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Février 2014, Séville. À soixante-quinze, Miguel Gandia, veuf depuis quelques années, vit des jours rythmés par une même logique et même routine, la solitude pour seule compagnie, exceptés les deux soirs par semaine où il retrouve ses anciens collègues de la banque au centre équestre. Méthodique, logique, exigeant aussi bien avec lui-même qu'avec les autres, il considère avoir réussi sa vie. Sauf pour sa fille, Natalia, qui n'a pas vécu un mariage heureux, son ex-mari étant violent avec elle. En ce jour de février, alors qu'il s'apprête à rentrer chez lui, il est pris d'un malaise. S'inquiétant pour lui, Natalia l'accompagne aussitôt chez le médecin. Ce dernier lui annonce qu'il est atteint d'un début de démence sénile. Ne supportant pas de le laisser seul chez lui, Natalia propose de l'héberger bien qu'elle ait renoué avec son ex-mari. Une situation que ne tolère pas Miguel, décidant alors de s'installer dans une résidence pour personnes âgées, à Tarifa. C'est ici qu'il va faire la connaissance d'Helena, une femme fantasque et imprévisible, que la vie a souvent malmenée...

Deux personnes âgées qui n'attendent plus vraiment grand-chose de la vie, surtout Migel dont les jours sont comptés, une jeune prostituée à Malmö qui paye encore aujourd'hui les dettes de son grand-père, un policier corrompu, un trafiquant de drogue sans aucun scrupule, une mère qui veut se suicider avec sa fille... et bien d'autres personnages encore, ancrés à Malmö, Tarifa ou Séville, dans les années cinquante ou en 2014, qui peuplent ce roman foisonnant et riche, à la construction implacable. Víctor del Árbol tisse peu à peu les liens qui les unit au fil des pages, s'attardant sur chacun avec une précision méticuleuse, leur donnant corps et âme. En fil rouge, le road-movie de Miguel et Helena, le premier pour sortir sa fille des griffes de son ex-mari et la raisonner, la seconde pour revoir son fils, installé à Malmö. Au fil de leur voyage, des confidences et des secrets révélés. Si, au début, la lecture s'avère complexe, l'on referme ce roman bouleversé, ému et admiratif devant cette intrigue d'une rare maîtrise, devant cette plume dense et étoffée, devant cette multitude de personnages et d'événements qui s'emboîtent, devant tous ces sujets abordés (qu'il s'agisse de la vieillesse, de l'amour, de l'enfance, de la trahison, de la transmission, de la vengeance, du poids du passé...). Tragique, d'une extrême noirceur mais d'une beauté insaisissable...
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Bouleversant d'humaniTÉS .
Troublant.
Fraichement authentique.
Trop vrai.
Le grand Victor del Arbol est ici excellent.
"Par-delà la pluie" est à lire.
ABSOLUMENT.
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Victor del Arbol, une des grandes plumes de la littérature mondiale reconnues depuis longtemps, auteur notamment "LA TRISTESSE DU SAMOURAI ( critique ici même) " et la Maison du Chagrin sans oublier le dernier en date "La veille de presque tout "( voir critique) est l'un des très grands auteurs de romans noirs encore vivants , et même auteurs de romans tout court, tant ses romans, d'une ambition et d'une classe folle, dépassent largement le simple cadre du roman de genre ( une étiquette que del Arbol n'aime pas beaucoup d'après ses interviews.

Les romans de del Arbol, comme leurs titres d'ailleurs l'invitent fortement, distillent en effet une charge poétique indéniable qui ne laisseront pas insensibles les chanceux qui oseront s'y aventurer.

C'est évidemment le cas pour son dernier roman en date, "Par delà la pluie, sorti en France en tout début d'année, dans la fidèle collection noire d'Actes Sud, la bien nommée Actes Noir.

Une fois de plus, del Arbol s'engage sur un genre a prioriement bien ciblé, ici le road movie, mais pour en faire quelque chose particulièrement ambitieux et à la construction très aboutie.

Une intrigue dans laquelle il sera notamment question de tenter de refermer les blessures traumatisantes de l'enfance, et de personnages complexes, généralement marqués par la vie mais qui tentent une hypothétique résilience. Une intrigue dont la maitrise d'ensemble laisse béat d'admiration .

Dense et bouleversant, Par-delà la pluie brasse une multitude de thématiques. comme la valeur de la mémoire, le déterminisme social, les relations père-fils, la dépendance liée à l'âge, la liberté individuelle, la transmission d'une génération à une autre, la culpabilité face à l'histoire et plus particulièrement comme souvent chez l'auteur les stigmates de la guerre d'Espagne.

