Blexbolex

Blexbolex est déjà l'auteur de "l'imagier des gens" et de "saisons" qui explorent les frontières entre la démarche artistique, l'aboutissement du graphisme et les détournements des genres traditionnels de la littérature et de l'édition. Nos vacances est ici un nouvel OVNI littéraire qui va certainement faire couler beaucoup d'encre en lectures, compréhension et interprétation.

La base est classique : ce sont les vacances comme le titre l'indique et nous croisons dans un riche environnement de campagne et de verdure, une petite fille, un grand-père et un jeune éléphant. Et le récit se décline en images déployants chacunes des trésors d'imaginaire...

L'objet est tout entier dédié à la lecture de l'image, au temps de tourner les pages, à la double lecture silencieuse puis'commentée de l'adulte et de l'enfant....une expérience incontournable à fortement recommander !

Prix pépites 2017 au Salon du livre jeunesse et de la presse de Montreuil
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Si l’idée était bonne, le résultat l’est beaucoup moins, non à cause du contenu, mais de la facture de cet album destinée aux petits. Mettre de l’avant les expressions sur les couleurs était en soi une riche idée : les expressions autour des sept couleurs de l’arc-en-ciel étant plus que nombreuses. Elles sont d’ailleurs pour la plupart réunies ici et de plus très bien expliquées, notamment celles-ci : en voir des vertes et des pas mûres, n’y voir que du bleu, être blanc comme une endive, en faire une jaunisse. De plus, la signification de chacune des couleurs nous est aussi fournie, au sens propre comme au sens figuré, dans l’Histoire comme au quotidien, dans toutes ses particularités.



Mais. Car il y a un mais, et un gros mais. La mise en page est loin d’être soignée. Écriture scripte et écriture cursive sont utilisées, ce qui élimine d’emblée certains jeunes lecteurs. De plus, les illustrations semblent sorties de livres d’il y a cinquante ans en plus d’être très moches. Vraiment. Je n’exagère pas.



Dommage. De vert de rage a rose bonbon était loin d’être un live sans intérêt. Mais on a négligé le contenant au profit du contenu alors que les deux sont importants, encore plus quand il s’agit de littérature jeunesse.
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L'histoire commence avec un chat jeté à la rue par un maître furieux. Heureusement, ce n'est pas n'importe quel chat et il se porte très bien en étant son propre maître. Il lui suffit juste d'un peu d'inventivité pour trouver à manger et d'un assistant un peu benêt et peureux, un petit lapin rouge.



C'est un album audacieux qui se lit comme une pièce de théâtre et qui possède un style graphique particulier. On reconnait de suite le travail de Blexbolex en voyant ces personnages sans contours et ces couleurs un peu délavées. Le texte est fort comique, Maître chat ne mâche pas ses mots et ne cherche jamais à être sympa avec ses acolytes.



Je suis ravie d'avoir découvert Blexbolex avec cette revisite plus que cocasse du "Chat botté" !

: Je garde une excellente bonne impression de l'auteur BlexBolex, depuis "l'imagier des gens".



Inventif dans le propos, créatif dans la narration et l'esthétique, cet auteur se montre presque dans la démarche d'un auteur adulte, avec des désirs propres à développer, bien plus qu'un auteur jeunesse classique penché d'avantage sur les apprentissages du lecteur, le canevas au service du lecteur.



L'auteur repousse ces trames fixées pour obtenir le résultat personnel souhaité qui finalement va répondre à un éveil intéressant pour les jeunes lectorats.







"L'imagier des gens" offrait un répertoire plus développé de vocabulaire avec un soupçon d'humour décalé, un imagier pour des jeunes lecteurs qui ne lisent plus d'imagier mais de jolies éponges de nouveaux mots.







"Romance" est une petite histoire très longue.



Amusant d'avance.



En effet, la Romance est toute petite de taille, d'un format de poche, mais toutefois bien épaisse.



Une romance est une belle histoire d'amour, elle ne peut être toute petite, elle n'est jamais banale.



BlexBolex la pose sur le chemin de l'école.



Cette romance avec le livre commence mal.



Ce retour d'écolier ne semble guère tonique, passionnant et bien entendu, il y a de l'école presque tous les jours, cela se répète.







