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Critiques de Libon (151)
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Sam et le Martotal

Il y a une pincée du prince des motordus pour la forme et pour le fond c'est un un bel éloge à l'émancipation des femmes pour les enfants. Un régal d'humour! (La couverture est très belle mais elle ne donne pas à penser qu'on va rire autant.)

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Sam et le Martotal

Un petit roman plein d'humour qui aborde les stéréotypes de genre à travers une aventure préhistorique. Moi je dis oui !
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Animal lecteur, tome 4 : Le jour le pilon

Animal Lecteur est une série sous forme de gags en une page, autour du thème de la librairie spécialisé en bande dessinée. Très private joke mais les grand amateurs de bande dessinée peuvent s’y reconnaître. Dans ce tome, il va évoquer plus particulièrement le pilon, c’est à dire la destruction des invendus, la chaîne de librairie de grande taille, le développement du manga, mais y y retrouve toujours aussi les gags tournant autour de la surproduction, des acheteurs bizarres, des angoisses du libraire, l’avenir du métier… Ces gags me font toujours sourire, et parfois rire aux éclats. Je m’y suis reconnu parfois, c’est ce que j’aime chez Animal Lecteur, il se moque un peu de lui-même mais aussi de ses propres lecteurs, un moquerie bienveillante avec beaucoup de tendresse.
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Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

Je ne suis pas réellement fan des bd d'humour avec des strips. Généralement, cela ne m'interresse guère. Le format de celle-ci est plutôt original et invite à la lecture. Par ailleurs, du même auteur, j'avais grandement apprécié son Jacques le petit lézard géant.



Là, on retrouve le même humour assez fin avec ses chutes plutôt marrante. J'ai passé un agréable moment à cette lecture légère et c'est ce qui compte finalement pour une bd de divertissement.



Le fan de bd est analysé sous toutes ses coutures. Il y a beaucoup de vrai dans ces situations racontées. La qualité est au rendez-vous et perdure même dans le second tome.



Il n'y a pas ce sentiment de répétition que l'on rencontre souvent dans ce genre. C'est alors une bonne surprise.
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Tralaland, tome 1

J'adore cet humour ! Un côté absurde, décalé : un loup qui s'appelle Bisou, un professeur qui veut envoyer des mégawatt aux fesses d'un gamin, une île qui flotte et vogue tel un bateau, des pirates en brouette rose...

C'est vraiment très drôle !

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Animal lecteur, tome 5 : C'était mieux avant !

Ce tome fait suite à Animal lecteur, tome 4 : Le jour le pilon (2013) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant, mais ce serait dommage de s'en priver. Il s'agit donc du cinquième tome d'une série humoristique, constituant une compilation de gags en 1 ou plusieurs pages, en couleurs. Il est initialement paru en 2014, écrit par Sergio Salma, dessiné par Libon. Ce tome comprend 54 pages de bande dessinée. Il contient 25 histoires de 1 à 6 pages. : 11 gags d'une page, 5 de 2 pages, 4 de 3 pages, 2 de 4 pages, 2 de 5 pages, et 1 de 6 pages.



À chaque nouveau client, Bernard Ledoux entend une petite voix dans sa tête prononcer la réponse sarcastique qui lui brûle les lèvres, alors qu'il énonce à haute voix une phrase polie. Les clients estiment souvent que c'était mieux avant : c'est l'occasion de faire un historique rapide de la diffusion du livre depuis l'invention de l'imprimerie par Gutenberg (en fait non, par les chinois) au seizième siècle. À chaque nouveau client, le libraire doit adapter sa manière répondre, en adoptant un niveau de langage similaire. Les débuts de l'écriture marquèrent symboliquement la fin de la préhistoire : l'Histoire pouvait commencer et la connaissance se diffuser, pour que les gens deviennent moins bêtes. En 1965 dans une grande surface, Morris, Franquin et Peyo dédicacent : le petit Simon se fait offrir En remontant le Mississippi qu'il perdra dans un déménagement. Pour passer le temps et varier l'attente, le libraire imagine à quel personnage de bande dessinée lui fait penser chaque client qui rentre dans sa boutique. Après deux mois de léthargie économique, l'arrivée du représentant annonce la rentrée de septembre, quand il vient proposer les nouveautés fin août. Un peintre en bâtiment est en plein travail sur son échafaudage quand il trébuche et tombe à la renverse. Quelles sont les raisons qui peuvent faire qu'une série de bande dessinée s'arrête ou qu'une collection s'arrête ? Un client entre et demande si la série Evangelikon se vend bien : le libraire se lance dans une explication sur la motivation de l'auteur partagé entre ses 2 séries concomitantes. Un jour moins animé qu'un autre, le libraire répond à la question d'un de ses clients : qu'est-ce qui lui a donné envie d'être libraire ? Le libraire est en train de ranger un élément para-BD : un Marsu en pierre (9kg) monté sur une queue ressort métallique, peint à la main, tirage limité.



