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Critiques de Eduard von Keyserling (18)
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Versant Sud

Eduard von Keyserling, à ne pas confondre avec son neveu le philosophe Hermann von Keyserling, est" l' écrivain allemand le plus représentatif de l'impressionnisme allemand". Publié en 1916, ce court roman se situe dans la région des provinces baltes aux confins de la Prusse orientale et de la Russie encore administrée, à cette période, par la Russie impériale.

Karl Erdmann von Wallbaum , promu lieutenant depuis peu, rentre chez lui pour une longue permission estivale. Ils y retrouvent les siens et la belle Daniela une séduisante femme divorcée amie proche de sa mère. Le quotidien est à priori égal à celui de toujours loin des soubresauts politiques du monde et à l'abri des remous , à tel point que l'on peut se demander comment ce monde peut continuer à tout ignorer ! . Seul le répétiteur des enfants M Dorn en a conscience. , Quant à Karl il se meurt d'amour pour Daniela,bien sûr tous ces messieurs le sont ....

Un texte un peu suranné, un instantané d'une classe de la société sur le point de perdre tous ses repères , une impression d'ennui malgré de très belles pages sur la nature , je n'oserai pas quand même dire que le principal mérite de ce roman est d'être très court .....
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Dumala

«Tout au plus chacun salue l'autre du fond de sa solitude.»



Quelle société décrite par l'auteur dans ce roman ! Le froid exacerbe les désirs dans ce monde où l'ennui règne « Savoir supporter l'ennui est faire preuve de bonne éducation», où « l'on marche débordant d'amour dans la belle lumière du soir et que l'un vient déposer ses mensonges dans le coeur de l'autre.»



Trois hommes contemplent la belle Karola, châtelaine de Dumala : son époux, Werland handicapé pour qui elle donne son temps et sa patience, le soignant avec dévouement. Ce mari est le plus avisé selon moi, il comprend avec une vue perçante les signaux de cette société où parfois la raison vacille pour une bouffée d'oxygène ; le page Pichwit, fou d'amour pour Karola, se languit en silence et à qui elle peut tout demander ; et le pasteur Werner ! Ce pasteur qui espère, croit que Karola lui parle d'un battement de cils ou quand leurs ombres se mélangent, ressent l'amour pur pouvant exister entre deux êtres de coeur noble.



Mais voilà, monsieur le pasteur, vous êtes confronté à Rast. Rast ne respecte pas vos règles de l'amour courtois et vous révèle à vous-même vos sentiments violents. « Vous savez haïr comme il faut monsieur. Mais haïr jusqu'au bout vous ne le pouvez pas» vous dira-t-il en riant.



«On ne doit pas hésiter à tourner la page quand c'est fini. Et dans votre livre il reste encore beaucoup de bonnes pages, c'est ce que j'espère et ce que je vous souhaite.»



Le paysage hivernal est une matière vivante sous les mots de l'auteur : «Derrière les arbres, comme derrière un fer forgé blanc au dessin serré, s'étendait le château, une grande masse noire hostile.» , «Werner plongea ses mains dans les branches heureuses pour les refroidir, les ployant, les cassant, les faisant gémir.» On ne se sent bien dans cette région que lorsque le soleil vous couvre de lumière rouge.



«Pourquoi faut-il toujours souffrir ou faire souffrir ? A peine éprouvait-il un peu de bonheur, qu'immédiatement ce bonheur devait être payé par la souffrance d'un autre être. Pourquoi ? Étrange économie, étrange comptabilité !»



Un très beau roman.
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Eté brûlant

L'aristocratie prussienne en décadence.



Bill, jeune fils d'un aristocrate prusso-balte, a échoué à son examen du baccalauréat. En purgatoire et pour se recentrer sur ses études, il est envoyé avec son père - homme irascible - pour les vacances d'été dans un domaine familiale en Courlande (actuels pays baltes).

Aristocratie fin de siècle (XIXème), en décadence, les passions tristes y règnent en métastases.

Bill, en adolescent ingénu, cherche à assouvir ses propres passions dans l'image idéalisée d'une tante, de cousines, parmi le petit personnel féminin du domaine... sans dénouement concluant. Dénouement qui prendra cependant acte de façon sordide en entérinant définitivement la décadence de cette famille et de l'aristocratie prussienne en Courlande... et ailleurs.

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Beate et Mareile

Un château en Courlande. Le comte Günther rentre au bercail, il vient d'épouser Beate, la fille de la famille de la propriété à côté de la sienne, qu'il connait depuis l'enfance. Mais le comte s'ennuie vite, et il a besoin de plaire. Il a donc des aventures, dont une avec Mareile, la fille du régisseur, devenue diva, qu'il connaît aussi depuis toujours.



