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3.72/5 (sur 66 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1924
Mort(e) : 2006
Biographie :

William Diehl (1924-2006), journaliste et photographe, décide de devenir écrivain le jour de son cinquantième anniversaire. Il est l'auteur de thrillers traduits dans le monde entier, dont Peur primale (La Martingale, 1996), porté au cinéma avec Richard Gère, et Régner en enfer (Lattès, 2000). La Loi du silence a été publié aux éditions de l'Archipel en 2003 sous le titre Eureka.

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- Vous disiez que tout le monde était coupable de quelque chose. Qu'entendez-vous par là ? demanda Roy.
- Oh, simplement qu'on a tous un cadavre ou deux dans le placard. L'Archevêque lui-même ne vivait pas dans une cage de verre [...] Je suis sur qu'il y a des choses dans sa vie qu'il vaut mieux ne pas déterrer.
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— Deux pros ? suggérai-je.
— Et ça ou Wyatt Earp, marmonna Morehead avant de continuer sur le ton d’un rapport officiel. Les homicides ont eu lieu à dix-neuf heures quinze, approximativement, chez le défunt Turner... ou Tagliani, comme vous préférez. La fusillade a été suivie par une explosion. On est en train de calculer l’angle de la bombe à l’heure qu’il est. C’est la rombière de Tagliani qui a tout pris dans la gueule. Elle est en réanimation et sa vie ne tient qu’à un fil... littéralement.
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Pour moi, retourner à Dunetown, c’était pire que d’aller au Viêt-nam. Je ne savais pas vraiment ce qui allait me tomber dessus, en Indo. Mais Dunetown, je connaissais...
Quand l’avion amorça sa descente, les souvenirs commencèrent à me harceler. Des souvenirs que j’avais essayé d’oublier pendant pas mal d’années. J’avais vécu ici le dernier été de mon existence. Après, tout était devenu automnal. Du vert, je suis passé aux couleurs de transition, aux nuances de la mort.
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Après, tout était devenu automnal. Du vert, je suis passé aux couleurs de transition, aux nuances de la mort.
Celles du Viêt-nam.
D’ocre rivières boueuses. Des sacs mortuaires vert bouteille. Des cendres noires à la place des arbres et des villages. Des visages gris aux yeux blancs attendant d’être emballés dans des housses et renvoyés au pays pour y être enterrés.
Telles étaient les couleurs de ma vie depuis cet été-là. En 1963.
Il y avait très longtemps de ça.
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Pendant plus de vingt ans, j’avais essayé de supprimer les cicatrices laissées par cette année 63. Et, aujourd’hui, elle me sautait au visage ; toujours aussi vivante. Des silhouettes d’une autre époque dansaient soudain devant moi comme si rien ne s’était passé entre-temps. Chief. Titan. Wally. Butts et Vince Dooley. Teddy.
Doe.
Le temps avait émoussé la lame de ces souvenirs, mais une seule douleur persistait, inchangée, terrible.
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En cinq ans, je n’avais pas réussi à rassembler un début de dossier d’instruction. C’était une situation embarrassante.
Et puis il avait disparu. Et avec lui, toute son équipe. Comme ça, avec armes et bagages. Un vrai coup de baguette magique. Et neuf mois plus tard, Tagliani avait refait surface à Dunetown. Le dernier endroit au monde où j’aurais voulu le retrouver.
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Depuis cinq ans, je poursuivais un gangster du nom de Franco Tagliani, qui dirigeait une bande particulièrement coriace, la Triade de Cincinnati. Ça faisait cinq ans que j’écoutais sa voix sur bande magnétique, que je l’observais aux jumelles, que je le photographiais au téléobjectif. J’avais tout essayé. Tout ce qui était autorisé par la loi.
Rien à faire.
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(...) mon père avait l’habitude de dire : « Tout ce qui vient trop facilement n’en vaut pas la peine. »
En fait, c’était ma mère qui disait ça. Mon père était mort au combat dans le Pacifique, trois mois après ma naissance. Je n’ai jamais été très fort en géographie, mais, à mon entrée à l’école, je savais tout sur l’île de Guadalcanal. J
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Je savais également qu’à vingt-deux heures quinze, le 20 août 1942, son LST ayant explosé sous lui avant même de toucher la plage, le capitaine J.L. Kilmer avait cessé d’être mon père pour devenir une légende dans l’esprit de ma mère et un tableau de décorations au-dessus de ma table de travail.
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― Plutôt cynique de balancer un défunt à la décharge municipale, trouvez pas? remarqua Vail.
― Logique, en un sens...!
― On peut au moins se féliciter que l'espèce humaine soit biodégradable..., s'esclaffa Vail en dégustant son café, sans émerger de ses journaux.
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