Il y a quelques années, un journal français a proposé à des écrivains d'écrire une nouvelle commençant par «Ulysse prit le sentier rocailleux qui monte à travers bois, du port vers la falaise. Il allait à l'endroit qu'avait dit Athéna…»
Mo Yan a , comme à son habitude , magnifié l'exercice , montrant en quelques paragraphes l'étendue de son talent, sa capacité à mêler l'onirique au réel . La nature est toujours étincelante, les métaphores justes et brillantes .
Ici ,
Mo Yan raccroche Ulysse à son pays et fait intervenir
Paul Andreu, architecte du grand théâtre de Pekin (2007).
C'est bref, beau, intense .
Merci à mh17 pour le partage.