Kerascoët

Je reste sur ma faim avec ce deuxième tome de Beauté. Comme pour le premier,je le trouve trop moralisateur et de plus,simpliste,ce qui ne correspond pas à ce qu'Hubert m'avait habituée...Le message reste que la beauté et les apparences ne font pas le bonheur et que le pouvoir peut corrompre les coeurs les plus purs. Ok pour un album destiné aux 8/10 ans mais là je trouve que c'est un peu fade. Reste le troisième tome pour sauver Beauté !

Tantôt sombre, tantôt romanesque, le scénario aborde des thèmes tels que la violence au sein du couple ou encore la jalousie, et développe une réflexion autour de l’apparence.
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Beauté a atteint les plus hautes sphères en conquérant le cœur du roi. Évidemment, son avidité ne va pas s'arrêter là tandis que son royaume est en guerre, elle fait tourner la tête de tous les hommes et son mari, le roi, lui cède tout en cachant le trou de la caisse du royaume pour ses folies. Ce second tome est palpitant et se lit rapidement avec son lot de rebondissements car quand on arrive si haut, il suffit d'un rien pour que tout s'écroule. L'orgueil de Beauté/Morue l'emportera vers sa décadence... zouu vers le dernier tome de ce conte bien sombre !

Nous retrouvons Beauté dans son rôle de reine, aux côtés du souverain. Toujours aussi belle aux yeux de tous, Beauté ne veut que le meilleur pour son royaume mais s'y prend de la pire des manières. Pour la satisafire, le roi camoufle la misère des habitants et cède à tous les caprices de belle.

Eudes, de son côté et de retour après un long périple pour trouver la richesse. Lorsqu'il rentre à son château, il est fou de rage et de douleur d'apprendre que Beauté l'à quitté et se met en route pour la retrouver.

Dans ses appartements, Beauté commence à s'ennuyer et courtise plus ou moins malgré elle les nombreux chevaliers de la cour. En visite dans son village elle retrouve Pierre, son frère de coeur et le ramène à la cour. Le roi voit d'un mauvais oeil la relation qu'entretient Beauté avec certains hommes...Beauté tombe enceinte et accouche d'une fille qui ressemble bien plus à Morue qu'à Beauté.. Le roi doute de sa paternité et voit rouge, les chevaliers passent à la trappe et Morue a de nouveau causé une affreuse guerre.

On retrouve les personnages avec plaisir, l'histoire est cruelle mais le scénario passe vraiment bien. Les couleurs et les dessins toujours aussi agréables... Un bon moment de lecture qui donne envie de lire le tome3...

« La reine indécise », 2ème volet de la série « Beauté » confirme les bonnes impressions laissées par le tome inaugural. En fait, ce 2ème tome est même encore meilleur que le premier. Tout en gardant la forme d’un conte décalé, le scénario d’Hubert évite tout simplisme et tout moralisme, écueils fréquents dans ce registre. S’ils ont les atours d’archétypes du conte de fées, les personnages ont de l’épaisseur. Quant aux situations, elles ont beau être outrancières, elles servent parfaitement le propos tout en étant amusantes. Visuellement, ce tome est aussi une grande réussite. Le trait de Kerascoet est à la fois fouillé et parfaitement lisible, le découpage est dynamique sans être hystérique. La colorisation qui est assurée par Hubert est également superbe, simple et subtile à la fois. J’ai hâte de découvrir le tome final.

Développant le rôle important joué par l’apparence, Hubert aborde efficacement des thèmes tels que la jalousie, la convoitise, la fidélité et la beauté, tout en multipliant les rebondissements.
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Comme souvent, les titres de Hubert fonctionnent sur moi. Les personnages bénéficient d'une écriture aux petits oignons et surtout, il y a toujours cette thématique de l'identité, de la famille, de la représentation.

Beauté ne déroge donc pas à la règle.

Le paraitre, la futilité des guerres, l'égo de l'homme et sa faculté de mettre sa masculinité en priorité.

