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Critiques de A. D. G. (64)
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Kangouroad Movie

Au fin fond de l'outback australien, deux gardiens de la barrière anti-dingos, Paddy O'Flaherty, un blanc désenchanté ancien des SAS et Pickwick, un énigmatique aborigène, découvrent non loin de leur campement cinq cadavres dont quatre sont atrocement mutilés. Et ils aperçoivent avec effroi une silhouette qui n'a rien d'humain disparaître dans la nuit. Débute alors dans le bush sauvage une enquête difficile hantée par la culture millénaire des Abos du Queensland qui leur fera rencontrer une étonnante Suissesse randonneuse, un allemand prétendument nazi et une tribu belliqueuse prête à tout pour rendre infernale la vie des compagnies minières, de la police, des propriétaires terriens et autres Blancs bien loin d'être eux-même des anges. Le tout sur fond de trafics des plus surprenants.

Ce livre, présenté comme thriller et policier par Folio, est aux antipodes (c'est bien le cas de le dire) de la production habituelle d'A.D.G. Ici, le dépaysement est total pour le lecteur, plus de polar provincial franchouillard avec ses truands à la San-Antonio, mais bien une sorte de road-movie quasi cinématographique dans un décor totalement exotique et parfaitement décrit : le Queensland australien dans toute sa sauvagerie écrasée de soleil et de sècheresse. Il faut préciser que ce livre est le tout dernier d'A.D.G et qu'il l'a rédigé suite à un long séjour là-bas, ce qui se sent à la lecture. Plus que l'histoire distillée sur un tempo un peu poussif, c'est le pays lui-même qui représente le centre d'intérêt principal de ce livre qui mérite d'être lu simplement pour parfaire notre connaissance de ce pays lointain aux habitants plutôt étranges. (On apprend énormément sur les aborigènes) Mais ne cherchez pas le style qui a fait la réputation de l'auteur. Ici, plus d'argot, plus de langue verte, plus de jeux de mots, plus de trouvailles truculentes, juste du classique et de l'efficace, un peu à l'américaine. Dommage.
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Pour venger pépère

Tout simplemnt excellent. Du polar monté sur une trame digne d'un orfèvre.

Pensez, ce livre à été écrit en 1980 au siècle dernier donc, et il n'a rien perdu de son punch et de sa pertinence. Bien sûr le décor à changé depuis, de nos jours les brigands ne roulent plus en R5, mais ces particularités de l'époque ne gâchent rien à la maitrise et la virtuosité du récit. Polar de terroir, peuplé de vrais gens habitaient par une quotidienneté qui les abîment, ADG s'inscrit pleinement dans cette veine du polar social et réaliste. Un coup de maître.

On pourra toujours décrier les prises de positions politiques de l'auteur ancrées à droite toute, d'ailleurs cela transparaît dans le livre, mais cela n'enlève rien à son talent.

Un incontournable du polar français, fleurant bon la province,la vengeance crédible d'un avocat opiniâtre quand il s'agit de venger pépère. De bons jeux de mots, un phrasé travaillé et pertinent. En fait c'est ce genre de bouquin, décrié par les intellos qui donne toute ses lettres de noblesse au genre. Pas de facilité ici, ami lecteur lance toi sans apriori dans ADG tu ne le regretteras pas.
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Cradoque's band

Première lecture d'un roman d'A.D.G, un auteur hautement non recommandable, quasiment oublié et très peu republier de nos jours.



Cradoque's band, un livre de 1972, une histoire chorale entre "affreux sales et méchants" de Dino Risi réaliser en 1976 et "Pulp fiction".



Une galerie de personnage ;environ une vingtaine; qui vont du grotesques aux pittoresques tutoyant la comédie humaine et le faits divers sordide.



Des manouches, des prolos, un psychopate , une bande de loubars a mobylette , un clodo monarque , une rombière lubrique, un maton pervers, un chauffeur routier naif, un fuyard, des flics plus ou moins compétents, tout cela mélangés et vous obtenez un cocktail déconnant !



Une écriture imagé avec un langage de l'époque , peu d'argot et une verve certaine ,parfois poétique.



Un cheminement bien construit, on ne s'ennuie jamais dans Cradoque's band, A.D.G démontre tout au long de ces 243 pages une maitrise de la narration et un talent de conteur hors pair , de plus il est un habile portraitiste de la condition humaine prolétaire et également un témoin de la France des années 70 comme on en retrouve peu dans ce registre.



