Citations de Golo (15)
L’honneur est une notion abstraite inventée comme toujours par la caste des dominateurs pour que le plus pauvre des pauvres puisse s'enorgueillir d’un avoir fantomatique qui ne coûte rien à personne.
- Mais qu'est-ce que je vais faire maintenant ?
- Faire, faire, faire, vous, les Français, vous n'avez que ça à la bouche ! Et ÊTRE alors, vous n'y pensez jamais ?
[…] Sache que l’honneur est une notion abstraite, inventée comme toujours par la caste des dominateurs pour que le plus pauvre des pauvre puisse s’enorgueillir d’un avoir fantomatique qui ne coûte rien à personne.
Mais alors, tu viens de me dépouiller de la seule chose vendable que je possédais encore. Je me retrouve plus pauvre qu’avant de venir ici.
On leur sert une nourriture industrielle, congelée, décongelée à l'infini. Ils se mettent à table heureux d'échapper aux microbes de la cuisine indigène...
- Oh ! Des crevettes en plein désert ! Génial !!
On devrait vivre sa vie à l'envers pour ne pas la rater.
Toute une population immolée sur l'autel du tourisme, déportée dans la banlieue d'une ville inexistante, loin de toute possibilité de travail.
Depuis l'été 2010, toute la zone, sur des kilomètres, est entourée d'un mur de béton.
C'est une pratique qui se généralise : Palestine, Sinaï, Gournah...
La vaste étendue d'eau frémissante sous la lune et bordée de rives mystérieuses me faisait croire que la terre avait subi un nouveau déluge et que nous étions les seuls êtres restés vivants...
Ce n'est pas quelque prétendue valeur morale des oppresseurs qui leur donne la force de maîtriser le monde, mais simplement la lâcheté des opprimés.
Pensez! C’est mon droit d’exiger cela de vous, puisque vous êtes des hommes. Pensez !
(p. 30, probablement tiré de “Der Ziegelbrenner”, journal de Ret Marut paru entre 1917 et 1921).
[ Les 24 premières planches en ligne ; cliquer sur l'image : ]
http://issuu.com/soopachachameow/docs/int_golo_int_artiste/1
On leur présente le spectacle d'un artisanat aujourd'hui disparu et ils échangent des devises contre des objets de pacotille produits en série dans des usines délocalisées aux conditions de travail abominables...
Le bien imposé est nul, l'amour intéressé ne tient pas chaud !
Les bateaux qu’on voit dans les histoires de mer sont des bateaux du dimanche et leurs marins des marins d’opérette qui se font les ongles en remâchant comme une fleur de stupides chagrins d’amour. La vie en mer, seul le dernier des marins a le droit d’en parler.
(p. 49, probablement tiré du “Vaisseau des morts”, roman de B. Traven paru en 1926).
[…], les éternels ricaneurs, philosophes amoureux de l’ombre qui considéraient que cette détérioration spectaculaire de leur ville avait été spécialement conçue pour aiguiser leur sens critique.
[ Les 25 premières pages en ligne ; cliquer sur l'image : ]
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