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Critiques de Marsault (45)
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Macadam

Si je connais l'illustrateur Marsault, notamment au travers de la série des albums "BREUM", je ne connaissais en revanche l'auteur des textes Mattias Köping que de nom.

Köping a publié plusieurs thrillers, or le thriller, ce n'est pas ma tasse de thé...

Ceci explique ma méconnaissance de l'oeuvre du bonhomme, une lacune aujourd'hui comblée avec les nouvelles qui composent "MACADAM".

Autant prévenir, la couverture donne le ton ; noir c'est noir !

Première nouvelle, première baffe avec "Traviole", histoire d'un "innocent de village" ayant adopté un petit chien bancal, justement baptisé "Traviole".

Présentée comme ça, l'histoire peut sembler charmante et "porteuse d'espoir et inspirante", et bien non, parce que pour Köping, en gros, la vie est dégueulasse et puis tu crèves..!

Parce que j'aime mieux vous dire, c'est du lourd, du brutal, du frontal, du dans ta face, uppercut, crochet au menton, ko, les textes de Köping vous laisseront ko, sachez-le !

On est ici très loin, mais alors très loin du "filgoude", les nouvelles de ce receuil sont du genre à ne guère laisser d'espoir, elles ne sont pour autant pas dénuées d'humanité, mais une humanité blessée, cabossée, qui lutte jusqu'au bout et parfois sombre corps et biens, corps et âme...

Quant aux illustrations de Marsault, elles collent parfaitement aux textes et sont un vrai plus.

Si vous aimez l'auteur ou l'illustrateur, n'hésitez pas une seconde à vous procurer "MACADAM", si vous voulez les découvrir, c'est une très bonne occasion de le faire, mais attention, vous êtes prévenus, cette lecture, risque fort de ne pas vous laisser indemme !

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Macadam

Bon, avec une telle association artistique, le résultat ne pouvait être qu'explosif. D'un côté, Mattias Köping, auteur de deux thrillers d'une puissance rare ("Les Démoniaques", "Le Manufacturier"). De l'autre, Marsault, brillant dessinateur à l'humour corrosif. Pouvait-on rêver meilleure alchimie ?

Car force est de constater que le résultat est au-delà des espérances. Les deux auteurs nous avaient promis un des livres les plus violents et sombres de la décennie : promesse tenue.

Mais "Macadam" va bien au-delà, dégageant une puissance émotionnelle comme on en trouve rarement dans la littérature française contemporaine, souvent désincarnée. Certaines nouvelles font mal, tandis que d'autres parviennent à nous faire sourire, lorsqu'elles ne nous émeuvent pas jusqu'aux larmes.

Ce recueil est un amalgame de misère humaine, de cruauté, de tendresse, d'amour, de haine et de violence. La plume de Köping n'épargne rien ni personne, toujours avec concision et subtilité, et les dessins de Marsault illustrent avec justesse les moments les plus forts de ses textes, tels des instantanés en noir et blanc. Ce livre conjugue à merveille la beauté et l'horreur, la bonté et le mal absolu, et ne laissera aucun lecteur indemne.
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Macadam

Il y a quelques années, j’ai eu ce que j’appelle un coup de foudre littéraire pour les écrits de Mattias Köping.



Il y a eu Les Démoniaques, un premier roman excellent. Puis Le Manufacturier est arrivé en 2018, renversant tout sur son passage. Je suis toujours aussi intarissable à son sujet tant ce roman d’une rare intensité m’a fracassée comme bon nombre de lecteurs. Six mois de panne lecture m’avaient poursuivie après avoir lu ce roman noir.



2022 signe le retour de la force tranquille.



Köping revient non pas avec du polar ni du thriller mais avec des nouvelles. Noires. Très noires. Brutales. Sans aucune lueur d’espoir.



Macadam et son écrin renferment des textes qui en révulseront plus d’un et qui te colleront le cœur au bord des lèvres plus d’une fois.

C’est noir, poisseux, crasseux, porno, violent et pourtant, c’est terriblement émouvant.



