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Citations de La Petite Illustration (133)


Je sais ... Noble et suspect, il fut emprisonné,
Puis, à travers Paris houleux et sillonné
De citoyens hurlant des airs de Carmagnole,
Les poings liés au dos dans une carriole,
Au pied de l'échafaud il fut conduit un soir.
Il était le dernier ... Sans broncher, il put voir
A travers la lunette un sanglant crépuscule.
Soudain, dans un grand cri, tout le peuple recule !
Ainsi qu'un ouragan de casques, de chevaux,
De cavaliers muets, de sabres, de fourreaux,
Un régiment entier charge comme une trombe.
Et dans le soir républicain qui pèse et tombe,
Blanc de nuages, bleu d'azur, rouge et cruel,
Les dragons de Beaumont sauvent leur colonel !
Et la foule infidèle applaudit et s'écarte ;
Puis, monsieur de Beaumont a suivi Bonaparte ...
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La colère de l'Aigle - acte premier - le salon de Mme Laetitia Bonaparte, rue de Brienne à Paris.
Au lever du rideau, Pauline Borghèse lit, et Mme de Bressieux, dame d'honneur de Mme Mère, brode sous la lampe ....
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Le parloir d'un pensionnat. Pièce sévèrement décorée. Sur la cheminée, un buste grave, celui de Platon. Un piano droit. Sur une table de milieu, des livres de classe.
Mr Fouque, tête bien caractérisée d'universitaire, est, au lever du rideau, assis devant la table, se livrant à un travail à l'aide des livres de classe.
Une horloge lente et particulièrement sonore - une horloge de collège - sonne, au dehors, six heures.
Un temps.
Pompon, le type même du garçon de salle, tablier bleu, savates, menton mal rasé, volontiers un peu sale, entre après avoir frappé ...
Pompon .- Monsieur le principal, voilà l'élève Castagnaire ...
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Le salon du premier étage au 13, Bloomsbury Place, à Londres.
Deux grandes fenêtres drapées de rideaux rouges donnent sur la rue.
Une porte à deux battants mène à la salle à manger.
La porte du fond ouvre sur l'anti-chambre.
Au dehors, c'est le ciel brumeux, les arbres sans feuilles.
La clarté du feu éclaire faiblement une partie de la pièce.
Entre les deux fenêtres, un petit bureau, un piano démodé, un fauteuil de chaque côté de la cheminée.
Un lustre à trois branches pend du plafond ; les lampes en sont voilées par des abat-jours en papier.
C'est un vendredi après-midi en novembre.
Mme Sharpe fait ses comptes, assise au bureau.
C'est une femme grande, mince aux traits durcis.
Elle porte un bonnet de veuve et des lunettes qu'elle remonte sur son front quand elle cesse d'écrire.
Elle s'arrête, regarde sa montre et appelle ...
(lever de rideau de la pièce extraite du n° 330 de "La Petite Illustration" parue le 12 août 1933)
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Les pièces de Mr Tristan Bernard ont cet étonnant privilège qu'elles résistent au temps.
Leur originalité et leur séduction restent les mêmes lorsque les années ont passé sur elles et l'on éprouve autant de plaisir délicat à les lire ou à les relire qu'à les entendre pour la première fois.
C'est ce qui permet de les réunir en volumes sans avoir à craindre que leur arôme subtil soit éventé.
A quoi cela tient-il ?
C'est précisément à cette question que Mr François Porché a voulu répondre en publiant, dans la "Revue de Paris", un ample et magistral article sur le théâtre de Tristan Bernard.....
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Une route, un talus en bordure de la route.
Georges, le gros Maxime, Jacqot, petit baluchon de touriste, qui en bandoulière, qui sur l'épaule au bout de la canne, entrent, marchant sur une ligne au pas cadencé des fantassins français.
Costumes de sport et du bon faiseur.
Paquetages et havresacs compliqués de la bonne maison " Bags and trunks".
Maxime est grand et fort.
Un bonnet à poils sur la tête, des moustaches tombantes, et ce serait un soldat de Cambronne. Mais il est rasé et porte des lorgnons d'écaille.
Il a eu tort, pour une marche sur route, de chausser des bottines fines et de les enjoliver à l'aide de guêtres "bottier".
Jacqot est mince et sec.
Le trait de moustache au ras des lèvres, il s'appuie avec décision sur une canne-parapluie.
Georges, moyen, est peti avec une tendance à l'embonpoint.
Il est vêtu sans raison apparente d'un costume de cheval.
Les trois - la coupe du costume mis à part - sont aussi peu sportifs, aussi peu entraînés que possible.
Jacqot et Georges se laissent tomber sur le talus....
