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Citations de Dalaï-Lama (553)


Dans les relations entre adultes, il s'échange les mêmes émotions, une forte intimité alternant avec une plus grande distance. Cela s'inscrit dans le cycle normal de la croissance et du développement. Pour exploiter tout notre potentiel, savoir être autonome, grandir, étoffer notre personnalité, nous avons besoin de compenser nos besoins de proximité et d'union avec l'autre par d'autres moments plus intérieurs.
Une fois que l'on a compris cela, on ne réagit plus avec horreur dès que « le fossé se creuse » avec son partenaire, pas plus que l'on ne panique en voyant la mer se retirer à marée basse. Certes, parfois, la distance affective qui se creuse au sein du couple peut être le signe de problèmes graves, et une cause éventuelle de rupture.
Dans cette hypothèse, une psychothérapie se justifiera.
Mais il faut surtout garder à l'esprit que distance n'est pas forcément synonyme de désastre. Tout cela peut s'inscrire dans un cycle de redéfinition du couple, pour le cas échéant recomposer l'intimité passée sous une forme neuve, sinon la dépasser.
Il est donc vital de laisser une large place au changement dans les relations avec l'autre. Cela permet de découvrir, au moment où l'on se sent déçu (comme si l'on constatait la disparition de quelque chose), qu'en réalité une profonde transformation est sur le point de s'opérer. Ces transitions tiennent lieu de périodes charnières, où l'amour véritable mûrit et s'épanouit. Le couple ne se basera plus sur la passion intense, sur la vision de l'autre en tant que perfection incarnée, ou sur le désir de fusion. En échange, on est désormais en position de vraiment connaître l'autre - de le voir tel qu'il est, avec ses défauts et ses faiblesses, un être humain comme soi-même. Ce n'est qu'à ce stade que l'on est en mesure de s'engager sincèrement auprès de l'autre - un véritable acte d'amour.
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Aucune expérience n'est durable. Ce constat tient lieu de fondement à une catégorie de souffrance que le bouddhisme connaît sous le nom de « souffrance du changement ».
Le concept d'impermanence occupe une place centrale dans la pensée bouddhique. Méditer à ce sujet sert deux fonctions principales. Au niveau le plus terre à terre, le « méditant » réfléchit sur sa propre impermanence - sur la précarité de l'existence et l'ignorance où nous sommes de la date de notre mort. S'il a, par ailleurs, la foi dans la possibilité d'atteindre la Libération spirituelle, de se délivrer de la souffrance et des cycles de réincarnation étemels, cette méditation raffermit sa résolution. Grâce à ces pratiques spirituelles qui entraîneront sa Libération, le « méditant » saura faire le meilleur usage de son temps. Plus profondément, celui qui sait méditer sur les aspects les plus subtils de l'impermanence, sur la nature impermanente de tous les phénomènes, se met en quête de la vraie nature de la réalité.
Cette connaissance lui permet de dissiper l'ignorance, source ultime de notre souffrance.
Mais la méditation et la connaissance de l'impermanence sont-elles praticables par des non-bouddhistes ? Si l'on inscrit le concept d'« impermanence » dans la perspective du « changement », alors la réponse est sans aucun doute positive. Après tout, que ce soit du point de vue bouddhiste ou occidental, le fait demeure :
la vie est changement. Et plus on refuse d'accepter ce fait, plus on résiste aux changements naturels de l'existence, plus on perpétue sa souffrance.
Souvent, on refuse de renoncer au passé, on s'accroche à une apparence ou à des aptitudes passées, alors il est certain que l'on ne se prépare pas une vieillesse heureuse.
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Il est donc important de bien saisir quelle est la nature de l'éveil. Nous devons d'abord comprendre qu'il est possible d'éradiquer les défauts qui contaminent notre esprit. C'est ce qui rend possible l'accès à l'éveil. Si nous savons comprendre cela, nos efforts pour susciter cet éveil de l'esprit
seront d'autant mieux inspirés
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Il n'est guère surprenant de ne pas voir les autres corps comme repoussants, mais il est étonnant de ne pas penser au nôtre comme immonde. Pourquoi donc préférons-nous nos corps, avec leurs sécrétions déplaisantes, aux plus belles fleurs du lotus qui s'épanouissent quand les rais du soleil se libèrent des nuages ? Tout le monde recule devant un endroit souillé d'excréments. Pourquoi dès lors prendre plaisir à toucher les corps qui les produisent ? Nous avons tous horreur des vers et des asticots qui grouillent naturellement dans la crasse. Dès lors, pourquoi être attaché à des corps dont la nature est également impure ?
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Plus nous aurons donné de sens à notre vie, moins nous éprouverons de regrets à l'instant de la mort.
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L'éducation à elle seule ne suffit pas, la qualité fondamentale qui rend les gens sensibles aux autres, c'est la compassion.
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Être responsable de maux et de la destruction d'autrui, c'est être davantage une force du mal qu'un être humain. Faites donc de votre vie quelque chose de constructif, et non de destructeur.
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 Dalaï-Lama
Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.
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Nous contribuons activement et de bien des façons à notre agitation psychique et à notre souffrance. Si, en règle générale, les troubles psychiques ou affectifs surviennent pour ainsi dire naturellement, c'est souvent en alimentant de nous-mêmes ces émotions négatives que nous les aggravons. Lorsque nous éprouvons de la colère ou de l'aversion à l'egard de quelqu'un, si nous traitons la chose avec indifférence, il est peu vraisemblable que cela s'envenime. En revanche, songer aux injustices qui nous sont faites (croyons-nous), aux mauvais traitements qui nous sont infligés, les ressasser indéfiniment, voilà qui nourrit la haine. Il en va de même quand nous sommes très attachés à un être : songer à sa beauté, aux qualités que nous projetons en lui, entretiendra cet attachement, qui gagnera en intensité. Mais cela ne montre qu'une seule chose : en fréquentant l'autre régulièrement, en songeant constamment à lui, c'est de nous-mêmes que nous renforçons et intensifions nos émotions.
