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Critiques de Gyp (7)
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Le mariage de Chiffon

Un livre surprenant et qui est au final très moderne.



Corisandre (Coryse), appelée affectueusement Chiffon), est une jeune fille de 16 ans.

Sa mère, qui n'a pas hésité à la laisser petite à un couple de parents éloignés le comte et la comtesse de Jarville lorsqu'elle est devenue veuve; souhaite la marier au duc d'Aubière, un homme de 40 ans.

Mais Chiffon refuse la proposition du Duc qu'elle n'aime pas et s'oppose à sa mère de toutes ses forces.

La mère est prête à tout pour "vendre" sa fille qui ne doit pas faire la difficile vu son rang.

Marc, le frère de son beau-père va progressivement se rendre compte que le petite fille est devenue une jeune femme très belle pour qui il a vraiment de l'affection.

L'héroïne se dispute comme une ado d'aujourd'hui avec sa mère. Elle a un franc parler qui fait souvent rire. Le roman laisse la place à de nombreux dialogues ce qui fait que l'on a pas le temps de s'ennuyer.

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Napoléonette

A peine eurent-ils fini la lecture du roman de Mme la comtesse de Martel - Gyp pour la littérature - qu'andré de Lorde et Jean Marsèle décidèrent d'en faire une pièce de Théâtre.

"Napoléonette" est une pièce historique romanesque, anecdotique et rapide.

Elle a été, en mai 1919, représentée pour la première fois, sur la scène du théâtre Sarah-Bernardt.

Son prologue se passe dans une clairière du bois de Bossut, pendant la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815.

Le colonel de Sérignan, s'y est fait mortellement hacher de deux ou trois coups de sabre.

Soldat dans l'âme, il meurt sans regret, si ce n'est celui de laisser seul derrière lui le petit lancier Léo, son unique enfant.

Le maréchal de Moncey fait au mourant le serment de veiller sur l'enfant.

Mais il ignore que le jeune Léo est en réalité Mlle Napoléonette, la filleule du premier consul et de Mme Bonaparte ...

L'histoire du genre n'a pas retenu dans sa mémoire cette pièce de théâtre.

Je l'avais moi-même oubliée presque aussitôt l'avoir lue.

C'est une petite friandise, agréable, mais qui dégage au final peu de goût.

Le ton est gai et ironique.

Loin du théâtre terrifiant qu'il a créé au théâtre du Grand-Guignol, André de Lorde épargne ici les nerfs du spectateur et du lecteur.

La pièce est gaie, et de bonne tenue.

Elle est "tout-public".

Mais son intérêt est mince.

Et elle se rattache à un genre de mélodrame qui, aujourd'hui, est devenu vieillot et daté, presque ridicule même ...
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Bijou

Bijou : voila un titre qui s’annonçait prometteur et pourtant je ressors déçue de cette lecture.

C'est une lecture difficile car il y a énormément de dialogues et peu de narration. De plus il y a beaucoup de personnages ce qui fait que l'on a tendance a s'y perdre.



Je suis malgré tout contente d'avoir découvert GYP et je retenterai l'expérience avec un autre de ses romans.
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Le mariage de Chiffon

J’avais lu Le mariage de Chiffon de Gyp, emprunté à la bibliothèque alors que j’étais adolescente. J’avais apprécié l’histoire de Corisandre, dite Chiffon, adolescente de province, rebelle avant l’heure, refusant un mariage avec un « vieux » de 40 ans et réclamant le droit de choisir son destin, au grand dam de sa mère et de la bonne société de la petite ville de garnison où elle vit avec son beau-père et le frère de celui-ci, Marc, avec des idées plutôt progressistes. Le regard de la bonne société change du tout au tout quand Marc hérite de la fortune d’une lointaine parente et que Chiffon aurait une dot conséquente.



J’ai retrouvé avec plaisir ce court roman dans un recueil intitulé « Au siècle de Maupassant : Contes et Nouvelles du XIXe siècle ». Ces pièces de théâtre, nouvelles et autres courts métrages avaient été portés à l’écran par France Télévision dans la série « Chez Maupassant » avec d’excellents acteurs, souvent à contre-emploi dans cette série en costume.