La souffrance intérieure qui anime les deux protagonistes principaux, Helena et Miguel, emporte avec elle toute la charge émotionnelle de ce roman polyphonique qui possède irrémédiablement une grande résonance poétique témoignant d'une plume hors du commun..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'avais été très séduit, il y a quatre ans, par Toutes les gouttes de l'océan (rebaptisé depuis, semble-t-il, Toutes les vagues de l'océan), oeuvre de l'écrivain espagnol Victor del Arbol. Dans son dernier roman, Par-delà la pluie, je retrouve la même brutalité sordide dans les faits racontés et dans la façon de les raconter. Je retrouve le même ancrage du récit dans la mémoire tragique de l'Histoire, en l'occurrence celle de la dictature franquiste en Espagne dans les années quarante et cinquante.

Je retrouve aussi la même pluralité de personnages, de lieux et d'intrigues, dans laquelle je me suis senti un peu perdu au début, ne voyant pas ce qui les reliait. Mais l'incontestable cohérence de l'ensemble apparaît peu à peu, comme un puzzle à construire à l'aveugle, qui ne révèlerait son image finale qu'à la pose des dernières pièces.

On dit que Par-delà la pluie est un roman noir. Est-ce le cas ? L'auteur a conçu la partie de l'ouvrage située en Suède comme un polar, au demeurant très captivant, dont les chapitres s'intercalent avec ceux de la fiction principale en Espagne. Mais ces deux parties sont tellement différentes et indépendantes – au-delà de quelques liens – que je me demande si Victor del Arbol n'est pas prisonnier de l'image qu'on a de lui et qu'il a contribué à façonner, celle d'un auteur de roman noir.

N'est-ce pas en fait la problématique à laquelle sont soumis les personnages principaux du roman ?

A soixante-quinze ans, Miguel vit seul. Depuis sa jeunesse, il porte des lunettes d'écaille et une moustache à laquelle il apporte un soin maniaque : un masque à l'image de l'homme qu'il voudrait que l'on voie en lui. Il a mené une vie professionnelle et familiale on ne peut plus classique, régie par une vision très stricte de ce qu'il devait faire. Un parcours limpide dont il a longtemps pensé qu'il était réussi. Mais Miguel est désormais confronté à des difficultés qu'il ne sait pas résoudre et il ressent de surcroît les tous premiers effets d'un Alzheimer.

Encore belle à soixante-dix ans, Helena vit seule, elle aussi. Quand elle avait onze ans, sa mère s'est suicidée devant elle, après avoir cherché à l'entraîner dans la mort. Elle a mené depuis une vie compliquée et éprouvante, dont on ne connaîtra les tenants et aboutissants que vers la fin du livre, car elle les camoufle, en même temps que sa peur de l'avenir, derrière du persiflage et de l'extravagance : son masque à elle.

Les contraires s'attirent souvent, Helena et Miguel pourraient en attester. Pour sortir de leur faux-semblant, ils vont entreprendre ensemble ce que l'auteur nomme « un road movie symbolique ». (Ce n'est pas un hasard si les deux femmes qui ont le plus compté pour Helena s'appellent Thelma et Louise). Un voyage censé les amener d'Andalousie jusqu'en Suède. Un voyage semé d'écueils : préparez-vous à des rebondissements. Un voyage qui pourrait les aider à regarder en face leur passé, celui de leur père, celui de leur mère, et celui de leur pays.

Au travers des péripéties surprenantes imaginées par l'auteur, la narration aborde plusieurs questions de société actuelles, parmi lesquelles le problème des femmes battues par leur conjoint. Mais le sujet central du livre est la peur de vieillir, notre peur de vieillir. Elle ne serait pas notre peur de la mort, mais au contraire notre peur de la vie, faute de lui avoir donné un sens adapté à ce que nous sommes réellement, et non pas à ce que nous croyons vouloir être, empêtrés dans une mémoire que nous n'assumons pas. Et il n'est jamais trop tard pour conjurer notre peur et vivre la vie comme elle vient.

Un livre qu'on ne lâche pas. de très belles pages, des passages émouvants. Mais aussi, parfois, des approximations dans l'expression. Peut-être un problème de traduction.

Par-delà la pluie !... « Par-delà les confins des sphères étoilées… », écrivait Baudelaire. Dans le dernier chapitre, libéré de sa peur de l'avion, Miguel sillonne pour la première fois l'immensité profonde, au-delà des souvenirs mouillés qui chargeaient de leur poids son existence brumeuse.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Le poids de la mémoire est la pierre de voûte de tous les romans de Victor del Arbol.

L'auteur catalan explore inlassablement l'incommunicabilité des traumas familiaux.
Les victimes souhaitent s'affranchir des ténèbres d'un passé qu'elles n'ont pas connu mais qui conditionne en tous points leur rapport au monde.

