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Aurélien d' Almeida (Traducteur)
EAN : 9782266310659
384 pages
Pocket Jeunesse (04/03/2021)
4.15/5   289 notes
Résumé :
1929. Lou, dix-sept ans, vit dans une ferme des Cornouailles. Elle est fascinée par la magnifique demeure des Cardew, vide depuis des années. Écrivaine en herbe, elle y passe des après-midi seule, en cachette, à lire et à se rêver membre de la prestigieuse famille qu'elle épie dans les revues mondaines.

Quand, à la faveur de l'été, les propriétaires investissent les lieux, Lou est soudain transportée dans le monde luxueux et pétillant de l'aristocrat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
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Cette couverture aux dorures géométriques style art déco : pas de doute, nous sommes au coeur des années folles ! La page de la Grande guerre semble tournée : les filles découvrent leurs mollets et coupent leurs cheveux, on savoure les virées en automobile et les romans d'Agatha Christie, on flirte et virevolte aux sons du piano de Jelly Roll Morton…

« Je ressens le désir d'en voir davantage avec une urgence qui me dépasse tout à coup. Je veux les lumières, la musique, le bruit et l'excitation, je veux la nouveauté et la fantaisie. Je veux vivre des expériences plus grandes que ma propre vie, pas seulement en entendre parler dans les journaux. Je veux m'évader dans ce rêve pour un instant. »

En cet été 1929, Lou est à la lisière de l'âge adulte. Les étroites perspectives qui s'offrent à elle dans son village des Cornouailles ne l'enthousiasment guère, mais pour le reste, c'est la « terrifiante page blanche » de l'avenir. En attendant, la jeune fille aime s'introduire dans la villa déserte des Cardew pour y lire, écrire et rêver de fêtes éblouissantes. Jusqu'au retour soudain des propriétaires qui lui ouvrent une brèche vers un fascinant univers de nuits blanches plongées dans le champagne et les paillettes. Est-il possible pour Lou de se fondre dans ce monde à milles lieues du sien tout en restant fidèle à elle-même ? Pourquoi les Cardew s'intéressent-ils tant à elle ? Quels secrets dissimulent-ils sous leur éclatant vernis ?

Le contraste est saisissant entre le quotidien grisant de la haute société anglaise et celui de la famille de Lou qui cultive une joie de vivre un peu turbulente, mais dans la simplicité. J'ai trouvé que Laura Wood parvenait bien à éviter de tomber dans une opposition trop manichéenne : si le diktat du paraître, les relations superficielles et l'exposition dans les revues mondaines pèsent sur les Cardew, on comprend que l'intensité de leur existence puisse donner le vertige. Et s'il n'est pas évident pour Lou de trouver sa place dans sa nombreuse famille, tous ses membres sont très attachants et bienveillants, avec un côté un peu artiste. D'un côté comme de l'autre, la jeune fille semble dans l'ombre des autres ; mais à la lisière entre ces deux mondes, elle se découvre des ressources, des envies et même des passions.

Mon fils aîné et moi avons été ravis de notre escapade dans l'âge follement romanesque qui fait la charnière entre Golden Twenties et Grande dépression. Nous avons eu envie de regarder des photos d'époque et d'écouter du charleston – intriguée par les citations distillées au début de chaque partie, je suis même allée lire Gatsby le magnifique dans la foulée. Contrairement à mon fils qui n'a fait qu'une bouchée des 378 pages de Sous un ciel d'or, j'ai trouvé que ce roman manquait un peu de tension au milieu, avec une partie un peu longue consacrée à l'exploration du monde scintillant des Cardew. Certains ressorts de l'intrigue (en particulier l'exaspération incompréhensible de Lou vis-à-vis De Robert) m'ont alors semblé un peu forcés. Cela dit, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire, la plume de Laura Wood reste vraiment ravissante et le dénouement nous a laissés sous le charme.

Un roman pétillant et fiévreux comme une fête, parfait pour s'évader de la morosité ambiante, faire le plein de soleil et rêver un peu !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Quand Les Quatre filles du docteur March rencontre Gatsby le magnifique, cela donne un très joli roman. Sous un ciel d'or de Laura Wood est un roman à destination des adolescents qui reprend des codes que l'on connaît bien dans une ambiance année 20 très agréable.

Lou est une jeune adolescente de dix-sept ans. Vivant à la campagne au fin fond des Cornouailles, la jeune fille est subjuguée et totalement émerveillée par l'arrivée des Cardew. Ces aristocrates charismatiques vont la faire rentrer dans leur quotidien aux fêtes époustouflantes.