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A l'occasion de la répétition générale, Mme Germaine Rey écrit dans "Minerva" :
Voici que des transfuges du Marais nous reviennent avec une pièce américaine qui les a enthousiasmés et qu'ils nous présentent avec cette ardeur, cet amour du Théâtre qui sont toujours si touchants.
"Métro" est une pièce simple, humaine, avec une ironie désespérée et un accent de sincérité qui nous ont conquis.
C'est un peu puéril parfois, mais, emportés par le mouvement et le jeu des interprètes, nous avons suivi avec intérêt les aventures du ménage Tutlle".
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Chez Fromentel. Au mois d'août. Une petite maison de campagne, à Marlotte en Seine et Marne.
Salon-bureau donnant, au fond à droite, par une baie et un perron sur le jardin.
A gauche, troisième plan, porte sur l'antichambre.
A gauche, premier plan, porte vers une véranda.
A droite, porte vers l'intérieur de la villa
L'ameublement est assez quelconque.
Il est 5 heures de l'après-midi. Menu entre de gauche, suivi de Virginie, la bonne de Fromentel.
Menu.- Eh bien, je l'attendrai, mademoiselle, je l'attendrai.
Virginie.- Mais, monsieur, il est 5 heures et je ne sais même pas si Mr Fromentel rentrera dîner.
Menu.- A Marlotte ? En pleine forêt ? Où voulez-vous qu'il dîne ?....
(lever de rideau de la pièce extraite du numéro 348 de "La Petite Illustration" parue le 16 juin 1934)
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De nos jours. Un bungalow dans les environs de Singapour.
La scène représente le salon des Stanley.
Au fond, une véranda dont les marches à droite et à gauche donnent accès au jardin. Le salon est meublé avec confort, mais simplement : chaises en bambou recouvertes de coussins. Sur unr table, un vase de fleurs et des pièces d'argenterie malaises.
Aux murs des aquarelles et des panoplies d'armes indigènes, des cornes de buffle sauvage et des têtes de tigre.
Par terre, des nattes. Sur un piano droit, ouverte, une partition de musique.
Le salon est éclairé à l'électricité par trois lampes : l'une sur le piano, la seconde suspendue au plafond, au milieu de la véranda, la troisième sur une table à droite de la scène.
Sur cette table est posé un coussin en toile cirée qui sert de métier à dentelle.
Avant le lever de rideau on entend la voix de Gérald.
Leslie, marchand vers Gérald pendant que le rideau se lève.- Lâche !
Le révolver braqué vers Gérald, elle tire.
Il fait en vacillant quelques pas vers la véranda.
Leslie tire un second coup et Gérald tombe à terre.
Elle le rejoint, se penche et décharge les quatre dernières balles sur lui.
Puis elle continue d'appuyer sur la gâchette que l'on entend fonctionner à vide.
Elle regarde alors le révolver et le laisse tomber.
Soudain ses yeux rencontrent le corps et reflètent la stupeur et l'effroi.
Elle est prise d'un long frémissement et elle chancelle près d'un pilier de la véranda......
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 254 parue en avril 1930)
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Le décor représente un salon bourgeois assez élégant, plutôt cossu, dans l'appartement d'Antoine et Renée Durand qui est situé au-dessus du magasin, près de l'Opéra.
Une fenêtre au fond donnant sur une grande artère.
A gauche, premier plan, porte. En pan coupé, droite, deuxième plan, une autre porte qui, ouverte, laisse voir l'escalier intérieur qui relie le magasin à l'appartement sis au-dessus.
Un grand bureau, à droite, muni d'un cornet acoustique.
Au fond, grand coffre-fort. Le téléphone.
Au lever de rideau, fin de journée de printemps. Il fait encore grand jour. Par la fenêtre ouverte, monte un tintamarre très parisien : clacksons, avertisseurs, timbre électrique réglant la circulation.
Renée, assise au bureau, écrit sur un grand livre commercial ; après un instant, entre Mr Tichmeyan, vingt-cinq ans, élégance très étudiée.
Derrière le binocle, un oeil terrible.......
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 251 parue en février 1930)
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Le living-room ou hall d'une villa dans le midi. Cette grande pièce donne sur le jardin. Dans le fond, on aperçoit l'Esterel, au loin, et la mer.
Cette pièce est meublée avec le goût et le confort anglais tout en gardant son pittoresque provençal.
Au lever du rideau, la scène est vide.
Après quelques instants, Geoffrey Caroll descend l'escalier en courant, traverse la scène et disparaît dans le studio. Il tient un rouleau de toile sous son bras.
Caroll est un bel homme, entre trente-cinq et quarante ans.