Par-delà la pluie confirme la règle et soulève des questions essentielles : Faut-il déterrer le passé ? Toutes les vérités sont-elles toujours bonnes à dire ?

Constitué de plusieurs histoires qui se croisent et se fuient, tout comme la vie, ce roman feuilleton est une sorte de road-movie qui traverse des pays mais qui surtout revient dans le temps, là où sont nés tous les traumatismes que les personnages portent dans leurs chairs.

Ce voyage est une métaphore de la vie qui passe et de comment nous construisons ce que nous sommes à travers nos souvenirs.
Il est beaucoup question de sables mouvants de l'Histoire qui engloutissent les fantômes, telles des portes tournantes.

Dans ce roman paru en 2017, l'on ressent la profondeur, l'acuité du regard et la maturité de l'écriture de Victor del Arbol.
Il se distingue véritablement en tant que passeur d'histoires qui jongle avec un découpage presque cinématographique à tous les niveaux de la narration.

Nous ne pouvons pas échapper à ce que nous sommes.
Rien ne pèse autant que la mémoire.
Victor del Arbol déterre ce qu'on veut taire, oublier, minimiser, par confort par fuite, par douleur

Mais il rappelle combien il est nécessaire de nous libérer de nos peurs et de nos amarres, seul chemin vers le bonheur et la renaissance.

On referme ce roman avec en tête nos propres souvenirs d'enfance, nos craintes, nos peurs et nos doutes.


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Ne vous fiez pas à la catégorie dans laquelle ce roman est publié : ce n'est pas un roman noir, mais un roman qui fait du bien. En tout cas, moi j'en suis ressortie toute revigorée, toute ragaillardie. Et peut-être bien même que c'est un roman d'amour !

Certes, ce n'est pas de la grande littérature, certains passages sont encombrés de détails inutiles (la marque de fabrique des romans policiers, peut-être ? Je me rappelle avoir suffoqué sous l'amoncellement de détails dans les romans de Franck Bouysse et d'autres encore) . le début est un peu pénible avec la scène du suicide de la mère et les premiers plans tournés en Suède dignes d'une série B.

Mais ça vaut la peine de s'accrocher un peu et de faire la connaissance d'Helena et du professeur Marquès, deux adorables personnes âgées qui n'ont qu'une seule envie, celle de profiter de la vie en dépit de leur âge, des interdits imposés par la rigide directrice de la maison de retraite et du regard de leurs co-résidents. Et à partir de là on se laisse aller dans un roadmovie en Espagne, depuis Tarifa tout au sud de l'Andalousie, jusqu'à Barcelone, en compagnie d'Helena et de Miguel, deux êtres que tout oppose.

C'est l'occasion de visiter l'Espagne et son histoire à travers la vie des personnages. C'est un roman initiatique où des êtres de lumière irradient des personnes ordinaires, ternes et tristes. Un roman sur l'amitié, sur l'amour et sur le pardon. Un roman qui nous dit qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre à vivre.

PS : l'intrigue policière qui se déroule en Suède, loin, si loin de l'Espagne, n'est au fond qu'un prétexte qui ne pèse pas bien lourd dans cette histoire. Amateurs de polar, vous voilà avertis !
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Lorsque l'on se lance dans un livre de Victor del Arbol, on sait qu'on ne va pas s'amuser. On sait qu'on va s'attaquer à du sérieux. Non pas qu'il n'y ait pas d'humour dans ses livres, mais les thèmes qu'il aborde sont souvent sombres et graves.

Pour cette nouvelle histoire, il s'intéresse aux destins de deux individus vieillissants qui vont se retrouver dans une maison de retraite. Comme d'habitude, l'auteur mise sur la personnalité de ses personnages pour construire une aventure passionnante. En effet, ils sont ce qu'ils sont, avec leurs qualités mais aussi avec leurs défauts. Ils sont tous traités avec nuances. Cette manière non caricaturale de présenter ces protagonistes apporte une certaine vérité à leurs rapports.

Helena et Miguel porte chacun leur passé dramatique avec eux. Ils doivent se débrouiller avec tous les obstacles que la vie à mis sur leur route et ses conséquences. Leur caractère est dicté par les drames qu'ils ont vécus. Avec leur aventure, différents sujets sont développés. On y parle de la guerre civile espagnole, de la maltraitance domestique, de l'homosexualité, de la folie, de la vieillesse… Des sujets personnels et parfois tabous mais qui sont traités avec une justesse et délicatesse à fleur de peau.