Dans la boutique, un client explique la force de l'effet Madeleine des BD sur lui, au libraire et à un autre client. La grand-messe du festival d'Angoulême impacte aussi bien les auteurs que les éditeurs, les lecteurs, sans oublier les angoumoisins. Un collectionneur s'est fait dérober en pleine rue, une édition originale du Nid des Marsupilamis, dédicacée par l'auteur. Il existe un décalage certains entre les déclarations au micro des participants divers et variés au Festival Angoulême, et ce qu'ils pensent vraiment. Un lecteur vient chercher une BD à la boutique, sur laquelle il n'a que quelques bribes d'information : bonne chance au libraire pour retrouver de quoi il s'agit. Un client régulier de BD Boutik devient un auteur de BD. Bernard Doux prend enfin quinze jours de vacances en Italie avec sa femme, mais il éprouve d'immenses difficultés à se libérer l'esprit de son métier. Les querelles de chapelle entre clients sur le roman graphique, et les écoles franco-belge. Après le départ d'un client, le libraire s'emporte à haute voix contre sa pingrerie. Le libraire accompagne un riche client à une vente aux enchères de planches originales. Dans le futur, toute la lecture sera dématérialisée, ce qui ne fait pas rêver tout le monde. Deux messieurs jouent à ni Oui, ni C'était mieux avant. Un client entre dans la boutique pour chercher la bande dessinée idéale.



M'enfin !!! Qu'est-ce qui leur a pris ?!? Cet album se présente au format franco-belge traditionnel. L'une des caractéristiques de cette série était que les tomes se présentent sous forme demi-album (moitié de la largeur normale) avec des gags sous forme de strips dont les cases sont alignées verticalement, les unes en dessous des autres, plutôt qu'alignées en ligne dans un format habituel ou à l'italienne. Le lecteur découvre avec surprise (et peut-être exaspération) ce changement hérétique, encore aggravé par le fait que les tomes 6 & 7 sont à nouveau au format initial. C'est foutu : sa collection est dépareillée, défigurée, et ça va être encore plus l'enfer à faire rentrer dans la bibliothèque. Les auteurs ne sont que des iconoclastes sans égard pour ceux qui les font vivre (ou alors ils ont des actions chez un marchand de meubles à monter soi-même). D'un autre côté, le lecteur retrouve bien les thèmes habituels de sa série comique préférée : les questions parfois pas très futées des clients, l'histoire de la bande dessinée (cette fois-ci sous l'angle de la naissance et de l'évolution des points de vente), l'investissement affectif des lecteurs (par exemple dans les dédicaces), le rythme saisonnier (avec la présentation des nouveautés par le représentant la frustration générée par les séries arrêtées, l'incidence de la vie privée et des aspirations des auteurs sur leur œuvre, les autres produits en vente dans une librairie (le para-BD), l'échelle de valeurs entre les différents type de bande dessinée (cette fois-ci le roman graphique contre le franco-belge).



Le lecteur relève une forme de renouvellent de certains thèmes récurrents, et des thèmes nouveaux. Cette fois-ci : pas de comparaison ou d'opposition BD contre manga, une seule mention de la surproduction, une seule mention du poids des ouvrage à mettre en place. En fait, le lecteur ayant commencé la série au premier tome sourit de connivence au gag sur le poids, encore plus à celui sur les 40 mètres cubes de nouveautés à faire rentre dans 30 mètres cubes d'espace. En fait, il se rend compte qu'il est vraiment accro quand il sourit en voyant les invendus détruits par le pilon (page 44, en se souvenant des gags correspondants dans le tome précédent) et quand il grimace en découvrant page 18 que son libraire préféré est appelé Bernard Dolce Vita, et non Bernard Doux comme dans les tomes précédents. Quel mépris de la continuité ! Vite remis de ce menu détail (plus révélateur de son caractère obsessionnel, que gênant à la lecture), il découvre avec intérêt comment est née la vocation de libraire de Bernard Doux et comment il a acquis sa boutique. Il suit les passages réguliers d'un client devenant bédéaste, ainsi que le regard du libraire sur la qualité de ses albums. Il se rend compte du degré d'implication émotionnel de Bernard Doux, incapable d'oublier la BD pendant ses vacances et il découvre le festival international de la bande dessinée d'Angoulême sous une douzaine d'angles différents, le scénariste mettant à profit ce format différent pour développer des thèmes sur plusieurs pages.



