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4.68/5 (sur 167 notes)

Né(e) le : 04/03/2021
Biographie :

La Déferlante est une revue trimestrielle
Qui observe la société post #metoo.

Elle est née d’un financement participatif à succès.

Une revue qui se donne pour mission de démocratiser les savoirs universitaires et militants pour déconstruire le patriarcat et donner à chacun des moyens d'émancipation au quotidien. Le premier numéro est consacré à la question du genre, sur la manière dont on devient un garçon ou une fille, sur la transition de genre ou encore l'aspect politique de la naissance.

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Bibliographie de Revue La Déferlante   (13)Voir plus

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
À propos du droit à la vie privée des hommes politiques "Personne ne s'offusquerait de l'idée que l'on ne puisse pas être député vert ou insoumis tout en étant marchand de sommeil ou patron voyou. Cessons, collectivement, d'avoir suffisamment peu de considération pour les femmes pour penser que leur oppression est un détail que l'on peut balayer d'un revers de la main (ou d'un tweet). Manon Garcia
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Ouvrir l'oeil en rêve, c'est se retrouver soudain dans un monde où tout, absolument tout, devient possible. Question : Que va-t-on faire de ce champ infini? Que va-t-on oser ? Si on ne sait pas, on hésite, on perd sa lucidité, on se laisse embarquer dans un rêve minable m, un rêve qu'on n'a pas choisi. Comme dans la vie, quand nos rêves ne sont pas assez précis et qu'on finit malgré soi embarqué dans ceux des autres.
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Ce qui m'intéresse dans l'égalité : Que se passe-t-il si deux personnes sont d'accord ? Qu'est-ce qu'on raconte ? Souvent, à la fin d'une comédie romantique, après toute une série de conflits, les deux personnages se mettent d'accord pour signer un contrat. Mais qu'est-ce qu'on raconte si elles sont d'accord dès le départ ? Quelle fiction on tisse ? (Céline Sciamma)
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Pour faire famille, il faudrait inventer d'autres rapports de fidélité et d'engagement que ceux du sang et de la généalogie, faire en sorte que l'on soit moins liés par des rapports de production biologiques que par des relations choisies dans lesquelles on s'implique sincèrement.
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(...) On demande encore aux femmes d'aujourd'hui de combler le fossé de l'ignorance masculine, et d'expliquer aux hommes nos vies et nous besoins. Accaparer les opprimés avec les préoccupations de leur maître, c'est une arme bien rodée des oppresseurs. (Audre Lorde)
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Quel sont les mots qui vous manquent encore ? Qu'avez-vous besoin de dire ? Quelles sont les tyrannies que vous avalez jour après jour et que vous essayez de faire vôtres, jusqu'à vous en rendre malade et à en crever, en silence encore ? (Audre Lorde)
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Le capitalisme ne fait pas de mal de la même manière à toutes les femmes. Il peut même être très profitable à certaines catégories de femmes, et pas seulement aux très riches. Toute la force du système capitaliste, c'est qu'il est sexy. C'est des belles marques, du loisir, du luxe, du temps, ça brille de partout. Pour certaines et certains, plutôt en grand nombre, cela signifie la santé, la beauté, une espérance de vie plus élevée, etc. Le capitalisme, quand on en profite, c'est quelque chose de vicieux, qui rentre dans nos intimités, nos goûts, nos choix. C'est difficile de proposer une alternative convaincante face à une telle puissance.
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Plus que d'un clivage partisan et d'une récupération politique, la défense de la "liberté d'expression" relève d'un fondement universaliste et républicain dont se réclament fièrement des personnalités comme Alain Finkielkraut ou Éric Zemmour, héritières autoproclamées du siècle des lumières. Selon cette conception universaliste de la liberté, les citoyennes et les citoyens sont égales et égaux en droit, à l'exception de celles et ceux qui sont en dehors du contrat social, comme l'écrivait Jean-Jacques Rousseau. Autrement dit : "les sujets, les étrangers, les femmes, les enfants, les esclaves" n'ont pas accès aux droits fondamentaux du citoyen. Ainsi, la liberté d'expression est avant tout celle des personnes qui l'ont théorisée : les hommes bourgeois et le tenant.es de l'universalisme. Car dire - et pouvoir le faire publiquement - est un privilège. Et une formule comme "on ne peut plus rien dire" est paradoxalement le symptôme d'une inégalité dans l'accès à la liberté d'expression, mais aussi la trace d'un privilège.
Il n'est pas surprenant que cette formule soit répétée chaque fois que l'on parle d'enjeux de libération de la parole : tout en se réclamant de la liberté d'expression, ce type de discours contribue à silencier les opinions émanant de groupes marginalisés. Aussi, il est toujours bon de porter attention au statut des personnes qui convoquent cette formule magique.
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[V. Springora à propos de Matzneff] je ne suis pas pour donner la parole à un pédocriminel au nom de la liberté d'expression, tout simplement parce qu'il faut s'aligner avec la loi. De la même manière qu'un éditeur est responsable devant la loi de la publication d'un texte relevant de l'incitation à la haine raciale, il est aussi responsable de l'apologie de crimes.
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[Corinne Masiero] La prolophobie, c'est la peur des prolos. Ce mot, j'ai d'abord cru que je l'avais vu quelque part. Et, pour en revenir å mon psy, avec qui je parle souvent, il me dit un jour: "Mais c'est quoi ce truc de prolophobie ? C'est vous qui l'avez inventé ?" Bah peut-être, je ne sais pas. C'est la peur et le mépris des pauvres par les riches. Au début, on a parlé de transfuges de classe. Moi ce que j'ai remarqué chez les transfuges de classe, c'est qu'ils parlent souvent de comment c'était avant, commnent c'est devenu après, comment ils s'en sont sortis. Se sortir de quoi? Se sortir de la merde, oui, ça peut arriver même à un bourge qui a une difficulté, qui fait faillite ou whatever. Mais se sortir du milieu prolo, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le milieu des prolos, des pauvres, c'est un milieu de merde ? Ben moi, je ne suis pas d'accord.
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