L'auteur semble attirer notre attention sur le fait que nos journées se ressemblent et ne sont pourtant pas à l'identique si l'on lève le nez de nos guêtres. Ainsi, au fil de la lecture, l'histoire se renouvèle et les détails se modifient, s'enrichissent, cela devient amusant pour le jeune lecteur qui opérera des va et vient peut-être dans le gros petit album.







L'album devient fantasque, on ne sait si cet écolier qui revient de l'école s'invente ses histoires, que l'on pourrait comprendre pour tuer le temps du chemin monotone ou pour reprendre aux heures utiles de l'éducation un peu d'insouciance.







Nous retombons dans l'imagier original.



Il y a un voyageur, une sorcière, des brigands...



Nous avons presque l'impression d'étaler des cartes de tarot, si les pages étaient détachables, nous jouerions volontiers à les placer dans le désordre.



Tiens, justement, la maison se retrouve entièrement à l'envers?



"Au voleu... au retourneur!!!"



La police pourra t-elle y faire quelque chose?







Aux images figées du début s'enchaîne une cascade d'événements plus fous les uns que les autres, comme une tempête soufflée sur l'histoire qui se répète.







Et la promesse d'une romance dans cette histoire?



Les écolières diraient "chouette", les écoliers diraient "beurk".



Et bien, pour ne pas démentir le titre, il y a bien cette reine, là, qui se promène dans ses décors et ses textes tourmentés!?!



La suite, c'est à vous de la découvrir.







BlexBolex est vraiment un auteur qui travaille sur le rapport du jeune lecteur avec la lecture et ses histoires, il les bouscule dans leurs habitudes et les fait réagir pendant des temps d'histoires que l'on réclame calmes et sages.



Le grand format aurait été un bon bazar pour une lecture collective, le petit format contraint à la lecture individuelle et ainsi le lecteur peut réagir "tranquillement" avec emphase.



Les livres de BlexBolex sont délicieusement inclassables, sortant des catégories, en partageant plusieurs et offrant du ludique là où on le l'attendait pas.



Il fait même disparaître les mots afin de rendre l'aventure interractive avec un jeu de devinette de vocabulaire.



Sympa et créatif.

Dans le silence doux d'une page, réside une aventure ensorcelante qui transcende les limites de l'imagination. "Les Magiciens" de Blexbolex, oeuvre fusionnelle entre art et narration, nous invite à une danse envoûtante à travers les lignes et les images, où la magie de l'enfance et la sagesse des âges se rencontrent.



Des illustrations, miroirs d'une réalité enchanteresse, se révèlent comme autant de fenêtres vers des mondes cachés. Les détails minutieusement ciselés révèlent une profondeur insoupçonnée, une texture propre à l'âme du récit.



Les personnages se meuvent dans des paysages intérieurs où lecteur.ices se perdent et se trouvent tour à tour. L'écriture, telle une note mélodique, se marie harmonieusement avec les illustrations, créant une symphonie qui émeut et interroge.



Au coeur de cette oeuvre, une héroïne chasseresse éclaire notre chemin, une allégorie de la force et de la détermination qui résonne en chacun de nous. Elle nous entraîne dans un voyage où la frontière entre le merveilleux et la réalité s'estompe, nous laissant méditer sur les mystères de la vie et les recoins cachés de notre être.



"Les Magiciens" nous rappelle les ouvrages d'autrefois, ces trésors littéraires qui perdurent dans le temps. Les typographies en caractères bleus reposent agréablement les yeux, comme si le livre lui-même nous prenait la main, nous emmenant dans un voyage où les mots sont des étoiles filantes dans le ciel de l'histoire.



Blexbolex, tel un alchimiste des mots et des images, nous ouvre une porte vers l'imaginaire et nous invite à explorer les recoins infinis de notre propre magie intérieure.



#blexbolex #lesmagiciens @editionslapartie #albums #seriegraphie #litteraturejeunesse #bookstagram #bookreview
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Blexbolex nous réserve une version désopilante du Chat botté.



Cramponnez-vous!



Si celui du conte est plein de manières, celui-là, ce maître chat est un grossier personnage.



Oui, c'est une canaille, vous le trouverez même plus roublard que le Goupil renard de conte.







Avec son nouveau look de gamins des rues, casquette façon Gavroche vissée sur la tête pour compléter avec les bottes rouges en caoutchouc trouvées sur son chemin, il ne manque pas de ressources pour se nourrir au quotidien. Tous ses accessoires sont..empruntés, dirions-nous.