De son côté, Libon met également à profit ce format traditionnel de bande dessinée, de temps en temps pour une mise en page différente : des dessins de la largeur de 2 pages en vis-à-vis (pages 10 & 11), des découpages très réguliers pour mettre chaque scène sur un même plan d'égalité (page avec 8, 9 ou 12 cases de la même taille, très signifiant pour les 2 reportages à Angoulême), un dessin en pleine page (page 36). En outre les gags ou petites histoires de plus d'une page lui permettent de développer un décor ou environnement sur plusieurs vignettes, comme la ville d'Angoulême, ou celle de Rome à l'occasion des vacances des époux Doux. Il peut aussi développer l'impression de mouvement plus facilement sur les cases d'une même bande, comme les petits sauts du Marsu de 9kg avec sa queue en ressort. Régulièrement, il s'affranchit de dessiner l'arrière-plan d'une case ou d'une série de cases, pour se concentrer sur les personnages, et ainsi focaliser l'attention du lecteur sur eux. Leu représentation relève d'un croisement entre l'école de Marcinelle (ancienne commune belge où Jean Depuis a fondé le Journal de Spirou en 1938), et un détourage plus grossier assez caricatural, accentuant fortement l'expressivité des visages. Impossible de résister à l'expression de l'enthousiasme de certains lecteurs, à l'air idiot d'autres, aux mimiques commerciales du libraire face à ses clients, au sourire encore plus commercial du représentant qui vient proposer ses nouveautés, à la tristesse qui se lit sur le visage d'un enfant dont se moquent ses copains, aux angoumoisins fuyant l'arrivée massive des festivaliers, au délire qui s'empare de Bernard Doux pendant ses vacances, voyant des signes professionnels dans tout ce qu'il regarde, etc..



Bien sûr, cette bande dessinée parle toujours plus aux clients réguliers d'une librairie spécialisée et aux lecteurs de BD. Les auteurs font des références régulières aux auteurs et au série, souvent dans les dialogues, mais aussi parfois dans les dessins. Cela commence avec la couverture : l'amateur de BD n'éprouvera aucune difficulté à mettre un nom sur la vingtaine de personnages, même les deux étrangers (Superman et Astro Boy). Au fil des histoires, il est fait allusion à Tintin aux pays des soviets, Voyage en Italie de Cosey, Les Nombrils, François Schuiten, Joe Bar Team, Morris, Franquin, Peyo, Macherot, des héros récurrents (Gaston, le Schtroumpf à lunettes, Buck Danny, Natacha, Astérix & Obélix, Tournesol, leur tête dessinée dans un phylactère, avec un dernier inattendu), le Marsupilami, Kid Ordinn, Olivier Rameau, Les rivaux de Painful Gulch, etc. L'amateur de BD se rend compte que les auteurs ne lâchent pas quelques noms comme ça au hasard, qu'ils connaissent leur affaire, qu'ils ont leur propre panthéon constitué au fil de nombreuses lectures. Bien évidemment, Raoul Cauvin est évoqué au travers d'un album des Tuniques bleues, sinon cet album d'Animal Lecteur aurait paru incomplet.



Malgré la surprise de taille de changement de format de la série, les auteurs restent fidèles à ce qui en fait sa personnalité : gags et monde de la bande dessinée. Le lecteur prend le même plaisir que d'habitude à découvrir les difficultés professionnelles de Bernard Doux, et à vor son horizon s'élargir avec d'autres thèmes, et même quelques histoires où il n'apparaît pas ou peu.
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Sam et le Martotal

Ce petit roman aux belles illustrations écrit par l’autrice féministe Louise Mey et édité par la super maison d’édition montreuilloise la Ville brûle démonte par l’absurde les stéréotypes de genre. Car si les adultes décident d’écouter le bon sens de leurs enfants, ne se rendront-ils pas compte que la Tradition est à la fois bête et triste à pleurer ?
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Sam et le Martotal

Dans la tribu de Sam, les garçons portent une plarmure et les filles, un martotal. Cela définit qui fait quoi et comment on doit se comporter. C'est la tradition un point c'est tout !

Sauf que la tradition, Sam, elle s'en tamponne. Elle trouve même ça carrément nul et elle va bien le faire sentir. D'autant plus que son copain Anatole, il n'aime pas beaucoup ça non plus la tradition...



Vous voulez un roman jeunesse antisexiste ? Celui-ci fera remarquablement l'affaire ! Fille ou garçon, même combat !



