AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nisioisin (96)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Bakemonogatari, tome 4

J'étais un chouia inquiète en voyant un nouveau personnage sur la couverture de ce tome quatre de Bakemonogatari. Pour moi, cela équivalait à une énième histoire d'une autre chimère qui ne ferait pas forcément avancer l'intrigue principale. Mais Kanbaru est au final un personnage qui a des ramifications plus complexes qu'on ne le croit au premier abord et bien que, pour moi, nous n'avançons pas réellement avec Araragi, c'est Hitagi qui profite de cette nouvelle venue.



Depuis, le départ, je trouve que Bakemonogatari reste assez flou en ce qui concerne son héros. Nous savons ce qu'il lui est arrivé et ce qu'il est maintenant (et encore) mais l'entre deux n'est pas vraiment expliqué. De ce fait, Shinobu est sous exploitée, on ne sait pas vraiment qu'elle est intrigue principale (si ce n'est que se débarrasser des Chimères, on ne va pas aller bien loin), Hanekawa n'a pas eu droit à son moment de gloire... et j'en passe. Nous n'en sommes qu'au quatrième volume, certes, mais j'aimerai voir moins d'éparpillement à un moment donné. D'où ma crainte en voyant Kanbaru en couverture. Mais, j'avoue que même si nous trouvons encore ce côté un peu brouillon avec la narration, et des textes beaucoup, mais beaucoup trop longs et des blagues pas drôles qui s'éternisent, j'arrive tout de même à trouver l'ensemble réussi.



Si l'on voit un peu évoluer la relation entre Hitagi et Araragi, l'un et l'autre apprenant à se connaître et surtout à gérer cette nouvelle interaction amoureuse qui est assez chaotique, Hitagi prend aussi plus d'ampleur. On voit très bien ici combien elle a "évolué". J'utilise les guillemets car au final, et comme Araragi le dit, c'est plutôt un retour en arrière auquel nous assistons. Mais cela est positif, car la jeune femme a bien décidé de vivre comme elle l'entendait sans le poids qui l'accablait. On la sent plus sereine, moins sur la défensive et plus apte à partager ce qu'elle ressent. Et Kanbaru fait un parallèle par rapport à ce passé douloureux vers lequel elle ne veut pas revenir.



La capitaine de volley entre aussi en contact avec Araragi. Et là, c'est un peu moins tendre. Si cela nous permet de voir notre héros en action, ce qui n'arrive pas souvent finalement, c'est aussi toutes ses réflexions qui sont intéressantes. Si l'on passe son côté adolescent en rûte (oui, je sais, c'est du Oh! Great), on voit aussi clairement qu'il a lui aussi passé un cap. On ne ressent pas vraiment son syndrome du héros ici. Au contraire, il se bat en définitif pour lui, pour sa relation avec Araragi. Il y a aussi son côté vampire qui prend un peu le dessus, et on le voit sur une brèche entre l'humain et le monstre qui pourrait sortir. Quelque chose qui serait vraiment intéressant d'exploiter d'ailleurs, rendant son personnage encore plus ambivalent.



Bakemonogatari amorce timidement un tournant. J'espère sincèrement que les deux auteurs ne vont pas louper le coche et continuer dans cette voie pour exploiter encore plus leurs personnages principaux que ce soit vis-à-vis de leurs réflexions profondes que de leurs conditions.

Commenter  J’apprécie          150
Bakemonogatari, tome 6

Araragi continue, en ayant augmenté sont vampirisme, à combattre Kanbaru pour la libérer de Sela malédictions et sa main de singe qui prends le pouvoir sur elle. Il n’a d’autre choix que le sacrifice, l’un des deux doit mourir et bon prince, il choisi de se sacrifier pour que la jeune femme vive. Araragi vient de comprendre qu’il va certainement devoir aider une nouvelle personne possédée par une chimère.

