Ippatu

Une jolie découverte !



Un premier tome percutant, qui arrive à jongler entre créer le suspense, attiser la curiosité du lecteur et donner assez d'informations pour remplir la soif de savoir.



Dés le début, ce manga entre dans le cœur de l'intrigue, et il n'y a pas de quoi rire. Des condamnés à mort sont envoyés en mission suicide, pour hypothétiquement obtenir une remise de peine. Autant le dire, ça ne sent pas bon !



On découvre alors le personnage de Léon, un condamné qui clame son innocence et va vite faire la rencontre de doudou, qui semble avoir pas mal d'infos sur ce qu'il se passe. Deux personnages dont on n'apprendras que l'essentiel, assez pour me donner envie de lire la suite !



Quand au monde apocalyptique, et bien c'est intriguant, plein de mystère et sans doute avec encore beaucoup de chose à découvrir !



L'intrigue semble simple, mais j'ai comme l'impression que l'auteur nous réserves des surprises !



Seul bémol, j'ai eu un peu de mal avec certains dessins qui ne sont pas assez lisibles pour moi. Même si dans l'ensemble le reste est très correct.



En bref, une belle découverte et je compte bien lire la suite !



Belles lectures à tous.

J’ai découvert Tsugumi Project dans le Ki-oon mag n°2 et j’avais très apprécié l’extrait proposé : il mêlait avec brio un graphisme percutant, super réaliste et sombre (j’adore !) ainsi qu’un début d’histoire bien rythmé et cohérent… Bref, on sentait la qualité de l’œuvre dès les 1e pages. Et ce T1 ne ment pas, les ingrédients sont là : graphisme soigné et nuancé, protagonistes qu’on sent travaillés (Léon est top et super agréable à suivre, Tsugumi ne demande qu’à être présentée de manière plus officielle), intrigue qui reste assez en surface pour l’instant, mais claire et intrigante, un bon équilibre entre actions, flashbacks, pensées, échanges entre les personnages, paysages… L’œuvre est vraiment maîtrisée et c’est étonnant qu’elle soit publiée pour la 1e fois chez Ki-oon ! De même, la tension et l’ambiance post-apo donnent au manga une aura mystérieuse et angoissante… Bref, Tsugumi Project est à suivre de près !
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Hé bien c'est un petit coup de cœur pour ce manga !



La trame de départ est plutôt classique. Dans cette histoire, le Japon a été détruit par une guerre nucléaire. Pourquoi ? Parce que le pays abritait une arme terrifiante et extrêmement dangereuse. Son potentiel de destruction étant si important que le monde a préféré éradiqué le Japon sous une pluie de bombes atomiques, plutôt que de la voir se développer. 260 ans plus tard, une équipe de prisonniers est envoyée afin de récupérer cette arme et d'y gagner leur rédemption. Léon fait partie de cette escouade mais leur arrivée ne va pas se passer comme prévue. Leur avion s'écrase et il va se retrouver seul sur ce territoire hostile.



On va alors découvrir un peuple sauvage aux allures animales et c'est la petite touche originale qu'il fallait pour me captiver. Même si ce n'est pas clairement mentionné, on suppose que l'espèce humaine a subit une mutation au fil des décennies, due aux radiations. On va également faire la connaissance de Tsugumi, une jeune fille mi humaine mi oiseau, accompagné d'un énorme lion nommé Tora (et qui accessoirement à une classe de fou, je l'adore !).



J'ai été subjuguée par la beauté des planches, les dessins sont d'une précision incroyable et les décors apocalyptiques sont très détaillés. Vraiment superbe ! Un vrai travail de qualité à été réalisé sur ce manga ! Que ce soit par la touche graphique ou par son histoire intriguant, ce manga m'a charmé et je ne peux que vous le conseiller !



Un premier tome très prometteur. Hâte de poursuivre la série !

Un manga qui promet de l’action et des créatures fantastiques,dans un style graphique misant influences japonaises et européennes qui, par moments, s’avère un peu pesante dans les scènes d’action.
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Condamné à mort, Léon n'a plus qu'une alternative pour regagner sa liberté : accepter une mission dans le Japon irradié pour récupérer des armes biologiques pour le compte de la France.



