Dans cet exercice, nous allons faire l'expérience de manger en pleine conscience. Nous allons consacrer toute notre attention à l'acte qui consiste à manger une toute petite quantité de nourriture. Vous n'avez besoin que d'un raisin sec. D'autres aliments, comme un abricot sec, une fraise, une tomate cerise ou un biscuit salé peuvent faire l'affaire.
Vous allez être initié aux 9 faims, principe qui guide l'alimentation en pleine conscience.
Cette méditation est tirée du livre « Manger en pleine conscience » du Dr Jan Chozen Bays. Pour vous procurer le livre, c'est ici : https://www.fnac.com/a12886828/Jan-Chozen-Bays-Manger-en-pleine-conscience-CD-3eme-ed#omnsearchpos=1
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Prendre conscience du fait que la mort peut survenir à tout moment ouvre notre conscience à chaque petit événement de notre vie.
"Être conscient et ne rien faire d'autre" signifie qu'il ne faut ni parler ni faire quoi que ce soit avec le corps. Le fait de bouger soit la bouche, soit le corps, c'est ce que les bouddhistes appellent karma. Lorsque nous stoppons un comportement automatique, lorsque nous créons un espace entre une pensée et l'action ou le discours qui suit habituellement cette pensée, c'est comme si nous avions mis un pied dans la porte qui fermait la prison de nos milliers de schémas de comportements conditionnés. Un jour, après des années de pratique, cette porte restera grande ouverte. Alors, lorsqu’une ancienne habitude acquise fera surface, nous conserverons notre liberté d'action. Nous pourrons même sourire devant l'absurdité de nos nombreux schémas mentaux.
Le soir, faites une liste d'au moins cinq petits événements survenus pendant la journée pour lesquels vous ressentez de la gratitude. A la fin de la semaine, lisez cette liste à voix haute à un ami, à votre partenaire de vie, ou à un compagnon de pleine conscience.
La générosité est la plus grande des vertus, et le don anonyme est la forme la plus élevée de la générosité.
Le Bouddha a dit : « Si les gens connaissaient comme moi les bienfaits du partage, ils ne pourraient jouir d’un bien sans le partager, et la souillure de l’avarice n’obséderait pas leur cœur. Même s’ils n’avaient plus qu’une bouchée de nourriture, ils ne pourraient en jouir sans la partager s’il y a quelqu’un avec qui le faire. »
L’alimentation en pleine conscience remplace l’auto-critique par l’autobienveillance et la honte par le respect de sa propre sagesse intérieure.
L’alimentation en pleine conscience remplace l’auto-critique par l’autobienveillance et la honte par le respect de sa propre sagesse intérieure.
Dieu ne peut pas communiquer avec nous si la ligne est occupée
Il existe un dicton zen selon lequel on ne peut assouvir la faim avec l'image d'un gâteau de riz. La seule façon satisfaire la faim du corps, c'est de manger le gâteau de riz. Et la seule façon de satisfaire la faim du cœur et de l'esprit, c'est de manger le gâteau de riz en pleine conscience.
Le don est un acte social, selon Marcel Mauss, il suppose que le bonheur personnel passe par le bonheur des autres. Véritable lien social, il peut s’inscrire de différentes façons : dans l’argent, la nourriture, l’action, le temps et la prière… libre à chacun de l’exprimer comme il l’entend.