Il ne se passe pas grand chose, ou tout au moins rien de ce qui se passe n'a l'air d'avoir beaucoup d'importance, même un duel à mort. Les personnages ont un côté fin de race, fin d'un monde. Les ambiances, les sons, les couleurs, les lumières sont plus tangibles, plus réelles que les personnages. Qui restent jusqu'à la fin corsetés dans leurs préjugés de classe, leurs habitudes, leurs contraintes et limitations. Ce sont plus des archétypes, des représentants, que des individus au final, et ils jouent leur partition telle qu'elle doit être jugée sans déroger. Même si cela les vide de leur substance, de leur consistance, les transforme progressivement en fantômes. Qui vont finir par disparaître et laisser la place à un autre monde.



Mais tant qu'il dure, une soirée d'été dans le jardin, un hiver enneigé où l'on somnole devant une cheminée avec un livre, une promenade paresseuse en barque, ont des charmes auxquels il serait dommage de ne pas succomber l'espace d'un instant.
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Beate et Mareile

Je continue d'apprendre des choses sur Keyserling : au moment de la rédaction de Beate et Mareile, le comte commençait à ne plus rien voir, il devait donc construire ses récits de manière entièrement mentale, pour ensuite dicter le "jet final" à ses soeurs. Ceux qui écrivent, corrigent et réécrivent sans cesse peuvent imaginer la gageure que cela représentait. On ne sait probablement pas s'il avait des difficultés pour composer, du reste... sans doute moins que Flaubert.



Comme pour l'essentiel de ses autres productions, Keyserling recréer les ambiances de l'aristocratie allemande installée en Courlande. Le jeu d'alternance entre la diversité des couleur de leur environnement – La campagne Lettone, les châteaux allemands – et des contacts de toutes sortes entre les êtres, tendresses, timidités ou sourdes tensions. Keyserling est très fort pour peindre le quant à soi troublé de ses personnages ; on parle souvent d'impressionnisme pour caractériser son oeuvre, on pourrait presque ajouter que les personnages de ses récits auraient pu être dessinés par Schiele. Dans Beate et Mareile, les signes de remous intérieurs sont plus discrets que dans l'Eté Brûlant ou Versant Sud. Il y a néanmoins l'esquisse d'une sensualité féminine (vue par l'auteur) qui transparaît dans ses pages faussement tranquilles.
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Eté brûlant

Dans la famille des "peintres subtils de tempêtes intérieures" fin de siècle, à coté d'Henry James, Schnitzler, Marai, Tchekhov et Proust, je demande le comte von Keyserling ! Car nettement moins lu que ces éminents piliers de la dissection sentimentale, il mérite pourtant sa place au soleil. Un soleil d'été quelques minutes avant le crépuscule.



Les romans de Keyserling ont tous la grâce désespérée de ce moment entre parenthèse, qui voit plonger dans le silence et l'obscurité une journée de fin d'été. Une journée qui fut assommée de soleil, engourdie de chaleur, où tous les bruits, les couleurs, les odeurs ont été portées à leur paroxysme, et s'apprêtent bientôt à disparaitre dans la nuit. Keyserling, pour déployer toute la richesse de son analyse psychologique, prend toujours soin de placer ses personnages dans une nature omniprésente, bruissante, mystérieuse et foisonnante. Au milieu de laquelle les souffrances de ses pauvres personnages, humains trop humains, semblent bien incongrues.



Un petit château de province, une famille riche, de vagues vagues de désir, une époque qui se sait condamnée, Keyserling reprend inlassablement les mêmes éléments, pour confectionner des bouquets toujours différents, aux exhalaisons à la fois fortes et éphémères. Un bref geste de la main, absurde mais décidé, pour retenir une seconde le temps qui passe. Car Keyserling a l'élégance du désespoir : il a compris que plus un mouvement est inutile, et plus belle sera la nostalgie qui lui succèdera.
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Altesses

Où je l’ai acheté ?

Sur recylivre : site génial pour les bouquins rares ou épuisés et qui, en plus, est une bonne cause.

Résumé

Période de vie d’une petite bourgade allemande ou vit la sœur d’un des rois allemand et ses trois filles. Récit d’une saison entre le mariage de l’une et l’éclosion à la vie de l’autre.

Oui…

C’est mon deuxième Von Keyserling (après « Un été brulant ») et cela se confirme, cet auteur mêle à la perfection l’admiration et l’ironie, le gout pour un mode de vie et une ironie acide à son endroit mais sans rentrer non plus dans la caricature. Son ironie, comme au cinéma, tiendrait juste sur un plan qu’on ferait durer deux secondes de trop, sur un geste anodin sur lequel on appuie et qui prend tout un autre sens…

Quant au style, je suis toujours stupéfait de sa rapidité, de sa netteté et je confirme que pour moi il est bien plus moderne que certains auteurs d’aujourd’hui.