Dans une ambiance préhistorique drôlissime, on suit cette petite fille dans un univers peuplé de moumouths, bloutons et potruches. Où les hommes doivent faire la grosse bagarre et les filles... le ménage, la cuisine, cueillir les belles flommes, etc. Les sujets du sexisme et du poids des traditions - dont personne ne se rappelle l'intérêt - sont hyper bien exploités. Les mots de l'auteure font mouche, son ton humoristique et piquant également. Les illustrations sont quant à elles les bienvenues et nous permettent de mieux entrer dans l'univers en mettant un visage et des formes sur les martotals, les plarmures, les moumouths, bloutons et autres potruches.



C'est une lecture pertinente à lire et à faire lire.
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Sam et le Martotal

Ce roman m'attirait à bien des égards. Mais ce que je n'imaginais pas, c'est que j'allais avoir autant de bonnes surprises.

Après quelques pages, j'ai bien compris que l'autrice s'était bien amusée avec l'invention de ce vocabulaire qui, somme toute, dans une tribu "préhistorique" pouvait passer pour un dialecte particulier. Toujours est-il que j'ai pris plaisir à évoluer au milieu des moumouths, bloutons, potruches et autres belles flommes.



Lu à voix haute à mon fils, il s'est, lui aussi, pris au jeu de ce texte étonnant, cherchant le vrai mot caché derrière chaque détournement de langage.

Mais l'humour ici ne se résume pas qu'à cela.

Dans les réflexions bien senties de Sam ( qui n'a pas sa langue dans sa poche : "la Tradition, elle est nulle comme un moumouth pelé.") et le comique de situation, l'humour est bien présent. Et il permet indirectement mais sûrement de faire passer un vrai message, de proposer un questionnement intéressant et donner matière à réfléchir.

Car oui, dans la tribu de Sam, il y a des règles. Chacun sa place, son rôle. Les femmes ont leur martotal, objet qui leur sert à effectuer des tâches domestiques, et les hommes, eux, leur plarmure, qui leur permet de faire la bagarre avec les autres tribus. Vous ne verrez pas des femmes faire la bagarre et impossible de voir un homme avec un martotal. C'est comme ça. C'est la fameuse Tradition. Elle est pesante, inflexible et finalement un peu obscure. Surtout, personne n'ose la remettre en cause.

Cette situation, a priori éloignée de la nôtre, ne l'est finalement pas tant que ça. On peut finalement trouver beaucoup de similitudes avec des comportements et travers de notre monde d'aujourd'hui.

Et les parallèles se font, avec humour, mais ils sont là et on les comprend bien. Par exemple, concernant la fameuse tradition, on pense au poids de la tradition religieuse, culturelle, familiale... Et pour ce qui est des clichés filles/garçons, on ne peut pas faire plus clair ! Cela semble caricatural mais on sait malheureusement que ces stéréotypes sont encore bien trop présents de nos jours. Faire une petite piqûre de rappel sur le sujet, histoire de, est essentiel (et bienvenu).

Sans faire la morale, l'autrice prouve la bêtise de ces clichés par a + b.

C'est très malin.



Si l'univers est bien planté par le texte de Louise Mey, Libon a réussi à donner vie à Sam et sa tribu. Avec ce trait de dessin épais et un judicieux choix de couleurs, le résultat est saisissant. Les illustrations ont contribué à me faire encore plus accrocher au récit. J'aime beaucoup la manière dont il a représenté les différents personnages, tous très expressifs comme Sam dont le visage exprime son courage et sa détermination, le père, Roger-le-chef, et son air buté et parfois un peu benêt mais aussi la tête de la potruche qui sous des allures effrayantes (ne pas se fier aux apparences) ne cherche qu'à se faire aimer.

Les illustrations frappent aussi car elles ne sont que dans des tons rouges et gris.Ce choix est assez original et confère au roman une identité propre et forte.

On notera que Sam est représentée en rouge, couleur qui symbolise sa force et sa combativité.



Alors, êtes-vous prêts et prêtes à venir combattre les préjugés et changer la Tradition en compagnie de Sam ? Si vous n'avez pas de martotal ou de plarmure, pas de problème, vous pouvez venir quand même.
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Jacques, tome 1 : Le petit lézard géant

Bigre que j'ai pensé quand j'ai vu le petit autocollant collé sur la bd qui clamait : "impitoyablement testé et approuvé par 300000 lecteurs de Spirou Hebdo". Il fallait que cela soit vraiment à la hauteur. Cela me paraissait un peu prétentieux.



