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Citations de Kabir (53)


 Kabir
Le monde illuminé n'est connu que
de celui qui l'a atteint. Il est autre
que tout ce qui a été dit et entendu.
Ni formes, ni corps, ni étendue,
ni souffle n'y existent.
Comment pourrais-je te dire
quel il est ?
Il est sur le chemin de l'Infini, sur
lequel la grâce du Seigneur descend ;
Il est libéré de la naissance et
de la mort celui qui atteint à lui.
Kabîr dit : "Ces sentiments ne peuvent
être exprimés par les mots de la
bouche ; ils ne peuvent être écrits
sur le papier.
Comment les traduirait-on ?
Nous sommes des muets qui
goûtons à des choses exquises".
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 Kabir
Je ris quand j'entends que le poisson dans l'eau a soif

Je ris quand j'entends que le poisson dans l'eau a soif

Tu ne comprends pas que ce qu'il y a de plus vivant
est à l'intérieur de ta propre maison.
et ainsi vous marchez d'une ville sainte à l'autre avec
un regard confus !

Kabir vous dira la vérité : allez où bon vous semble,
à Calcutta ou au Tibet ;
si vous ne trouvez pas où votre âme est cachée,
pour vous le monde ne sera jamais réel !
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 Kabir
J'ai atteint le bonheur éternel

J'ai atteint la félicité éternelle.
Il n'y a pas de temps pour le chagrin ou la douleur,
car maintenant j'aime chanter sa gloire.

L'arbre de Son plaisir n'a ni racine, ni graine,
comme l'a révélé la grâce du vrai Gourou.

Maintenant il y a l'éclat d'un million de soleils,
mon cygne s'est plongé dans le lac de Sa connaissance.

Dit Kabir, écoute, ô frère sage,
Maintenant les allées et venues ont pris fin.
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 Kabir
Le mot

Trouvez le mot, comprenez le mot,
Dépendez du mot;
Le mot est le ciel et l'espace, le mot la terre,
le mot l'univers.
La parole est dans nos oreilles, la parole est sur nos langues,
La parole est l'idole.
La parole est le livre saint, la parole est harmonie,
La parole est musique.
Le mot est magique, le mot le Gourou.
Le mot est le corps, le mot est l'esprit, le mot est l'être,
Le mot Non-être.
Le mot est homme, le mot est femme,
Le Grand Adoré.
Le mot est le visible et l'invisible, le mot est l'existant
Et l'inexistant.
Connaître le mot, dit Kabir,
Le mot est tout-puissant.
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 Kabir
Mon corps et mon esprit
Mon corps et mon esprit...

Mon corps et mon esprit sont en dépression parce que
Tu n'es pas avec moi.

Combien je t'aime et te veux dans ma maison!
Quand j'entends des gens me décrire comme votre épouse, j'ai l'air honteux,
parce que je sais qu'au fond de nous, nous ne nous sommes jamais rencontrés.

Alors quel est cet amour qui est le mien ?

Je ne me soucie pas vraiment de la nourriture, je ne me soucie pas vraiment du sommeil,
je suis agité à l'intérieur et à l'extérieur.
La mariée veut son amant autant qu'un homme assoiffé veut de l'eau.

Et comment vais-je trouver quelqu'un qui transmettra un message
de ma part à l'invité ?
Comme Kabir est tout le temps agité !
Combien il veut voir l'Invité !
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Illusion et réalité

Jo Dise So To Hai Nahin,
Hai So Kaha Na Jayee
Bin Dekhe Parteet Na Aave,
Kahe Na Koyee Patiyana
Samajh Hoye To Rabeen Cheenho,
Achraj Hoye Ayana
Koi Dhyave Nirakar Ko,
Koi Dhyave Aakaara
Ja Bidhi In Dono Te Nyara,
Jane Jananhara
Woh Raag À Likhia Na Jayee
Matra Lakhe Na Kana
Kahat Kabir So Padhe Na Parlay,
Surat Nirat Jin Jana

