ce genre de récit, s'appuyant ainsi sur une convention visuelle dont le lecteur a bien conscience qu'elle ne signifie peut-être pas la même chose que d'habitude (mais peut-être que si). Pour les images choc, il a donc choisi de ne pas donner dans le photoréalisme, préférant une forme simplifiée, des tâches de sang un peu simplifiées, sans rendre compte de sa texture visqueuse, sans représenter les croûtes de sang séché. de même quand il dessine les lèvres cousues avec un fil épais, il ne s'attarde pas sur les plaies, les orifices, etc. Mike Henderson insiste plus sur l'impression que sur le gore voyeuriste, et ça fonctionne très bien.

À la fin de ce premier tome, le lecteur sait qu'il est accro. Il a passé plusieurs dizaines de minutes à découvrir quelques habitants de Buckaroo, à prendre connaissance des exactions de plusieurs tueurs en série, à essayer d'assembler des pièces de puzzle très intrigantes. Les auteurs jouent avec ses attentes et avec sa capacité d'anticipation sur les conventions du genre, avec un savoir-faire attestant de leur maîtrise du genre.
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"Nailbiter Tome 1" de @Williamson_Josh et @MikeSHenderson chez @GlenatComics

Voilà encore une série où j'ai sauté sur l'occasion qu'elle soit à prix réduit sur Iznéo, pour l'acquérir et la lire. Je parle bien sûr de "Nailbiter" de Joshua Williamson et Mike Henderson chez Glénat Comics. Je vais essayer de développer cette chronique tome par tome, pour vous montrer à quel point cette série est géniale. Alors partons pour le premier épisode de notre voyage à Buckaroo.

"L'enfer a un nom...Buckaroo, Oregon, a donné naissance à 16 des plus dangereux serial killers des États-Unis. Cette ville nourrit l'obsession de Caroll, profiler au FBI, depuis que le dernier « boucher de Buckaroo », Edward « Nailbiter » Warren, a été acquitté au tribunal et lui a filé entre les doigts. Comment une si petite ville a pu voir émerger tant de meurtriers ? Finch, agent à la NSA, doit rejoindre Caroll pour élucider cette énigme sur place. Mais quand il arrive, son ami a disparu. Et le seul qui peut l'aider à le retrouver n'est autre que le diable en personne."

Quel est le point commun entre un flic au bord du suicide, un serial killer, rogneur d'ongle dans l'âme et la disparition d'un profiler du FBI ? La réponse simple pourrait se résumer en quelques mots apposés sur un panneau de bois marquant le nom de la ville dans laquelle vous allez pénétrer, mais vous comprendrez facilement que c'est bien plus complexe que ce qui n'y paraît. C'est le monde énigmatique, inquiétant et mortel que nous propose de découvrir le duo Williamson/Henderson, incarné à la perfection ici par la petite ville de Buckaroo. Eh, oui, elle a une sacrée réputation cette petite ville, en effet, elle serait le berceau de 16 des plus dangereux serials killers de tous les USA, qui sont nés ces dernières années. Pas plus, pas moins et c'est déjà assez éloquent. Voilà le tableau dans lequel va devoir évoluer notre cher agent Finch, qui mû par le devoir envers son ami Caroll, disparu sans laisser de trace, va pour, arriver à ses fins, pactiser avec le diable. Son enquête ne sera que complication, non-dit et bouseux en tout genre et ça sera loin d'être une sinécure.

Ce tome 1 est la parfaite incarnation d'un excellent démarrage d'une histoire atypique et quelque peu dérangeante, qui vous mènera par le bout du nez, de la première à la dernière page. le duo W&H arrive parfaitement à vous faire ressentir cette odeur de putréfaction dont souffre en son sein cette bonne vieille bourgade de Buckaroo, vous mettant parfaitement mal-à-l'aise durant la totalité de votre périple. Cette impression est d'autant plus renforcée par la faune qui évolue tout autour de notre héros, mais également par l'univers graphique sorti du cerveau de Mike Herderson. Une entrée en matière dérangeante, mais tellement bien ficelée, que nous nous prenons facilement et agréablement au jeu de cette chasse aux sérials killers. Une série qui mérite toute votre attention.

Note Tome 1 : 5/5. 

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Des tueurs en série, diverses techniques d'assassinat, une ville, des cadavres.
Il est certain que les amateurs de sang seront comblés. Mais pas seulement ! Car on a ici un vrai suspense, des indices, une réelle construction de thriller et des personnages forts. du coup, on a un grand plaisir de lecture sur chacune des scènes tout en ayant envie de connaître le dénouement de l'histoire. Mais pour cela, patience, il faut lire les tomes suivants. Ce que je ferai très certainement prochainement.
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Un très bon début pour cette série qui devrait comporter cinq tomes.

Le premier tome part tambours battants, direct au coeur de l'intrigue, direct au coeur de la fameuse ville de Buckaroo : une ville qui regroupe un nombre étonnant de meurtriers en série, au mètre carré !

Il semble que ce record ne suffise pas et la ville est confrontée à de nouveaux meurtres. La shérif enquête, mais elle est intimement liée à l'un des tueurs....Elle se fait aider par Nicholas Finch, qui est arrivé trop tard pour sauver son ami, et qui traîne derrière lui un passé nébuleux...

L'auteur mène habilement sa barque pour nous intriguer suffisamment, sans jamais nous perdre, au cours d'un tome qui ne faiblit jamais au niveau de l'action.
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Bienvenue dans ce nouvel épisode de "Oh, tiens, un tome 1 d'un nouvelle série, qu'est-ce que t'en fais, tu laisses ou tu continues ?". Avant de détailler mon raisonnement, il me convient de préciser que c'est évidemment le dealer qui m'a conseillé ce comics américain paru en 2014 de l'autre côté de l'Atlantique et parvenu jusqu'à nous en 2016.

Soyons clairs dès à présent, il ne s'agit pas d'une lecture pour tous. Si je précise que cette histoire a été élue "meilleur comics d'horreur" en 2014 par USA Today et que vous parlez un tout petit peu anglais pour comprendre le titre, vous aurez vite analysé que cette histoire est un petit peu violente et sanguinolente. le dessin, assez classique dans le comics, n'en demeure pas moins punchy et sombre. On reprochera peut-être un manque d'expression sur les personnages.

Sur l'histoire, l'enquête se déroule de façon assez linéaire tout au long des cinq chapitres de ce tome 1. Construction classique du polar, avec fausses pistes et retournements de situation, je reprocherais toutefois que que le dénouement de ce tome 1 soit à peine prévisible quelques pages avant. Au vu de tous ces éléments et pour répondre à la question originelle de cette chronique, la réponse me paraît simple : je laisse.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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