C’est la force Köping : te flinguer d’un coup et réussir à te terrasser par la profondeur des mots.



Un véritable choc thermique.



Macadam est indéniablement du Mattias Köping et laissera lui aussi une empreinte indélébile dans ma bibliothèque.



L’ensemble des textes est rehaussé par des illustrations réalisées à la perfection par Marsault pour donner vie à l’ensemble des personnages. L’alliance de l’auteur et du dessinateur est incroyable : une patte unique qui permet à cet ouvrage si singulier de tirer son épingle du jeu.



Inutile de dire que pour lire du Köping, il ne faut pas avoir peur d’être ébranlé. Un avertissement figure d’ailleurs au dos du livre. Tout le monde ne peut pas lire cet auteur, c’est un fait.



Lire du Köping, c’est être malmené, broyé.

Ce nom est pour moi aujourd’hui indissociable de la littérature noire.

La vraie, celle qui réduit tes émotions en charpie, qui te fend le cœur à te faire chialer face à la laideur du monde.



Je tiens ici, sans surprise, mon deuxième coup de foudre de l’année et assurément l’une de mes meilleures lectures de 2022.
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Dernière pute avant la fin du monde

Ça commence bien gore. Plus gore, je vais avoir du mal à trouver. Pas sûr que je cherche, d'ailleurs...

Et pi, après, au milieu de trucs trash (on est bien d'accord), il y a des petites touches de tendresse à la Marsault ; c'est à dire dès qu'il dessine une bête.

Et pi, encore après, c'est la guerre. Un contre une armée de zombies d'gros.

Et pi, à la fin, v'la Marsault qu'est pris d'un petit coup d'mou et y a Eugène qu'intervient. Et moi, je l'aime bien Eugène.



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Macadam

Mes prières ont été exaucées après une attente interminable Köping revient-elle un 4×4 en pleine puissance avec un recueil de nouvelles. Et attention, tout cela boosté par des dessins de l'emblématique Marsault.



Le duo enragé nous en met plein les yeux avec des textes qui nous font passer par tous les sentiments, à travers des lieux et des personnages variés. Toujours aussi prenante et addictive, cette écriture frappe les consciences à la hache avec précision et sans merci, j'ai été absolument envoûté.



Comme toutes les œuvres de Köping, on ne sort pas indemne de cette lecture, qui me l'a fait découvrir sous un autre angle plaisant avec ce format.



Et que dire de Marsault qui sublime chaque texte avec sa patte : minutieuse, violente et corrosive.



Il y a du détail, de la beauté et énormément de noirceur. J'allais oublier ma nouvelle préférée est la première: de la vengeance, un homme gentil et rustique sans oublier le petit Jack Traviole.





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Macadam

Mattias Köping + Marsault = Macadam paru chez Magnus Editions.

Courrez vite acheter ce recueil de nouvelles, j'ai adoré ! (Je n'en dirais pas plus, même sous la torture 😉 )

Des textes sombres, aussi sombre que l’encre de chine de l’illustrateur pour certains, drôles ou menant à la réflexion pour d’autres.

Félicitations à cet improbable tandem, vous avez vraiment fait un job qui déchire !
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Breum, tome 3 : C'est pas la taille qui com..

Cela fait un certain temps que je suis les publications de Marsault sur Facebook. Et le même temps que j'ai envie de le découvrir plus avant. Comme j'ai le sens pratique, j'ai fait d'une pierre deux coups : j'ai offert quatre albums de Marsault à mon mari pour son anniversaire ! Futé, n'est-ce pas ?



Moi, je l'aime bien Marsault. Si l'on me demande pourquoi, je dirais qu'en premier lieu c'est tout bêtement parce qu'il y a des têtes qui me reviennent et d'autres, pas. C'est subjectif, certes, mais c'est comme ça et ça me va.

Mais je sens bien que ma considération, un tantinet arbitraire, ne va pas vous suffire ; je vais donc développer.

Dans une France où le politiquement correct, escorté de sa dégoulinante bien-pensance, ostracisent tout débat d'idées et tranchent à qui mieux mieux toutes les têtes qui dépassent, exprimer un second, voire un troisième degré, en escomptant être entendu au-delà du premier, relève de la témérité.