Sans être vraiment beau, il a une figure agréable, mobile et ardente même au repos et il a un charmant sourire dont il sait se servir sur commande.
Il est habillé avec négligence d'un vieux pantalon de flanelle grise et d'une chemise de tennis dont il semble s'être servi comme chiffon pour ses pinceaux, si l'on en juge par les nombreuses tâches de peinture qui la maculent.
Sonnerie.
Un court silence après que la porte du studio s'est refermée derrière Geoffrey Carroll puis une sonnette se fait entendre. C'est une vieille sonnette à ressort qui chevrote longuement.
Clémence, une bonne à tout faire, provençale, entre à gauche venant de la salle à manger (porte qui se trouve à gauche près de la cheminée).
Elle va dans le vestibule et on entend qu'elle ouvre la porte.
Une voix masculine la questionne....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 444 parue le 10 septembre 1938)
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Salon confortable et luxueux chez Mme Quercy, dans sa propriété de la Rochette, aux environs de Paris.
Au fond et à droite, la pièce s'ouvre sur une galerie, qui donne elle-même sur un perron dominant un vaste jardin aux allures de parc.
A gauche, large baie donnant accès à une autre pièce.
Jeanne est au piano. Songeuse, elle chante à mi-voix le fameux air de "Louise" : "Depuis le jour....".
Claire, allongée sur le tapis, feuillette un livre d'images.
Brusquement, l'enfant se lève et vient auprès de sa mère.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n°435 parue le 23 avril 1938)
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On entend sonner cinq heures avec lenteur et sur le timbre grave de quelque clocher, puis par le son plus grêle d'une horloge.
En se levant, le rideau dévoile peu à peu la scène, qui paraît d'abord sombre, à l'exception d'un rayon filtré des contrevents repoussés qui illumine avec violence le balancier de cuivre d'une vieille pendule placée au centre.
Peu à peu, une lumière diffuse se fait dans la salle à manger provinciale, grande et "ternement" meublée.
Fin de journée. Fin d'automne.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n°432 parue le 26 mars 1938)
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Le salon de Maxime, à l'entresol d'une vieille maison de la rue de Penthièvre. C'est une jolie pièce dans un appartement assez petit.Des meubles anciens.
Au mur des aquarelles, des dessins, un portrait du dix-huitième siècle dans un cadre ovale...[...]...
Un après-midi de juillet 1936. Soleil radieux.
Maxime a vingt-huit ans. Il a un visage plaisant, un beau regard, de la grâce.
Il a aussi beaucoup de gaîté, mais parfois - rarement - une petite crispation des traits marque on ne sait quoi de plus secret, peut-être un peu d'amertume.
C'est fugitif, presque imperceptible.
Il porte un costume d'intérieur de sa composition : pantalon gris de fer, veston plus foncé en une très souple étoffe. Il a une chemise de soie, une jolie cravate, des escarpins du soir un peu fatigués.
L'assemblage des tons, tous discrets d'ailleurs, révèle un "oeil".
Richard est le concierge de la maison qu'habite Maxime. Il dévoue la meilleure part de ses soins à ce locataire.
Son aspect, sans rien de choquant, n'est pas celui d'un serviteur stylé.
Il est efficace, entendu et, sur la mine, honnête.
On devine vaguement qu'il attache à ses propres actions et à ses avis une importance qu'ils n'ont pas.
Maxime, assis, feuillette des prospectus d'hôtel et des photographies.
Il se tourne avec impatience vers la porte de gauche. Entre Richard....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration parue en janvier 1938)
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3 heures de l'après-midi, au mois de juillet par un beau jour.
Le joli salon d'une petite maison à Chatou. Au fond, une fenêtre laisse voir la campagne et la Seine.
A droite, une porte-fenêtre vitrée s'ouvre sur le jardin.
A gauche, une porte simple, donnant sur le vestibule.
Sauf indication, les entrées et les sorties se font par la porte-fenêtre.
Claire Didier est une femme de quarante-huit ans, assez menue et qui a du être fort jolie. Elle a gardé des traits agréables.
Elle passe de la colère, de la mauvaise humeur à une extrême amabilité, un peu maniérée parfois.
Elle porte une petite robe d'après-midi, légère.
Elle aurait une tendance à se coiffer et à s'habiller "jeune"....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" paru en décembre 1938)
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Un petit salon en sous-sol dans un thé de l'avenue Mozart. Ameublement note moderne. Côté droit, un petit escalier qui conduit à la rue.
Au lever du rideau, le jeune homme qui vient d'arriver, est assis à la table du fond.
La serveuse est devant lui, prenant sa commande.
Elle lui apportera tout à l'heure un thé avec une assiette de gâteaux.
