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4.17/5 (sur 507 notes)

Biographie :

Lucy Lennox a un diplôme de littérature anglaise de l’Université Vanderbilt.

Elle a trois enfants, aime jouer au tennis. Son mari la fait rire tous les jours.

Lucy Lennox espère que vous aimez les héros sexy autant qu’elle le fait. Bonne lecture!

Source : http://www.lucylennox.com/about/
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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Cet homme était arrivé en ville, comme un rien, et il m'avait saisi au vol, dans le ciel.
Je ne m'étais pas attendu à lui. Je n'étais pas prêt, d'ailleurs, à lui. Mais il était là, et quelque chose en moi me suppliait de le retenir de toutes mes forces.
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Avant d'entrer dans ma voiture, Finn se dégagea de moi pour se jeter dans un buisson proche et de rendre toute la joie accumulée au cours de cette soirée.
Je me tins à bonne distance de son festival gastrique, et je préparai des lingettes et une bouteille d'eau près du coffre, pour quand il aurait terminé.
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Marche Nuptiale : Chapitre 1 :
Simone
«… Blue s’accroupit à côté de mon tabouret, récupéra le tube et me prit les mains. Il me regardait avec une telle tendresse que j’allais vomir.
— Je vais dégueuler, le prévins-je.
— Non. Les nausées matinales sont finies depuis des mois. Tu es forte comme un bœuf, maintenant.
Je le fusillai du regard.
— Ce n’est pas le genre de choses qu’un frère aimant est censé dire à sa sœur le jour de son mariage. Me traiter de bœuf, c’est…
Je baissai les yeux vers mon immense ventre de femme enceinte.
— Cruel.
Blue caressa l’énorme boule cachée sous les couches de tissu.
— C’est le fils de Joel Healy, déclara-t-il avec tendresse. Il va être fort comme un bœuf, lui aussi.
La tendresse de mon frère avait toujours été ma kryptonite, et me rappeler que je portais le fils de Joel déclenchait toujours les grandes marées. …»
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Chapitre 2 :
TRISTAN
«…
— Tu sais, déclarai-je soudain, on devrait se venger pour toi.
C’était peut-être l’alcool qui parlait, mais cette idée me semblait encore meilleure formulée à voix haute.
— Ah oui ? C’est aussi ce que je me disais. Vas-y. As-tu des idées ?
Blue posa son coude sur le bar et son menton sur sa main, face à moi. Son sourire sournois était hypnotisant.
— Je pourrais faire semblant d’âtre ton copain, suggérai-je moi-même surpris par cette idée.
Bon sang, ça vient d’où, ça ?
Blue rit.
— Oui, c’est ça.
— Quoi ? Que veux-tu dire ? Pourquoi pas ? Demandai-je. Je ne suis pas assez bien pour toi ?
Je feignis une profonde indignation en portant une main à ma poitrine. Blue sourit.
— Ne te trompe pas, Tristan. Tu es chaud comme la braise. Mais tu sembles avoir oublié que tu es hétéro. Pas sûr que tu puisses convaincre les gens que tu es gay et encore moins attiré par moi.
— Mec, je peux être gay. Je peux être TELLEMENT gay, expliquai-je.
— Non, rit-il. Tu ne peux TELLEMENT pas. Ce n’est pas grave, mon ange. Sucer des queues, ce n’est pas donné à tout le monde. Ne te sens pas mal pour ça.
Je ne pus que rire à sa remarque.
— Bon, d’accord, j’avais peut-être en tête quelque chose de plus léger que sucer des queues, mais ça ne veut pas dire pour autant que je ne peux pas être convaincant dans le rôle de ton copain. Ce n’est pas comme si j’étais vierge.
Blue n’eut pas l’air convaincu, il haussa un sourcil dans ma direction comme pour demander : «Mais tu l’es, non?».
Je n’avais qu’une seule envie : trouver un mayen d’effacer ce sourire suffisant de son visage et lui prouver qu’il avait tord.»
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Chapitre 10 :
TRISTAN
«…
— Que je me détende ? Tue s en train de me dire que j’ai sucé mon futur beau-frère, mon futur beau-frère hétéro et je suis censé me relaxer ? Gronda-t-il d’une voix basse qui montait en puissance.
Il parla bien plus fort quand il laissa échapper enfin sa colère.
— J’ai couché avec toi, bordel, cria-t-il à l’instant même où je hurlai :
— Manifestement, je ne suis pas hétéro.
Des exclamations stupéfaites retentirent derrière nous et nous tournâmes vivement l tête. Une bonne poignée de sexagénaires étaient aux côtés de Simone près de l’entrée et nous dévisageaient, bouche bée. John avait dû rentrer.
Je faillis exploser de rire devant l’absurdité du moment. Bizarrement, je pensais que Blue allait perdre les pédales, mais il me surprit. Il haussa les épaules et se pencha pour me murmurer à l’oreille.
— Veux-tu toujours jouer les faux petits amis ? Parce que là tout de suite, ça me dirait bien de bousculer un peu certaines volontés. S’ils croient qu’ils vont passer la semaine à me caser avec des inconnus, ils se trompent lourdement.
— Ça marche pour moi, répondis-je avec un clin d’œil.
— Au passage, tu portes le tee-shirt spécial réunion de famille. Bienvenue dans la famille Marian. Il faut toujours se méfier de ce qu’on souhaite.
...»
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Chapitre 1 :

Falcon

«… De nos jours (Deux ans plus tard)

— Il… Il est sérieux, là ? Qu’est-ce qu’il fout ?