Une courte introduction me permettait d’apprendre que Gyp était le nom de plume de la comtesse Sybille Riquetti de Mirabeau. Elle est l’auteur de plus de 120 livres, qui connurent un vif succès de son vivant et son aujourd’hui tombés dans l’oubli. Ses positions nationalistes et antisémites auraient entraîné le discrédit sur son œuvre romanesque. A l’heure où la publication des œuvres de Louis-Ferdinand Céline, y inclus les écrits antisémites, il serait peut-être temps de sortir Gyp du purgatoire et de reconsidérer son œuvre dans tous les aspects, bons ou moins bons, dans le contexte de l’époque.

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Le mariage de Chiffon

Un petit résumé, car il n'y en a pas :



Coryse, alias Chiffon pour les intimes, est une jeune fille qui vient d'avoir 16 ans, et que sa mère aimerait bien voir mariée. De préférence avec un bon parti, même s'il ne répond pas aux attentes de sa fille. Comme leur famille n'est pas très riche, il ne faut pas que Chiffon fasse la difficile. Or c'est exactement ce qu'elle va faire, opposant ainsi à chacun de ses prétendants et aux gens qui tentent de la convaincre, sa manière si pertinente d'appréhender la société, la politique et la religion.



Mon avis :



Il ne me serait jamais venu à l'esprit de mettre le nez dans ce livre sans une amie d'un certain âge. Et pourtant, j'ai beaucoup souri pendant ma lecture. Le mariage de Chiffon est un roman pétillant, avec un humour qui oscille, tel un funambule aguerri, entre ironie et comique. Coryse/Chiffon est un personnage idéaliste et très direct, en franc décalage avec sa famille et son temps. Un régal.



L'auteure se fait un plaisir de critiquer les moeurs de l'époque, mais ça passe très bien car le style est impayable, et on garde en mémoire des descriptions cocasses. C'est en plus un livre mignon qui se finit "amoureusement" bien.



À caser entre deux lectures pour deux heures de détente. Enfin... si vous avez la chance de le trouver, car il n'a pas l'air d'avoir été réédité depuis le siècle dernier.
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Le mariage de Chiffon

La pauvre Coryse, dite Chiffon, a seize ans et l’âge de se marier dans un milieu où le manque de fortune équivaut à la nécessité de mettre sur le marché un produit quand il est encore frais.

Sa maman a pensé à la vendre à une vieille baderne, le duc d’Aubières. C’est normal, c’est une mère indigne qui ne pense qu’à s’habiller et sortir. N’a-t-elle pas, à la suite d’un veuvage précoce, abandonné sa fille à un couple de parents éloignés, le comte et la comtesse de Jarville ?

La petite Chiffon regimbe devant le projet de Mme de Bray : elle préférerait presque finir au couvent que d’épouser un grand-père. Seulement, le couvent, c’est passé de mode pour punir les enfants récalcitrants. Elle traîne donc son ennui de bal en bal, en faisant un maximum de gaffes pour déplaire à maman, car elle a du caractère, la petite !

Heureusement la chenille Chiffon va se transformer en papillon une fois que les exigences de la toilette auront mis au jour ses talents cachés. La scène d’essayage d’une robe dans les salons de la couturière Mme Bertin est torride. L’oncle de Chiffon découvre les charmes de sa nièce par alliance en assistant, médusé, à la métamorphose de la douce enfant tandis que sa maîtresse, « capitonnée de fossettes » se trémousse en coulisse.

Armée comme Athéna et Vénus à la fois, Chiffon fait un malheur au bal des Barfleur, éconduit deux douzaines de soupirants et rentre bravache à la maison.

L’oncle Marc, ravagé par la jalousie, s’apprête à quitter le navire, c’est-à-dire envisage de s’éloigner pour s’adonner à quelques bonnes œuvres plutôt que d’entretenir des pensées libidineuses sur sa nièce. Mais Chiffon veille au grain, rattrape par le col son chéri et décide sur le champ de l’épouser. C’est l’esprit qui vient aux filles quand on ne veille pas assez au grain !

La morale de cette histoire, c’est qu’il n’y en a pas.
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Israël

Histoire sans intérêt mélant actualité, cliché antisémites, avec en plus un personnage à l'accent à couper à la tronçonneuse (carrément), le comte Cayenne, qui m'a donné grand mal à terminer ce livre. La police de caractère très grosse et les lignes espacées m'ont aidé à survenir l'épreuve.
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