Le petit chasseur est dans le fond, derrière l'escalier, côté droit, et range les disques d'un gramophone de salon.
René Maret paraît au haut de l'escalier, inspecte le lieu d'un coup d'oeil et descend plus doucement.
Soigné, sans prétention à l'élégance. Tempes grisonnantes.
Il s'installe à une table au premier plan, jette des journaux sur la table, sort son calepin et fait signe au petit chasseur qui s'empresse et le débarrasse de son chapeau et de son pardessus.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 226 parue le 16 mars 1929)
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De la bière dans un pot d'étain - La chambre à coucher d’Élisabeth Barett.
Au fond, une fenêtre donnant sur la rue. A gauche, une porte. A droite, une cheminée.
Au reste, le mieux pour décrire la pièce est de recopier les propres termes d’Élisabeth dans une lettre à une amie :
"...le lit est un divan. La grande table est poussée du côté de l'armoire pour ne pas encombrer la chambre.
Au dessus du bureau, des étagères pour mes livres.
Contre le mur, en face, une commode.
Là, encore, des étagères et les bustes d'Homère et de Chaucer régnant l'un sur la poésie grecque, l'autre sur la poésie anglaise.
Trois autres bustes couronnent l'armoire.
Devant la fenêtre, une caisse en bois, pleine de terre, d'où s'élancent des capucines et des volubilis au milieu desquels j'ai planté l'autre jour une racine de lierre avec des branches si longues, si vivaces que les dernières pousses s'accrochent au balcon d'Henriette, au second étage..."
C'est le soir. La chambre est close, volets fermés, rideaux tirés.
Seule une lampe éclaire la pièce.
Dans la cheminée, le feu se consume lentement.
Élisabeth est allongée sur le divan, les jambes sous un couvre-pieds.
A côté d'elle est assis le docteur Chambers, un vieillard avec des favoris blancs.
Pour l'instant, il prend le pouls d’Élisabeth, montre en main.
Flush, le chien, sommeille dans sa corbeille.
Sur la table, un plateau avec les restes d'un repas et un petit pot d'étain à couvercle.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration")
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Janvier 1421, nous sommes dans une salle du Palais du Louvre.
On découvre le roi d'Angleterre et sa femme Catherine, Charles VI, roi de France et sa femme Ysabeau, puis le duc de Bedford, la duchesse de Bedford, sa femme, enfin le duc Louis de Luxembourg.
En face d'eux et de chaque côté de la Chambre de Justice sont assis les représentants du parlement, dont l'évêque Cauchon.
Une séance solennelle se déroule. Au centre de la salle, on voit le jeune duc de Bourgogne, Philippe le bon, et sa mère la veuve de Jean sans Peur.
Ils sont là en qualité de plaignants. Philippe debout, sa mère sur un tabouret....
(lever de rideau du premier tableau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 357 parue en décembre 1934)
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Voici enfin une oeuvre, une grande oeuvre.
Paul Demasy m'excusera si je travaille ainsi à lui nuire. Mais il me semble qu'en user avec lui de la sorte, c'est déférer dignement à son goût pour la vérité, à ce goût qu'il fait briller dans tout son théâtre.
Cette oeuvre est d'un écrivain, d'un poète, aussi ample et précis qu'ému et pensant.
C'est bien rarement que le théâtre nous fait la surprise et la joie d'une telle prose, d'un tel lyrisme.
(Mr Georges Pioch, du journal "La Volonté" se demande, suite à la répétition générale, s'il ne desservira pas l'auteur, Mr Demasy, auprès de ceux qui goûtent seulement le "petit théâtre" aux dépens du vrai, en ne tempérant pas son admiration)
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Des spectacles comme celui-ci permettent de juger un homme.
La partie est engagée sous les auspices les plus défavorables. Plus le sujet est grand, plus on incline à la sévérité...
Il est certain que Mr Demasy connaît admirablement son métier et qu'il est capable d'écrire un drame à la Sardou.
Il est certain aussi que Sardou n'eût pas été capable d'écrire le "Jésus" de Mr Demasy.
L'intelligence, la sincérité, voilà le secret de la réussite de Mr Demasy.
Les directeurs de nos grands théâtres se doivent désormais de lui faciliter sa carrière. Il peut très aisément atteindre tous les publics, car il est auteur dramatique né, et nul n'ignore qu'avant d'émouvoir et d'intéresser, il faut plaire.
Enfin, il prouve qu'on peut plaire sans recourir aux concessions, lorsqu'on ne rougit pas d'être un habile technicien dramatique.
(A l'occasion de la répétition générale, Mr André Lang écrit dans le journal "La République Française")
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