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Citations de La Petite Illustration (133)


De son côté, le "Figaro" applaudissait à la poésie délicate, la grâce touchante, la finesse psychologique, la virtuosité du poète et constatait le grand succès qu'a remporté la première du "Marchand de lunettes", la belle oeuvre de Mr Georges Delaquys où l'auteur développe ce concept que si nous ne voyons pas tous la vie de la même façon, c'est que nous avons sur le visage des lunettes dont les verres ont la couleur de nos caractères et de nos natures.
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Mr G. de Pawlowski, à l'occasion de la répétition générale, dans le "Journal", exprime l'avis qu'il y a là tout ce qu'il faut pour attirer au théâtre des Arts les milliers de lecteurs qui s'arrachent chaque matin les grands romans-feuilletons populaires. :
"...Car ce n'est pas un mélodrame, comme on pouvait l'attendre de l'auteur des "Deux gosses", c'est un véritable roman feuilleton porté sur la scène avec tous les éléments de succès habituels à ce genre d'ouvrages".
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...."L'envers vaut l'endroit", ce sont les mêmes jeux de l'amour, de l'intrigue et du hasard. Le théâtre est l'image de la vie, quand ce n'est pas la vie, la vie du comédien surtout, qui se calque sur les modèles que l'auteur dramatique lui donne à reproduire.
(A l'occasion de la répétition générale, M Lucien Descaves écrit dans le journal "l'Intransigeant")
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C'est ce que l'on peut appeler une brillante rentrée ! Mr Francis de Croisset nous a offert une pièce d'une réussite constante, d'une verve, d'une souplesse, d'une malice exquises et parfois d'une assez âpre et vengeresse ironie.
Elle est, de plus, fort à la page, cette pièce, puisqu'elle nous montre la faillite de l'amour, la soif du lucre, de la gloriole parmi certains jeunes gens - pas parmi tous heureusement ! - et nous introduit, tantôt dans le milieu des "sans-filistes", tantôt dans "le petit monde de l'écran" !...
Écoutez donc la savoureuse, cocasse aventure, douloureuse çà et là, et tellement d'aujourd'hui !
(A l'occasion de la répétition générale, M Edmond Sée écrit dans le journal "l'oeuvre")
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Francis de Croisset, en développant cette situation inédite et en la mêlant à des éléments connus, a composé une oeuvre dont les tableaux variés ont tous de la vivacité, de l'émotion et qui sont combinés avec une adresse souveraine.
Il y a là une sorte de merveilleux scientifique du plus attrayant effet.
C'est un gros succès
(A la suite de la répétition générale, Mr Paul Reboux écrit dans le journal "Paris-Soir")
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"Pardon, madame..." sont les dernières paroles que prononce, dans la comédie nouvelle de MM. Romain Coolus et André Rivoire, le poète et l'amant.
Elles achèvent par une teinte de mélancolie ce conte de fée sous la troisième république où, durant trois actes, tantôt psychologiques, tantôt satiriques, il n'y a jamais ni une faute de goût ni une erreur de métier...
(A l'occasion de la répétition générale, Mr André David écrit dans le journal "Gringoire")
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La pièce est fort bien faite, et même exceptionnellement réussie.
Elle excite la curiosité suivant une progression sans faiblesse, satisfait et, telle qu'elle est présentée, touche bien savoureusement à l'humour.
Aussi adroite, ingénieuse et corsée qu'aucune autre, elle est, en outre, particulièrement intelligente.
Et si l'action y est menée avec toute la rigueur et la sûreté indispensables, c'est avec les apparences de la fantaisie.
(A l'occasion de la répétition générale, Paul Chauveau écrit dans le journal "Le Jour")
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Mr Sacha Guitry détient un privilège : celui d'envoûter son public. Seul de tous les auteurs, il peut suivre le cours de la plus capricieuse fantaisie en restant assuré du succès.
Il fait songer à quelque prestidigitateur de l'esprit qui, par dilettantisme, estimerait que son travail n'est jamais assez difficile...
(A l'occasion de la répétition générale, Jean Prudhomme écrit dans le journal "Le Matin)
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En feuilletant notre collection d'avant-guerre, on constatera, par exemple, la place prépondérante qu'y tiennent des auteurs comme Paul Hervieu, Henry Becque, Alfred Capus, Henry Bataille, Jules Lemaître, Eugène Brieux, Courteline, Anatole France, Jean Richepin, Porto-Riche, Edmond Rostand, Victorien Sardou, Catulle-Mendès, Maurice Donnay, Henri Lavedan, Henry Bernstein, Abel Hermant, Pierre Veber, Pierre Wolff, Paul Gavault, Tristan Bernard, Sacha Guitry, Robert de Flers, et G.A. de Cavaillet, François de Curel, Francis de Croisset, André Rivoire, Henri Bordeaux, Georges Feydeau, Pierre Frondaie, Edmond Sée, Lucien Descaves, Nozière, Lucien Népoty, Maurice Hennequin, François Porché, Edmond Fleg, Gustave Guiches, Yves Mirande, Miguel Zamacoïs, André Picard, Émile Fabre, Edmond Guiraud, René Fauchois, Marcel Gerbidon, Henry Kistemaekers, pour ne citer que ceux-là....
