Les Rougon-Macquart, tome 11 : Au bonheur des dames

Au bonheur des dames, il y a un homme et des femmes à séduire. Une danse sociale où la pauvreté côtoie la richesse et où l'amour a du mal à faire sa place.

Lu avec intérêt mais j'en suis sortie éreintée comme après une journée entière passée au Printemps ou aux Galeries Lafayette à l'ouverture des soldes, et achevée à la sortie par le brouhaha parisien. Faut croire que l'atmosphère était bien rendue :)

En lisant ce roman j'ai appris beaucoup d'éléments, comment se passe les préparations des magasins, de quelle manière étaient gérées les magasins (au XIXème siècle).
J'ai été choqué de cette "actualité de roman"
Comme il est le cas de nos jours les grands commerces prennent de l'ampleur et proposent et proposent de plus en plus de choix mais les petits commerces doivent se battre pour "survivre" et certains sont contraints de fermer. Actuellement, nous parlons aussi de la santé du travail, j'ai fais un lien entre Denise qui se fait presque maltraiter.
Il y a un message derrière ce roman, le trop de consommation, la femme qui vide les poches de son mari pour acheter encore plus...de plus en plus d'Hommes achètent encore plus. Et cela m'a troublé: ce roman du XIXème siècle parle beaucoup de notre présent.
Tous ces éléments m'ont fait apprécier ce livre, j'ai ri, été triste, en colère....
Le seul point qui m'a déplu est trop grand nombre de personnages, il m'a été impossible de retenir tous les personnages, leurs liens et leur(s) fonction(s)

Il est des livres qui nous semblent interminables et auxquels on n'a pas l'impression d'adhérer. Puis on lit la dernière page, on referme le livre et on se dit, c'était bien quand même!

Très bon livre. C'est le premier livre de Emile Zola que je lis et cela m'a beaucoup plus ! de nos jours tout ce qu'il écrit sans ce livre nous paraît normal et ne nous étonne pas le moins du monde. Mais si on se met dans la peau d'une personne de cette époque, on voit que ce qu'il décrit est tout simplement révolutionnaire.
C'est bon livre que je recommande vivement à tous ceux qui ne l'ont pas encore lu...

Encore un roman remarquable de Zola, traitant cette fois de l'arrivée du commerce de masse dans les faubourgs parisiens. Malgré ses qualités, pas l'un de mes Zola préférés toutefois !
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Dans ce grand classique de la littérature française, nous suivons le quotidien de Denise, orpheline et qui doit prendre soin de ses deux petits frères, elle décide de s'installer à Paris, va travailler dans le grand magasin de mode au bonheur des dames. Une belle opportunité en soi cependant la vie n'est pas facile et surtout dans ce magasin où il faut gérer les jalousies et les moqueries des gens.
J'avoue que c'était une lecture plutôt agréable malgré le style un peu difficile de l'auteur mais ça reste dans l'ensemble une meilleure lecture que celle des années lycée, il y a 10 ans de cela !

J'ai lu la version bande dessinée quand j'avais douze ans. J'ai trouvé la version roman dans un boite à livres dernièrement et j'ai eu envie de me replonger dans cet univers qui m'avait tellement impressionné enfant.
Je ne suis pas une fervente des descriptions et Zola est un spécialiste en la matière. J'ai parfois été saoulée par les pages entières décrivant les différentes sortes de tissus.
Une chose est certaine, c'est que malgré les années qui ont passées depuis la rédaction de cette oeuvre et maintenant, tout comme Germinal, ça reste vraiment d'actualité. Les petits commerces qui se font manger par les grandes distributions.
J'ai pris un certain plaisir à me replonger dans l'histoire, mais qu'est-ce que la fin est longue et pénible. Mais ayant déjà lu 400pages, je pouvais bien le finir 60 pages qui ne servent à rien sauf à me faire détester Denise
Il va retourner dans la boite à livres, je ne le relirais pas une deuxième fois

J'ai aimé les livres de Zola mais celui-ci ne m'a pas trop emballé, trop de personnages, trop de descriptions, pourtant lu sous forme de Biblio collège avec dissertation et étude de texte.
Pourtant le thème est intéressant, le problème des grands magasins où tout se vend qui ne laissent plus de place aux petits commerces.

Ce onzième livre des Rougon-macquert raconte les débuts des grands magasins en pleine rénovation haussmanienne. Je l'avais déjà lu lorsque j'étais plus jeune et je l'avais adoré. Peut-être à cause de la réussite fulgurante de Denise, qui vient de rien, et qui, sans calcul, réussit ce qu'elle n'aurait jamais imaginé. J'ai à nouveau aimé ce livre mais j'ai eu plus de mal à y entrer. La magie de l'écriture de Zola a mis plus de temps à opérer. Mais au final, j'en ressors avec une bonne impression.