Minou filou trouve un comparse qui est bien loin d'être une lumière et cela sera finalement pratique et fera beaucoup rire, nous vous le garantissons.



Ce lapin-là n'est pas le Marquis de Carabas, loin de là, il est juste tout doux et tout mou.



Le chat ne manque pas de langage piquant pour le pousser à suivre ses plans de chapardages à la lettre et c'est l'autre point d'humour du livre.



Quel duo!







Quel trio, devrions-nous dire car ce benêt aux longues oreilles tout gentil invite la 1ère venue à se joindre au groupe. Mais que fait-il? Nous ne sommes pas dans une cour de récré à s'échanger des images?!?







Mais peut-être cette petite fille se montrera t-elle finalement très utile (pour une humaine) pour détourner à son insu l'attention d'une vieille commerçante (qui a dans son magasin de bonnes choses à manger à foison).







Blexbolex fignole la fin, on ne s'y attend pas du tout, on rit de nouveau et malgré le retournement de situations au détriment du noir moustachu, l'affreux minou retombe toujours sur ses pattes.



Quel grand maître, ce chat!







Nous saluons également l'auteur-illustrateur qui a une jolie patte esthétique dont nous profitons toujours.



À découvrir.

Encore un ovni graphique signé Blexbolex en direction du jeune public.



Il nous raconte cette fois des vacances.



Nos vacances.



Enfin, celle de la petite fille et de son papa.





"Nos", sans pour autant, que l'héroïne s'exprime avec des mots une seule fois, les images font le travail de narration dans les petits détails.



Le temps est un facteur important de l'aventure, il rythme le fil de l'histoire, il pousse les aiguilles du cadran affiché et replace chaque activité et péripéties du duo, vacanciers très actifs certe mais qui prennent le temps tout de même, même si la vision permanente de l'horloge peut s'avérer contre productive d'une vraie détente.



Petit paradoxe d'humour.





La petite donne l'impression de na pas y trouver son compte, cavalant derrière l'adulte et rêvant de vrais camarades au Colin-Maillard.



Elle a un ami de vacances.



Un éléphant.



Un camarade de circonstance.



Les amis de vacances sont des camardes de circonstances, on les choisit rarement mais on est toujours content de les rencontrer pour occuper son temps d'une bonne détente.







La situation et les jeux partagés se trouvent alors décalés avec celui-ci, apportant une légère touche d'humour à une tendresse ambiante de temps d'enfance.



"J'ai envie de jouer mais pas avec lui", devine t-on à l'attitude de la petite, une frustration ou un caprice que l'on connait que trop bien dans la vraie vie au même âge.







Le pauvre éléphant est malheureusement très maladroit et la cohabitation avec la petite fille ne se passe pas sans mal, à coups de jets d'eau d'un côté, à coups de bâton de l'autre.



Les deux s'entendent comme chien et chat. Que faire pour que les vacances ne soient pas gâchées?



Heureusement, le papa a plein d'idées, de la bonne volonté et de la patience.











Les personnages sont très démonstratifs de postures et de gestes, comme dans une Bd classique Franco-Belge, un Tintin par exemple pour n'en nommer qu'un.



Il y a des cases et des bulles comme dans une BD mais remplis des expressions des personnages dans tous leurs états.







Bien qu'affectionnant l'imagier, l'auteur abandonne ici cette formule pour le livre d'images qui raconte, destinant cet album de nouveau à un public plus âgé que les imagiers, comme avec son poche "Romance".



Pour en savoir plus sur la technique très caractéristique de l'artiste, nous vous renvoyons à l'article de France Culture.



Très chouette!





https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/blexbolex-je-suis-metteur-en-scene-de-livre

Des saisons. Un printemps. Un été. Un automne. Un hiver.



Le même paysage, quatre saisons. Blexbolex pose le décor, puis nous emmène nous balader dans les environs de ce coin de campagne. On le découvre de très près et de plus loin, en observant une graine ou en contemplant des animaux sur un alpage, les saisons s’enchaînant encore et encore. Printemps. Été. Automne. Hiver. Et on recommence, allant à la découverte d’autres détails, d’autres instants, d’autres émerveillements. La suite sur Keskonlit.fr
Lien : http://www.keskonlit.fr/sais..