Sous un ciel d'or est un roman divertissant et intéressant. Loin d'être la lecture de l'année, le roman n'en reste pas moins très agréable à lire. Avec son ambiance année 20, le roman charme tout en nous dressant le portrait de protagonistes à double facette. Car, en effet, derrière les paillettes et le champagne se cachent de lourds secrets. Lou en rentrant dans un monde qui est loin de son quotidien en oubliera aussi d'où elle vient...
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Une couverture aussi intriguante qu'élégante et de bonnes critiques par ici m'ont convaincue de découvrir "Sous un ciel d'or".
Je comprends parfaitement ce qui plaît dans ce roman : c'est un tourbillon de fêtes, de luxe et de personnages mystérieux.
Mais c'est aussi un véritable mash up de "Gatsby le magnifique" (l'auteure revendique d'ailleurs cette référence en mettant des citations en exergue) et de "Twilight". D'où un sentiment persistant de déjà lu.
Le souci, c'est qu'on est plus proche de Stephenie Meyer que de Fitzgerald tant au niveau du style que de l'histoire.
Jugez plutôt : Lou est une jeune fille de 16 ans décrite comme particulièrement banale, mais ses très riches et très secrets voisins les Cardew s'y attachent. le frère est beau, froid, sourit rarement et semble constamment sur ses gardes (Edward ? Non, il s'appelle Robert). La soeur est extravertie, depensière et passe son temps à organiser des fêtes plus extravagantes les unes que les autres (Alice ? Non, Caitlin, faut suivre !). Ils cachent un secret, le lecteur le comprends vite, mais lequel ?
De "Gatsby" on retrouve l'époque, ces fêtes interminables et les richissimes invités aussi ennuyeux qu'interchangeables. L'ennui pointe vite le bout de son nez devant la répétition des situations (fêtes, pseudo querelles avec le beau Robert, exubérances de Caitlin, passages express dans la famille de Lou...). Visiblement consciente de ses faiblesses, Laura Wood use et abuse d'allusions à ce mystère mystérieux (dont le fin mot est en plus assez banal) et la lourdeur s'installe.
Je n'ai rien contre "Twilight", qui a l'honnêteté de ne pas se prendre pour de la grande littérature, mais il est risqué de citer Fitzgerald et de reprendre l'univers de l'un de ses classiques quand on n'est pas à la hauteur...
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Un roman dévoré d'une traite le week-end dernier, alors que je ne savais pas à quoi m'attendre... Je voulais vous en parler immédiatement, et puis je n'ai pas eu le temps, alors je me rattrape !

1929. Lou vit dans une ferme des Cornouailles, la deuxième d'une fratrie de huit enfants. Elle a toujours été très proche de sa soeur aînée, aussi quand cette dernière se marie, elle est un peu perdue. D'abord parce que ses repères changent, mais aussi parce que, logiquement, elle devrait être la suivante à se marier, prochainement, mais elle ne s'imagine pas du tout un tel avenir. Elle échappe donc à ces pensées comme elle le peut, notamment en allant se réfugier dans la Cardew House. Cette demeure, appartenant à une famille de nobles locaux, est laissée à l'abandon depuis plusieurs années, mais Lou a trouvé comment y pénétrer, et en fait donc son jardin secret. Jusqu'au jour où les propriétaires, en la personne d'un frère et d'une soeur orphelins, d'une vingtaine d'année, reviennent sur les lieux. Alors qu'elle a déjà manqué une fois d'être prise sur le fait, la jeune fille ne peut résister à la tentation d'approcher à nouveau, lors d'une folle fête donnée par les Cardew. Lou s'engage là dans un jeu dangereux, auquel prendront volontiers part Robert et Caitilin Cardew...

On se laisse aisément emporter dans ce tourbillon de fêtes, au rythme endiablé du charleston et des airs de jazz, dans le bruissement des robes à franges... L'ambiance de ces soirées nous évoque Gatsby le Magnifique, on retrouve des personnages comparables à Elisabeth Bennett et Mr Darcy... Les âmes romantiques s'y retrouveront, ce roman en fera frissonner plus d'un.e. A vrai dire, j'ai été happée dès les premières pages, tant l'autrice sait parfaitement distiller les indices d'une romance naissante, sans en dévoiler trop, nous faisant ainsi trépigner d'impatience et d'émotion mêlées. A la romance qui réchauffe les coeurs, s'ajoutent quelques réflexions féministes, faisant fi des conventions sociales. En effet, si sa soeur aînée semble parfaitement épanouie dans un mariage heureux mais sans surprise, Lou se refuse à suivre ainsi une voie toute tracée pour elle. Elle rechigne à "se ranger", comme le lui conseille sa tante, et rêve d'horizons plus lointains que ceux de sa Cornouaille natale. Avec elle, on entrevoit la possibilité qu'une jeune femme puisse se réaliser ailleurs que dans le mariage et la maternité, possibilité assez peu admise au début du vingtième siècle. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à bousculer les conventions sociales de l'époque, puisque les Cardew et leurs amis mondains cachent eux aussi leurs lots de secrets.

