AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Frank (237)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Broussaille, Tome 1 : Les baleines publiques

Petite perle de poésie urbaine parue dans les pages du journal Spirou pendant les années 1980, Les baleines publiques, le tome 1 des aventures de Broussaille mériterait une plus grande notoriété.

Considérée comme une Bande dessinée pour jeunes adolescents, ce qu’elle est, incontestablement, elle peut aussi être lue à tout âge tant son charme, sa mélancolie, son onirisme peut toucher toute personne un tant soit peu sensible.

Broussaille est un jeune homme, préparant ses examens et habitant un studio dans le centre de la grande cité (Bruxelles n’est jamais nommée, mais c’est elle !). Toute les nuits, il rêve que la ville est engloutie par les eaux avec de multiples espèces océaniques, poissons, poulpes se déplaçant entre les vieux bâtiments.

Pour essayer de comprendre son rêve, il fait l’acquisition d’un livre vieux de plus d’un siècle et qu’elle n’est pas sa surprise en y découvrant des gravures, copie conforme de ses visions oniriques ! Troublé, il veut en apprendre davantage sur l’auteur du livre et mène sa petite enquête.

Pendant ce temps Catherine, une jeune fille solitaire, lit le même livre et s’interroge sur une invasion de mouettes dans cette ville si loin de la mer.

Et puis Broussaille, et le lecteur avec lui, commence à confondre rêve et réalité. Deviendrait-il fou, ou bien … ?

Le scénario est vraiment un petit bijou de tendresse et d’émotion. Pas d’action, pas de vannes, un humour nostalgique, des situations qui font vibrer la corde de la mélancolie, dans le bon sens du terme. Plus on avance dans l’album, plus le côté fantastico-poétique devient prégnant sans être dérangeant le moins du monde.

Les personnages de Broussaille et de Catherine sont en phase avec cette atmosphère où on n’arrive plus à faire la différence entre rêve et réalité. Ils représentent cette jeunesse de la fin des années 1980, qui commence à prendre conscience de la fragilité de la nature et de certaines espèces animales.

Les dessins sont encore dans la veine de ce qui paraissait chez Spirou, mais des cases, voire des planches entières avaient alors marquées les esprits, notamment celles où les animaux aquatiques envahissent la ville et remplacent parfois les objets urbains (tel ce poisson chat géant qui sert de bus) pages 20 à 22 ou ces magnifiques planches de rêve, pages 26 à 28, novatrices pour l’époque.

On termine cette lecture, avec le sourire aux lèvres. On se sent plus léger, plus serein. Un Bande dessinée qui vaut les antidépresseurs du monde.
Commenter  J’apprécie          1395
La Bête, tome 1

Cela faisait un certain temps que me titillait l’envie de lire la Bête de Zidrou et Franck Pé, mais que je n’osais pas franchir la pas. Pour deux raisons majeures en fait. D’abord, en grand fan de Franquin, que ce soit pour le Spirou de l’âge d’or, Gaston Lagaffe ou les idées noires, j’appréhendais un peu la reprise très réaliste et mélodramatique de cet album. Et puis l’autre raison était le prix. D’accord l’ouvrage est superbe, carton, papier, etc. mais 24 euros tout de même !

Bref, je suis faible et j’ai fini par céder et je l’ai pas trop regretter.

Le plus, les dessins de Franck Pé, absolument incroyables. De grandes cases avec peu de dialogues, des couleurs sombres et réalistes en accord parfait et avec l’histoire et avec l’époque. Un Marsupilami (la bête) réinventé graphiquement pour le rendre crédible et véritablement on y croit.

Le plus encore, le scénario de Zidrou, devenu un vieux briscard de la BD, est prenant. Son histoire commence au sortir de la Seconde Guerre mondiale en Belgique dans le port d’Anvers alors que la cage qui enferme l’animal arrive sur un cargo. La bête va s’enfuir, pourchassée par la méchanceté des hommes. Il va rencontrer un enfant, lui aussi victime de la bêtise humaine, repoussé, parfois harcelé, car il est le fils d’un soldat allemand. Évidemment, l’enfant et le Marsupilami vont se trouver et vont apprendre à se connaître. L’enfant étant un véritable amoureux de tous les animaux blessés, qu’il recueille et soigne.

Les personnages de la mère de l’enfant et de l’instituteur (sosie de Franquin, c’est à noter!) apportent un côté adulte au scénario et leur attirance mutuelle, plein de non-dit est une réussite de l’album.