Merci à Babelio et aux Editions Ki-oon de m'avoir offert ce premier tome. J'ai aimé les dessins de paysages et des créatures, moins ceux des personnages masculins qui sont trop stéréotypés.



L'histoire en elle-même est originale. L'auteur prend le temps de poser son contexte tout en y ajoutant des scènes d'actions bien dosées. De plus, l'histoire de Tsugumi est assez énigmatique pour me donner envie de lire la suite.

On est bluffé par l’aisance avec laquelle le mangaka retranscrit ce monde dans lequel l’humanité n’a plus de prise. Et tout autant secoué par les planches grattées à l’extrême, par l’action et par le rythme soutenu de cette histoire de survie en milieu hostile.
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J'ai adoré le dessin dès l'ouverture du manga en librairie. Les personnages sont sympas. On reste dans le stéréotype du héros un peu solitaire qui doit survivre. Doudou, son sidekick apporte de l'humour au récit. Les personnages vraiment intéressants sont les créatures et Tsugumi.



à suivre !

Tsugumi Project. Rien de plus à dire 🤩



Manga incroyable et incroyablement beau et détaillé ! Je l'ai emprunté sur conseil d'une collègue bibliothécaire et c'est un coup de coeur qui part dessus directement. ❤️



Dans un Japon dévasté où l'Homme n'a plus aucune emprise, une arme a été laissée. Mais pas n'importe quelle arme, l'arme la plus puissante que le monde peut et ait pu connaître. Ainsi, l'État décide d'envoyer pour une mission d'une année Léon et d'autres mercenaires, jusqu'alors des anciens truands, militaires ou voleurs condamnés à mort. Dans ce Japon ils devront retrouver le projet Tsugumi, mais c'est sans compter sur les êtres mutants peuplant ces contrées, qui n'auront que faire de Léon si ce n'est de le voir comme un gigot que l'on cuisine 🍖



L'une des protagonistes principaux est une petite fille au corps humain et aux jambes d'oiseau. Et c'est autour d'elle que l'histoire est construite, on le comprend assez vite. Et elle est si spontanée, dangereuse et pourtant si adorable que l'on ne veut que son bonheur ! Pourtant dans ce monde c'est peut-être elle qui saurait le mieux nous protéger 🤫

Voilà un manga qui change de mes habitudes. En même temps, le post-apocalyptique ne me dérange pas en roman alors pourquoi pas tester version manga ?



Condamné à mort, Léon n’a qu’une issue : accepter une mission dans le Japon irradié par les armes nucléaires. Il a un an pour récupérer les armes biologiques qui sont à l’origine du conflit et les rapporter pour le compte de la France.



Ce qui change des histoires de guerre et de survie, c’est qu’ici la mission est collective donc le groupe doit réussir sa mission et non être dans une quête, une ambition personnelle et individuelle.



Dans ce premier tome, je l’avoue, il ne se passe pas grand chose mais pour cause : il introduit le monde, le contexte, les personnages, leur mission, etc. C’est déjà beaucoup ! Et ce que l’on entrevoit, suppose à la vue des dessins et de l’histoire, nous promet une série des plus captivantes.



Car ce qui captive en premier, c’est la qualité des dessins. Par ailleurs, à la fin du tome, l’auteur explique la genèse de Tsugumi Project. Les paysages, les créatures sont d’une beauté époustouflante. Néanmoins, je mets un bémol sur les personnages masculins qui sont trop stéréotypés à mon humble avis.



Dans ce premier tome, on trouve également une dizaine de pages en couleur (magnifiques !), une interview de l’auteur, des fiches de personnages et des esquisses. La qualité du papier du manga permet également une très bonne prise en main pour la lecture. Un bel objet en somme !



Merci aux Editions Ki-Oon et à la Masse Critique de Babelio pour cette découverte.
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J’ai eu la chance de recevoir ce manga dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio, je remercie donc les éditions Ki-Oon pour l’envoi de ce premier tome. J’avais déjà entendu parler de ce titre et j’étais très intriguée. Alors lorsque j’ai vu que j’avais été sélectionnée, je fus ravie de pouvoir découvrir cette histoire. Résultat, j’ai beaucoup aimé ce premier tome. Ce n’est pas forcément le style de manga que je lis d’habitude mais moi qui aime élargir mes horizons en terme de lectures, je fus ravie de pouvoir découvrir de ce titre et j’ai énormément apprécié ce premier tome.