Le titre est complètement dans l'ère du temps et semble encore plus d'actualité avec l'époque actuelle.

Après un premier volume qui nous présentait les émois d’une Morue douée de beauté par magie, Kerascoët et Hubert cavalent avec plus d’assurance sur la piste de ce sortilège qu’on ne saurait qualifier d’heureux ou de malheureux…





Pour Morue, cela ne fait aucun doute : la beauté est un miracle sans lequel elle ne pourrait plus concevoir de vivre. Pauvre souillon méprisée de tous, elle est devenue celle dont on se dispute les faveurs : à l’échelle des pauvres brigands de son village, on se massacre inutilement pour un regard de la belle ; à l’échelle des princes du royaume, les duels permettent au moins l’organisation de noces somptueuses. Et voici Morue faite Reine de Beauté, cheminant à côté du Roi Maxence, lui aussi réputé pour une grâce cependant bien naturelle. A Morue la richesse, le luxe et les plaisirs ! Il lui suffit de réclamer une chose pour l’obtenir. La princesse Claudine, sœur du Roi Maxence, ne s’y laisse pas prendre : elle a compris que Morue est une simplette qui voit rarement plus loin que le bout de son nez, mais qu’elle constitue un outil de choix lui permettant de manipuler à l’envi les hommes dans les décisions de guerre et de pouvoir.





Frivole à l’extrême, réclamant sans cesse les privilèges qu’elle croit pouvoir réclamer du fait de sa beauté pourtant artificielle, Morue se laisse elle-même berner par la nouvelle image qu’elle renvoie à ses semblables. Princesse échappée d’un conte de fées pour enfants, elle ne se doute pas des enjeux que comportement l’administration d’un royaume, et lorsqu’elle cherche à le comprendre, son entourage la détourne de la vérité, bien trop cruelle pour une merveille aussi resplendissante qu’elle.





Toujours aussi modernes dans leur manière de revisiter cette légende à la sauce médiévale, Kerascoët et Hubert explorent la psychologie de personnages crédibles jusque dans leurs contradictions. Morue, frivole et séductrice, attise la jalousie de son époux le Roi Maxence qui essaiera d’user de son pouvoir pour capter son attention, déployant d’abord les forces du bien, avant de dévoiler l’attirail de la vengeance sanguinaire. Entre les deux, la sœur Claudine use de toute sa ruse pour mener à bien la guerre, manipulant Morue afin que sa beauté, en rencontrant certains personnages et en traversant certaines contrées, déstabilise les éléments moteurs de la bataille. Un peu d’érotisme, beaucoup de massacres, et un humour cynique vibrant de la première jusqu’à la dernière case de ce volume : le rythme s’accentue et les contradictions de chaque personnage semblent culminer… Ne reste plus qu’à dénouer cet enchevêtrement, par l’intelligence ou par la folie. On se prend au jeu des miroirs dans une impatience qui nous fait guetter la suite avidement…


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Notre Beauté poursuit sa nouvelle vie, idyllique en apparence. Derrière les paillettes, les difficultés s'amoncellent dans le royaume. Le roi, fou d'amour entoure sa bien aimée du mieux qu'il peut, la couvre de cadeaux et lui cache la dure réalité, les conditions de vie innommables des paysans du royaume.



Voilà, notre Morue devenue Beauté, a vite oublié sa vie d'avant. Elle se vautre dans le luxe et ne soupçonne pas la supercherie. On nettoie, déblaie, astique, avant son arrivée. On cache la misère sur son passage. Mais elle ne voit rien. Les caisses du royaume s'amenuisent et le peuple commence à la détester. Mais tout ceci, elle n'en a pas encore conscience...



L'histoire un peu simpliste du premier tome, prend de l'ampleur et devient plus complexe. Tout n'est pas si simple au pays des belles princesses. A grande beauté, grande responsabilité !

Je suis agréablement surprise par ce tome tout en nuances. La beauté qui rend fou, n'est pas un cadeau si merveilleux. Notre Beauté n'en demandait pas autant.