Et Marsault, du cran, il en a. Mais pas que... Je suppute (toi-même !) que brille toujours au fond de lui une petite lueur d'espoir sur le fait que tout n'est pas perdu et que dans la France de ceux qui ne font pas de bruit, il reste encore des gens pourvus de discernement qui savent relativiser et rire. Surtout rire.



Alors, oui, son Eugène est un gros bourrin : un brin facho, misogyne, homophobe, trouduc'phobe. Mais s'il n'épargne pas grand monde, Eugène ne ferait jamais de mal à une bête. Eugène, il aime les chats. Et comme moi aussi, j'aime les chats, j'aime bien Eugène.

Un peu simpliste comme raisonnement ? Oui, oui, je sais. Mais vu que c'est ainsi que j'ai commencé mon billet, c'est ainsi que je le termine. Simpliste mais cohérente.



Ah ! J'ai failli oublier l'essentiel... J'ai attendu d'avoir lu les trois tomes pour publier mon avis :

. Tome 1 : Moyen

. Tome 2 : Beaucoup mieux

. Tome 3 : Très bon
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Macadam

C'est sur la page d'Anaïs serial lectrice que j'ai vu ce roman, la couverture m'a beaucoup plu alors je suis allée vite l'acheter à la librairie. 

Je l'ai lu pendant mes congés du mois d'août et j'ai vraiment apprécié ces petites histoires sombres, un peu glauques et pleines d'humour noir j'adore ça. 

La première histoire est vraiment pour moi la plus puissante, ça parle de justice divine et de vengeance, parfois le Karma fait vraiment bien les choses. les actes de barbarie envers les animaux c'est vraiment inacceptable.  Face au mal le final est vraiment expéditif. 

Toutes les autres histoires parlent de sujets très différents mais se rejoignent toutes par leurs côtés punitifs et les bas fonds de l'humanité. 



Le monde change et les gens aussi, c'est en lisant ces histoires que l'on peut penser que la vie était bien mieux avant à l'époque où on pouvait sortir sans se faire agresser. On pouvait rire de tout hélas maintenant pas avec tout le monde. 

Dans ce roman on découvre divers sujets comme la vengeance, la mort, la vieillesse, le sexe, et la méchanceté qui n'a pas de limites. 

J'ai passé un moment de lecture très distrayant ce roman est vraiment sympa et réservé aux personnes qui ont encore un peu d'humour. 






Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Macadam

Un recueil de nouvelles illustré dont l'auteur est Mattias Koping et illustré par Marsault je ne pouvais pas manqué ça.

J'aime beaucoup les livres de Köping, je ne connaissais Marsault que de réputation. Le mariage des deux ne pouvait que me charmait.



Les nouvelles ne sont pas forcément régulières, les tailles sont variables, les thèmes également, les époques aussi mais on garde un bon fil conducteur... C'est noir vraiment noir.



Les deux premières nouvelles sont vraiment selon moi les plus "fortes" du livre.



Un livre que j'ai bouffé en deux jours.











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Macadam

Mattias Köping et Marsault ont longtemps fait partie des piliers des éditions Ring (avec Laurent Obertone et Papacito notamment). Aujourd’hui ils ont rejoint les éditions Magnus, créées par Laura Magné et Laurent Obertone.



Je connais Mattias Köping de nom – et de réputation –, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de me plonger dans son univers littéraire, malgré d’excellents retours… et malgré la présence de ses deux précédents romans dans mon Stock à Lire Numérique.



J’ai fait la « connaissance » de Marsault via Facebook, ses dessins qui foutent un énorme coup de pied au cul à la bien-pensance et au politiquement correct m’ont immédiatement séduit. Un esprit un tantinet provoc’ que j’ai retrouvé avec plaisir dans les albums Breum.



C’est le hasard de ma PàL qui a fait que je reste dans le monde de la nouvelle et dans le domaine du noir. Un noir aussi opaque que la couverture dessinée par Marsault.