On va suivre le personnage de Léon, un soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code: Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme. Mais l’opération tourne court: l’avion s’écrase et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à out de forces avec pour unique protection une combinaison antiradiations, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu..



Clairement, ce premier tome lance la série sur les chapeaux de roues! On est de suite embarqué dans cette histoire et notre attention est captée dès les premières pages. C’est hyper intriguant comme univers, qui est vraiment bien exploité pour le coup. Ce Japon laissé à l’abandon est terrifiant, de drôles créatures se cachent dans l’ombre et font froid dans le dos. Tsugumi est un personnage vraiment intriguant, j’ai hâte d’en apprendre plus sur elle. Elle est très puissante et on a du mal à se dire que c’est cette si petite chose qui a fait tant de dégâts au final. J’ai également beaucoup aimé Léon, il se retrouve en très mauvaise posture mais sait très vite réagir et part en exploration pour essayer de trouver de quoi s’habiller et surtout de quoi se nourrir. Je suis très impatiente de découvrir la suite de ce manga qui va être absolument merveilleux à suivre.



Ce premier tome tient toutes ses promesses. C’est un manga qui réunit tout ce qu’il faut pour offrir un tome incroyable. Le coup de crayon est remarquable, c’est fin, c’est juste et vraiment très beau à regarder. On a là un scénario qui tient la route et surtout un scénario vraiment passionnant à lire. Après avoir tourné la dernière page de ce premier tome, je me suis dis qu’il fallait que je découvre la suite de ce manga. Ma curiosité a vraiment été piquée, je me pose beaucoup de questions. J’ai hâte d’avoir toutes les réponses!
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Dans un futur lointain, des condamnés à mort sont envoyés au Japon, pulvérisé il y a 260 ans par une guerre nucléaire. Leur mission : récupérer une arme biologique terrifiante à l'origine du conflit, dont le nom de code est Toratsugumi. Léon fait partie du convoi. Suite à un crash de l'avion, Léon se retrouve seul en milieu hostile : l'archipel, en ruines et sauvage, est désormais peuplé de créatures fantastiques.



"Tsugumi project" nous entraine dans un monde post-apocalyptique très sombre. Certains dessins n'ont pas été sans me rappeler le film "Je suis une légende" avec Will Smith : une cité envahie par la végétation, des animaux sauvages qui se réapproprient les lieux et des créatures terrifiantes qui apparaissent... Dans ce premier tome, le personnage de Léon est en mode survie. Deux personnages singuliers, une petite fille mi-humaine mi-oiseau accompagnée d'une impressionnante créature mi-ours mi-tigre, que l'on devine importants pour la suite, apportent une touche énigmatique. Les décors sont soignés et très riches.

Un seinen prometteur.

Démarrant rarement une nouvelle série avant sa clôture (j'évite les longues séries Manga), je me suis néanmoins laissé tenter par ce Tsugumi project à la couverture très réussie et intrigante. A lire l'interview de fin de volume il semble que ce soit une création originale en première édition chez Ki-oon, ce qui confirme le poids du marché français dans le Manga: si des auteurs hexagonaux commencent à être traduits au Japon (après l'expérience malheureuse de Jean Giraud avec Taniguchi sur ICARE), des orientaux font le choix de publications hors de leur pays d'origine. Tsugumi a beaucoup d'atouts, à commencer par son originalité, avec un concept post-apo classique (une arme terrifiante doit être ramenée du Japon dévasté par un commando après deux-cent ans d'une guerre nucléaire) qui vire très vite au survival avec un univers peuplé de créatures mystérieuses, à commencer par cette jeune fille aux pattes d'oiseau. Cela aurait pu être totalement WTF mais dans un univers graphique sombre, fouillé, ça passe totalement. L'auteur dont c'est un des premiers manga solo reconnaît son perfectionnisme qui se voit sur des planches de cité dévastée et réoccupée par la nature. C'est beau, très beau et ce premier volume se lit avec grand plaisir comme une mise en place d'une série que l'on imagine relativement courte. Tsugumi project apporte suffisamment d'originalité pour donner envie de continuer et constitue une réussite pour cette introduction.
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Débuts très prometteurs pour Tsugumi project, série qui rend hommage au genre post-apocalyptique grâce à des personnages charismatiques et mystérieux, ainsi qu'à une intrigue généreuse en matière d'imprévu.
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Lors de la sortie de cette licence à la Japan Expo 2019, beaucoup d’encre a coulé et pour cause, le contenu du manga le vaut largement.