(extrait de "les suppléments de théâtre de la Petite Illustration", ajouté en postface du n° 342 de la Petite Illustration parue le 10 mars 1934 et proposant la pièce "Métro" de Patrick Kearney)
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La petite place d'un ermitage, à l'intérieur de la Huerta.
A droite, la chapelle sur la porte de laquelle on lit cette inscription : "Chapelle de la Vierge".
A gauche de la chapelle et collée à elle, une maisonnette avec fenêtres et porte praticables.
Le site est entouré d'une verte et abondante végétation, jusqu'au pied de la sierra élevée et escarpée qui ceint l'horizon ; champ de maïs, touffes de figuiers de barbarie, muriers, cyprès, palmiers, etc.... On voit aussi les maisonnettes et les cabanes des paysans de la Huerta, éclaboussant de blanc la masse de verdure. Le sol est divisé par plusieurs sentiers et coupé par quelques canaux d'irrigation que l'on traverse sur de petits ponts de planche ou de pierre. A côté de la porte de l'ermitage, un banc de pierre et, au premier plan, à gauche, sous un arbre, un autre banc.
Roque et plusieurs jeunes gens, les uns assis sur le banc de l'ermitage ou accroupis sur le sol, d'autres debout, grattant la terre avec leur bâton en crosse ; ils forment différents groupes.
Andres entre par la gauche, suivi d'autres jeunes gens.
Tous sont en habits de fête. La cloche de la chapelle est en train de sonner la messe.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 268 parue en novembre 1930)
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Acte premier
Terrasse de la villa des Lizieux, sur une plage normande. On ne voit ni la mer, ni la villa : en somme un jardin. Table et sièges de campagne.
Au lever du rideau, Suzanne s'accroche joyeusement au bras de Pascal.
Acte II
L'appartement de Mme Valfine au grand hôtel. Le décor est un petit salon qui donne sur la chambre à coucher dont la double porte, au second plan, à gauche, sera ouverte pendant les premières scènes de l'acte.
Au fond, à droite, fenêtre sur le casino ; au premier plan, la porte d'entrée sur le couloir de l'étage ; une cheminée...[...]....
Au lever du rideau, Lizieux, très content, très agité, impatient, va du salon à la chambre à coucher et à la fenêtre......
(levers de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 267 parue en octobre 1930)
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Chez les Lebarmécide. Le salon pompeux et inhabitable de petits bourgeois. Le bois du mobilier Louis XV est encore, sous la dorure arrogante, dans toute sa verdeur. Vitrine en vernis-martin, pleine de coquillages, de petits bronzes, de verres filés, etc...Sur la cheminée, l'Angélus, de Millet, adaptation en bronze, et deux flambeaux. Papier à ramages. Lustre en verre. Aux murs des toiles genre Trouillebert...[...]...
Au lever du rideau, la scène est vide. Presque immédiatement, la porte du fond s'ouvre. Henriette introduit Mme Vattier.
Henriette est une bonne de famille bourgeoise. Elle n'a rien de la soubrette de luxe, ce qui ne l'empêche nullement d'être fort jolie et, dans la plus grande simplicité, assez distinguée.
Mme Vattier est une jeune femme de vingt-cinq ans, plaisante et banale, d'un petit chic simplet ; manifestement une petite bourgeoise, parée de joailleries modiques, d'un renard teint, de bas de soie artificielle, mais à tout prendre fort plaisante. Elle paraît fort intimidée....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n°266 parue en octobre 1930)
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Un décor aussi chinois que possible : laques, paravents, potiches, - surtout des potiches....
Au lever du rideau Tchang embrasse Fansou devant Li, très attentif......
(lever de rideau de "Le chapeau chinois", pièce extraite de "La petite Illustration" n° 263 parue en septembre 1930)
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Le buffet restaurant de la gare Saint-Lazare. L'arrière salle. Au fond, tenant toute la largeur de la scène, une large baie vitrée dominant les quais.
A gauche, pan coupé, porte d'entrée vers la salle des pas perdus.
A droite, pan coupé, porte de communication vers la salle principale du restaurant.
Vers 6 heures du soir, juillet. Partout des tables servies (nappes, serviettes et couverts). Pendant tout l'acte, au lointain, bruit de foule, arrivées et départs de trains, sifflets, cris, roulements, etc...
Au lever du rideau, le garçon, seul en scène, donne un coup de serviette sur toutes les tables, puis va au fond et regarde par la baie vers le lointain.
Au dehors, bruit de foule, sifflet de locomotive. Le départ d'un train, cloche, fumée, cris, etc....
Un employé de chemin de fer, uniforme et casquette, entre de gauche.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 258 parue en juillet 1930)
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Troisième année du règne d'Henry III. Avril 1578. La chambre du conseil privé du roy, au Louvre, dans les nouveaux appartements. Atmosphère chaude et de goût. C'est la grande période de la Renaissance française et Henry III est un connaisseur. Aux murs, nombreux petits tableaux. Près de la fenêtre, un des magnifiques portraits de François 1er attribué à Jean Clouet. Deux larges fenêtres à vitraux, au fond, donnent sur la cour du Louvre.