Victor del Arbol pousse son talent au paroxysme avec ce roman d'une grande densité émotionnelle. Ses deux acteurs principaux déclenchent une empathie folle. On est immergés dans leur dernière quête et on les suit sans hésitation dans leur road trip existentiel. Malgré le destin qui semble s'acharner sur eux, Helena et Miguel nous emportent dans leurs joies et leurs espoirs, de manière bouleversante.

« Par-delà la pluie » est un roman touchant, débordant d'humanité, qui, dans le même temps, vous tirera des larmes, vous serrera le coeur et vous le réchauffera. C'est du noir que viendra la lumière !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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J'avais beaucoup aimé La Veille de presque tout ainsi que Toutes les vagues de l'océan et j'ai été emballée par ce nouveau roman foisonnant : Par-delà la pluie. Il est probable que, si on aborde Victor del Árbol par ce livre, on sera décontenancé au début par la complexité de la construction et la quantité de personnages qui semblent d'abord n'avoir pas de rapport entre eux. Mais tout s'éclaire magiquement au fil de la lecture grâce aux fils que le talent de l'auteur nous permet de tirer un à un pour en défaire les nœuds.
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L'histoire se déroule en sept parties, titrées de février à août 2014, et trente chapitres. Les quatre chapitres de chacune des parties (il y en a cinq dans la sixième partie) portent en exergue le nom du lieu où ils se déroulent, ce qui facilite le repérage : on sait très vite qui se situe à tel ou tel endroit, même si certains personnages changent de lieu. L'intrigue qui nous est proposée par un narrateur à la troisième personne suit une temporalité linéaire, mais elle comporte de nombreux retours en arrière qui permettront d'éclairer le présent. Le prologue et l'épilogue font exception : le premier se déroule en 1955 et le second en 2017.
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Nous suivrons essentiellement deux personnages principaux en ces 7 mois de 2014 : Helena et Miguel, deux septuagénaires que le hasard a placé dans la même maison de retraite où ils ne s'attarderont d'ailleurs pas. On ne comprendra pas tout de suite l'importance de certains personnages secondaires. Ainsi Abdul, présenté dans le prologue, conditionne pour ainsi dire la vie d'Helena à cause de l'importance qu'il prend dans celle de ses parents. Nous le retrouverons à Malmö, paumé, tyrannique, amer et monstrueux, faisant vivre un enfer à sa fille Fatima et à sa petite-fille Yasmina. On ne soupçonne pas non plus le rôle déterminant de Gustavo, le gendre pervers narcissique et violent de Miguel qui viendra hâter le dénouement de cette histoire. Citons encore Marqués, indocile, provocateur et désespéré, pensionnaire de la même maison de retraite qu'Helena et Miguel, qui va par son suicide provoquer le départ des protagonistes principaux.
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Beaucoup de thèmes divers traversent cette très riche histoire : les traces laissées par la Guerre civile espagnole, le souvenir des exactions des franquistes, l'homosexualité masculine et féminine, la violence conjugale, la prostitution, l'immigration et l'insertion, le poids de la culpabilité, les jeux de la mémoire et de l'oubli, etc., mais aussi la vieillesse, les faiblesses qui l'accompagnent, et peut-être avant tout le reste, la joie et le bonheur de vivre au présent.
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Entre deux crises d'Alzheimer ressurgissent autour du vieux Miguel les souvenirs de trois générations, des militaires espagnols de Tanger à la mafia turque de Malmö.

Je n'ai pas aimé le côté prétentieux ('regardez comme je sais bien vous perdre en mélangeant mes histoires') ni le côté racoleur, sexe et vilolence,
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Encore un grand moment de lecture !

Victor del Arbol, toujours aussi plein d'humanité, nous propose un récit où se mêlent la dégradation causée par le vieillissement, un passé traumatisant qui hante ses personnages, des moments d'émotion, de joie et de détresse.

Dans ce roadmovie plein de nostalgie, l'auteur évoque à nouveau ce grand cauchemar de l'Espagne que fut la guerre civile de 1936 à 1939. Elle est un personnage à part entière par son omniprésence dans le récit.

Victor del Arbol est devenu, au fil de ses ouvrages, un grand architecte qui construit des intrigues foisonnantes où les regrets, les émotions et les haines se croisent et s'entrecroisent.

Miguel, Helena, des personnages émouvants qui se débattent avec leurs souvenirs qui ne sont que regrets et souffrances.
Miguel trop sérieux tout au long de son existence, Helena qui est malgré une jeunesse traumatisante l'incarnation d'une vieillesse élégante et originale.

Ce roman c'est la vie, les années qui passent, les douleurs obsédantes et quelques sourires.

Avec sa sensibilité, l'auteur nous offre un roman où malgré le poids du passé, les douleurs du présent, nous entrevoyons des rayons de soleil.

Merci à Victor del Arbol pour ce livre à lire absolument.
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