Je vous propose un bref tour d’horizon des nouvelles composant le présent recueil. Si toutes restent résolument noires, les approches différent, parfois teintées d’humour (noir forcément), parfois inspirées fait réels, parfois même avec une pointe de tendresse, souvent brut de décoffrage. Une chose est sure, sous la plume de Mattias Köping, aussi acérée et sèche que ses intrigues, la vie est un colis piégé qui peut vous péter à la gueule à tout instant.



Avec Traviole les auteurs commencent très fort. Bébert, un géant un peu benêt apprécié de tous, va être jugé pour le meurtre sauvage de trois adolescents. Et vous savez quoi ? Je n’ai aucune honte à dire haut et fort que ces sales connards n’ont eu que ce qu’ils méritaient !



En Revenant De Suisse ne vous invite à une errance bucolique dans les montagnes helvètes. Au lieu de ça vous assisterez aux dernières vacheries d’un couple qui se déteste alors que la Faucheuse approche à grand pas.



Le Dernier Voyage De la Belle Marianne vous convie à une traversée pour le moins houleuse… à moins que.



Les Derniers Pétales De Béatrice De Choisy vous fera assister à la cruelle désillusion amoureuse de ladite Béatrice. Le grand amour ne s’achète pas sur internet, Béatrice l’apprendra à ses dépens.



Dans Talibland c’est la carte de l’absurde qui est mise en avant. Imaginez un parc d’attractions dans la banlieue de Kaboul exclusivement réservé aux talibans, cadeau des Chinois aux nouveaux maîtres de l’Afghanistan.



Avec Moins 70% ! c’est la grande consommation – voire la surconsommation – qui est copieusement égratignée, sur fond de déforestation et d’huile de palme. Nutella en prend pour son grade mais ça ne m’empêchera pas de continuer d’en manger. Il n’en reste pas moins que la méga promo qui vire à l’émeute est inspirée de faits réels qui se sont produits en janvier 2018 dans plusieurs magasins de la chaîne Intermarché.



Bilan Hebdomadaire nous plonge dans le monde de l’entreprise et ses cadences infernales. Courte mais bonne.



Direction le Salvador avec Le Baiser, mais oubliez les vacances au soleil. Les gangs font la loi et se livrent une guerre sans merci. Une réécriture musclée de Roméo & Juliette version latina.



La Broffette c’est ainsi que certains petits malins surnomment Alexandre, un agent d’entretien un peu simplet ayant un sérieux problème d’élocution. Cible de toutes les brimades sans vraiment comprendre ce qui lui arrive.



Jacot Le Royaliste est un perroquet qui répète à tout va des slogans en faveur du roi, de la noblesse ou du clergé, ce qui n’est pas vraiment bien vu par les tribunaux révolutionnaires de la Terreur. Ça pourrait prêter à rire si ce n’était une histoire vraie… dommage que le ridicule ne tue pas.



La Cavalière met le tango en avant avec un couple de danseurs qui va transcender cette danse.



Bas Les Masques ! nous renvoie à la crise sanitaire et au port du masque obligatoire.



À Corps Perdus vient clore le présent recueil. Si je vous dis apotemnophilie ou encore acrotomophilie, vous écarterez peut-être le suffixe -philie qui renvoie vers une attirance (voire amour ou passion) vers quelque chose ; bien, mais encore ? Il s’agit en fait de troubles identitaires de l’intégrité corporelle (TIIC pour les intimes). Kezako ? Lisez cette nouvelle et vous le saurez.



Un recueil noir de chez noir à ne pas mettre entre toutes les mains, le texte de Mattias Köping est souvent cru, brut de décoffrage, et l’auteur n’est pas avare en détails en tout genre. À déconseiller aux chastes oreilles… et aux adeptes de la bien-pensance.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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Expérience de mort imminente

Qu'avons nous fait de nos vies ?

Et si, le jour du dernier voyage nous devions en rendre compte aux autorités célestes et en premier lieu à saint Pierre ?

Aurions-nous, le cas échéant une chance de recommencer et de corriger ce qui n'est pas allé dans nos parcours terrestres ?



