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Citations de Historia (48)


"Indéfinissable" pour Montesquieu ; "éminemment contradictoire", selon le mémorialiste Saint-Simon, l'un de ses proches confidents ; "un sphynx", sous la plume de certains de ses biographes : le moins que l'on puisse dire est que Philippe d'Orléans fut et demeure une figure énigmatique, qui nous échappe et qu'une mémoire collective paresseuse a trop souvent réduite à l'image d'un libertin oisif et débauché, tandis que certains témoins de son époque déploraient son machiavélisme politique.
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Philippe peinait à cacher son indifférence pour la religion. Pour autant, par jeu ou par inquiétude, il n'hésitait pas à consulter cartomanciennes et marchandes de philtres.
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Période scandaleuse ou exemplaire ? La minorité de Louis XV ouvre un court temps (1715-1723) d'expérimentations gouvernementales, portées par une nouvelle génération. Ces années-là déboucheront sur des succès, quelques échecs et ouvriront la voie au Siècle des lumières !
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Au fond, ce qui m'intéresse le plus dans l'Histoire, c'est l'humanité de ceux qui la font. Le destin des hommes est inscrit dans l'évènement, où se disent leurs fragilités et leurs difficultés à les assumer.
Olivier Bétourné
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… la Révolution porte la naissance de la France contemporaine.
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La mort de Cromwell, en 1658, et la Restauration, en 1660, mettront fin à cette parenthèse républicaine unique dans l'histoire de la Grande-Bretagne - et antérieure à la Révolution française.
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La fortune des armes fait d'un gentleman-farmer de province un général en chef, fondateur de la NewModelArmy, autrement dit une armée professionnalisée. Une effervescence militaro-politique, théologique et philosophique s'empare alors de l'île. La question de la souveraineté populaire est même discutée lors de houleux débats à Putney, en 1647.
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(à propos d'Adolf Hitler) Le père d'Adolf , Aloïs, a changé de nom en 1876. Né Schickelgruber, du nom de sa mère célibataire, il est enfin légitimé, à la quarantaine, par la famille de son père biologique (...) Si le salut hitlerien avait été Heil Schickelgruber, la face du monde en aurait été assurément changée.
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Sous l’Ancien Régime, les condamnés à la peine capitale subissaient la décapitation à l’épée ou à la hache s’ils étaient nobles, la pendaison pour les voleurs, le bûcher pour les hérétiques, la roue pour les bandits ou l’écartèlement pour les régicides. Guillotin trouvant ces procédés trop inhumains et inégalitaires leur préfère cette méthode de décapitation mécanique.
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Les Romains ont toujours été très tolérants à l’égard des religions étrangères qui s’installent chez eux sans problème. En effet, ils pratiquent un syncrétisme religieux qui reconnaît sous les noms des dieux des peuples étrangers leurs propres divinités et ils sont toujours prêts à ajouter à leur propre panthéon des dieux égyptiens, perses ou orientaux. Les chrétiens se mettent en marge de ce syncrétisme, car, par leur monothéisme intransigeant, ils refusent d’adorer d’autres dieux.
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p23 - "Astérix et Cléopâtre, la plus grande aventure qui ait jamais été dessinée - 14 litres d'encre de Chine, 30 pinceaux, 62 crayons à mine grasse, 1 crayon à mine dure, 27 gommes à effacer, 38 kilos de papier, 16 rubans de machine à écrire, 2 machines à écrire et 67 litres de bière ont été nécessaire pour sa réalisation!" dixit Goscinnny et Uderzo.
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La logique de la monarchie et celle de la Révolution sont irréductibles l'une par rapport à l'autre.
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C'est encore Marie-Antoinette qui refuse l'aide de La Fayette parce qu'il est "constitutionnel" :
"Mieux vaut périr que d'être sauvé par ces gens-là"
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L'année 2006 marque un tournant lorsque, tout en demeurant chef d'État, Fidel, malade, se retire du pouvoir. C'est son frère, Raúl, qui prend alors les rênes et devient officiellement président en 2008. S'il entreprend une ouverture économique, aucun changement significatif n'apparaît dans le système politique, même si des prisonniers politiques sont occasionnellement libérés et si, pour sortir de l'île, les Cubains n'ont plus besoin d'autorisation. Lorsque Obama annonce, en avril 2009, que «les États-Unis recherchent un nouveau départ avec Cuba», même si cela prendra du temps pour «surmonter des décennies de méfiance», les débats font rage à Washington entre tenants de la ligne dure - tant que la démocratie n'est pas revenue à Cuba - et partisans de l'ouverture. Pour ces derniers, il ne s'agit nullement de philanthropie mais bien d'un réalisme économique et politique sans fard. Dès lors que Cuba s'ouvre aux capitaux étrangers, nombre d'entreprises américaines voudraient pouvoir se mettre sur les rangs. Et puis, martèle Obama, «l'idée que les mêmes politiques que nous avons mises en place en 1961 seraient aussi efficaces aujourd'hui, à l'âge d'Internet, de Google et des voyages internationaux, n'a pas de sens».
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«Je suis venu ici pour enterrer le dernier vestige de la guerre froide dans les Amériques. Je suis venu ici pour tendre la main de l'amitié», clame Barack Obama lors de son voyage officiel à Cuba en mars 2016, le premier d'un président américain depuis Calvin Coolidge en 1928. L'histoire bégaie parfois avant de tourner la page d'une période. Déjà, le président Jimmy Carter avait tenté de faire évoluer la relation entre les deux pays en négociant l'ouverture en 1977 de «sections d'intérêts» - pour des tâches essentiellement consulaires - à La Havane et à Washington, pour la première fois depuis la rupture des relations diplomatiques en 1961. Peu de chose, mais un bel effort tout de même, vite anéanti par les soutiens cubains en Amérique centrale et en Afrique, et par la tentative d'«invasion» de la Floride par les migrants cubains rejetés par Castro depuis le port de Mariel, en 1980. Certes, par des voies officieuses, par l'intermédiaire de pays tiers (le Mexique notamment), les contacts n'ont jamais été totalement rompus entre les deux capitales. Certes, des négociations ont pu se tenir de temps à autre, sur la migration, par exemple, mais provocations et mesures de rétorsion ont le plus souvent marqué de leur sceau la relation bilatérale à l'ère Castro. En 1998, au lendemain de la visite papale à Cuba, Bill Clinton assouplit l'embargo. Mais, après le durcissement des années George W. Bush, c'est Obama qui, profitant d'évolutions internes à Cuba, impulse un changement historique.
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Mai 1800, l'armée consulaire massé en Suisse commence la montée du col vers l'Italie . Il fait frais, la route escarpée est dégagée. Le général caracole en tête sur son fier destrier : FAUX
Une mule ! En fait de fière monture, c'est sur cet humble mais solide animal que le Premier Consul franchit les Alpes au col du Grand Saint-Bernard.
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À la fin des temps, le purgatoire aura été complètement vidé : tous ses habitants auront rejoint les saints du paradis. Le plus souvent, cela ne leur aura pris que quelques jours, voire quelques mois, mais au prix de retours répétés auprès des vivants, rappelés avec insistance à leur devoir de solidarité. Ainsi, entre ici-bas et au-delà fonctionne une mécanique bien huilée d'échanges triangulaires entre les vivants, l’Église et le mort. Cette mécanique porte le nom de memoria : elle est fondée sur l'entretien par les vivants de la mémoire des morts, dont les noms sont inscrits dans un registre appelée "obituaire" au jour du décès dans le cycle de l'année liturgique, de manière que ce jour-là le prêtre en fasse mémoire à la messe et dise des prières pour hâter le salut du défunt. À la fin du Moyen Âge, l'inflation des indulgences dénoncée par Luther - répond elle aussi au désir d'abréger le plus possible la durée des épreuves du purgatoire.