Certains aspects de ce roman m'ont semblé un peu faciles, m'amenant à m'interroger sur la crédibilité historique de tout cela. Je ne suis pas bien sûre de la position sociale de la famille de Lou par exemple. Une famille qui comporte de nombreuses bouches à nourrir, où les enfants sont inclus dans le travail de la ferme, mais qui laisse à Lou une complète liberté sur ses agissements, la liberté même de découcher ? Deux classes sociales diamétralement opposées (fermiers d'un côté, nobles de l'autre), qui se mêlent l'une à l'autre avec une facilité déconcertante, sans réaction extraordinaire d'un côté ou de l'autre ? Ces aspects ont pu me faire tiquer, mais malgré ça, la magie a opéré sans effort. Ces doutes ont été assez vite dissipés, tellement ce roman était, finalement, agréable à lire. Il y a certes des imperfections, mais l'intrigue amoureuse est parfaitement ficelée, l'émotion très bien dosée, et on oublie assez vite ces quelques défauts.

C'est un roman qui m'a fait du bien, que j'ai envie de garder sur mes étagères pour m'offrir à nouveau la possibilité de vibrer à la lecture de ces pages. Adolescents comme adultes, il saura vous ravir et vous offrir des frissons bienvenus.
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Complètement séduite par l'esthétisme de cette couverture, je me suis jetée sur ce roman de fiction historique dès sa sortie. Et depuis que j'ai refermé Sous un ciel d'or de Laura Wood, je n'arrête pas de repenser à cette histoire, ces personnages et à cette ambiance si immersive.

Dans ce roman, qui n'est pas sans rappeler Gatsby le magnifique, nous découvrons Louise, une jeune fille de 17 ans qui vit dans une petite ville côtière de Cornouailles. L'été débute par un évènement qui va radicalement changer sa vie puisque sa soeur ainée Alice va se marier. Lou est profondément attachée à sa soeur, ayant toujours tout partagé avec elle. Même si ce mariage ne remet en rien leur lien en cause, Lou sait très bien que dorénavant, l'intimité du couple va nécessairement amener une distance entre elles. Ayant toujours vécu dans le sillage d'Alice, il va falloir qu'elle apprenne à vivre par elle-même, perspective qui la terrifie. Pour échapper à ses interrogations, Lou a trouvé refuge dans la bibliothèque d'une demeure bourgeoise abandonnée par ses propriétaires depuis le décès du patriarche. Mais les héritiers, Robert et Caitlin Cardew, décident à la faveur de l'été, de faire de cette maison oubliée leur lieu de villégiature, faisant renaitre les lieux le temps de quelques semaines. Fascinée par le lieu et l'insouciance des jeunes aristocrates de passage, Lou ne tarde pas à se lier avec le frère et la soeur Cardew et à découvrir les fastes de cette jeunesse dorée.

Sous un ciel d'or est un récit tranche de vie, la photographie d'une époque. C'est à travers le regard fasciné mais observateur et perspicace de Lou que nous découvrons cette jeunesse riche et insouciante, le faste et la folie de l'entre-deux-guerres, le monde de l'argent, du luxe, du jazz et de l'alcool. L'ambiance de l'époque est extrêmement bien rendue et l'on a aucune peine à s'imaginer les après-midis sur la plage, les soirées dans le parc de la demeure au son des musiques de jazz.

Mais au-delà de la description d'un milieu, ce roman dépasse la simple reconstitution d'une époque, si colorée soit-elle. Il s'agit d'un roman de personnages, un roman qui au lieu de nous dérouler une histoire faite de mystères et de rebondissements, nous raconte l'histoire de personnages et leur évolution à un moment charnière de leur vie. La plume de Laura Wood fait que l'on s'attache immédiatement à l'ensemble de ceux-ci, à l'instar de la narratrice, Lou.