Le moins. Un léger défaut à mon goût, c’est le côté mélo un peu trop accentué, façon Cosette et Thénardier qui est vrai ressort scénaristique efficace (Victor Hugo peu en témoigner) mais qui n’est pas trop de mon goût quand on souhaite faire réaliste. Avec ces méchants d’un côté et ces bons de l’autre, je trouve que cela frôle un peu avec le caricatural. Mais cela reste tout de même une excellente BD qu’on lit avec plaisir. D’autant plus que la prédominance du dessins sur les dialogues rend la lecture très fluide.

Toutefois, on ne se rend compte qu’à la fin qu’il s’agit d’un premier tome d’un diptyque.

Au final, un côté un peu mélo, mais une histoire prenante et réaliste sur le Marsupilami et surtout des dessins magnifiques et enchanteurs.
Commenter  J’apprécie          851
La Bête, tome 1

Port d'Anvers, novembre 1955. Un cargo, transportant des animaux à plumes ou à poils, a connu une terrible avarie en pleine mer. Aussi, les animaux qu'il transportait ont-ils, pour l'ensemble, très mal supporté cette halte forcée sous 40° à l'ombre, délaissés par l'équipage. La plupart sont morts, de faim ou de soif, et une puanteur insoutenable a envahi les soutes. Seuls les fauves semblent avoir survécu en se nourrissant des autres animaux ainsi qu'un autre animal au pelage jaune tacheté de noir et à la queue aussi longue qu'un tuyau d'arrosage. Ce dernier ne s'est jamais laissé approcher par les humains au cours du voyage. Aussi, lorsqu'il voit débarquer ces hommes en costume, il réussit à les neutraliser avant de s'enfuir...

À Bruxelles, le jeune François van den Bosche, fruit d'une union entre une mère française et un soldat allemand, aujourd'hui envolé, est sans cesse raillé et tiraillé par ses camarades de classe. Heureusement, il trouve du réconfort auprès de ses animaux qu'il recueille abandonnés ou blessés. Un jour, il va en découvrir un absolument extraordinaire...



Zidrou revisite et remet en scène le célèbre marsupial crée par Franquin pour notre immense plaisir ! Mais, attention, le marsupilami, mélange d'ours, de singe et de koala, n'est pas tout à fait le même et n'est pas aussi gentil. Victime de trafic d'animaux exotiques par des hommes peu scrupuleux, le voilà débarqué en Belgique. Heureusement, sur sa route, il croisera un jeune garçon qui le prendra, comme bon nombre de ses comparses, sous son aile. Premier tome d'une duologie, cet album nous propose un scénario tout à la fois cruel, beau, tendre et amusant. Aux scènes de violence, faite aussi bien sur les animaux que sur le jeune François, s'oppose toute l'empathie et la gentillesse que ce dernier éprouve pour tous les animaux abandonnés. Les personnages, du professeur Boniface en passant par Jeanne et son fils, sont terriblement attachants. Graphiquement, Franck nous régale de ses magnifiques planches au trait réaliste et poétique. La palette de couleurs, un brin rétro, sied parfaitement à ce scénario nostalgique...
Commenter  J’apprécie          610
La Bête, tome 1

Houba! Houba! Hop!*



Le Marsu, version 2.0, est bien loin des souvenirs enfantins que j'en avais, dévorant alors les aventures de Spirou et Fantasio comme on boulotte des krémas.



Le ton se veut ici beaucoup plus sombre.

À la limite de la tragédie.



De le retrouver en terrain hostile, loin de son habitat naturel, capturé par l'humain qui ne lui veut pas que du bien.

Parallèlement et de façon presque mimétique, nous découvrons François, tout jeune bambin aux faux airs de Noé n'aimant rien moins que sauver tout animal en péril.

Tout comme notre marsupial préféré, François évolue également en territoire inconnu.

Souffre-douleur de quelques abrutis, sa maman et ses animaux sont ses seuls repères.

Deux solitudes, deux cœurs en peine que le destin, visiblement dans ses bons jours, allait se faire fort de réunir.



Franck Pé est saisissant.

Son coup de patte précis et vivant, majoritairement sombre, annonciateur de futurs tourments, est un enchantement visuel.

Zidrou au scénario est, à mes yeux de néo-presbyte, un gage de qualité indéniable.



