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4.44/5 (sur 322 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Morges , le 25/11/1980
Biographie :

Katja Lasan est une romancière suisse.

Elle est née d'une mère française et d'un un père croate en Suisse, où ses parents décident de s’installer définitivement dans les années 70.

À 10 ans, Katja rédige sa première nouvelle et ne lâchera plus la plume. Elle garde ses écrits pour elle jusqu’au décès brutal de sa mère en 2013, six mois après la naissance de son fils.

Elle décide alors de mettre son métier d’éducatrice entre parenthèse pour se consacrer quelques années à son enfant. En hommage à sa mère, elle rédige un texte qu’elle ose diffuser, pour la première fois.

C'est en 2014 qu'elle ose publié son premier roman, "Gueule d'ange", sur le réseau social Facebook, afin d'avoir un avis objectifs des lecteurs, après 300 pages d'écriture.

Le roman devient roman-feuilleton et suite au plébiscite des lecteurs, elle décide de l'éditer en autopublication, avec l'aide la maison JePublie. "Gueule d'ange" sort en format papier et e-book le 11 novembre 2015.

En parallèle à cette aventure, elle écrit son roman "Le talisman de Pæyragone: Les Sans-Plumes" qui est repéré par la maison d'édition française Cyplog, avec qui elle signe un contrat. C'est une série d’aventure fantastique, sur fond d’amour interdit.

son site : https://www.katjalasan.ch/
page Facebook : https://www.facebook.com/KatjaLasanRomanciere
Twitter : https://twitter.com/katja_lasan

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Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
Katja Lasan
Quatre vies tuées prématurément. Quatre expériences de mort imminente. Quatre revenants. Quatre âmes prêtes à se battre pour les destins de milliards d'autres.
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Katja Lasan
L’unique trésor existant dans cet univers est simplement caché au fond de nos cœurs, là où seul un être est capable de s'en emparer
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Une Sentinelle, trois Veilleurs. Par quatre, toujours.
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- T'as quel âge ?
- Question suivante.
- T'es si vieille que ça ?
- Et plus encore.
- Une vieille sorcière cachée dans un corps de fée ?
- Ou une vieille fée cachée dans un corps de jeune sorcière ?
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Il me prend son téléphone des mains.
- Tu sais, ces petits joujoux modernes, ils sont terriblement efficaces pour rendre l'homme solitaire. Aujourd'hui, chacun est dans sa bulle, devant sa télé, son ordinateur, sa tablette... Ca envahit même les écoles ces machins-là. La société de consommation va mal. On va finir dans Wall-E, et tout le monde s'en fout.
Je le regarde, ébahie. Je réalise alors que ce mec a coupé deux fois son portable, parce que j'étais là, c'est rare ça.
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Je n'ai que seize ans, je ne suis qu'un ado, mais je sais surtout que je ne suis pas tout à fait comme les autres, et c'est ma force.
Un peu déjanté, un brin caractériel, des fois paumé, mais la tête sur les épaules. Et aujourd'hui, j'en suis sûr, la musique rock, d'une façon ou d'une autre, ce sera vraiment ma vie. Parce qu'après tout, Twain et Pierre ont raison, quand on croit en ses rêves, rien n'est impossible. Et les miens, j'y crois vraiment plus que tout. Pour moi bien sûr, mais aussi pour Pierre, Gui, Elsa et avant tout, pour ma mère.
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Les Syams peuvent voir les Hommes à leur insu. Kylian n’aurait quand même pas…

Une colère violente s’insinue en moi. Je la sens monter au creux de mon ventre et je sais que je ne la retiendrai pas. Je n’en ai plus la force.

— Tu réalises à quel point tu es exécrable avec moi depuis qu’on se connaît ? Tu n’arrêtes pas de me rabrouer, et pourtant je fais au mieux ! Il y a moins de douze heures, je vivais encore normalement ! J’étais tranquille, j’avais une grand-mère, une famille. Là, on m’a tout pris et en échange, on me refourgue une sorte d’Ange cinglant, brutal et orgueilleux ! Tu peux te mettre à ma place deux minutes ?