Jeune fille passionnée d'écriture, elle a toujours évolué dans l'ombre de sa soeur et nous la découvrons à un moment de remise en question, alors qu'elle s'interroge sur l'avenir qu'elle veut et sur ce qu'elle imagine de ce que l'on attend d'elle. La rencontre avec la famille Cardew est une sorte de révélation à travers laquelle elle s'épanouit, même si l'on pressent le risque omniprésent qu'elle s'y brule les ailes.

On découvre une galerie de personnages dont le frère et la soeur Cardew incarnent l'image parfaite de la réussite. Robert Cardew apparait comme un jeune homme mystérieux, charismatique, et le lecteur, dans les pas de Lou, n'a de cesse de découvrir qui il est, oscillant entre ce qu'on sait de lui à travers les potins mondains et ce qui il est réellement.
Sa soeur Catlin, jeune fille solaire et fragile, semble bien plus facile à déchiffrer. le contraste entre les deux est saisissant et l'autrice sait dépeindre avec finesse les liens qui les unissent.

J'ai adoré la dualité de ce roman avec son univers festif plein de paillettes, le sentiment d'entrer dans un univers de luxe, de décors surréalistes, de jeunes gens qui font de la satisfaction de leur désir un principe de vie, et dans le même temps, ce regard émerveillé mais lucide de Lou sur cette vie, sur la désillusion de cette jeunesse qui, à force de tout avoir, ne sait plus profiter, des attentes de la société qui pèsent malgré tout sur eux, du bonheur qui peut se trouver dans le faste mais aussi dans une vie simple.

Sous un ciel d'or propose un récit avec une galerie de personnages particulièrement séduisants, qui nous plonge dans le faste et l'insouciance de la jeunesse dorée de l'entre deux guerres, au son du jazz et du charleston. Un excellent roman qui, je l'espère, nous permettra peut être de voir traduits les autres romans de l'autrice.
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critiques presse (1)
Ricochet
07 mai 2021
Glamour en diable, sentimental jusqu’au bout de la plume d’autruche, le roman fait couler le champagne à flots.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
J’observe les premiers rayons du soleil se frayer tant bien que mal un chemin à travers le ciel, distillant une lueur chaude sur les flots. Je contemple aussi longtemps que je le peux, luttant contre le poids de mes paupières, refusant de laisser s’achever cette nuit de magie unique. Enfin, quand je n’ai plus la force de regarder, je m’endors sous un ciel d’or.
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La vieille demeure était inhospitalière, avec ses meubles recouverts de draps et ses volets clos, mais, à moi, elle semblait calme et accueillante. Çà et là, d’étranges rais de lumière fendaient l’obscurité et conféraient aux pièces un air de tristesse somnolente. On aurait dit la princesse endormie d’un conte de fées, attendant seulement qu’on la ramène à la vie.
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Mais les festivités sont soudain interrompues par un grondement, un vrombissement de plus en plus sonore. Je me retourne et découvre un convoi de quatre belles automobiles qui foncent vers nous en rugissant. Les musiciens cessent de jouer et tout le monde se fige pour observer, bouche bée, les voitures qui filent sur al route. Du toit décapoté de chacun des véhicules surgissent des hommes et des femmes vêtus de tenues de soirée somptueuses. Ils applaudissent, crient et nous saluent sur leur passage. Au moment où la dernière voiture nous dépasse, une fille brandit d'une main une bouteille de champagne ouverte. Elle est éblouissante, avec sa robe à franges argentée et sa coupe à la garçonne sculpturale encadrée par un serre-tête orné de pierres précieuses. Nos regards se croisent et elle m'adresse un sourire canaille de sa bouche écarlate. page 41
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Caitlin et moi ne nous séparons presque jamais. Tels deux aimants irrésistiblement attirés l'un par l'autre, nous passons la nuit à chanter et à rire. Je n'ai jamais eu d'amie proche, à part Alice. Tant qu'elle était à mes côtés, je n'en éprouvais sans doute pas le besoin, et je n'ai jamais eu la moindre impression de passer à côté d'une rencontre importante. Mais à présent, avec Caitlin, je ressens quelque chose d'étrange… presque un coup de foudre. Je veux être à ses côtés, je veux la faire rire, je veux savoir ce qu'elle pense de… eh bien… de tout. Je n'avais jamais imaginé jusqu'à ce soir que ça pouvait arriver, qu'on pouvait tomber amoureuse de ses amis.
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La difficulté, ce n'est pas d'être seul. C'est de trouver quelqu'un avec qui discuter qui en vaut la peine.
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