Ce duo, sorte de yin et yang de la bd, parvient à retranscrire un tel niveau d'émotion que cela en devient presque surréaliste.

Le récit au cordeau, expurgé de toute narration superfétatoire, assorti de ce graphisme qui vous porte et vous émeut tout du long, fait juste un sans-faute sur le fond et la forme.

Ah si, seul bémol, le fait qu'il faille attendre un certain temps, à défaut d'un temps certain, avant de pouvoir retrouver cette faune vibrante qui me manque déjà.



* Excellentissime et pis c'est tout !
Commenter  J’apprécie          5312
La Bête, tome 1

Une ambiance aux antipodes des albums de Spirou et Fantasio, avec un côté très sombre, un marsupilami pas du tout drôle et craquant. Mais c'est vraiment bien quand même.

C'est presque glauque à l'ouverture, c'est la tempête sur le port d'Anvers, il y a de la noirceur dans le dessin et dans les cales du navire ça pue, les cadavres des animaux morts à cause d'une avarie en haute mer sont bien sinistres, et la silhouette du marsupilami plutôt effrayante.

Pour le jeune héros, Franz/François, ce n'est pas non plus la vie belle et facile.

Dans la Bruxelles des années 50, être le fils d'un soldat allemand, ce n'est pas tous les jours marrant.

Je ne dis pas qu'il n'y a pas des touches d'humour, un fond très tendre, et l'espoir que les choses vont bien s'arranger pour le héros et sa maman. Je trouve même que la belle palette d'émotions de cet album est un des points forts de sa réussite.

Et je suis complètement séduite par les dessins de Frank Pé, au sommet de son art.
Commenter  J’apprécie          510
La Bête, tome 1

A Bruxelles, un jeune garçon amoureux des animaux et harcelé à l’école trouve un bizarre animal jaune à taches noires pourvu d’une très longue queue. ● Les dessins sont somptueux et nous mettent bien dans l’ambiance pluvieuse et grise de Bruxelles. Les personnages sont superbement croqués. Si le marsupilami est commun aux albums de Franquin, la façon de le traiter est très différente, que ce soit graphiquement ou scénaristiquement, mais ne manque pas d’intérêt. Conçu comme le premier tome d’une série, l’album est très agréable à lire et on attend la suite avec impatience.
Commenter  J’apprécie          463
Le Spirou de..., tome 10 : La lumière de Bornéo

Un Spirou et Fantasio relooké a la sauce Frank Pé et Zidrou. déjà au niveau graphisme Spirou gagne franchement en sex-appeal grâce a un look un peu plus moderne. il a troqué sa tenue de groom pour une veste un jean qui lui vont à ravir.



Le scénario est aussi bien sympa . On y retrouve tous les personnages clés de la BD. Il montre une fois de plus la grande humanité de Spirou , même si j'ai trouvé Fantasio un peu moins branquignole que d'habitude. C'est aussi bourré d'humour et j'ai passé un agréable moment avec nos deux compères
Commenter  J’apprécie          401
La Bête, tome 1

Port d’Anvers (Belgique).

Fin novembre 1955.



Le bateau qui vient d’accoster a connu une avarie en pleine mer. Une partie de son chargement a connu bien des misères. Les très nombreux animaux qu’il transportait dans sa calle sont morts. La puanteur est phénoménale à cause de tous ces cadavres en décomposition. Tous les animaux sont morts ? Tous ? Non ! Un animal d’une férocité redoutable a survécu… Une bête indescriptible. Singe ? Léopard ? Ours ? Un croisement improbablement entre espèces ? A coup sûr, un MONSTRE…



Critique :



Le Marsupilami tel que vous ne l’avez jamais vu ! Fini, le gentil et comique marsupial destiné à faire rire les enfants ! Tremblez jeunes gens ! Evanouissez-vous jeunes filles ! Une bête dangereuse, incontrôlable, s’est échappée.



Et qui va la recueillir ? Un marmot qui ne cesse de ramener chez lui toutes les bestioles à plumes ou à poils qu’il rencontre et qui sont souffrantes, blessées, ou trop vieilles et condamnées à l’abattoir. François. Il s’appelle François. François Van Den Bosche, un nom tout ce qu’il y a de plus belge. Belge ? Vraiment ? Vous êtes sûrs ? Alors, pourquoi ses charmants compagnons, dont le premier de classe, l’appellent-ils Van le Boche ? pourquoi est-il le souffre-douleur de trois de ses très estimés compagnons de classe ?



