Eh bien, oui. J'ai cédé à la hype et j'ai pris le premier tome de
Rebecca Yarros, donné pour être un best-seller selon le NY Times et dont la traduction française est disponible chez Hugo Roman.
On suit le quotidien de Violet, fille cadette de Lilith Sorrengail, générale du Quadrant des cavaliers, alors destinée à rejoindre le Quadrant des Scribes et passer sa vie dans la bibliothèque de l'académie de Basgiath. C'était sans compter sur sa veuve de mère qui en décide autrement, arguant qu'elle ne supporterait pas qu'un de ses enfants ne marche pas dans ses pas. On est sur une emprise toxique de haut niveau et ça ne s'arrête pas là.
De façon globale, l'intrigue était très prévisible. J'ai soupiré et roulé des yeux un bon paquet de fois (mon nerf optique me déteste à l'heure actuelle), devant les descriptions ou l'attitude des personnages. Parce que bon, les portraits façon Mary Sue de Violet et Gary Stu de Xaden, c'est drôle sur Wattpad mais ça devient vite très lourd - d'autant plus que l'auteure n'a pas 14 ans je crois.
Les dix premiers chapitres ont donc été pénibles pour moi, j'avais l'impression que l'auteure me bourrait le crâne à force de répéter que oui, Violet est une cavalière, oui, elle est fragile et oui, elle mourra à l'instant où elle se retrouvera sur le Parapet. Alors ne parlons même pas du moment où elle se liera avec un dragon si toutefois elle survit. Ceci dit, le rythme se dynamise quand nos copains cracheurs de feu apparaissent. En gros, la nana est ultra fragile, le moindre coup de vent peut la fracasser mais non, elle arrive à chevaucher un dragon, le plus puissant qui plus est, même s'il lui faut une sangle pour ne pas tomber ? C'est tout simplement sorti de nulle part.
Malgré tout, j'ai apprécié voir Violet s'affirmer au fil du roman et envoyer bouler les personnes toxiques de son cercle proche – je parle de toi, Dain, oui. Après la mère, voici le pote d'enfance/pseudo love interest qui se sent pousser des ailes (sans mauvais jeu de mot) et croit avoir un quelconque pouvoir sur Violet. C'est non, tout simplement.
Quant à la romance, elle est plutôt bien introduite et assez tôt dans le roman en fait, pour ne prendre de l'importance que dans le dernier tiers. Par contre, on m'a promis des scènes de smut à en faire rougir les statues… je les cherche encore.
Pour résumer, si une amie ne m'avait pas proposé une lecture commune, je ne me serais jamais arrêtée sur
Fourth Wing. de même que je ne lirais sans doute pas
Iron Flame.