Beauté conduit le roi à sa perte et le royaume à feu et à sang. Beauté n'a finalement aucun pouvoir. Elle ne maîtrise rien. Pire sa seule présence aveugle ceux qui la croisent et envenime les situations. Sa beauté devient une malédiction.



Mon avis



Une seconde partie très intéressante où l'on égratigne le mythe de la jolie princesse dans son beau château. Une vie luxueuse, oui, mais au dépend du peuple. Et une femme mise sur un piédestal, une allégorie de la beauté, devenue un bijou précieux, tant convoité qu'il va falloir se battre pour le conserver. J'attends la suite bien évidemment. Ce tome ouvre de belles perspectives. J'ai hâte de voir comment tout cela de termine.

Si j'avais beaucoup aimé le 1° toma de cette série, j'ai un peu moins accroché avec celui-ci, plus trouble. Toutefois, l'histoire confirme un intérêt certain, notamment à travers son personnage principal, de plus en plus ambivalent. Dommage qu'on retrouve quelques clichés sur le lien entre beauté et vanité par exemple. Toutefois, cette BD reste très agréable à lire et j'ai hâte de voir ce que donnera le 3° tome.
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Je reste sur ma première impression. L'histoire va trop vite et notre héroïne est très naïve, beaucoup trop même. Il n'y a pas vraiment d'évolution concernant son personnage et je me trouve à m'attacher beaucoup plus à Eudes et Claudine. J'ai aussi de plus en plus l'impression que la beauté est diabolisée et que la BD n'est pas vraiment un commentaire sur la vanité.

Beauté a conquis le roi du nord, et est maintenant sa reine. Mais la naissance de leur fille, la princesse Marine chamboule tout dans la vie du couple royal: en effet, la petite fille ressemble fortement à la vraie apparence de sa mère, que personne ne peut voir. Le roi soupçonne alors sa femme d'adultère et en devient fou. De plus, son ennemi, le Roi Sanglier convoite également Beauté.



J'avoue que dans ce tome, Morue fait plus que nous déranger, elle nous exaspère ! En effet, elle joue à un jeu dangereux tout au long de la BD, et ce jeu fini par se retourner contre elle. Côté histoire, on en apprend un peu plus sur Mab, la fée qui a fait ce don à Morue, et sur sa vraie nature. Et bien évidemment, le dessin est toujours aussi beau.
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Belle montée de tension avec ce deuxième tome. Morue, devenue Beauté, bouffie d'orgueil et peu raisonnable, pousse les hommes vers la folie et dure sera la chute.

L'histoire, déjà très intéressante dans le premier tome, se complexifie en même temps que les personnages et les rapports entre-eux.

Ce conte est bien cruel mais est également très addictif. Les situations sont très bien amenées et bien pensées.

Le dessin est toujours très bon et peut-être même encore meilleur dans ce tome-ci.

Je n'ai qu'une hâte, me jeter sur le 3e et dernier tome.

Une suite réussie et à l'image tu tome précédent!

Une nouvelle fois, nous avons plaisir à retrouver nos chers personnages et à replonger dans ce conte noir mais réaliste.

L'ambiance est restée la même, si vous avez aimé le tome 1, il n'y a aucune raison pour que vous n'aimiez pas le tome 2!

On est loin de la Morue dès début. Devenue reine, elle a la beauté, mais pas vraiment l'intelligence. Elle veut toujours désespérément être aimée et surtout être entourée des plus belles choses et des plus belles gens. elle remplace sa suite par des suivantes plus belles et plus jeunes et sa garde rapprochée est composée des plus beaux soldats du royaume. Elle n'a que faire de la guerre et préfèrerai que l'argent soit investi dans l'embellissement d'à peu près tout. D'ailleurs, elle ruine les caisses du Royaume, appauvri les paysans et rend fous les hommes.Finalement, on préfère largement la Morue des débuts. Elle a toujours la beauté, mais elle n'a que ça. Son comportement en fait une peste et les malheurs s'enchaînent. Comme quoi, la beauté ne fait pas tout...