Ce qui est vu n'est pas la vérité
Ce qui est ne peut être dit La
confiance ne vient pas sans voir
Ni la compréhension sans mots
Le sage comprend avec connaissance
À l'ignorant ce n'est qu'une merveille
Certains adorent le Dieu sans forme
Certains adorent Ses diverses formes
De quelle manière Il est au-delà de ces attributs
Seul le Connaisseur sait
Que la musique ne peut pas être écrite
Comment peuvent alors être les notes
Dit Kabir, seule la conscience surmontera l'illusion
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O ce mot mystérieux, comment pourrais-je jamais le prononcer ?
Oh, comment puis-je dire : Il n'est pas comme ceci et Il est comme cela ?
Si je dis qu'il est en moi, l'univers a honte de mes paroles ;
Si je dis qu'Il est en dehors de moi , je mens.
Des mondes intérieurs et extérieurs il fait une indivisible unité ;
Le conscient et l'inconscient sont les tabourets de ses pieds.
Il n'est ni manifesté ni caché ; il n'est ni révélé ni irrévélé.
Il n'y a pas de mot pour dire ce qu'Il est.
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XIII

Celui qui est modeste et content de son sort ; celui qui est juste, celui dont l’esprit est rempli de résignation et de paix ;

Celui qui L’a vu et qui L’a touché, celui-là est libéré de la crainte et de l’angoisse.

Pour lui la pensée de Dieu est comme une pâte de santal répandue sur son corps.

Pour lui il n’y a aucune autre joie que cette pensée.

Une harmonie accompagne son travail et son repos ; un rayonnement d’amour émane de lui.

Kabir dit : « Touche les pieds de Celui qui est un, indivisible, immuable, paisible, qui remplit de joie à pleins bords les vases terrestres et dont la forme est amour. »

(Traduit sur la version anglaise par Mme H. Mirabaud-Thorens.)
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XII

Si Dieu est dans la mosquée, alors à qui ce monde appartient-il ?

Pèlerin, si Rama est dans l’image que tu adores, alors que se passe-t-il là où il n’y a pas d’images ?

Hari est à l’orient ; Allah est à l’occident. Regarde dans ton cœur, tu y trouveras à la fois Karim et Rama.

Tous les hommes et toutes les femmes du monde sont Ses formes vivantes.

Kabir est l’enfant d’Allah et de Rama. Lui est mon Maitre ; Lui est mon directeur spirituel.
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XI

J’entends la mélodie de Sa flûte et je ne suis plus maître de moi.

La fleur s’épanouit sans que le printemps soit venu, et déjà l’abeille a reçu son message odorant.

Le tonnerre gronde, les éclairs brillent ; des vagues s’élèvent dans mon cœur.

La pluie tombe et mon âme languit après mon Seigneur.

Là où le rythme du monde tour à tour prend naissance et meurt, c’est là que mon cœur a atteint.

Là les bannières cachées flottent au vent.

Kabir dit : « Mon cœur se meurt de vivre. »
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X

Je ne sais quel est mon Dieu.

Le Mullali crie vers Lui : pourquoi ? Le Seigneur est-il sourd ? Il entend bien résonner les fines articulations d’un insecte qui marche.

Égrène ton chapelet ; peins sur ton front le chiffre de ton Dieu ; porte de longues guenilles tachées et voyantes ; si une arme de mort est dans ton cœur, comment posséderas-tu Dieu ?
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IX

L’ascète teint ses vêtements au lieu de teindre son âme des couleurs de l’amour.

Il reste assis dans le temple, abandonnant Brahma pour adorer une pierre.

Il se perce les oreilles ; il porte une longue barbe et des guenilles sordides ; il ressemble à un bouc.

Il marche dans le désert, tuant en lui le désir et il devient semblable à l’eunuque.

Il se tond la tête et teint ses vêtements ; il lit la Gita et devient un grand bavard.

Kabir dit : « Toi qui agis comme lui, tu vas aux portes de la mort, pieds et mains liés. »
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VIII

Ô frère ! quand je m’égarais, le vrai Maître me montra la route.