Il n'est pas rare que nous fassions preuve d'une sensibilité excessive en exagérant les événements mineurs de façon disproportionnée, et simultanément nous savons souvent rester indifférents aux choses réellement importantes, celles qui exercent leurs effets en profondeur et à long terme.
Vous découvrez que quelqu'un tient des propos déplaisants sur votre compte? Si vous réagissez à cette information en vous sentant blessé ou furieux, alors c'est votre tranquillité d'esprit que vous détruisez. En revanche, si vous ignorez la calomnie en faisant la sourde oreille, vous vous protègerez contre cette impression blessante. Certes, vous ne pouvez toujours éviter les situations délicates, mais vous avez la latitude d'attenter l'ampleur de la souffrance en choisissant de ne pas réagir.
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Dans nos sociétés, le progrès technologique et le confort matériel accru ont introduit un bouleversement de la perception. Dès lors que la souffrance devient moins visible, elle n'est plus tenue pour une part fondamentale de la nature humaine - mais plutôt comme une anomalie, le signe de l'"échec" d'un système, une atteinte à notre droit au bonheur garanti!
Ce type de pensée est perfide. À partir du moment où nous jugeons la souffrance contre nature, alors nous sommes mûrs pour nous mettre en quête de quelqu'un à qui en faire supporter la faute. Suis-je malheureux? Je dois être la "victime" de quelqu'un ou de quelque chose - le gouvernement, le système éducatif, des parents abusifs, une "famille déséquilibrée", le sexe opposé, une compagne ou un compagnon indifférents. Nous avons aussi la latitude de retourner la faute contre nous-mêmes : je suis la victime d'une maladie ou d'un défaut génétique. Reporter ainsi la faute sur autrui, conserver une posture de victime, tout cela n'est qu'une manière de perpétuer la souffrance - avec la colère, la frustration et le ressentiment qui vont de pair.
À l'évidence, vouloir s'affranchir de la souffrance est le corollaire du désir d'être heureux. C'est pourquoi il est tout à fait juste de rechercher les causes du malheur, en explorant tous les niveaux - mondial, social, familial et individuel.aus tant que nous verrons dans la souffrance un état contre nature, une situation anormale que nous redoutons, que nous évitons et rejetons, nous n'en débusqueront jamais les causes.
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Tous les êtres humains connaissent la douleur et la souffrance, mais ceux qui ont été élevés au sein d'une culture orientale paraissent mieux tolérer l'une et l'autre. Cela ne serait-il pas dû pour partie à leurs convictions? Il est vrai que la souffrance est plus visible parmi les nations pauvres que dans les pays riches. La faim, la pauvreté, la maladie et la mort y sont présentes, au vu et au su de tous. Celui qui tombe malade, celui qui vieillit, n'y est pas marginalisé : on ne le place pas en maison de retraite pour le confier à des professionnels de la santé - il demeure au sein de la communauté, sa famille prend soin de lui. Du coup, dans ces sociétés où l'on vit journellement au contact des réalités de l'existence, il est moins facile de nier que la vie se caractérise par la souffrance, que cette dernière fait naturellement partie de l'existence.
À mesure que la société occidentale à acquis la faculté d'améliorer les conditions de vie matérielles, d'en soulager la rudesse, elle semble avoir perdu son aptitude à faire face aux souffrances qui subsistent malgré tout. Les sociologues ont mis en évidence que beaucoup de gens, dans la société occidentale, ont tendance à vivre dans l'idée que le monde serait somme toute un endroit agréable, que la vie serait équitable, et que les braves gens - comme eux - ne mériteraient de vivre que de bonnes choses. Inévitablement, la souffrance vient ébranler ces croyances.
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certains regardent la vase au fond de l'étang,
d'autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l'eau,
il s'agit d'un choix.
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on peut se passer de religion
mais pas d'amour ni de compassion.
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Le mot “illusion” souligne l’écart entre la façon dont vous percevez les choses et ce qu’elles sont véritablement.
Page 128
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Pour jouir d'une vie heureuse et accomplie, la clé est l'état d'esprit. C'est là l'essentiel.
Page 29
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Compte tenu que le bouddhisme met l'accent sur l'autocréation, puisqu'il ne conçoit pas de dieu créateur, certaines personnes avancent qu'il ne peut, à proprement parler,être considéré comme une religion.
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La patience est le seul remède à la frustration. L'avidité - je veux ceci ou cela - n'entraîne que le malheur, la destruction de l'environnement et l'exploitation de l'autre; elle creuse le fossé entre riches et pauvres.
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Malgré leurs différences philosophiques et rituelles, toutes les religions se ressemblent: elles délivrent un message de compassion, d'amour et de pardon.
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Malgré notre besoin vital de confiance en nous, il est important de savoir distinguer l'arrogance de la fierté légitime...
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Lorsqu'il m'arrive de me sentir supérieur à quelqu'un, je m'efforce aussitôt de lui trouver des qualités. S'il a de beaux cheveux, je me dis qu'il m'est bien supérieur, puisque je suis chauve. N'importe qui nous surpasse forcément, d'une manière ou d'une autre.
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