Il est 7 heures du matin. Soleil. Belle journée.
Au lever du rideau, un vieux valet, à demi entré dans la cheminée, est occupé à faire le feu.....
(lever de rideau de la pièce parue dans "La Petite Illustration" n° 257 en juillet 1930)
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Une pièce destinée à être un salon lorsque l'appartement que l'on répare sera aménagé. En scène, des planches, des tréteaux, une échelle double et, un peu au hasard, deux fauteuils et deux chaises recouvertes de housses et que l'on a entreposés là.
Au lever du rideau, Derval et Mme Derval inspectent l'appartement avec un électricien. Deux ouvriers peintres collent des papiers sur les murs.......
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 113 parue en mars 1924)
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Le cabinet de Barrail, directeur au ministère des finances. Une grande pièce dont deux larges fenêtres occupent en partie le fond. On aperçoit la façade du Palais-Royal de l'autre côté de la place.
[....]
En scène, obliquement, devant les fenêtres, grande table bureau de style encombrée de documents et de livres ; derrière la table, à portée de la main, un guéridon sur lequel se trouve un petit standard téléphonique communiquant avec le standard central et les bureaux des secrétaires.
[....]
Au commencement de l'après-midi, un jour de printemps. La pièce est très ensoleillée.
Le gardien achève de remplir, avec mille précautions, l'encrier du bureau ; on frappe et on ouvre la porte. Le gardien se précipite vers l'arrivant, sa bouteille à la main......
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 250 parue en février 1930)
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Le décor représente le bureau de Martin Henderson à la "Henderson Corporation", 145, Wall-Street, à New-York.
C'est une grande pièce meublée avec luxe et confort : bureaux immenses, fauteuils tournants recouverts de velours, tapis épais, lourds rideaux.
Aux murs, une immense carte de géographie, des diagrammes. A gauche, un meuble étroit et haut porte un transparent lumineux sur lequel, de temps à autre, apparaissent des chiffres représentant une cote de bourse.
Le bureau de Martin Henderson est au fond du décor ; celui de Joe Cobb, à droite.
Par une immense baie ouverte, on aperçoit les gratte-ciel de New-York.
-
Grace est une secrétaire sténo-dactylographe. Elle est vêtue avec une élégance sobre, mais recherchée. Elle a une voix toujours égale, un peu dans l'aigu et elle s'exprime toujours avec une courtoisie exquise qui pourrait devenir agaçante.
Lorsqu'elle s'adresse à ses patrons, son visage témoigne l'extrême bonne volonté, le dévouement. On sent qu'elle ne doute jamais de la distinction de ses aptitudes et il ne serait pas étonnant qu'elle eût pris des leçons de maintien.
Sans être ridicule, elle n'est pas dépourvue d'un peu de préciosité. Elle a trente ans. On la sent intelligente et capable. Peter est un garçon de bureau que la nature n'a pas comblé de ses dons. C'est un personnage terne et effacé, qui pourrait être maussade au besoin. Il est recouvert d'un vêtement assez usé mais convenable....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 318 parue en mars 1933)
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La salle de restauration d'un petit hôtel en Suisse. Par le fond, entièrement vitré, on aperçoit, en contre-bas de la terrasse, la place du village recouverte de neige. A droite, derrière une grande tenture à demi tirée, le salon de correspondance. A gauche, quelques marches donnant accès au vestibule.
Des tables, des chaises, un piano.
Au premier plan, un comptoir sur lequel se trouve un pupitre vitré, renfermant des bonbons et des chocolats, et, à l'arrière plan, une machine automatique dite "roue de la fortune".
Beau soleil d'une matinée de décembre. Sur la terrasse un jeune sportif nettoie ses skis....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 244 parue en novembre 1929)
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Un salon très luxueux, dans l'hôtel de Nicole Valtier.
A droite, donnant sur l'atelier de Nicole, une porte à laquelle on accède par un escalier de bois.
A gauche, premier plan, une fenêtre ; au second plan, une porte à deux vantaux s'ouvrant sur la galerie.
Au fond, une large baie vitrée et, à gauche, en retrait, une porte donnant sur un petit salon.
Meubles Louis XVI, toiles, pastels et bibelots du goût le plus pur. Un téléphone.
-
Louise est au téléphone. C'est une sorte de gouvernante, tout de noir vêtue : la cinquantaine environ, des manières un peu bourrues, sous lesquelles se devine un dévouement à toute épreuve.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 59 parue en janvier 1922)
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Cette artiste-peintre à la personnalité indépendante fut cofondatrice du mouvement impressionniste. Sa toile "Le Berceau" (1872) a marqué un tournant dans sa carrière. A l'initiative de Renoir, elle accepte d'organiser avec Monet et Sisley une vente aux enchères de leurs œuvres à l'hôtel Drouot à Paris le 24 mars 1875 au cours de laquelle elle fut insultée, ce qui ne l'empêcha pas de continuer à vivre de son art et pour son art. Il s'agit de:

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