Il faut que je vous avoue que sa mère a commis, vers la fin de la guerre, l’irréparable. Elle a aimé un soldat allemand ! Un sale Boche ! Depuis, elle est considérée par les bonnes âmes comme un être impur. N’est-elle pas mère-célibataire ? Et qui c’est que c’est qui a semé la petite graine, hmm ? Une moins que rien ! Tout le monde le sait ! Cette petite dévergondée et son mioche ne méritent pas de…



Pour gagner modestement sa vie et nourrir son fils, elle vend des moules au Marché au Poisson.



Vous en raconter davantage serait criminel, alors affrontons courageusement, les femmes et les enfants d’abord, tous ceux qui vont vomir cette bande dessinée. Leurs arguments ne manqueront pas : « Quelle trahison ! Comment est-ce possible ? Que fait l’ONU ? Pourquoi l’OTAN ne bouge pas ? Virez le gouvernement ! Et le Pape ? Pourquoi il ne dit rien, le Pape ? Encore un coup des islamo-gauchistes d’extrême-droite ! Comment a-t-on pu transformer le gentil Houba ! Houba ! Marsupilami, en être démoniaque qui fait peur aux enfants (et à beaucoup de grands) ? Qu’est-ce que donc que ce langage peuplé d’astérisques qui renvoient à des sous-titres parce que l’auteur recourt à une langue barbare ? Pourquoi autant de cases sans le moindre dialogue ? Qu’est-ce que ce format débile si éloigné du véritable format BD franco-belge ? Et ces couleurs ! Non, mais ! Vous avez vu ça ? Des bruns… Des gris… Des marrons ! Beurk ! Beurk ! Beurk ! »



Je ne suis pas payé pour défendre les auteurs, mais, ne tirez pas ! Moi, j’ai adoré ! D’abord, ce langage barbare, c’est du bruxellois ! Quand j’étais enfant (c’était il y a quelques décennies) tous les enfants et une majorité d’adultes s’exprimaient ainsi « en français » à Bruxelles. (Répétez après moi : Brusssselles et pas BruXXXXelles !) Zidrou a rendu crédible une histoire qui se déroule essentiellement en Belgique, et plus particulièrement à Bruxelles au milieu des années cinquante.



Le format, peu pratique, il est vrai, pour le glisser dans sa bibliothèque aux côtés d’autres BD est celui qui a semblé graphiquement le mieux adapté à l’œuvre originale que Zidrou et Frank Pé ont réalisée. De temps à autres, il y a de très grandes cases avec des dialogues minimalistes… Mais à quoi bon causer quand l’image est tellement forte qu’elle se suffit à elle-même ? Les premières planches sont dignes des films les plus noirs avec cette pluie, la nuit, qui, rien qu’à la vue des images, vous donne froid dans le dos et vous transperce comme le fait la pluie glaciale d’automne qui annonce l’arrivée de l’hiver. C’est glauque… Parce que l’histoire est glauque ! Tant le sort de ces animaux que celui du marsupilami dont on continue de tout ignorer, que celui de ce garçon et de sa maman, abandonnés à leur triste sort. Pourtant, en dehors de François et de sa mouma, il y a d’autres personnages lumineux dans ce récit… Heu… Aurais-je vraiment mis « personnages » au pluriel ? Ah ! Veuillez m’excuser… Le « s » est en trop ! Il y a un personnage d’une rare gentillesse dans ce monde de brutes : monsieur Boniface, l’instituteur de François. Il est … Heu… C’est sa vie privée, si vous voulez en savoir plus, lisez « LA BÊTE » !



Frank Pé a un rare talent pour la caricature, les expressions du visage. C’est tout simplement exceptionnel et les couleurs me semblent très bien adaptées au contexte historique et sombre du récit.



Beaucoup ne partageront pas mon avis, je m’en fous, j’ai adoré et j’attends une suite car l’histoire se termine sans se terminer et il semble clair qu’il y aura un « à-suivre » puisque les auteurs ont jugé bon de préciser « Fin de l’épisode » !

Commenter  J’apprécie          358
La Bête, tome 1

Une très belle histoire entre un petit garçon martyrisé par ses camarades de classe et une bête non identifiée, qu’il a trouvée agonisante.

L’histoire se passe à Bruxelles en 1955 et l’ambiance de l’époque est très bien décrite.