Alors pourquoi A.D.G est un écrivain injustement oublié ?

Parce qu'il a eu des convictions politique non politiquement correct?

Ou le temps passant , ses écrits sont devenus tout simplement désuets?

Ne transpire pas dans ce roman ses opinions , ou si peu , ou pas du tout.



Un des reproches les plus souvent usités a son encontre c'est sa façon d'écrire populo, représentatif du moment ou il l'écrit .



Si le style et les mots employés doivent se mesurer a chaque époque donné ,alors bien triste est notre temps ou les néologismes et l'argot se font rare.



Cradoque's band est le reflet des années Pompidou . un instantané des banlieues prolos et coco ou tout était en construction permanente , ou l'espoir d'une vie meilleur pouvait encore s'envisager , juste un temps ,avant l'ère de la désillusion et du désespoir.



Lire ce livre c'est mettre les deux pieds dans la boue et dans la merde !

Donc un conseil , porter des bottes !



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Kangouroad Movie

Après la neige du Wyoming (avec C. Johnson) et la froidure scandinave (avec Olsen), voici la chaleur, le sable et la poussière de l’Australie. Les dingos, les serpents et autres kangourous ont remplacé les ours, les cerfs et les loups, le bush et ses épineux piquetés de termitières, les forêts de sapins, de mélèzes… Plaisant polar de l’autre bout du monde.
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Notre frère qui êtes odieux...

Les frères Mercourt sont une bande de braqueurs à eux seuls. Ils préparent et montent seuls sur leur hold-up. Et une fois leur coup réalisé, ils mènent la grande vie en se tirant la bourre. Qui est celui qui piquera le magot de ses frères, qui est l'autre qui va emballer la petite amie de son frangin. Bref les trois Frères pourrait vivre peinard s'ils n'avaient pas une bande de Yougos pour leur tirer dans les pattes. Il faut dire que ce n'était peut-être pas une bonne idée de les doubler. Parfois à trop jouer avec le feu on se brûle.

A.D.G nous offre là une histoire de truand rocambolesque. Il alterne ici deux récits. Parfois à la première personne du singulier, d'autre fois à la troisième. Et ce récit à deux voix dynamise l'intrigue et fonctionne à merveille. La lecture en devient distrayante. Un très bon polar.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le grand sud

bof, bof, bof ce livre. J'avais déjà tenté de le lire mais honnêtement j'avais abandonné tellement il me semblait lourd ce pavé. Cette fois je suis allée au bout mais franchement sans être une torture je ne me suis jamais sentie dans l'ambiance, moi qui pensait voyager en nouvelle calédonie je ne suis pas parvenue à décoller. Trop de descriptions, des chapitres trop longs bref direction boîte à livres ....
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Le grand sud

Un très bon roman mêlant histoire de la Nouvelle-Calédonie et aventures.
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La nuit myope

Récit désopilant d'un cadre décidé à l'aventure, c'est aussi, sous-jacent, celui d'une vie qui se cherche et ne se trouvera pas. Toute vie est un échec, au bout du compte. ADG, de son vrai nom Alain Fournier (sic!), prend le parti d'en plaisanter avec maestria.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Berry Story

A.D.G. (initiales du pseudonymes Alain Dreux Gallou derrière lequel se dissimulait Alain Fournier né en 1947, décédé en 2004) – "Berry story" – 1973



Ce roman policier est en quelque sorte la suite de "La nuit des grands chiens malades" puisqu’on y retrouve le même endroit et les mêmes protagonistes. Je doute fort que ce roman parle encore aux nouvelles générations, tant il fait référence à des comportements, des vocabulaires, des postures, des invraisemblances typiquement post-soixante-huitards. Par ailleurs, je ne suis pas qualifié pour juger de la pertinence du capital linguistique berrichon mobilisé dans ce récit, tout en sachant toutefois que l’auteur était un enfant du pays.

Une curiosité, un vestige de ces années-là.

Nostalgie, nostalgie…

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Notre frère qui êtes odieux...