Je ne suis pas généralement un lecteur de bd d'humour. Est-ce que celle-ci sort réellement du lot de la profusion actuelle ? La réponse est nettement positive dans la mesure où l'on se marre assez rapidement. J'ai été touché par la naïveté et la candeur qui se dégage de ce pauvre lézard atomisé. Sa relation avec la mamie est tellement touchante qu'on espère qu'il va la retrouver. Je suivrais avec plaisir les aventures de Jacques le petit lézard géant. J'espère seulement que la magie opérera à nouveau...



Ce fut le cas par la suite avec notamment la rencontre avec l'auteur lors d'un festival de bande dessinée à Strasbourg. C'est quelqu'un de très sympa à l'image de son petit lézard géant. Par ailleurs, il fourmille de projets. Pour le coup, je remonte ma note.



Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
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Animal lecteur, tome 4 : Le jour le pilon

Quel plaisir de retrouver notre cher libraire de "Bd Boutik". Il ne connaît jamais de moment de répit entre les nouveautés qui n'arrêtent pas d'arriver et les clients avec des demandes étranges. Tous les ingrédients sont là pour nous faire rire ou sourire. Qui n'a jamais entendu un libraire se plaindre que son travail consiste majoritaire à faire de la manutention? Les bd n'ont même plus le temps de trouver leur public. Au bout d'une semaine, les voilà reléguer dans un carton avec un retour à l'envoyeur. Surtout que beaucoup de lecteurs veulent les suites des séries qu'ils connaissent ou la nouvelle création d'un auteur phare. Alors comment peuvent se démarquer les petits nouveaux? Le libraire conseil parfois fait la différence. Les gags ne manquent pas et nous permettent de garder le sourire page après page. La bd se différencie grâce à son sujet sur le quotidien d'un libraire bd et son format A4 vertical qui sort du lot. Grâce à ça, on la voit mieux que les autres et cela attire notre regard. Le duo Sergio Salma et Libon fonctionne et sait se renouveler malgré les thématiques récurrentes. Même s'ils aiment mettre en boîte le monde des bulles, les mangas commencent à avoir plus de place. Même le maître, Osamu Tezuka est évoqué. Il n'y en a pas que pour Peyo, Joann Sfar, Van Hamme, Arleston... En tout cas, un bon moment de lecture qui ne demande qu'à être réitérée. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-8f6
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

A la couverture, ces animaux rappellent un peu le dessin de Joann Sfar. Mais derrière cette plume drolatique et pleine de dérision se cache Libon. Il arrive à donner un côté attachant à ces trois gamins qui sont des loosers nés. D'autant plus qu'il se renouvelle à chaque fois. Un sacré talent d'imagination qui se cache sous ce créatif qui sait manié l'absurdité avec une grande dextérité. Au final, on sourit et on rit de ces maladresses perpétuelles qui leur colle à la peau. Son trait très expressif donne du peps aux récits dans lesquels on se laisse porter. Je n'irais pas à dire comme un journaliste de France Inter "Un classique désopilant". Cependant c'est un vrai moment de détente et de dépaysement qui peut se partager en famille. 
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Animal lecteur, tome 4 : Le jour le pilon

Ce tome fait suite à Animal lecteur, tome 3 : On peut pas tout lire ! (2012) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant, mais ce serait dommage de s'en priver. Il s'agit donc du quatrième tome d'une série humoristique, constituant une compilation de gags en 1 bande verticale, chaque page comprenant 1 bande. Il se présente sous un format original : demi A4 vertical, avec des bandes verticales (par opposition à l'habitude des strips qui se présentent sous la forme d'une bande dans laquelle les cases se suivent à l'horizontal). Il est initialement paru en 2013, écrit par Sergio Salma, dessiné par Libon. Ce tome comprend 92 strips.



Le personnage récurrent de ces strips est le Libraire. Son nom a été prononcé dans le tome précédent : Bernard Doux, libraire à BD Boutik. Il travaille souvent seul, parfois avec un employé ou avec un stagiaire. Il reçoit régulièrement de nouveaux arrivages, et il doit gérer le retour des invendus. Un auteur s'enfonce dans la déprime à chaque fois que quelqu'un utilise un mot ou une image évoquant la destruction ce qui lui fait penser à la mise en pilon de son ouvrage. Bernard Doux pense au recyclage des livres, ce qui lui fait penser à son propre recyclage professionnel. 2 lecteurs évoquent la carrière déclinante d'un bédéaste vendant de moins en moins au fur et à mesure des années qui passent. Mission impossible : faire rentrer 7 mètres cubes de nouveautés dans un espace de vente pouvant en contenir 5. Un espace culturel MegaMaga ouvre à un kilomètre de BD Boutik. Bernard Doux fait des cauchemars en pensant à MegaMaga. Un client vient demander au libraire un tome qu'il n'a pas et indique qu'il va aller le chercher chez MegaMaga. Le libraire envoie son stagiaire en mission d'espionnage chez MegaMaga. Déguisé en babacool, le libraire se rend lui-même chez MegaMaga, deux fois de suite avec un déguisement différent. Un chef de rayon de MegaMaga commence à soupçonner un client d’être le libraire déguisé. Bernard Doux va flâner chez MegaMaga et il est acclamé comme étant le millième client.