Bonsoir,

Un homme en visitant une expo de peinture, décide qu’il va lui aussi se mettre à peindre. Il va donc acheter tout le matériel nécessaire et bien plus encore et va se lancer dans l’aventure. C’est le thème de la petite bd « Peindre » de Blexbolex aux éditions thierry Magnier. Quelques belles minutes de lecture (tout petit format)

Quatrième de couv. Cette pomme... voilà à un sujet original !

La lumière est parfaite !

Attention les yeux ! Ça va être un vrai chef-d'oeuvre !

Tout est confus dans cet album, des illustrations au scénario. Les enfants y sont parfaitement insensibles.

J'ai beaucoup aimé les illustrations et le cadre dans lequel nous sommes plongés. Néanmoins, je trouve l'histoire difficile à comprendre, les intentions de l'auteur ne sont pas claires, même avec l'explication en tête...

[L'auteur] livre une captivante introspection paranoïaque, un livre dense, formellement bluffant, à fouiller en prenant son temps.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..

La frontière est souvent très mince entre un album jeunesse et un livre d'art qui se feuillette de façon contemplative (et admirative) par les enfants et/ou/avec leurs parents. C'est le cas de cet imagier des "Saisons" où des illustrations au charme un peu désuet égrènent le passage du temps, où les images semblent se répondre, le plus souvent avec un brin de malice et surtout beaucoup de poésie.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..

Un ouvrage magnifique, les illustrations sont d'une beauté époustouflante, le détail des dessins est extrêmement minutieux et le texte qui illustre suffisammant concis pour illustrer la planche. De plus, cette typographie : bleue et en gros caractères est attirante et facilitera le déchiffrage pour un enfant. Un livre nostalgique qui évoque les beaux livres d'autrefois. Je pense que les petits lecteurs en garderont un souvenir ébloui.

Blexbolex nous emmène voyager avec lui dans son traditionnel travail de sérigraphie maitrisé, mais il parvient à nous surprendre en jouant avec l'objet livre en lui-même. Dans ce grand album destiné (sur le papier) à la jeunesse, on découvre une confrontation entre un monde de magie et un univers triste et fade. L'histoire questionne son lecteur, le message interprété est propre à chacun. Le livre est précieux, mais difficile à placer dans les mains d'un enfant qui sera potentiellement tenté de déchirer les pages et de s'approprier le papier pour gribouiller à son tour.

Un livre qu'on ne se lasse pas de regarder, et qu'on peut toujours reprendre en main pour y découvrir de nouvelles surprises. Les illustrations sont magnifiques et l'objet aussi. Un grand classique à mettre dans toutes les bibliothèques enfantines. On peut compléter l'expérience avec l'Imagier des saisons, tout aussi passionnant à contempler.

Maître Chat raconte comment un matou que ses propriétaires ont expulsé ne cesse de jouer des tours pendables. Des farces, certes, mais pas toujours de bon goût. Et avec ses grandes bottes rouges, Maître chat donne l’impression d’une assurance infinie : tout le contraire du lapin dont il va croiser la route... et qui est promis au boucher...
Lien : https://www.actualitte.com/a..

Saisons. Un poème fait imagier. Le génie de Blexbolex tient ici à sa capacité à développer tout un univers délicat autour de concepts simples, tissant petit à petit sa magie de formes, de couleurs et de mots. Une merveille contemplative à double niveau de lecture, qui peut aussi bien plaire aux enfants que faire rêver leurs parents. On tient la preuve, si elle était encore nécessaire, que la frontière entre albums jeunesse et livres d’art est parfois bien mince !

Elisa

C'est vendu en tant qu'album jeunesse, mais un peu comme pour A Travers de Tom Haugomat, je trouve ça un peu réducteur. C'est clairement tout age, mais l'esthétique et les thèmes abordés seront plus parlants pour des adultes à mon avis. En tout cas perso j'ai trouvé ça super beau. L'histoire est un peu loufoque, mais intriguante. Je vais clairement chercher le reste de son travail de ce pas

C'est sympathique comme petite histoire toute en images mais je ne suis pas fan du format, il faut avoir des bons yeux pour y voir qqch. Le petit bonhomme ne voyage pas que dans l'espace mais aussi dans le temps, je me demande ce qu'il a regardé ou fumé pour réussir à voyager dans le passé.