Suite à un holdup réussi et particulièrement fructueux, Simon s'est permis de filer en cavale avec nettement plus que sa part. Mais ses comparses ne l'entendent pas de cette oreille. Un premier tueur ne parvient pas à lui subtiliser le magot. Il y perd même la vie après avoir occis la prostituée qui était couchée avec Simon. L'affaire se complique avec l'arrivée de Thérèse puis celle de Xavier, le propre frère de Simon qui n'ont pas que des arrière-pensées honnêtes... Sans oublier tous les arcans qui se mettent à entrer dans la danse, Dome, le troisième frère, ex-truand et propriétaire d'une boîte de nuit, un député ripoux, homosexuel et faux-monnayeur, des yougos et quelques autres truands de moindre importance.

Une histoire de « bisbille entre frangins flingueurs ». Un honnête roman policier provincial, noir à souhait, sur le thème de la trahison familiale avec les ingrédients habituels de la recette : suspense, situations improbables et inextricables et personnages récurrents (on en retrouve certains apparus dans les « Panadeux ») et hauts en couleur sans oublier le style extraordinaire d'A.D.G : langue verte et populaire, argot et ton décalé. Le polar genre Boudard, Audiard ou San Antonio comme on n'en fait plus.
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L'Otage est sans pitié

Jean-Charles Botmarine, Charbo pour les amis, est un petit employé de banque sans envergure qui se prend à rêver devant les exploits des cracks du grand banditisme avec leurs hold-ups leur permettant de rafler des millions au nez et à la barbe de toutes les polices de France et de Navarre. Il imagine une prise d'otage bidon qui lui permettrait de partir couler des jours heureux sous les tropiques muni d'un viatique conséquent. Mais ne faisant pas partie du milieu, il va devoir y chercher aide et complicité au risque de se faire doubler par un certain Marc-Antoine, proxénète peu scrupuleux et quelques autres petites frappes...

Ce livre est un roman policier tout ce qu'il y a de classique (édité dans la collection « Super Noire » de Gallimard) avec le style toujours picaresque et truculent d'A.D.G. regorgeant d'argot, de jeux de mots et de calembours. Il ne m'a pas semblé d'un aussi bon niveau que »La nuit des grands chiens malades » ou « Pour venger Pépère », mais il est néanmoins d'une lecture aisée et agréable. On passe un bon moment de détente, mais sans plus. L'histoire, somme toute assez banale, est rachetée par une fin surprenante. On peine un peu à s'attacher à des héros très ordinaires...
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Je suis un roman noir

Jérôme, auteur de roman policier désargenté, en a assez de sa compagne et de sa belle-mère qui le traitent un peu par le mépris. Il se lance dans une fugue plutôt alcoolisée et finit par se retrouver à Paris, devant la gare de Lyon où un homme l'invite à monter à bord de sa limousine pour l'emmener dans un hôtel particulier de Neuilly. Là, il lui propose contre une somme rondelette de coucher avec son épouse dans l'espoir d'avoir un héritier. Quelle n'est pas la stupéfaction de Jérôme de se retrouver en compagnie de Christina, sa propre femme, sans doute droguée car elle ne le reconnaît pas. A partir de cette scène étrange, vont se succéder toutes sortes de péripéties et pas mal de cadavres. Mais heureusement Jérôme pourra bénéficier de l'appui de son ami Edgard, un tantinet psychopathe et as du rasoir, ce qui est bien pratique pour régler leurs comptes aux malfrats...

Un vrai roman noir de facture ultra-classique, assez différent du reste de l'oeuvre d'A.D.G. Ici point de langue verte, de calembours, jeux de mots et trouvailles diverses. Et ça manque terriblement. A croire que ce texte est antérieur aux autres. L'intrigue est assez embrouillée, pour ne pas dire improbable et pas vraiment bien ficelée. On trouve cependant un essai d'irruption dans l'étrange et le fantastique avec la problématique de l'auteur qui se voit en miroir dans son roman et se demande comment ses personnages et lui-même réagiraient dans ces circonstances alambiquées. Malheureusement, on n'accroche pas et cette posture sent un peu trop l'artifice. « Je suis un roman noir », un roman de jeunesse (ou alimentaire) bien inférieur à la production habituelle d'A.D.G. On peut se dispenser.
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Balles nègres

Maître Pascal Delcroix et son ami fidèle Serguie, alias Machin, journaliste largement porté sur la bouteille à « La République du Val de Loire », se trouvent confrontés à une nouvelle énigme... Rosine, une jeune et jolie Vietnamienne, a contacté Machin pour qu'il lui trouve un avocat pour relancer l'enquête (étouffée depuis un an) sur le meurtre de son frère lâchement assassiné de deux balles dans la tête. Les deux compères découvrent que le frère en question, après une carrière militaire, après s'être établi en Zwangobé, république africaine tenue d'une main de fer par son président à vie, Georges-Georges Bokaro qui appuie sa dictature cannibalesque sur une bande de mercenaires européens sans foi ni loi, venait d'en avoir été expulsé de bien curieuse manière...