Le tome 2 est intense, terrible et le dessin m’est devenu familier. Le rythme est enlevé, le drame monte au fur et à mesure, on se demande jusqu’où tout cela va aller et comment faire cesser ces drames. Certains personnages sont véritablement attachants et l’on espère qu’ils tireront leur épingle du jeu... prenant...

Eh bien, on part loin avec ce deuxième tome. D'une histoire plutôt simple dans le premier, on va plus loin ici, la trame se complexifie. Notre protagoniste, qui n'était pas bien futée dans le premier tome, part plus loin dans la superficialité et la vanité. La beauté qui pousse les hommes à la folie, et au pire. Beaucoup de violence dans ce deuxième tome, des têtes coupées ici et là, et un cynisme exacerbé. Plus sombre mais toujours aussi addictif.

Deuxième tome de la trilogie « Beauté », « La reine indécise » conserve toutes les allures du conte traditionnel. Le scénario prend toutefois une direction plus tragique et sombre. Le reste s'inscrit dans la continuité du volume précédent. Une qualité similaire qui donne l'envie de connaître le fin mot de l'histoire.

->Retrouvez ce coup de coeur dans le n°13 de BDSphère publié le 17 avril 2012.



Dans la lignée de Jolies Ténèbres, les auteurs de Beauté, qui vient de paraître, dévoilent le deuxième volet de cette trilogie grinçante. Le dessin à quatre mains réalisé par le duo Kerascoët (Marie Pommepuy et Sébastien Cosset) aux graphismes faussement enfantins décale le récit sombre et cruel d’Hubert dans l’univers onirique des contes de fée. Morue, le laideron transformé en bourreau des cœurs par une mauvaise fée, est rebaptisée Beauté. Elle réussit à conquérir par ses charmes le cœur du Roi Maxence et devient la reine du Royaume du Sud. Avec ses petites misères de dame du monde, les extravagances futiles de la nouvelle reine menacent de faillite le royaume déjà endetté par la guerre. Les nombreux soupirants et autres chevaliers servants sont tour à tour massacrés par la jalousie du roi tandis que le règne vire à la catastrophe. Dans cet épisode central, les conséquences destructrices de la bêtise et de l’irresponsabilité de cette “reine indécise“ réduisent le royaume à feu et à sang. Reste à attendre le tome 3 dont la sortie est prévue au mois d’août et qui devrait apporter le dénouement de ce conte tragi-comique et statuer sur le sort de cette semeuse de troubles aussi dangereuse que naïve et innocente.



Beauté, T2 La reine indécise, d’Hubert et Kerascoët, Dupuis 48 pages, 14,50 euros



ISBN-13: 978-2800151632
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Voilà une suite des péripéties de Beauté à la hauteur des promesses suscitées par le tome 1.



Grâce à un voeux exaucé par la Fée Mab, Morue est d'une beauté inégalable, à rendre fou d'amour tout homme et à rendre jaloux Maxence, le roi, que Beauté/Morue a épousé. Elle est d'une beauté incroyable, mais aussi fort superficielle. Et capricieuse. Fatalement, le roi ne peut rien lui refuser. Seule la soeur du roi résiste, peu encine à céder à tant de beauté.



Le tome démarre dans l'esprit des contes arabes, où on cache la pauvreté à la reine tout en lui faisant croire que la pauvreté n'existe plus. Et les auteurs poursuivent dans un récit de guerre et de jalousie.



Beauté donne naissance à Marine, mais sa fille est laide, comme l'était Morue. Donc le roi soupçonne une infidélité, qui irait de pair avec les frivolités aguicheuses de Beauté. Et la guerre avec le roi-sanglier n'arrange rien... quand celui-ci se prend d'amour pour Beauté, entrevue quelques instants...



C'est virevoltant, épique, avec de la tension, du rythme. C'est super bien vu et fort plaisant à lire.