AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782021137583
197 pages
Seuil (02/05/2014)
3.67/5   3 notes
Résumé :
« En 1913, et même en 1914, on a vécu dans ce qu’on pourrait appeler l’inconscience ? un mot que seul notre savoir postérieur permet. Il faut donc faire preuve d’imagination : la guerre de Troie, pour plagier Giraudoux, pouvait ne pas avoir lieu. Mieux, aux yeux de beaucoup, elle n’était guère imaginable.

On peint, on écrit des pièces, on fait des romans, on applaudit à l’Opéra, on goûte les joies de la bicyclette et, pour les plus aisés ? une minorit... >Voir plus
Que lire après Les derniers feux de la belle époque. Chronique culturelle d'une avant-guerre, 1913-1914Voir plus

critiques presse (2)
NonFiction
03 février 2015
De Proust à Picasso, des progrès scientifiques à la révolution des loisirs : le « roman » d’une année lumineuse à la veille du cataclysme.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LaPresse
01 août 2014
L'historien Michel Winock, Prix Médicis pour Le siècle des intellectuels, s'est donné un défi intéressant en écrivant cette chronique dont le but est d'offrir au lecteur un certain parfum de la Belle Époque telle qu'on la vivait avant l'effroyable gouffre de la Première Guerre mondiale.
Lire la critique sur le site : LaPresse

Videos de Michel Winock (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Winock
Par Annette WIEVIORKA, directrice de recherche émérite au CNRS
Tout historien, et même préhistorien, établit un lien avec "ses" morts dont il tente de restituer l'histoire, de la Lucy d'Yves Coppens aux morts qui sont ses contemporains. L'opération historiographique a souvent été décrite, de Jules Michelet à Michel de Certeau, comme opération de résurrection des morts et oeuvre de sépulture de ces morts qui hantent notre présent. Il y a aussi d'autres morts. Ceux des siens qui sont autant de dibbouk pour l'historien parce qu'ils ont orienté sa vie. Ce sont des morts fauchés avant d'avoir été au bout de leur vie, des morts scandaleuses. "Je suis le fils de la morte". Ce sont les premiers mots de l'essai d'égo-histoire de Pierre Chaunu. Ces morts nourrissent les récits familiaux, devenu un nouveau genre historique, de Jeanne et les siens de Michel Winock (2003)("La mort était chez nous comme chez elle") à mes Tombeaux (2023). Les morts de la Shoah occupent une place tout à la fois semblable et autre. C'est la tentative d'éradiquer un peuple, la disparition du monde yiddish dont ceux qui en furent victimes prirent conscience alors même que le génocide était mis en oeuvre. Ecrits des ghettos, archives des ghettos, rédaction de livres du souvenir, ces mémoriaux juifs de Pologne écrits collectivement pour décrire la vie d'avant, recherche des noms des morts, plaques, murs des noms, bases de données.... Toute une construction mémorielle. Vint ensuite le temps du "je"(qui n'est pas spécifique à cette histoire) , celui des descendants des victimes, deuxième, troisième génération, restituant l'histoire des leurs. Chaque année, plusieurs récits paraissent, oeuvres d'historiens ou d'écrivains, qui usent désormais des mêmes sources, témoignages et archives, causant un trouble dans les genres.
+ Lire la suite
autres livres classés : belle epoqueVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3192 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}