Le marsupilami devient ici une créature mystérieuse, effrayante mais très touchante, et le personnage du petit garçon qui recueille sans cesse des animaux blessés chez lui est adorable.

Une bande dessinée forte en émotions, avec des dessins magnifiques et une intrigue qui tient en haleine.

Commenter  J’apprécie          340
La Bête, tome 1

A l’instant où j’ai vu que cette BD était disponible sur le site NetGalley j’ai eu envie de la lire , en passant je remercie le site et les éditions Dupuis pour la rapidité de la réponse .

J’en reviens à l’essentiel , ce roman graphique qui revisite l’histoire du Marsupilami créé par Franquin , j’ai envie de dire ´ notre ´ marsupilami , tellement cet animal fait partie de l’histoire belge , j’en avais un quand j’étais petite , pour être exacte , il appartenait à ma sœur aînée et était en plastique , années 70 oblige .

Le début de l’histoire est comme dans les BD de Franquin , des animaux arrivent en bateau pour rejoindre un zoo , rappel de cette époque terrible où les zoos recevaient des animaux venus de contrées lointaines dans des conditions épouvantables.

Un étrange animal apparaît , un étrange singe avec la particularité d’avoir une immense queue jaune , nous lecteurs nous savons qui il est .

Mais pas celui que l’on connaît , il s’agit d’un animal agressif , apeuré qui se méfie des hommes jusqu’à sa rencontre avec un petit garçon François ou Franck , car ce petit garçon a un papa allemand et subit moqueries , brimades de la part des autres enfants .

Il y a un tout petit peu de douceur dans cet univers très sombre , on peut voir avec beaucoup d’émotions le regard plein d’espoir de François quand il s’occupe du marsupilami ou des autres animaux qui habitent chez lui , c’est une véritable ménagerie mais où les animaux sont aimés comme des membres de la famille .

La famille n’est pas bien grande , la mère et le fils , il y a l’instituteur bienveillant qui est amoureux de la maman qui on le devine va jouer un grand rôle .

Une fin dramatique pour ce premier tome avec une belle lueur d’espoir .

J’attends la suite avec impatience , je suis heureuse de voir la nouvelle génération qui ose prendre des risques , je remercie les auteurs pour ce bonheur de lecture , ce pari osé mais réussi.

Commenter  J’apprécie          340
La Bête, tome 1

Je remercie NetGalley et les Editions Dupuis pour ce partenariat, découverte en numérique de cette belle BD sur l'écran 17 pouces de mon ordinateur. Je pense qu'en version papier c'est encore plus top !



Je suis rentrée dans l'histoire très facilement happée par les très beaux dessins et sans trop d'attentes par rapport à la BD d'origine du Marsupilami.



La dédicace à "André il se reconnaîtra" est un clin d'oeil à Franquin bien entendu, et si les auteurs se détournent de la subtantifique moëlle de la queue du Marsupilami, on sent chez eux un très grand respect pour leur maître. Franquin avait déjà offert son Marsupilami à d'autres auteurs, alors là c'est une nouvelle adaptation qui s'offre à nous et c'est bien naturel.



En tant que lectrice adulte j'ai vraiment adhéré à ce parti pri de faire vivre la Marsupilami comme une vraie bête sauvage arrivée parmi les hommes, ces hommes qui sont parfois plus sauvages que n'importe qu'elle bête.



J'ai tout de suite accepté l'idée que cet animal pouvait finalement être comme un animal réel. Il représente d'ailleurs ce côté sauvage et mystérieux de tout animal mytique.



J'ai bien aimé tous les petits animaux éclopés recueillis par le jeune François. Une vraie arche de Noé particulière attendrissante et pleine d'humour. Ce côté là devrait plaire aux plus jeunes. Les adultes eux apprécieront je pense, l'histoire de la mère de François.



Le scénario de Zidrou est ingénieux et permet à la BD de toucher les enfants et les adultes.



Les dessins sont très beaux et Franck Pé sait traduire les atmosphères, les décors. Il est fort dans les nuances de gris et dans les touches de couleurs qui arrivent tout d'abord par le orangé du Marsupilami et de son célèbre cri "HOUBA" et aussi son célèbre nid.



Merci encore aux Editions Dupuis et à NetGalley pour ce joli partenariat !



Et je dis "HOUBA HOUBA HOUBA !!!! "



Et puis hâte de retrouver le Marsupilami dans un futur tome 2 !