Ce nouvel opus est très flou. Le graphisme est somptueux, comme depuis le début de la série mais le scénario s’enfonce dans la confusion. Il clôture l’épisode précédent mais de façon qui manque franchement de netteté, à tel point qu’on se demande s’il a réussit à éradiquer la chimère de Kanbaru. Cette dernière semble adoucie après son combat qui devait être d’issue fatale avec le héros. On le retrouve dans les bois, harcelé par son ancienne adversaire. Elle-même, réputée homosexuelle, donne l’impression qu’elle a changé d’orientation sexuelle, ce qui pourrait dangereusement nous faire croire que c’est d’homosexualité qu’elle souffrait et non de possession. Le trait dégage toujours une certaine sensualité et les dialogues sont emprunt de doubles sens. Ce manga frise parfois l’érotisme sans jamais en franchir la limite. Mais ce tome nous égare et on est en droit de se demander son utilité dans la suite de la série. Nous n’avons pas avancé d’un iotas. Si le graphisme sauve l’ensemble, il ne faudrait pas que le prochain tome soit aussi vide de sens que celui-ci car la série perdrait véritablement son intérêt. Je suis frustré après cette lecture et j’attends vraiment que ce manga rebondisse vraiment, que le scénario se simplifie et d’épuré, devienne fluide afin que je retrouve de l’intérêt pour cette série qui me donne l’impression qu’elle s’enlise et tourne en rond. Je reste donc sur ma faim et je termine dépité, déçu. Lu en format KINDLE avec une très belle numérisation.



Personnages :



Koyomi Araragi : le personnage principal de l'histoire, est un élève en troisième année de lycée qui échoue dans toutes les matières, sauf en mathématiques. Peu de temps avant le début de l’histoire, il a été attaqué par un vampire pendant la « Golden Week » et il est lui-même devenu un vampire. Même si Meme Oshino l'a aidé à redevenir un humain, il y a encore des effets secondaires : il peut voir dans le noir mais surtout il a gardé ses incroyables capacités de régénération (son corps soignera ses organes ou blessures même les plus graves peu importe la cause), il est donc quasiment impossible de le tuer. C’est un garçon généreux.



Tsubasa Hanekawa : est dans la même classe que Koyomi, dont elle est la présidente. Avant que le roman ne commence, elle a été possédée par un Bakeneko (chimère féline) pendant la Golden Week, en raison de sa situation familiale stressante. Même si le problème s'est depuis résolu avec l'aide de Shinobu, il a de nouveau émergé juste avant le festival de l'école, en raison d'un autre stress.





Hitagi Senjôgahara : est une jeune fille d'apparence faible, atteinte d'une maladie incurable. Elle est dans la même classe que Koyomi, mais celui-ci ne l'a encore jamais entendu parler. À la suite de sa rencontre avec une chimère, un mystérieux crabe quand elle était en première année de lycée, elle a perdu nonante pour cents de son poids. Après cela, elle a évité tout contact humain, de peur que quelqu'un ne découvre son secret.



Meme Oshino : c’est un homme solitaire qui squatte dans un bâtiment abandonné. Il a une grande connaissance des chimère qu’il appelle anomalies. C’est une sorte d’exorciste. Il a aidé Koyomi et Tsukasa à se remettre de leur rencontre, l’un avec un vampire et l’autre avec un Bakeneko, sorte de chimère féline. C’est auprès de lui que Koyomi conduit Hitagi pour la libérée de son mal. Il se fait parfois aider par une étrange jeune fille qui semble lobotomisée, Shinobu.



Shinobu : jeune fille qui semble n’avoir aucune conscience ni identité. C’est Oshino qui l’a nommée ainsi. La jeune fille l’aiderait parfois quand il pratique les rituels de désenvoûtement.



Mayoi Hachikuji : est en cinquième année à l'école primaire. Elle porte toujours un énorme sac-à-dos. Koyomi la rencontre dans un parc, le jour de la fête des mères et lui propose de l'aider à retrouver la maison de sa mère. Elle lui révèle plus tard que, à cause d'un escargot, ils ne pourront jamais atteindre leur destination et seront toujours perdus. Elle fait de nombreuses erreurs de prononciation et bégaie en particulier quand elle prononce le nom de famille de Koyomi.



Suruga Kanbaru : est élève en deuxième année de lycée. C'est l'as de l'équipe de basketball du lycée et elle connait Hitagi depuis l'époque du collège. Dès qu'elle est entrée au lycée, elle a découvert le secret de Hitagi et cette dernière l'a menacée pour qu'elle ne le révèle pas, comme elle menacera ensuite Koyomi. Elle est la coqueluche de toute l’école de Araragi. L’équipe de basket, grâce à elle, a atteint le niveau national. Elle harcèle notre héros depuis quelques temps. Elle est aussi victime d’une chimère.