Je me repassai la vidéo en marmonnant tout bas devant l’audace du Chaton. Sans surprise, c’était bien Kingston Wilde qui sortait par la grande porte du Pergamonmuseum de Berlin douze heures plus tôt, au moment où les pièces et lingots grecs avaient été dérobés.

— Tu t’en décroches littéralement la mâchoire, commenta Linney de son doux accent chantant irlandais. Pourquoi es-tu aussi surpris ? On savait qu’il était derrière ça. Où est le problème ?

— Oui, mais… il ne s’est pas fait prendre. C’est… C’est ridicule. Il a juste…

Je plaquai la main sur l’écran.

— C’est ridicule, répétai-je, faute d’un meilleur mot.

— C’est peut-être son arrogance qui le perdra un jour, dit-elle en tapant sur le clavier de son ordinateur.

Sur son bureau en bazar s’entassaient trois gobelets de café vides et un mug en céramique de thé fumant. Il était plus de cinq heures du matin, et cette affaire nous avait occupés toute la nuit.

J’appuyai sur pause au moment où Kingston se tourna, dévoilant son visage dans la caméra. Un geste si effronté, si évident. Le Chaton était aussi arrogant que l’affirmait Linney, mais il n’était pas idiot. … »
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Chapitre 1 :
Derek
«…Je n’avais jamais réussi à concilier ces deux facettes de lui, et cela me frustrait au plus haut point. — Ensuite, poursuivis-je, nous sortirons par la porte de service, dans les coulisses, où nous attendrons les voitures. Tu dînes avec Lawrence Hammond et sa famille au El Manjar. Clint t’y retrouvera avec… Je ne sais plus son nom.
Jude retira son tee-shirt mouillé de transpiration, et je tentai de ne pas fixer son torse nu. Les yeux sur le plafond, Wolfe. Il n’y a rien à voir par ici. Tu as suffisamment vu son torse ciselé et ses abdominaux pour pouvoir les invoquer dans tes rêves chaque soir alors, pas besoin de les regarder une nouvelle fois. Je baissai plutôt les yeux vers l’ongle particulièrement intéressant de mon index.
— Wolfe, ça fait des mois que je sors avec elle, et tu ne te souviens toujours pas de son nom ? Sérieux ?
— Paisley ? tentai-je.
Jude renifla de dérision en abaissant la fermeture de son jean. Sainte Marie mère de Dieu, comment allais-je pouvoir continuer à parler alors qu’il allait se tortiller pour retirer son pantalon moulant ? Il allait en remuer les fesses, Bon Dieu. Pense à autre chose, Wolfe. À des plaies suintantes, des grands-mères nues, n’importe quoi. Tu peux le faire.
Jude émit un petit gloussement mélodieux.
— Pas Paisley, non. Mais pas loin. Elle s’appelle Jae.
— Sans déconner, marmonnai-je tout bas.
Jude se détourna et termina d’enlever son pantalon, puis il se dirigea vers la petite salle de bain, quittant donc la pièce avec juste un minuscule boxer bleu roi. Que je n’avais absolument pas remarqué, bien sûr, puisque j’étais totalement absorbé par mon problème d’ongle !
— Wolfe, lança-t-il avant d’entrer dans la salle de bain, je compte sur toi pour me faire sortir de ce repas le plus vite possible. Tu sais que ce type essaie toujours de me caser avec sa fille, même quand Jae est présente.
— Bien sûr, patron !
Il sortit de la pièce avant de dévoiler son petit cul parfait, ce pour quoi je ressentis un immense soulagement. Je soupirai. Bon sang, j’avais besoin de vodka.
Je partis en quête d’une bouteille d’eau, à la place, quand j’avisai Ollie, qui me dévisageait.
— Quoi ? aboyai-je.
Elle explosa de rire.
— Oh, Wolfe. Je vois très clair dans ton jeu.
Je lui lançai un regard scrutateur.
— Que veux-tu dire ? demandai-je, le corps soudain glacé et le ventre noué.
Il était impensable qu’elle ait deviné mon désir pour Jude, n’est-ce pas ?
— Tu sais parfaitement qu’elle s’appelle Jae. C’est impossible que tu ne saches pas tout dans les moindres détails à propos d’une personne aussi proche de Jude.
Mon corps se relâcha, et je priai instamment afin que mes intestins ne fassent pas de même. Je ne m’attendais pas à un soudain coming-out ce soir, après trente et une année sagement à l’abri dans mon placard.
— C’est juste que tu ne l’aimes pas et que tu adores le rappeler à Jude chaque fois que tu en as l’occasion, hein ? ...»
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Prologue :
Fin novembre, les Marian

« … Ce dernier l’ignora et approuva de bon cœur la proposition de Granny.