#LaBête #NetGalleyFrance






Lien : https://imagimots.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          320
La Bête, tome 1

Alors là, si un jour on m'avait dit que je dirais ce qui va suivre d'un album du Marsupilami franchement je n'y aurais pas cru…

Un vrai coup de coeur, une merveille à la fois au niveau du scénario qui m'a entièrement aspiré dans son histoire et au niveau des illustrations qui m'ont bluffé au point parfois de rester un long moment à admirer certains dessins.

Nous sommes ne Belgique, au milieu des années 50, un cargo arrive avec à son bord des animaux « exotiques » pour fournir les zoos du royaume. Peu auront survécu à la traversée. Un animal, ressemblant à un singe s'échappe, il est jaune et possède une queue démesurée.

Au même moment, nous découvrons François, un jeune garçon qui vit seul avec sa maman. Dans leur petite maison, ils vivent entourés d'animaux blessés, abandonnés que récupère ce petit garçon. Comme eux, il se sent rejeté car il est le fruit de l'union de sa mère avec un soldat allemand retourné au pays. Dans cette vie de rejet, de repli sur soi, la seule lumière humaine est Monsieur Boniface, le professeur de François, sensible au charme de sa maman, un peu gauche, il est attendrissant.

La bête, ce titre, à lui seul résume la vision qu'ont Pé et Zidrou du Marsupilami avec lequel ils rendent hommage à Franquin. Un animal sauvage, musculeux, menacé mais au sein duquel, nous nous rendons compte que cette agressivité et en réaction aux traitements humains subis. Mais c'est aussi cette vision qui m'a complétement séduit.

Je remercie grandement Netgalley France, les éditions Dupuis et les auteurs pour ce magnifique album. J'ai lu le service presse en numérique mais je ne manquerai pas de m'offrir cet album et celui qui suivra car je ne peux imaginer une bibliothèque d'un amateur du 9ème art sans cet ouvrage.

Commenter  J’apprécie          320
Des animaux et des hommes

Sur la tranche de l'album, le titre est complété par le logo Bioparc (et en tout petit, cette précision : 'Zoo de Doué la Fontaine'). Mais rien sur la couverture de l'exemplaire que j'ai emprunté à la médiathèque.

.

En lisant la préface, je me rends vite compte que c'est une promotion pour ce zoo, une giga-pub, où la famille Gay se glorifie de ses actions :

• sur le site, en respectant les animaux

• en finançant moult ONG

• en intervenant auprès des populations locales, où ont été 'prélevés' les animaux, pour qu'elles vivent plus confortablement et sans nuire aux espèces (18 "programmes de conservation" dans le monde).

.

C'est bien, s'ils sont honnêtes, mais l'autosatisfaction et les preuves pour se donner bonne conscience, ça me gave. Alors vite, la suite, pour rencontrer enfin les animaux.

Re-belote : pour chaque animal présenté, une fiche technique, puis 2-3 pages de BD qui n'apportent rien, qui répètent ce qu'on a appris dans la fiche qui précède (j'attendais des anecdotes). Et de nouveau du texte, dense, avec redites et pléthore de chiffres. ET DE L'AUTOSATISFACTION.

Je passe au suivant, il sera peut-être mieux fait, l'okapi, c'était du rodage. Même constat.

Je feuillette pour trouver mon chouchou du moment, l'orang-outan, il n'est pas là.

J'abandonne. Je reprendrai peut-être pour découvrir en diagonale quelques animaux, dont le zèbre...

.

En revanche, je conseille ce magnifique parc, à 20 km de Saumur (49) :

"Implanté au coeur d'anciennes carrières d'extraction de pierre coquillière, ce qui lui confère un caractère troglodytique particulier, il s'étend sur 15 hectares et présente environ 1 200 animaux de 130 espèces." (wikipédia)

Mais je n'ai jamais été tentée par le zoo des Sables-d'Olonne (85) géré par la même famille, alors que je passe souvent à côté.
Commenter  J’apprécie          291
La Bête, tome 1

Qui ne connaît pas le marsupilami, cet animal facétieux s’exprimant par des « houba, houba » et délivrant des coups de poing bien senti à des gens qui l’indisposent ! Cette magnifique BD lui rend hommage mais l’histoire racontée est bien sombre et le marsupilami décrit ici bien sauvage et désespéré.