Dans "Expérience de mort imminente", le nouveau méfait du tandem politiquement incorrect Papacito/Marsault, nous assistons à plusieurs parutions devant le gardien du paradis et celui-ci n'est pas là pour laisser entrer n'importe qui...



Bon, soyons clair, si vous êtes du genre à être offusqué(e) par un terme, à approuver la réécriture d'oeuvres parues au siècle dernier (parce que encore une fois, qu'il y a des mots qui blessent) tenez vous loin de cet album.

Si vous vous y risquez, vous serez obligé(e)s de faire une cure Xanax-thé vert bio et on ne sait pas si c'est très bon pour la santé (surtout le thé bio.)



Si vous avez déjà survécu émotionnellement à la lecture d'un livre de Papacito, d'une BD de Marsault, vous pourrez tenter cette expérience, quelque peu différente des oeuvres précédentes de ces deux brutes (ils ne sont pas de gauche et s'en vantent, ce qui est odieux, convenons-en.)



Une BD contondante qui sent le souffre, ou peut-être l'encens, allez savoir...
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Breum, tome 5 : Ça va bien s'passer

Voici venu le nouvel opus de la série des "BREUM", les albums , jusqu'ici publiés chez Ring, qui ont révélé puis confirmé le talent du dessinateur Camille Marsault.



Marsault parfois critiqué pour ses prises de position contre la culture du politiquement correct a cependant acquis une "fan base "fidèle.

Ses fans devraient retrouver ce qu'ils aiment chez lui ; un humour brut de décoffrage à l'image du personnage récurrent d'Eugène, gros balaise rasé à lunettes de soleil et marcel.



Il y a donc la dose habituelle de : "Breum !", "Blam!" et autres : "Ratatatatatata...!"



Et c'est bien un peu le soucis, album après album Marsault nous ressert un peu toujours le même genre de gags "dans-ta-face". Si j'avoue être assez client (et j'assume) la lassitude pointe son vilain nez à la lecture de ce tome 5.

Il serait bon que Marsault laisse de côté, au moins le temps d'un album, son rôle de dessinateur politiquement incorrect qui fait "Breum" et nous serve un autre menu (pourquoi pas un récit complet ?)

Je le crois assez talentueux pour cela.



Pour la note, je me suis tâté et, au final j'attribue en demi-point de plus pour la parodie de film d'horreur qui m'a tué comme on dit main'nant...!
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Breum, tome 1 : Attention ça va piquer

Alors le "cas" Marsault, de quoi s'agit t'il ?

D'un jeune dessinateur, tatoué à poil ras, qui se fit connaître par un moyen de son temps : une page Facebook.

Or, il advint que de bonnes âmes choquées "signalèrent" la page, et que Facebook la supprima (ou la bloqua, ou quelque chose qui revient au même...)

Alors, où est le scandale, quelles monstruosités ce sale type à t'il produites ?

Pour me faire une opinion, j'ai lu son album "Breum"...

Obscènes, provocateurs, grossiers, oui, les dessins et les strips de Marsault le sont.

Mais pas davantage que le furent en leur temps ceux de Reiser, Wolinski, ou encore Gotlib, une référence majeure de Marsault, (Pervers Pépère, c'était quand même du lourd !).

Bon, mais alors où est le scandale, je cherche, et me dit qu'à la limite, il n'y a pas de quoi fouetter un chat, comparé aux sales blagues de Vuillemin, par exemple Breum, c'est limite bibliothèque verte..!

Alors ?

Et bien, alors Marsault n'est pas homologué à "gauche" voilà le fin mot de l'histoire...

Comment ?! Rien sur la famille Le Pen ?

C'est donc un facho, cqfd... Emballé, c'est pesé...

Tout cela, m'inspire cette réflexion : dans notre cher pays de la liberté de penser et de "Je suis Charlie", les mouchards et les censeurs sont encore bien là, et pas toujours là où on pourrait le croire....

Si vous sentez visé, tant mieux, épargnez vous les commentaires rageurs, je n'en tiendrai pas compte...