Avec « Balles nègres », A.D.G nous propose un roman policier à arrière fond hautement politique avec toujours sa truculence unique et son franc-parler décoiffant. Tout y passe, comme dans la moulinette d'Averty et le lecteur en a pour son argent. Le potentat africain, type Amin Dada-Bokassa-Mugabe, est pourri jusqu'à la moelle, les dirigeants français, la police et les médias complices et ne restent obstinément aveugles sur les turpitudes, la corruption, les trafics, détournements de fonds et autres enrichissements et abus de bien sociaux. Et sans le plus petit début de commencement de respect du moindre article de la Déclaration des Droits de l'Homme. Un vrai régal politiquement incorrect ! Un polar irrespectueux et décapant comme plus personne n'oserait en écrire aujourd'hui...
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Kangouroad Movie

Le début est très prenant: 5 cadavres sont retrouvées atrocement mutilés en plein désert australien sans aucune trace et sans aucun indice sur l'identité du meurtrier. Mais j'avoue que je m'attendais à mieux. Même si le livre reste de bonne facture, le coté écolo et protection des animaux de l'histoire me laisse sur ma faim. et on se dit en finissant le roman, tout çà pour çà : 5 cadavres pour une histoire plutôt banale.

Ceci étant dit, ce livre nous emmène tout droit aux antipodes sillonnant le désert australien en passant par le bush et la barrière anti-dingo. dépaysement total!! conclusion: roman qui doit son originalité sur la découverte de l'Australie (qui est plutôt bien décrite) que par son histoire.
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Cradoque's band

Petits feux d'artifices langagiers qui grignotent la page, virtuosité tourbillonante, personnages qui volent à leur perte en rêveries seventies ou sauvages satisfactions, train d'écriture qui déraille en douceur, un plaisir de lecture digne d'un sandwich au beurre (pain frais, vrai jambon de Paris) dégusté au troquet du coin après trois jours sans manger, un régal, donc *
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La nuit myope

Paris, les années 80 (bon oké, le début des années 80, juste quand ça sentait bon pour Mitterand). Dans un style Queneau où on cause comme dans un film avec Noiret ou Jean Yanne (les jeunes giscardiens cotoyant des fêtards vêtus de bloudjines, écoutant de la musique que passent les disques joquets et sirotent des coquetèles), ADG raconte l'histoire de Domi, aventurier de l'extrême fantasmant sur Robert Louis Stevenson.



Sorti avec ses collègues de bureau dans l'unique but de se mettre une caisse mémorable, Domi rencontre Armelle, qui après quelques sloves, lui laisse son adresse sur un paquet de cigarettes. Domi, marié, lui promet tout de même l'aventure qu'on ne propose à personne, un ouikende dans les Cévènnes.



Bourré comme un cointre au petit matin, cet émule d'Ulysse rentre chez lui, décide d'aller retrouver Armelle mais pète ses lunettes. Le bougre est myope comme une taupe.



C'est ainsi que débute l'histoire, dans laquelle Domi traverse un Paris très matinal dans un voyage complètement dingue, loufoque, hallucinatoire pour retrouver sa promise d'une nuit. Grand poète du n'importe quoi, flanqué de son chien Laskar qui émet des jappements dignes de grandes conversations wallonnes, on explose de rire (tant qu'on comprend dans quelles situations ADG nous transporte).



Lecteur, je t'avertis, t'attends pas à toucher terre. T'en prends pour ton grade tellement ça se prend pas au sérieux, que c'est complètement désinvolte et qu'ADG t'emmerde autant qu'il s'amuse.



Run for it !
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L'Otage est sans pitié

une plongée dans les années 70 avec tout le décor de l'époque.

les vêtements, les voitures, les bistrots et l'argot. Un héros malgré lui bien macho. Une intrigue prenante, parfaite pour lire dans le train.