L’intrigue commence à Bruxelles dans les années 50 et un jeune garçon –François- qui vit seul avec sa mère, ostracisé par ses camarades de classe car il est le fruit d’un amour coupable entre sa mère et un allemand, a l’habitude de recueillir des animaux abandonnés, le dernier en date étant un marcassin. Quand il découvre le marsupilami, celui-ci est agonisant, à moitié mort de faim, il a été arraché à sa jungle, transporté dans des conditions épouvantables dans un bateau dont il s’est échappé en arrivant à Anvers. C’est une bête méfiante, se sentant traqué et qui a du mal à comprendre les intentions de ce jeune garçon qui s’attache à lui. Et veut le montrer à sa classe… Cette initiative déclenche une série de représailles violentes contre la bête, contre François ; et nous laisse sur notre faim car il s’agit d’un premier tome. J’attends avec impatience la suite.

Commenter  J’apprécie          290
Le Spirou de..., tome 10 : La lumière de Bornéo

En voyant Franck Pé réaliser une oeuvre monumentale lors du festival Quai des bulles de Saint Malo, j'ai eu envie de découvrir ce Spirou signé Franck Pé et Zidrou. Je ne le regrette pas.

Il s'en dégage de la lumière, des couleurs et de la poésie.



De mystérieux champignons noirs dévastent tout sur leur passage, alors qu'un peintre anonyme émerveille les yeux des hommes par son don.

L'art sublimé dans ce qu'il a de plus pur, sa capacité à nous révéler ce qui est caché en nous, à nous montrer l'essentiel. L'art capable d'effacer la noirceur en révélant les couleurs.

C'est ainsi que j'ai compris le scénario de cet album. Le pinceau d'un artiste inspiré par la beauté, face aux champignons noirs dévastateurs.



"Qui eût cru qu'au vingt et unième siècle il y eût encore tant de gens pour prendre le temps de regarder silencieusement des peintures et laisser vibrer leur âme ?

Le beau ne résout rien, il est inutile.

Comme un coucher de soleil.

Comme le rire d'un enfant.

Mais c'est ce qui justifie tout le reste non ? "



À moins que les champignons noirs ne soient que le début d'une autre intrigue.



Un album à offrir si vous êtes en manque d'idées...

Commenter  J’apprécie          290
La Bête, tome 1

Alors que sa soute est remplie d’animaux en tout genre, qui sont le fruit du braconnage, un cargo tombe en rade, 21 jours durant, au large des côtes brésiliennes. Lorsqu’il arrive enfin à rejoindre le port d’Anvers, toute la cargaison a péri, à l’exception de deux panthères et d’un étrange marsupial au pelage jaune tâcheté de noir et à la queue aussi longue qu’un tuyau d’arrosage… Celui-ci parvient à s’enfuir et est recueilli, à moitié mort de faim, par François, jeune garçon de huit ans qui a fait de sa maison le refuge favori de tous les animaux estropiés des environs! Mais l’arrivée de “Lange Staart” (longue queue) dans cette petite ville de la banlieue bruxelloise va bouleverser l’ordre établi et susciter bien des inquiétudes…



Quel plaisir de retrouver le Marsupilami, cette fabuleuse créature imaginée par Franquin et qui a bercé mon enfance au son des “Houba houba”! Comme beaucoup d’enfants j’imagine, j’ai longtemps été fascinée par cette créature aux airs de peluche mais qui cache une force surhumaine et prête à tout pour défendre et aider sa famille et ses amis. Avec cette nouvelle adaptation proposée par Zidrou et Frank Pé, terminées les joyeuses facéties, on découvre ici un Marsupilami sauvage, arraché à son habitat naturel et rendu méfiant par la cruauté des hommes. C’est indéniablement plus sombre, plus adulte et, pour mon plus grand plaisir, j’ai eu l’impression que le personnage avait évolué en même temps que moi!



Entre le Marsupilami et François, né d’une mère belge et d’un père allemand dans un contexte post-seconde guerre mondiale, c’est la rencontre de deux solitudes, deux cœurs meurtris par la violence des hommes. L’alchimie est immédiate. C’est tendre, touchant, dénué de tout préjugé et de toute crainte et, malgré une atmosphère plutôt pesante, c’est ce qui ressort de cette lecture. Zidrou joue à merveille sur le registre de l’émotion, nous offrant une histoire incroyablement immersive et que l’on ne quitte qu’à regrets!