Enfin la narration, loin de tout classicisme est encore ultra moderne, en ciel d’orage, on suit un moment de cette communauté sans lien précis si ce n’est l’alternance des jours et des nuits et ce n’est qu’à la fin qu’on comprend ce qu’il racontait… en tous cas à peu prés.

Non…

Certes il y a quand même un coté princesse allemande nunuche qu’il faut accepter. Mais le style en vaut largement la peine.

Au final…

Un nouvel enchantement de lecteur et la confirmation que Keyserling n’a pas la place qu’il mérite dans la littérature moderne. Ou alors parce qu’il est encore trop moderne ?

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Eté brûlant

Où je l’ai acheté ?

D’habitude introuvable j’ai mis une alerte sur Amazon et finalement, il y a quelques jours, il est enfin apparu



Résumé

Suite à l’échec à son bac un jeune homme de bonne famille est privé de vacances. Il doit rester tout l’été avec son père dans la propriété familiale pour réviser. L’occasion de se confronter a cette personne qu’il ne comprend pas.



Oui…

Tout d’abord pour le style, qui relève du très grand art : un style sec, minimaliste à l’extrême et pourtant totalement vibrant des émotions d’un jeune homme dans la nature triomphante de l’été. Pour moi c’est la révélation d’un grand auteur injustement méconnu et pourtant ultra moderne

Et ensuite pour l’humour. C’est étrange car aucun lecteur n’en parle, mais c’est une critique acerbe de l’adolescence et de sa bêtise, de ses emportements, de son mal être, de son incompréhension… Pour moi il y a énormément de Fabrice Del Dongo dans le héros de ce livre qui veut une vie exceptionnelle et se cogne en permanence à la normale médiocrité. Il m’a beaucoup fait rire !



Non…

Absolument rien à reprocher ! Un style brillantissime (j’ai ressenti la même sensation qu’à la lecture de mon premier Maplaparte) et une histoire fantasque et pleine d’humour noir qui courre dans une nature aussi explosive que les sentiments de son auteur. Rien n’est dit et pourtant tout est dit.



Karl et moi

Au départ j’ai voulu lire ce livre car il a été encensé par Karl Lagerfeld, qui le mettait en haut de le littérature européenne. Difficile alors de ne pas voir le rapport avec sa propre enfance, ce livre est probablement la bio qu’il n’a pas écrite : les grandes familles d’Europe de l’est, l’ennui, la campagne, un père absent et énigmatique, la soif d’absolu de l’auteur et ce cerveau qui va a mille à l’heure et qui saisi tout d’une situation en 4 seconde et trois phrases. L’humour enfin, le recul sur soi et la lucidité maladive.



Au final…

Une révélation !!!! Et j’ai déjà commandé le reste de la bibliographie de l’auteur !!

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Une expérience amoureuse

Un petit roman tout en douceur... parfois cruelle.

E von Keyserling nous fait partager l'aveuglement du héros quant à Claudia, ses stratagèmes qui se veulent subtils... et qui s’avèrent plutôt être des maladresses, voire des erreurs.

Une autre manière de résumer le propos: le sixième sens masculin... n'existe pas!

Au delà du thème, j'ai trouvé un recueil de belles pages où l’auteur réussit à nous transposer dans le héros, et donc à interpréter comme lui les sentiments et réactions de Claudia.

Un petit ouvrage que je conseille pour découvrir un roman ciselé, un peu précieux mais sans être étouffant.
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Eté brûlant

Un jeune qui échoue à son bac, doit en quelque sorte en pénitence passer l'été seul avec son père, homme rigide. Mais à côté, il y a une tante, et surtout des cousines, ce qui donne l'espoir que les vacances ne seront pas complètement gâchées.



Cela rappelle un peu Tourgeniev, l'écriture est belle et j'ai plongé avec délices dans ce récit. C'est nostalgique, doux amer, et très agréable à lire. Mais j'ai quelques petites réserves. Cela tient un peu à la façon dont l'auteur déroule le récit, je trouve qu'il nous en dit un peu trop, il n'y a pas d'ambiguïtés, on sait parfaitement ce qui arrive, alors qu'un peu d'incertitude et de doute, aurait été plus riche, pour pouvoir se poser des questions après la lecture. Là, on renferme le livre avec des certitudes, et donc une fois la lecture finie, on n'y pense plus, aucun questionnement qui nous ferait y repenser, imaginer, et qui ferait que le livre mettrait d'avantage de temps à nous quitter.