Alors je laissai les rites et les cérémonies ; je ne me plongeai plus dans les eaux sacrées.

Je compris que moi seul j’étais fou ; que tout le monde autour de moi était sain d’esprit et que je scandalisais les gens sages.

Depuis ce jour, je ne me roule plus dans la poussière en signe d’obéissance ;

Je ne sonne plus la cloche du temple ;

Je ne place plus l’idole sur son trône ;

Je ne mets plus de fleurs devant les images en signe d’adoration.

Ce ne sont pas les austérités et les mortifications de la chair qui plaisent au Seigneur.

Ce n’est pas en quittant tes vêtements et en tuant tes sens que tu Lui es agréable.

L’homme qui est bon, loyal, qui demeure calme au milieu de l’agitation du Monde, qui estime autant que soi-même toutes les créatures de la Terre,

Cet homme-là atteint l’Être Immortel et le vrai Dieu est avec lui.

Kabir dit : « Celui dont les paroles sont pures et qui n’a ni orgueil ni envie connaît Son Vrai Nom. »
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VII

Comme il m’est difficile de rencontrer mon Seigneur !

L’oiselle de pluie, altérée, appelle la pluie à grands cris. Elle mourra d’attente plutôt que de boire une autre eau ;

Attirée par les sons de la musique, la biche s’approche : elle risque sa vie en les écoutant et pourtant la crainte ne la fait pas reculer.

La veuve reste assise auprès du corps de son époux ; le feu ne lui fait pas peur.

N’aie aucune crainte pour ton misérable corps.
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VI

Pourquoi, mon cœur, es-tu si impatient ?

Celui qui veille sur les oiseaux, sur les bêtes et sur les insectes,

Celui qui a pris soin de toi quand tu étais encore dans le sein de ta mère

Ne te préservera-t-il plus à présent que tu en es sorti ?

Ô mon cœur, comment peux-tu te détourner du sourire de ton Dieu et errer si loin de Lui ?

Tu as abandonné ton Bien Aimé pour penser à d’autres. Voilà pourquoi ton œuvre est vaine.
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V

Qui a appris à la veuve à laisser consumer son corps sur le bûcher de son époux défunt ?

Mais qui a appris à l’amour à trouver sa joie dans le sacrifice ?
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IV

Quand enfin tu as trouvé l’océan du bonheur, ne t’en va pas assoiffé.

Réveille-toi, fou que tu es ! la mort te guette. Ici est l’eau pure devant toi. Bois-la à perdre haleine.

Ne poursuis pas le mirage, mais aies soif de nectar.

Dhruva, Prahlad et Shukadeva en ont bu ; Raida en a goûté.

Les Saints sont ivres d’amour, c’est d’amour qu’ils ont soif.

Kabir dit : « Écoute, mon frère ! le repaire de la crainte est brisé ;

Pas un instant tu n’as regardé le monde face à face.

Avec la fausseté tu tisses ton esclavage ; tes paroles sont pleines de tromperie.

Avec le fardeau de désirs dont ta tête est chargée, comment pourrais-tu être léger ? »

Kabir dit encore : « Garde en toi la vérité, l’esprit de sacrifice et l’amour. »
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III

La douceur de voguer sur l’océan de l’immortelle vie m’a délivré de toutes vaines questions.

Comme l’arbre est dans la graine, ainsi tous les maux sont dans les vaines demandes.
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II

Ô homme, si tu ne connais pas ton propre Seigneur, de quoi es-tu si fier ?

Renonce à toute habileté. Jamais de simples mots ne t’uniront à Lui.

Ne te laisse pas tromper par le témoignage des Écritures.

L’amour est bien différent de la lettre et celui qui en toute sincérité l’a cherché l’a trouvé.
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DEUXIEME SUITE

I

Vide la coupe ! Enivre-toi ! Bois le divin nectar de Son Nom !

Kabir dit : « Écoute-moi, cher Sadhu ! Du sommet de la tête à la plante des pieds, l’homme est empoisonné par l’intelligence. »
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