Dans un monde où le Japon a disparu 260 ans auparavant à cause d’une guerre nucléaire qui a généré l’extinction de toute vie humaine, des condamnés à morts de l’armée française vont être relâchés dans ce pays considéré comme inhabitable. Pour cause, laissé à l’abandon, aucune vie humaine n’a pu reprendre forme à cause des radiations qui ont contaminé l’air, l’eau et la nourriture. Vous savez ce que c’est, la terre en elle-même n’est pas susceptible d’être cultivée avant un bon moment quand le nucléaire est en jeu.



Ces condamnés à morts peuvent clairement être vu comme des agneaux à sacrifier : (même si on leur dit qu’on reviendra les chercher) leur peine est de mourir, peu importe que ce soit des mains de la loi ou à cause d’un pays hostile où d’autres formes de vie belliqueuses et inquiétantes se sont développées.



Nous sommes donc dans un monde d’anticipation. Les prisonniers ont un an pour retrouver l’arme biologique à l’origine ce conflit nucléaire, qui a été récemment découverte via des bribes de documents. Cette arme se fait nommée « Toratsugumi ». Et le fait de rapporter des informations utiles et l’arme permettra aux prisonniers de se voir graciés par l’Etat français. Même si un crédit individuel est porté à chacun, il est défendu de se mettre des bâtons dans les roues car la mission est collective. Déjà, cette règle permet de faire savoir qu’on ne sera pas dans un survival game où chaque candidat va tenter d’éliminer son prochain pour obtenir tout le mérite. Cela fait donc supposer que ce que renferme les terres du Japon est suffisamment problématique pour pimenter le récit tout au long des divers tomes.



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La couverture ne me bottait pas, la tête du héros ne me revenait pas… et je ne comprends pas ce choix pour illustrer ce manga : la couverture ne rend pas honneur aux illustrations que j’ai trouvées splendides. Celles colorées du début m’ont fascinée : le style, la couleur… il faudrait que je regarde si un artbook existe.

Le character design de Léon n’est pas aussi sombre, les “monstres” sont dérangeants à souhait. Quant aux décors, ils m’ont scotchée tant ils sont impressionnants.



L’histoire n’est pas très originale :

Léon fait partie d’un contingent de prisonniers. Afin d’annuler les charges contre lui et regagner sa liberté, il est envoyé avec d’autres condamnés à mort au Japon, un pays détruit par une guerre nucléaire et abandonné à la radioactivité. Ils doivent trouver des informations sur le projet Toratsugumi qui a priori est une arme.

Mais rien ne se passe comme prévu, l’avion se crash et Léon semble être le seul survivant.

Il va essayer de traverser Tokyo pour rejoindre Shinjuku, mais les créatures qui peuplent la ville ne sont pas décidées à lui simplifier la tâche.

Le gros point fort de ce manga est cet univers post-apocalyptique qui m’a tant attirée. Qui sont ces monstres ? Des singes, des hommes mutés ? En 260 ans (époque où a eu lieu la guerre nucléaire au Japon), il a pu s’en passer des choses.



J’ai bien aimé Léon. Je déplore de ne pas en savoir davantage sur lui : à part l’existence de sa femme enceinte, on ignore tout. Il est réfléchi et se montre stratégique. Et il a l’air de savoir se battre dans une certaine mesure.

Par contre, je l’ai trouvé lent d’esprit sur une chose : une révélation qui nous est faite en deux temps… et il ne tilte pas.

En ce qui concerne le tigre et la fillette à pattes de poulet qu’on voit sur la couverture, je ne sais pas trop quoi penser d’eux. J’apprécie leur duo, mais je réserve mon avis. Lui est un fauve et se comporte comme tel ; quant à elle, elle a un côté inhumain, des réactions qui m’ont fait froid dans le dos.