Médusé par ma colère, Kylian me regarde, surpris, mais ne réplique rien.
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Fred s’appuie contre le mur, dévasté. Et moi, j’ai juste envie de le prendre dans mes bras, de le cajoler, de me noyer dans ses yeux, de le dévorer de baisers, mais mon corps refuse de bouger, je suis littéralement pétrifiée sur place.
Dans un murmure, je demande à nouveau en cherchant son regard :
— Fred, que s’est-il passé cette nuit-là ? Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?
Lentement, ses yeux remontent vers moi. Ils sont remplis d’une
lumière effroyablement malheureuse et moi, je me ramasse une gifle en pleine face.
Non ! Pas cette fois ! Je ne veux pas capituler ! Tu ne m’auras pas, gueule d’ange !
Il secoue la tête.
— Je peux pas, Alice.
— Fred, je suis là pour t’aider, j’ai besoin de comprendre. J’en peux
plus de m’inventer des histoires et de m’imaginer le pire !
Mais il s’obstine dans son silence. Alors je recule vers le lit et récupère
mes habits que j’enfile à toute vitesse.
— Alice, tu fous quoi ?
— Je rentre chez moi.
Il me regarde, sonné.
— Il est 3 heures du mat’. Tu vas pas partir maintenant ?
— Et pourquoi pas ? Comme ça, tu seras tranquille et tu pourras finir ta nuit tout seul. De toute façon, demain je travaille tôt et toi, tu pars à Paris. Alors, ça change quoi ?
Je ne le regarde pas, si je le fais, je vais craquer, je le sais. Et puis, de toute manière, il va me retenir. C’est obligé !
Je ramasse mon sac et me dirige vers la porte. Pourquoi il ne dit rien ?
J’abaisse la poignée et me retourne brièvement. Fred me scrute dans un regard d’incompréhension mêlé à un puissant sentiment de colère contenue. Et moi aussi, c’est exactement ce que je ressens en ce moment même. Alors pourquoi je me tire, bordel ? Qu’est-ce qui me prend ? Il faudrait plutôt en profiter pour crever l’abcès, même si les mots risquent d’être blessants. Mais c’est trop tard, j’ai déjà franchi la porte de la chambre. Je la referme et attends. Il va venir.
Mais il ne vient pas. Alors je longe le couloir en pensant à ses trois amis dormant paisiblement de l’autre côté du mur, sans se douter un seul instant de la dispute virulente qui s’est jouée à quelques mètres d’eux.
Je descends les escaliers, lentement, à l’affût du bruit de la porte de Fred. Mais qu’attend-il ? Pourquoi ne vient-il pas ?
Je me dirige vers le vestibule, m’enveloppe dans mon manteau, enfile mes chaussures, puis sors. Le froid me prend aux tripes. Bordel ! Ça caille puissamment.
Je reste plantée là, de longues minutes. Je ne parviens pas à croire qu’il me laisse partir comme ça. Dans toutes les histoires, lors d’une violente dispute, les amoureux finissent toujours par se courir après. C’est obligé. C’est le happy end.
Je ferme la porte, m’y adosse, puis libère enfin mes larmes. Je pleure dans l’attente de Fred venant me serrer dans ses bras en s’excusant. Et je m’excuserai aussi. Je suis allée trop loin. Tout est de ma faute. Je peux encore faire marche arrière. Mais j’avance jusqu’à ma voiture. Il fait si froid à l’intérieur, mais pas autant que dans mon cœur.
Putain ! J’ai mal !
Fred m’a laissée partir, sans chercher à me retenir. Qu’est-ce que je représente vraiment pour lui ?
J’allume les phares, démarre le moteur et recule dans l’allée. Mes yeux sont brouillés de larmes et je crie en tapant le volant comme une forcenée.
Quelle conne ! Quelle puissante conne !
Je vais rentrer chez moi, je vais dormir et au réveil tout ira mieux. On aura pris le recul nécessaire et on se rendra compte que nous ne sommes que deux imbéciles. Et il m’appellera.
Je l’ai trahi... C’est ma faute... Mais c’est la sienne aussi. Pourquoi s’obstiner à se taire ainsi ? Pourquoi refuser de m’ouvrir les portes ?
Je dois lui laisser du temps. Il a besoin de se retrouver. Quand il sera prêt, il me fera signe.
N’est-ce pas ?
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Il comprit alors pourquoi il ressentait de bonnes ondes entre ces quatre murs : cette maison, dans le fond, n’était qu’un prolongement de ce qu’était Agathe, une partie de son âme.
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C'est un don, la musique. Un langage universel. Celui de l'âme.
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