Car, comme disait Audiard (encore un fumier de réac populiste) : J'parle pas aux cons, ça les instruit.....

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Dernière pute avant la fin du monde

Le titre de l'album et le dessin de couverture annoncent d'entrée de jeu la couleur.

Pas de doute, c'est du Marsault !

Si vous ne le connaissez pas encore, petits rappels concernant le "cas" Marsault.

Ce jeune dessinateur, d'abord auto publié sur une page Facebook, puis censuré pour avoir choqué quelques belles âmes, a ensuite rejoint les éditions Ring où il a déjà publié 4 albums.

Avec, sa dégaine de skinhead, ses clopes brunes, ses binouzes, son humour qui a la légèreté d'un char d'assaut, Marsault n'a pas eu de mal à créer un clivage autour de lui.

Celles et ceux qui voient en lui un ignoble facho sexiste, réac, viriliste (?) groossophobe (?!).

Et un fan club aussi enthousiaste que ses détracteurs sont véhéments.



"Dernière pute avant la fin du monde", son cinquième album, reste dans la ligne des précédents, portraits pleine page, alternent avec des courtes bandes dessinées, particulièrement violentes et crues, ses admirateurs (et admiratrices) ne devraient pas être déçu(e)s, ses ennemi(e)s conforté(e)s dans leurs critiques...



Or, c'est bien un peu le problème, Marsault fait du Marsault, ses cibles restent toujours un peu les mêmes, et si on ne peut objectivement lui nier un talent de graphiste, le risque est plus pour lui, à ce stade de sa jeune carrière, de finir plus par lasser que de choquer...



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Macadam

Je viens de terminer ce fabuleux recueil de nouvelles de Mattias Köping illustré par l'"infréquentable" Marsault. C'est bien du Köping, nous avions été prévenus mais du Köping différent.

Publier un recueil de nouvelles après deux thrillers monumentaux était un pari risqué mais les fans de auteur ne seront pas déçus par ces portraits de personnages singuliers, de dérives sociétales, des perversions souvent cachées et méconnues, de la bêtise humaine et j'en passe.

Au fil des histoires, vous passerez par tous les états : rire, chagrin, colère, dégoût et j'en passe. J'attends le prochain avec impatiente.
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FDP de la mode, tome 1 : Enculés, va !

Donc voici le nouvel album de Marsault.

Il s'intitule "FDP (Fils De Pute) de la mode", le titre donne le ton, le sous-titre "Enculés va" ! enfonce le clou...



Pour l'occasion, il s'est acoquiné avec un certain Papacito (un-mec-qui-fait-des-vidéos-sur- le-ouèbe (connais pas vraiment ; je suis vieux, voyez-vous).



Quoi de neuf ?

Franchement pas grand-chose !

On tape toujours dans le dur avec Marsault, il semble toutefois avoir un discours-relativement-moins offensif concernant les jeunes asociaux style caillera d'la téci (marre d'être taxé de racisme ?).



Pour le reste, on reste dans l'outrancier qui est sa marque de fabrique.



Une mention "bien" pour la bd "Le dernier interphone", mettant en scène un sdf pas fashionable..



Coté graphisme, l'influence de Gotlib est plus que jamais évidente, jusque dans le lettrage...



Au final, une impression mitigée, les fans hardcore auront leur dose, les autres....



Et puis, 14€95, pour à peine 40 pages de bd : "Enculés, va !"
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Macadam

Un recueil de nouvelles dans lequel on retrouve la patte Köping, brillamment illustré par l'artiste Marsault. Bien que peu amatrice de ce genre littéraire mais très fan de Mattias Köping, je ne pouvais pas passer à côté.



De sa plume qui fait toujours mouche, l'auteur nous embarque et nous envoûte dès les premiers lignes. Des récits entre noirceur et lumière, violence et tendresse, d'une humanité folle... Mais l'humanité, au sens de nature humaine, brute, sombre, faible, cruelle. La puissance émotionnelle qui s'en dégage vous percute, vous heurte de plein fouet. Impossible de rester indifférent, de ne pas avoir tour à tour la larme à l'œil, le cœur au bord des lèvres, la rage au ventre... Le lecteur n'est pas épargné et ne peut sortir indemne de la lecture de ce livre. Les mots sont autant de directs et uppercuts qui l'envoient au tapis.