J’ai adoré cette lecture et je suis ravie d’avoir le second dans ma pile à lire.
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Une suite tout aussi passionnante et prenante que le T1. On retrouve avec plaisir Léon et Boubou, qui ont formé un duo assez précaire et momentané, pour tenter de survivre dans ce Japon sauvage et inconnu. Les passés de ces deux protagonistes sont légèrement débroussaillés, histoire de nous faire comprendre comment ils en sont arrivés là. Ça reste léger et ne dévoile pas les persos dans leur intégralité, mais c’est clairement bienvenu. Quant à Tsugumi, on apprend à bien mieux la connaître et la comprendre dans ce tome, ce qui la rend bien plus attachante et intéressante. J’aime beaucoup le contraste de son personnage : à la fois délicat et attentionné, puissant, mais fuyant… Quant à son tigre de compagnie, il tient plus de l’ours bourru et affectueux.



On obtient plus d’infos dans ce T2 concernant la mission de Léon et Boubou : nos protagonistes ont enfin une piste un peu plus sérieuse à suivre. Accéder à ces infos les mettra toutefois dans une situation délicate où de nouvelles créatures mutantes et violentes les pousseront au bout de leurs capacités… C’est d’ailleurs plutôt réaliste de de côté-là : Léon et Boubou, malgré leur entrainement militaire à tous les deux, restent des êtres envahis par la peur, qui ne sont pas tout-puissants face aux créatures du monde extérieur. Cette faiblesse rend leur aventure bien plus palpitante, car l’auteur ne semble pas effrayé de les blesser/mutiler, voire les tuer pour les persos secondaires.



Ça faisait longtemps que je n’avais pas pris autant plaisir à lire une fiction dans un univers post-apo, surtout lorsque ce ne sont pas les éternels zombies qui sont l’ennemi.
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Ippatu parvient à maintenir son public en haleine, non seulement par son trait unique, entre manga classique et comics des années 1950, mais également par sa trame : tantôt par le coup du sort voulant que la nature et les lieux délabrés emprisonnent les différents protagonistes, tantôt quand des créatures inconnues menacent la vie de nos héros.
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Maintenant que l’on a correctement introduit Tsugumi, Tora, Doudou, Léon et les différents « camps » qui s’affrontent (c’est encore flou de ce côté-là, mais ça s’éclaircira au fil des tomes), on peut mieux s’immerger dans ce monde aux mille dangers. Ce T3 est réservé à l’approfondissement et à la complexification de Tsugumi et Léon, nos deux protagonistes. Ils mettent à nu leurs faiblesse et vulnérabilités, leurs peurs, leurs espoirs… Ils s’en retrouvent grandement humanisés et attachants.



J’apprécie toujours le soin apporté aux techniques de survie, on a vraiment le sentiment d’être plongé dans du post-apo réaliste où tout ne fonctionne pas comme prévu, où gagner quelque chose peut signifier en perdre une autre… Ça rend l’immersion plus réaliste et haletante.



Le dessin est un réel plus-value au manga : les paysages sont impressionnants, je prends des pauses de plusieurs secondes sur chaque double-page (en assez grand nombre, un vrai plaisir !) pour en apprécier les moindres détails. Les scènes d’action peuvent manquer de clarté à cause du trait de l’auteur, mais ce n’est pas (encore) dérangeant.



Hâte d’avoir la suite pour continuer le périple aux côtés de Léon, Doudou, Tsugumi & co.


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L’auteur est parvenu à constituer une équipe pour donner vie à son univers post-apocalyptique d’exception, rempli de créatures étranges et mystérieuses qui ne demandent qu’à être découvertes comme les autres singes hybrides, les lions géants et bien évidemment, les secrets de Tsugumi !




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Dans l'ensemble, on retrouve donc avec plaisir Tsugumi Project après cette très longue attente. Il y bien quelques maladresses, surtout dans les petits flashbacks et dans certains événements un peu rushés (le passage à Ikaho en tête), mais l'univers proposé par Ippatu continue facilement d'intriguer, tandis que son dessin a encore de quoi laisser admiratif par moments.
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