Le Moyen Âge dans de beaux draps
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La Réforme catholique, issue du concile de Trente, distingue désormais très vigoureusement le bien du mal, l’enfer du paradis. De 1560 à 1640, elle développe une conception tragique de l'existence, transmise aux élites sociales et aux futurs clercs par l'enseignement jésuite. Elle dépeint un Dieu terrible, vengeur, qui punit durement les péchés des hommes et laisse latitude au diable de les tenter, les obligeant ainsi à lutter pour sauver leur âme. Dans cette optique, le démon est censé se faire beaucoup plus présent, plus concret, et s'attacher aux pas de sa proie humaine du berceau à la tombe.

Ces disparus si présents
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Que mâchent-ils au juste, ces morts ? Avant tout, leur linceul, parfois aussi leurs mains et leurs bras. Phénomène étonnant, incongru peut-être, mais fort inquiétant, car cette activité souterraine s'accompagne d'une série de morts subites dans les villages voisins, et la communauté des vivants, terrifiée, doit bientôt prendre des mesures radicales...
C'est à la fin du Moyen Âge que des histoires de mâcheurs commencent à circuler du côté de la Pologne. Elles gagnent ensuite, aux XVIIème et XVIIIème siècles, l'ensemble de l'Europe centrale et orientale, où ces croyances suscitent de véritables psychoses. Il s'agit à l'origine de simples histoires de revenants malfaisants. Comme leurs victimes parviennent à les identifier sans peine, on rouvre leurs tombes pour voir ce qu'il en est : on découvre alors avec stupeur des corps non corrompus et, sous un linceul déchiqueté, des visages ricanants.

Les festins d'outre-tombe
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La belle mécanique doctrinale rodée du XIIème au XIVème siècle semblait pourtant offrir une explication apaisante, à propos des âmes attendant au purgatoire le rachat du reste de leurs péchés par leurs descendants pour accéder au paradis ; les autres revenants ne pouvaient qu'être envoyés par le diable. Mais la crédibilité du système fut vite ruinée par les critiques contre l'esprit de profit des moines, qui contrôlaient les récits de fantômes afin de mieux pousser les vivants à multiplier les dons à l’Église ou les achats d'indulgences. En dénonçant l'énorme scandale que constituaient ces dernières, Luther sonna le glas de la croyance au purgatoire.

Ces disparus si présents
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