Même si je préfère Köping en version roman et que je l'ai trouvé un peu moins noir que dans "Les démoniaques" ou "Le manufacturier" qui sont, pour moi, des pépites du genre, j'ai beaucoup aimé!! Pari gagné pour cette paire artistique d'un rare talent !
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Macadam

C'est un recueil de nouvelles, donc pas simple à chroniquer, surtout que c'est un nouveau style de publication pour l'auteur, si on excepte #furia dans lequel il sévit depuis le n°1.

.

On retrouve son style tranchant, décoiffant et sans filtre, qui du coup n'est à pas mettre entre toutes les mains, mais qui ravira les aficionados.

.

On retrouve 13 nouvelles, dont une ne pas emmenée plus que ça, mais pour les autres, mes attentes ont été comblées.

.

Chose surprenante, c'est que Mr Köping a également beaucoup d'humour.

📖 : "..... Le reste ne fonctionnait plus. Sous l'effort, il lâcha une série de pets douteux, son et lumière dans son pyjama, foirade en sol mineur, avec odeurs et morceaux. "

Et il y a encore moultes passages succulents du genre.

.

Pour le reste, il arrive également à toucher plein cœur nos sentiments, qui fait de ce recueil un melting-pot d'émotions, un ascenseur émotionnel digne des grands parcs d'attractions.

.

Une fois de plus, emballé par l'auteur, qui se fait trop rare chez nos amis éditeurs. Ce qu'on appelle dans les bonnes écoles de commerce, le marketing de la rareté 😉.

.

Merci à vous Mr Mattias Köping.

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Bordel de Dieu

(Grosse voix mâle et rauque, style bande-annonce de films d'action années 80) :



"MARSAULT : Il revient vous éclater..!"



Oui, voici le nouveau Marsault, il ne devait plus dessiner, il l'avait dit, écrit même ; marre d'être traité de facho (je résume), et puis bon, il a changé d'avis, et ce ne sont pas ses fans, ou plus simplement celles et ceux qui aiment l'humour qui frappe fort et juste qui s'en plaindront.



Donc, c'est du Marsault, et ça ne fait pas -du tout- dans la dentelle!



L'esprit est à peu prés celui des albums précédents, même si il a renoncé à son personnage fétiche de costaud chauve armé d'un calibre 12 (trop polémique?), l'auteur reste dans la même veine.



Je crois noter un léger, presque imperceptible "adoucissement" du ton, mais bon, vraiment léger hein !



Ou peut être est-ce que l'on s'habitue à cet esprit politiquement incorrect qui fit tellement polémique au début de la carrière du dessinateur…



Car, c'est un peu le bémol, si la veine humoristique propre à Marsault ne s'est pas encore tarie, une petite impression de tourner en rond vient porter une ombre au tableau…



Après tout, Dieu seul peut nous juger, comme il le fait à la fin de l'album…!



Mais, bon, moi je me marre bien, et n'ai même pas honte !

Sacré Camille !

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Breum, tome 2 : Blindage et liberté

Bon, et bien c'est du Marsault...



Autant dire qu'il ne faut pas trop chercher la subtilité de l'humour, voire le second degré...



On trouve dans cet album, ce que l'on trouve dans le précédent "Breum", à savoir : des parpaings dans la gueule,des gros(ses),des coups de flingue dans la gueule,des pin-ups, des enclumes dans la gueule, des bagnoles, des obus dans la gueule, etc...



C'est de l'humour "dans ta face", taillé au marteau-piqueur.

Si vous connaissez pas de surprise, sinon, vous pouvez vous faire une opinion en feuilletant un album (franchement ça suffit pour se faire une idée).



Ha oui, il y a Lemmy (le chanteur/bassiste de Motörhead, bande de fragiles !) qui braille "enculés !" pour conclure l'album.



Bon, et bien c'est du Marsault quoi...

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