Sophy, londonienne trentenaire est toujours célibataire, au grand regret de sa mère, qui se verrait bien devenir rapidement grand-mère. Pour échapper au "harcèlement' de sa génitrice frustrée, Sophy a donc inventé un petit-ami, trouvant toutes sortes d'alibis pour excuser son absence aux fêtes de famille auquel le jeune homme devrait l'accompagner...
Mais quand la soeur cadette de Sophy se marie, cette dernière est bien obligée d'amener son petit-ami. Notre héroïne s'adresse donc à une agence d'escort boys et loue les services de l'un de leurs membres.
J'ai savouré chaque page de ce roman de chick-lit. Un petit divertissement sans prétention et bourré d'humour, qui nous plonge dans l'univers très particulier des "escort boys" et de leurs clientes. L'intrigue est un peu exagérée par moments, mais on rit quand même souvent aux éclats en découvrant les situations abracadabrantes dans lesquelles Sophy parvient à se mettre.
Bien entendu, la fin du roman est totalement prévisible, mais c'est souvent le cas avec ce genre d'histoire ; cela ne m'a donc pas gênée outre mesure.
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Pour faire plaisir à sa mère, Sophy s'invente un fiancé. Mais quand il faut le montrer au mariage de sa soeur, c'est une autre paire de manches. Alors l'idée de génie, c'est de louer les services d'un "escort boy", qu'il faudra larguer ensuite...
C'est là que les choses se corsent. Car comment larguer un type parfait dont on s'entiche? Eh bien il n'y a pas de miracle, de mensonges en contradictions, non seulement la vie de Sophy va prendre l'eau de toutes parts, mais autour d'elle c'est aussi la Berezina. Ce terme caractérise tout autant l'histoire que le roman...
En effet, Elizabeth Young nous sert une romance, parfumée à la grosse louche à l'eau de rose, qui va grossir les rangées de romans "girly" qui se lisent sur la plage. Vite lu, vite oublié, vite jeté.
J'avoue, j'ai souri. De temps en temps. Au début. Car parfois cela sonne juste. Ensuite, l'accumulation de quiproquos, de mensonges, de rendez-vous ratés, de confessions bidons, etc. lasse. D'ailleurs, en général, un vocabulaire et une syntaxe ultra simples servent un roman de la même couleur. Cela ne s'élève pas très haut. On a une succession de situations et de portraits, plus ou moins justes, plus ou moins bien vus et rendus...
Alors, soit on prend le roman pour ce qu'il est, plaisant et superficiel, et on se divertit (un peu), soit on regrette un Sharpe, un Coe, un Amis, un Paasilina... en se disant qu'ils auraient laminé la société anglaise, ses coutumes, ses strates, ses convenances, qu'ils auraient donné du corps, de la profondeur, du style à une telle trame (non, en fait ils auraient développé cette trame à l'extrême, en en montrant les absurdités...). Young choisit la voie simple, celle de la bluette, de l'amourette à la Bridget Jones... On peut aimer. Quant à moi, je suis resté sur ma faim.
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un très bon moment que la lecture de ce livre, reposant pas de prise de tête, du moins pour le lecteur parce que Sophy, elle, elle se prend la tête pour tenir la distance avec tous ses mensonges. Un amoureux imaginaire invité au mariage de sa soeur, que faire? louer un escort. mais quand l'escort en question se trouve être un homme craquant et qu'on ne veut pas avoir l'air désespérer en se jetant dessus, qu'en plus on ne voit pas bien la limite entre la partie travail et la partie plaisir... que faire. sans compter un ex qui ressurgit, le mec rencontré quelques mois plutôt, le coloc, les problèmes entre les jeunes mariés.... bref, un pieux mensonge au départ s'avère etre un sacré parcours du combattant au final.
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Il n'y a que les anglaises pour parer la "chick lit" des chatoyants atours de l'humour britannique et arriver à rendre délicieusement drôle une histoire sentimentale invraisemblable !
Quand la belle Sophy trentenaire active et toujours célibataire,se voit obligée d'assister au mariage huppé de sa jeune soeur, elle se voit dans l'obligation de présenter à sa famille le parfait prétendant qu'elle s'est inventé pour échapper à la pression plus qu'amicale d'une mère envahissante qui ne rêve que de caser ses filles .
Mais comment dénicher l'oiseau rare quand on est seule ?
C'est bien simple, en faisant appel à une agence d"escortes masculines" qui lui envoie celui qui devra jouer ce rôle risqué.
Et puis les catastrophes s'enchaînent entre la curiosité des vieilles dames avides de romance, l'arrivée intempestive d'un ex toujours aussi séduisant et les interventions des bonnes copines...
Mais finalement Sophy ne finira t'elle pas par trouver son "employé" parfaitement à son goût ?
Et, ô surprise, cette tendre inclination ne serait elle pas réciproque ?
On juge du talent de l'auteur qui a réussi à accrocher la lectrice au fil des pages avec ce matériau romanesque rebattu et même les clins d'oeil assumés à la célèbre collection Harlequin apparaissent particulièrement savoureux.
Bref, même si vous êtes fana de biographies arides et de textes érudits, vous devez quand même aller de temps en temps assister à une bonne vieille comédie de boulevard et rigoler franchement. Alors là, c'est tout pareil! Pas de prise de tête et l'humour en prime.
Un long trajet en métro ? Pas d'hésitation, glissez ce livre dans votre sac et ensuite attention à ne pas rater la station à laquelle vous avez prévu de descendre...
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Cher Jésus, si vous faites en sorte que Josh tombe amoureux de moi, je ne me rongerai plus jamais les ongles et je vous en prie, je vous en prie, faites que j'ai des lolos 95C comme Suzy Clarke.
Belles mains, non ? Imagine-les en train de te faire glisser ta bretelle de soutien-gorge sur ton épaule.
Jeune schnoquus cravaticus, espèce en voie de disparition, s'observe encore dans les pubs de campagne, où il émet des braiments caractéristiques.
Peut-être dégageons-nous une phéromone que les mecs captent aussitôt sur leurs récepteurs, comme le Grand Papillon à cornes à la saison des amours. Un peu primaire, tout ça, mais les mecs sont plutôt primaires dans l'ensemble. (p.165)
Avec josh assis en face de moi, il n'était pas facile de débrancher mes antennes. De temps en temps , elles me transmettaient un message : Beaux yeux.
j'essayais de ne pas regarder, mais j'avais du mal.
Quand à ce petit sourire en coin, il devrait etre accompagné de la mention " tout abus peut nuire à la santé", poursuivaient elles.
Arrêtez un peu !
Oui tout de suite.Tu as remarqué ses mains ?