L'auteur a soutenu l'extrême droite alors que la Série Noire était plus avec des auteurs d'extrême gauche.
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Les Trois badours

A.D.G. (initiales du pseudonymes Alain Dreux Gallou derrière lequel se dissimulait Alain Fournier né en 1947, décédé en 2004) – "Les trois Badours" – Gallimard / Folio-policier, 2001 (ISBN 978-2-07-041200-8)

– réédition du roman publié en 1972.



Précisons d'emblée que ce roman n'appartient pas à la lignée des récits centrés sur le trio Machin-Delcroix-Moune.

En effet, l'auteur y met en scène – sur une mode narratif loufoque et déjanté – un groupe de trois saltimbanques de piètre qualité, qui survivent péniblement en assurant des spectacles sensés être drôles dans diverses petites festivités locales.

Les voilà cependant embringués dans une intrigue de meurtres et d'enlèvements, dans une succession d'évènements plus farfelus les uns que les autres.



Malheureusement, à mon goût, cela devient vite un peu répétitif et plutôt lourd... Ce fut sans doute une pochade...

Rien à voir avec la qualité d'un roman comme "Pour venger pépère" (cf recension).

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J'ai déjà donné...

A.D.G. (initiales du pseudonymes Alain Dreux Gallou derrière lequel se dissimulait Alain Fournier né en 1947, décédé en 2004) – "J'ai déjà donné" – Le Dilettante / Babel noir, 2007 (ISBN 978-2-7427-8020-4)

– avec une préface de Sébastien Lapaque



Ce confinement imposé par les technocrates rabougris dans leurs bureaux ministériels parisiens aura au moins le mérite d'amener les uns et les autres à re-fréquenter les classiques de leur jeunesse. Pour ma part, je revisite le polar franchouillard des années soixante-dix / quatre-vingt du siècle dernier, au hasard je commence donc par ADG.



Ce roman est plutôt atypique, puisqu'il fut publié en 2007 à titre posthume (l'auteur décéda en 2004), et avait d'emblée pour but de régler son compte à son héros "Djerbitskine dit Machin", personnage apparu en 1977 dans "le grand môme", au centre de huit romans ultérieurs, construits autour de trois personnages phares, Machin, son avocat Pascal Delcroix, lequel est toujours flanqué de Moune.



L'auteur construit un récit quelque peu complexe : Moune et Pascal débarquent en Nouvelle-Calédonie, en 2003 (p. 18), appelés par la dernière compagne de Machin, qui avait disparu et dont on aurait retrouvé les ossements. Est-il mort ? Assassiné ?

Des inconnus leur remettent une grosse enveloppe (p. 38-39) contenant le récit – écrit par Machin – d'une aventure dans laquelle ils s'étaient trouvé embarqués tous les trois vingt-deux ans auparavant, en 1981, en Touraine comme il se doit.



Le roman se déroule donc en alternance entre ces deux lieux et deux époques, ce qui témoigne de la grande maîtrise atteinte par l'auteur en matière de narration autant que d'écriture, car de bien belles phrases finement ciselées sont disséminées ça et là (exp. p. 79 "Par la fenêtre aux vitres ombrées..." ou p. 164-165 "Plutôt que de rejoindre les levées de la Loire...".

La scène dans l'asile psychiatrique (pp. 178-185) atteint des sommets dans le genre loufoque : les gens ayant vécu cette époque reconnaîtront sans nul doute quelques uns de slogans alors très en vogue. En d'autres paragraphes, les allusions à cette époque de la "victoire de la gauche" (une majorité d'électrices et d'électeurs s'étaient plus ou moins laissés convaincre – en toute bonne foi ? – que Mitterrand était "de gauche", presque quatre décennies plus tard, sont-ce les mêmes qui se sont laissé-e-s berné-e-s par l'oligophrène Holland-ouille puis l'arrogant Macron aux petits pieds ?)

Ces allusions sont elles encore compréhensibles par les générations montantes ?



En tout cas, cela reste une lecture divertissante pour les gens de cette génération, en ces temps où les "vieilles" et "vieux" de plus de 65 ans (oups, on a plus de droit de dire ça depuis que Mme Macron... n'est plus de primesautière jeunesse) sont relégués au rang de "bouches inutiles"...



Un p'tit coup de nostalgie...



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Pour venger pépère

J'avais le souvenir d'une lecture amusante et c'est avec plaisir que je me suis replongé dans l'univers de Alain Dreux Gallou malheureusement je trouve que son écriture a horriblement vieilli tout comme son humour . Je suis sorti déçu de cette lecture.
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