Pour résumer ma sensation, je trouve que cela manque un peu de subtilité, mais la belle écriture et l'univers auquel l'auteur arrive très bien à donner naissance, font que j'ai pris plaisir à cette lecture, et que je vais sans doute essayer autre chose de lui.
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Eté brûlant

Voici un livre reçu en cadeau et qui a représenté une profonde déception. Je ne suis pas entrée dans cette atmosphère opaque des sentiments et me suis profondément ennuyée.
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Dumala

Von Keyserling est l’écrivain de la Courlande, cette province balte du vieil empire russe principalement remplie de bois humides de lettons et d’une part non négligeable d’aristocrates allemands plus raides que le premier junker qui passe. Dans ce drôle de pays qui semble ne jamais avoir existé, on meurt beaucoup, souvent en pleine nature : une nuit on se laisse glisser dans un étang, ou alors on s’adosse à un arbre et la vie vous quitte, comme ça, légèrement, sans en faire trop. La mort est la simple manifestation de l’ordre des choses, le suicide la façon la plus digne de « faire avec »… Dans Dumala, qui n'est pas un turban indien, mais un roman de Keyserling, c’est cette nature et son poids ontologique qui font toute la différence. L’intrigue est simple dans le compliqué : une baronne est aimée de quatre soupirants — un jeune, un vieux, un beau, un pasteur — rien de bien foudroyant. Là où tout devient un peu électrisant, c’est que notre baronne et ses soupirants, outre les intermittences de leurs sentiments, font aussi avec les caprices de la nature. On les voit errer dans les jardins, hanter le bord des étangs, se perdre en pleine forêt avec la nuit qui descend et le monde qui s’éloigne. Là est l’essentiel (c’est l’enfance de Keyserling), me semble-t-il.
Lien : https://novland.blogspot.com/
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Dumala

Né en 1855 et mort en 1918, Keyserling était de langue allemande. Le cadre de son oeuvre est celui de la noblesse germano-balte dont il est lui-même issu.



Dumala est le nom du château où vit la baronne Karola. Son mari est infirme et la belle jeune femme suscite le désir ou l'amour des hommes de son entourage. Il y a Pichwit, le secrétaire du baron. Serviteur dévoué, il est prêt à piétiner ses propres sentiments pour obéir à Karola. Il y a le baron Rast qui ne doute de rien et met tout en oeuvre pour parvenir à ses fins. Enfin il y a le pasteur Werner, personnage principal du livre.



C'est l'hiver, le paysage est recouvert de neige, Rast se déplace en traineau dont les clochettes tintinnabulent, taraudé par le désir le pasteur Werner erre la nuit dans la campagne entre le presbytère et le château de Dumala. C'est un roman court qui se lit rapidement et sans déplaisir. Le pasteur Werner m'agace un peu au départ, je le trouve très injuste avec sa femme, mais à la fin il se reprend et adopte un comportement plutôt courageux. Je constate que ces messieurs usent d'un paternalisme condescendant envers leurs épouses qu'ils appellent "mon petit" ou "mon enfant".
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Maisons du soir

Un univers complètement suranné autour de vieux nobles prussiens dans leurs vieilles demeures avec des règles de vie d'un autre temps, dans une nature très sauvage et très présente, un style quasiment impressionniste.
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Versant Sud

Karl Erdmann von Wallbaum récemment promu lieutenant, revient en vacances dans la propriété familiale. Retrouvaille avec la quiétude, la nature, la famille et Daniela, une amie de sa mère. Il doit aussi se battre en duel.



J’aime l’écriture d’Eduard von Keyserling, chantre de la littérature impressionniste. Empreinte de mélancolie et de romantisme. L’été en famille, sous la chaleur, les promenades. Même le duel est calme, presque sans risque. C’est reposant.

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Escalier trois

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Eté brûlant

C'est une atmosphère à la Tchekhov, mais déplacée en Courlande, cette région de Lettonie qui est doucement en train de perdre ses fastes et sa superbe.

La concision du texte n'empêche nullement de ressentir l'immensité de la mélancolie des personnages, de leur vie très "fin de siècle".
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Oeuvres choisies - Histoires de château

Considéré comme un maître par Thomas Mann, le comte Eduard von Keyserling (1855-1918) est incontestablement l’écrivain le plus représentatif de l’impressionnisme allemand et l’exemple parfait de l’esprit “fin de siècle”. Issu d’une lignée de barons baltes de langue allemande, installés aux confins de la Prusse-Orientale dont dépendait la Courlande (actuelle Lettonie) jusqu’au début du XXe siècle, il dépeint, dans une langue élégante et subtilement ironique, le crépuscule d’une société encore somptueuse mais irrévocablement poussée vers sa fin. Un classique à découvrir ou à redécouvrir absolument.

Au sommaire : Beate et Mareile / Été brûlant / Harmonie / Son expérience de l’amour / Dumala / Cœurs bigarrés / Versant sud / Le murmure des vagues / Maisons du soir / Nicky / Altesses / Dans un coin tranquille / Les enfants des beaux jours.
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