Alors que le libraire flâne chez MegaMaga, un client pense que c'est sa nouvelle librairie. Le libraire pense qu'un client qui vient d'entrer est un espion diligenté par MegaMaga. Un client fait écrouler une pyramide de BD chez BD Boutik. Un garçon vient demander à acheter le nouveau Tintin qui est en vitrine. Un client vient demander une BD sur un thème qui le préoccupe beaucoup et le libraire bafouille. Un dessinateur a une idée ; le libraire a un client. Le libraire compare son métier à celui de fleuriste. Le libraire reçoit 4 clients successifs qui viennent acheter une BD pour quelqu'un d'autre. Le libraire repense à la durée de vie des magazines de bande dessinée dans les kiosques et la compare à celle des albums en librairies. Un monsieur entre dans la librairie et se rend compte qu'il s'est trompé : il n'y a pas de livres. Le libraire déplace des piles et des cartons toute la journée.



Ce recueil de gags peut aussi bien se lire sur l'impulsion du moment, sans avoir lu les précédents, ou après en avoir lu des parus plus tard, que dans l'ordre numérique des albums. Le lecteur qui en a déjà lu d'autres voit revenir des thèmes récurrents comme la surproduction de bandes dessinées, le poids des albums à mettre en place, la brièveté d'exposition en magasin, et la part de marché importante des mangas. Les auteurs savent se renouveler, à la fois sur le plan visuel et sur le gag. En page 6, Libon affuble le libraire d'une tenue de Superman. En page 25, le lecteur assiste à une pantomime en 5 cases, une véritable chorégraphie de la mise en place. En page 35, les auteurs se livrent à une comparaison visuelle du métier avec le triathlon. En page 39, le libraire revêt 3 cosplays différents pour fourguer sa marchandise. En page 58, on retrouve le libraire sur la plage, pour évoquer la saisonnalité des ventes. En page 62, c'est la caisse du magasin qui est soumise aux cadences infernales et Libon en montre les conséquences. Ou encore en page 74, le lecteur assiste au ballet du libraire avec son diable pour déplacer les cartons de nouveautés. Si les thèmes sont récurrents, les auteurs savent trouver des variations tant comiques que visuelles pour éviter la sensation de répétition.



Le premier plaisir est donc de retrouver ces caractéristiques du métier de libraire, qui donnent son identité à la série, avec des dessins dont l'exagération comique fait mouche, et qui ne conservent que l'essentiel, ainsi que le libraire toujours aussi affable. Le deuxième plaisir est de se sentir chez soi entre geeks, ou alors d'avoir l'impression d'explorer un peu ce monde d'initiés qui peut être celui de la bande dessinée. Sergio Salma intègre des références à l'industrie de la bande dessinée, mais aussi à ses créateurs. Le lecteur peut les relever dans les propos échangés, ou dans une image : un livre sur Tintin, une apparition d'Osamu Tezuka, une édition originale de Tintin au pays de Soviets, la mention de la série Niklos Koda (de Jean Dufaux & Olivier Grenson), des cosplays d'Astérix, Lucien (la série de Frank Margerin), les Nombrils, Reiser, Superman, des prédictions sur les carrières de Joann Sfar, Marjane Satrapi, les circonstances de la création des Schtroumpfs de Peyo, la part de marché représentée par Zep, Van Hamme, Arleston et Cauvin. Sur le plan visuel, seuls les cosplays sont représentés, afin de ne pas aller au-devant de problèmes de droit de propriété intellectuelle.