— Grave ! On devrait prendre les paris, en faire un jeu. La personne qui le case avec celui dont il tombera amoureux remporte le jackpot.

— Je suis partante, lâcha Simone. Faisons ça.

— On ne peut pas dire au pauvre garçon qu’on parie sur lui, dit Ginger avec un grand sourire. Il en mourrait de honte.

— Non, évidemment qu’on ne va pas le lui dire, intervint Mav. Nous allons simplement lui offrir notre aide pour rencontrer des gens qui habitent en ville, et s’il finit par tomber raide dingue d’Hayworth – je veux dire, d’un de nos amis, alors tant mieux.

— C’est quoi, le prix ? demanda Derek. Il faut que ce soit un truc bien.

— Des billets pour la saison de football des Forty-Niners, proposa joyeusement Ginger.

Tous les Marian dans la pièce la regardèrent en silence.

— Merde. Quel public difficile ! Et qu’est-ce que vous diriez de tickets pour cette nouvelle boîte de drags ?

La salle fut remplie de bavardages heureux.

— C’est toi qui payes, alors, dit Teddy avec un large sourire.

— Nan, c’est le pot commun, bande de crétins. Personne n’a le temps d’aller acheter un cadeau de plus à cette période de l’année, dit Simone. Qui est partant ?

Ils crièrent tous pour participer à ce qui serait dorénavant connu comme les Grandes Vacances des Entremetteurs, ou, puisque Granny avait insisté pour l’appeler ainsi, OPEF, l’Opération Pipes-en-Folie.

Peu importe le nom que chacun donnait à ce plan, c’était décidé. Ils inviteraient Noah chez les Marian pour Noël et lui demanderaient d’amener son compagnon ; le couple dont l’ami aurait été choisi serait déclaré vainqueur. Tous avaient interdiction de faire part à Noah de ce plan secret, et ils ne disposeraient que d’un mois pour faire en sorte qu’il tombe amoureux. Chaque participant n’aurait droit qu’à un seul essai, et ils devraient le faire en prétendant le présenter à de nouvelles personnes pour l’aider à s’intégrer dans cette nouvelle ville. …»
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Chapitre 4 :

Commandant Weston Marian

«… Doc me regarda ; son visage exprimait un mélange de surprise et de soulagement.

— Je pense que c’est eux. J’entends de l’anglais, dit-il avec excitation. Allons-y !

Je le retins par le bras.

— Attends ! On ne peut pas se précipiter comme ça. On doit s’approcher prudemment pour qu’ils ne nous tirent pas dessus.

Il plissa les yeux et répliqua entre ses dents.

— Je ne suis plus un putain de p’tit bleu, pour le cas où tu ne l’aurais pas remarqué, commandant.

Il avait raison, évidemment, et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter qu’il se mette en danger.

— Reste derrière moi, grognai-je. …»
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Chapitre 1 :

Hudson

«… Mon mantra :

Ne jamais offrir de cadeau à une femme dans une petite boîte à moins que ce ne soit une bague de fiançailles.

Et surtout, ne jamais le faire si le cadeau en question est un tout petit cercle métallique qui peut être horriblement confondu avec une bague de fiançailles.

Oh, et aussi, ne jamais offrir ledit cadeau à la date anniversaire de vos un an de relation.





Je faisais passer un objet entre mes doigts, en avant et en arrière, comme certains le font avec une pièce ; pour ma part, il s’agissait du petit anneau qui m’avait mis dans ce pétrin. Je l’avais appelé la Bague Wilde, mais c’était techniquement un anneau de constriction. Raison pour laquelle mes frères l’avaient évidemment surnommé « anneau pénien ».

Ce n’était pas un anneau pénien.

J’étais en train d’effectuer le voyage de treize heures séparant Dallas de Cork, en Irlande, quand je compris que je n’aurais pas la chance de trouver le sommeil sur ce vol. Au moins, ma compagnie était assez importante pour pouvoir m’offrir un siège en première classe convenant à mes longues jambes. Mes jambes qui s’étendaient sur des kilomètres, d’après ma copine.

Rectification. Mon ex-copine.

Le soupir que je poussai fut suffisamment bruyant pour déranger la vieille dame assise à mes côtés. D’accord, peut-être aussi le fait que c’était loin d’être mon premier soupir désabusé. Je m’en voulais de m’être fait avoir par la promesse d’un poste de cadre qu’on m’avait fait miroiter. Je n’aurais pas dû mêler travail et plaisir en m’engageant dans la compagnie de son père.

Je soupirai à nouveau.

— Quelque chose vous tourmente, beau gosse ? demanda la femme. En parler pourrait vous aider. …»
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