Par ailleurs, la bande dessinée est superbement illustrée par Frank Pé, qui parvient à créer une atmosphère pleine de tension et de menaces, tout en préservant le côté rétro et nostalgique de l’histoire. Les personnages sont extrêmement expressifs, les couleurs ont perdu le clinquant de la version originale pour déballer la palette de jaune, de beige et de marron, offrant une ambiance plus réaliste au scénario. Bref, j’ai été conquise par ce premier volume qui redonne vie à un personnage culte de mon enfance et qui le fait avec brio! J’attends la suite avec impatience!
Commenter  J’apprécie          270
Broussaille, Tome 2 : Les Sculpteurs de lumière

Je pensais, à l'ouverture de ce tome 2, que c'était une suite du premier, eh bien pas du tout !

Broussaille rend visite à son oncle et sa tante. Cet homme qui est si drôle ! Mais il le trouve bien changé, préoccupé par l'implantation d'une usine. Une bd publiée en 1987 qui a peu perdu de sa jeunesse. C'est frais, drôle, écologique. Ça fait du bien quoi même si ça manque un peu de précision dans la conclusion !

Commenter  J’apprécie          260
La Bête, tome 2

J’avais émis un doute dans ma critique du premier tome à cause du côté misérabiliste de l’intrigue, ce doute s’est dissipé à la lecture de ce second opus, rafraîchissant et dynamique.



Tout d’abord, on remarque le format imposant, la qualité d’impression, du papier, et le dessin est très soigné, détaillé et foisonnant. C’est entre le réalisme au trait brut, et un style de bande dessinée assez classique, incluant quelques caricatures (Franquin dans le rôle de l’instituteur), un style vivant et dynamique. Les grandes illustrations pleine page apportent un lyrisme épique vraiment impressionnant. Cet album est magnifique.

Et le côté misérabiliste qui m’avait un peu échaudé dans le premier tome laisse place à plus de burlesque, de rocambolesque, de mouvement, avec des sentiments qui reviennent à des choses plus simples, jouant toujours fortissimo sur la corde de la sensiblerie, mais mieux dilué dans l’aventure et un peu moins manichéen dans les caractères.

J’ai aimé aussi les dialogues imprégnés du parler belge, on sent l’accent, les coutumes, je ne sais pas ce qu’en ont pensé nos amis belges, mais j’attends leur avis avec impatience.



Bon, bien sûr, c’est une histoire de Marsupilami, alors il faut un happy-end, peut-être que le final est un peu trop lisse, pourtant il laisse une aspérité un peu amère pour ce pauvre Boniface, amoureux éconduit pour un falot galonné mieux gaulé, seule véritable défaite dans cette histoire, comme pour dire que les apparences ont encore de beaux jours devant elles.

Alors on pardonne l’aspect un peu sirupeux de cette histoire, parce que c’est une belle lecture, une belle bande dessinée et une grande aventure.

Commenter  J’apprécie          253
Broussaille, tome 5 : Un faune sur l'épaule

Des rubriques sous forme de BD sur la vie, la liberté, les livres, la nature, les arbres et encore plein d'autres choses. Frank je l'inclue dans ces observateurs de la nature qui nous éloignent de ce monde actuel de profits, comme Baudoin, Bobin, Frégni.

Dans une bulle, il dit : "Parfois à perdre son temps, on a tout à gagner." Eh bien c'est le cas avec cette BD qui aère la tête.

Commenter  J’apprécie          250
Broussaille, tome 4 : Sous deux soleils

Ce tome 4 est vraiment sympa. Deux histoires différentes mais qui, au final, fait du bien. Grâce à un concours sur les boîtes de chat, Broussaille a gagné un voyage au Japon. Il s'y rend avec son amie. Rapidement, ils se perdent au milieu de la foule et chacun visitera ce que l'autre aime dans l'espoir de le retrouver. La morale de l'histoire est originale.

Dans l'autre histoire, Broussaille se rend en Afrique pour tenter de régler une histoire familiale. Il rend visite à sa grand-mère en EHPAD et fera la connaissance d'une gamine adoptée par sa tante et oncle qui ne cesse de crier. Là aussi une jolie conclusion tout en tendresse.

Commenter  J’apprécie          250




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Frank (1058)Voir plus

Quiz Voir plus

L'Étranger d'Albert Camus. Quiz pour les nuls! (Niveau: Facile)

Comment s'appelle-t-il le roman?

La vie de Camus
La vie de Meursault
L'Étranger
Meursault, un étrange homme

6 questions
419 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur

{* *}