Si ce n'est pas son premier tome, le lecteur est également sensible au développement dans une nouvelle direction de thèmes déjà visités, et à l'apparition de nouveaux thèmes. Sergio Salma revient sur l'importance des mangas en France en termes de part de marché, en prenant un peu de recul. Il relève que personne n'avait prévu ce phénomène. Du coup, l'humour naît surtout de l'expression de visages d'individus assurant que les mangas ne sont qu'un effet de mode qui sera vite oublié. Il n'est amené à dessiner un japonais que dans une case en page 30 : Osamu Tezuka lui-même, pour un gag très réussi qui prouve que la réussite des mangas n'est pas due à un hasard. Comme l'indique le titre retenu, les auteurs développent le thème de la durée de vie d'un ouvrage en évoquant sa destruction, sa mise au pilon. Libon montre une machine infernale dotée de deux cylindres rotatifs hérissés de pics, un véritable cauchemar pour l'auteur. Le scénariste développe une demi-douzaine de gags sur l'implantation d'un supermarché culturel à un kilomètre de distance de la librairie BD Boutik. Cela donne lieu à de beaux gags visuels, avec les mines angoissées ou défaites du visage du libraire, mais aussi avec l'impression d'une immense surface de vente, et avec les déguisements improbables mis en œuvre par Bernard Doux et son stagiaire. Il faut voir la tête de rasta et de son chien pour y croire, et il est impossible de résister à l'effet comique.



Comme dans les tomes précédents, Sergio Salma écrit plusieurs gags qui reposent à 90% sur l'humour visuel, laissant Libon mettre en œuvre l'effet comique. Outre le chien et son maître rasta, ou le ballet de mise en place et de retrait des nouveautés, le lecteur peut voir un client tenter de prendre une BD en bas d'un pile, voir le lien sonore qui unit l'idée du dessinateur et l'arrivée d'un client, regarder un client désemparé quant à la manière de tenir une BD, observer l'insomnie de Johannes Gutenberg (1400-1468), regarder un téléphone sonner (une page d'adaptation en BD de la série télé Inspecteur Derrick), ou encore les différentes vitrines des commerces qui se sont succédés à l'emplacement avant l'implantation de BD Boutik. Un bon nombre de gags sont basés sur des dialogues ou un soliloque de Bernard Doux, ce qui n'empêche pas de profiter d'une réelle variété visuelle.



L'humour de Libon & Salma est remarquable en ce qu'il n'est pas agressif, ou dirigé contre des individus, mais plutôt sur des comportements plus ou moins décalés ou parfois idiots dans lesquels le lecteur peut reconnaître ses propres moments les moins glorieux. En creux affleurent également des éléments sociétaux. La destruction des invendus et la valse toujours plus rapide des nouveautés qui chassent celles de la semaine dernière reflètent la société de consommation dans sa phase de surabondance, ainsi qu'une société basée sur le flux continuel de nouveautés. Cela renvoie à la fois à la consommation de ressources en continue (comme les matières premières), mais aussi à des techniques marketing performantes et toujours plus efficaces, où l'être humain est devenu lui aussi une ressource devant toujours produire d'avantage et plus vite. Il n'est pas encore question de la paupérisation des auteurs, mais le libraire présente (page 55) déjà un camembert montrant les proportions du prix d'un ouvrage, qui reviennent à chacun des acteurs du métier du livre. Le contraste est saisissant avec la fausse reconstitution historique de l'arrivée d'une nouveauté en boutique en janvier 1927 (page 93). Cette même page pointe également le complexe dont souffre la bande dessinée, par rapport aux autres productions culturelle, à commencer par le livre. Libon & Salma le rappellent avec le gag du monsieur qui repart parce qu'il n'y a pas de livre dans la librairie BD Boutik. L'implantation du supermarché culturel évoque à la fois la désertification des centres villes et la concurrence déséquilibrée entre le commerçant de quartier et l'hypermarché. Les auteurs évoquent la gêne du commerçant servant un individu aux convictions nauséabondes : un facho venu faire le plein de BD sur le troisième Reich. Ils questionnent également le lectorat autrement, avec le principe de BD-cadeau : la BD serait plus achetée pour offrir à quelqu'un que pour lire par l'acheteur.



Ce quatrième tome de gags verticaux en 1 page est aussi bon que les trois premiers et le lecteur y trouve la même chose : un libraire sympathique et parfois bizarre, des clients de tout horizon, des blagues visuelles et des gags avec une chute, des thèmes déjà abordés et de nouveaux thèmes. Il ressort de sa lecture avec le sourire, avec le plaisir ineffable que les auteurs s'adressent au connaisseur de BD qui est en lui, et avec un constat sur les forces économiques et sociales qui façonnent le marché.
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Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

Lorsque j'étais libraire, j'ai découvert cette Bd très sympa mais je ne l'avais pas lu directement... Aujourd'hui, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien entre ce que j'ai vécu et ce que j'ai lu.



Dans une grosse enseigne, j'ai été longtemps au rayon dvd et ensuite je suis devenue libraire. Très clairement, vous imaginez que j'ai des tonnes d'anecdotes! Et effectivement, les pubs où les gens viennent fredonner des chansons sont réelles 😂 et j'en passe...



Du coup, si vous voulez en découvrir un peu plus sur les coulisses de la vente de bd, je ne peux que vous conseillez ce livre. Il y a plein de choses totalement vraies et même pas exagérées. 😅
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Animal lecteur, tome 6 : Un best-seller sin..

Toujours un régal de retrouver ce petit libraire qui se donne beaucoup de mal pour faire tourner sa boutique.
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

Olive, Jé et Ludo sont trois amis, trois enfants qui partagent leurs jeux, leurs goûts et surtout leur malchance. Il ne sont pas très futés, pas très courageux non-plus, et la catastrophe n’est jamais loin. Libon fait dans la loufoquerie, la bêtise. J’aime ses personnages perdus, décalés, losers attachants. Le trait est rond, expressif et burlesque, les couleurs vives animent les histoires, le recueil est constitué de plusieurs récit en quatre pages minimum. Ma préférée :“Le Cirque” m’a fait me tordre de rire.
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Tralaland, tome 1 : Les origines

Les éditions Bd kids propose ce roman bd aux jeunes lecteurs dès 7 ans. Je ne suis pas lectrice de bd à la base mais je m'y mets avec mon fils qui a été très tenté par le genre. On a découvert les 208 pages de cet univers loufoque en lecture du soir...



Dans ce livre, on suit Benoît qui découvre un monde étrange nommé Tralaland avec ses habitants tout aussi spéciaux qui tente de l'aider à retrouver son chez-lui. Une aventure rigolote avec des personnages différents pour une lecture rigolote.



Une lecture jeunesse très accessible grâce à une histoire découpée en chapitres très courts. Une bonne idée pour démarrer sa découverte de l'univers des bds tout en simplicité. Une bonne idée aussi pour commencer les lectures en solo avec ce mélange entre illustration, texte court et humour.



Bref, une bonne découverte pour mon jeune lecteur qui est plutôt convaincu par l'univers des bds. Il avait un peu l'impression d'être dans l'univers de ces dessins animés pour un moment de détente très agréable. Ce n'est pas forcément une bd pour les fanas du genre mais les enfants vont adorer. En tout cas, merci beaucoup à l'éditeur et à Babelio pour cette initiation.


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Tralaland, tome 1 : Les origines

Ce livre ne fait pas parti de mes lectures habituelles. Je l'ai lu dans le cadre de la Masse Critique.

Il peut m'arriver de lire des BD jeunesse et d'en apprécier la lecture, mais la je dois avouer que ce n'était pas fantastique, mais ça se lit. Je pense que mon manque d'enthousiasme vient de l'état d'esprit humoristique qui est basique, et bien au niveau de jeunes lecteurs, 8/12 ans je dirais...

Le récit reste original pour le côté imaginaire et loufoque, et les graphismes sont jeunes et sympa.

Je pense qu'elle doit plaire aux jeunes. J'aurai l'occasion de vérifier cela en la prêtant autour de moi.

Mais ce n'était pas une lecture pour moi c'est sûr, c'était néanmoins interessant de faire cette découverte. Merci Babelio !
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Tralaland, tome 1 : Les origines

Je ne connais pas la série de base, et ce tome m'a été gracieusement envoyé par l'équipe de Babelio lors de la masse critique, alors tout d'abord, merci.

Au début, c'était un peu drôle. J'ai souris deux ou trois fois, et même soufflé du nez. Le souci c'est que ça tourne très vite en rond et que c'est du remâché, mais en moins bien mâché. Un mauvais mélange entre I hate Fairyland et Reflet d'acide, avec un dessin auquel je n'ai pas été sensible.
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Cette B.D anthropomorphique raconte les frasques d'une bande de gamins sous forme d'histoires de quelques planches chacune.



Je connaissais Libon en tant que scénariste pour avoir lu "Sophia libère Paris", réjouissante B.D un brin féministe. J'ai été moins enthousiasmée ici. J'ai trouvé ça moins abouti même si certaines histoires sont très réussies et m'ont fait rire. Par contre, d'autres m'ont laissée de marbre. C'est le défaut de ce genre d'ouvrages...



Le dessin n'est pas déplaisant, les petits héros ont des tronches marrantes, mais rien d'exceptionnel non plus.



J'ai passé un sympathique moment de lecture mais "les cavaliers de l'apocadispe" ne va pas me marquer durablement. Très anecdotique.



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