Nadeko Sengoku : était l'amie de Tsukihi, la sœur de Koyomi, à l'école primaire. Elle porte une frange qui lui couvre les yeux et est plutôt timide. Koyomi jouait beaucoup avec elle lorsqu'elle était invitée chez lui par ses sœurs. Elle a été maudite par une camarade de classe et était sur le point de mourir quand Koyomi lui a offert son aide.



Karen et Tsukihi Araragi : ce sont les sœurs de Koyomi. Elles sont surnommée les Fire Sisters. Du collège numéro deux de Tsuganoki. Elles réveillent leur frère tous les matins de façon brutale. Karen est la plus âgée des deux.



Hachikuji : fillette qui est perdue. Elle serait possédé par une chimère escargot, sorte de labyrinthe Qi l’empêche de retrouver sa maman. Du moins c’est ce que crois Araragi. C’est la fillette elle-même qui est une chimère. Elle est morte d’un accident et elle l’ignore. Elle cherche désespérément sa maman. Elle a un sale caractère. Personnage qui apparaît dans le tome deux et qui occupe presque tout le tome trois.



Commenter  J’apprécie          130
Bakemonogatari, tome 4





Ce quatrième tome est joliment illustré. Tsubasa et Hitagi n'ont jamais été aussi jolies et sexy. le graphisme est extraordinaire et fait beaucoup pour l'intérêt de cette série. Bien que parfois la mise en page semble désordonnée et perturbe la lecture de ce manga Les dialogues sont assez volumineux, trop peut-être. C'est vrai que ce manga est inspiré d'un light Novel et qu'il est peut-être difficile de raboter les écrits de l'original. Si nous rencontrons un nouveau personnage et que nous nous doutons de suite que c'est une fille à problème possédée par une chimère, nous stagnons dans ce quatrième opus. Il ne se passe pas grand-chose. Hitachi confirme qu'elle est amoureuse de notre héros et joue un jeu de séduction assez contrasté. Elle le menace de mille sévices si le jeune homme ne regarde pas qu'elle ou s'il lui parle d'une autre fille et elle passe son temps aussi à l'allumer grave avec ses atouts charmes et sa jolie lingerie. le pauvre Araragi a souvent l'air benêt face à elle et ne connait visiblement pas le mode d'emploi de l'amour. Il n'ose pas encore embrassé la jeune femme de peur de la fâcher. Par contre, la nouvelle menace qui pèse sur lui ne semblera pas simple à gérer. Elle semble directement liée à la relation qu'il entretient avec Hitagi et si cette nouvelle chimère ne veut pas collaborer avec lui, je ne vois pas comment il pourra libérer la personne possédée. Je suis en demi-teinte avec ce manga Oui pour le graphisme, un peu déçu par le scénario que je trouve méli mélo et compliqué. Je ne sais pas si pour cette nouvelle chimère, le mangaka ne tire pas sur la ficelle. Bon, je vais surveiller la sortie du prochain numéro en espérant que le scénario va quelque peu se décanter. Lu en format KINDLE avec une superbe numérisation.







Personnages :



Koyomi Araragi : le personnage principal de l'histoire, est un élève en troisième année de lycée qui échoue dans toutes les matières, sauf en mathématiques. Peu de temps avant le début de l'histoire, il a été attaqué par un vampire pendant la « Golden Week » et il est lui-même devenu un vampire. Même si Meme Oshino l'a aidé à redevenir un humain, il y a encore des effets secondaires : il peut voir dans le noir mais surtout il a gardé ses incroyables capacités de régénération (son corps soignera ses organes ou blessures même les plus graves peu importe la cause), il est donc quasiment impossible de le tuer. C'est un garçon généreux.



Tsubasa Hanekawa : est dans la même classe que Koyomi, dont elle est la présidente. Avant que le roman ne commence, elle a été possédée par un Bakeneko (chimère féline) pendant la Golden Week, en raison de sa situation familiale stressante. Même si le problème s'est depuis résolu avec l'aide de Shinobu, il a de nouveau émergé juste avant le festival de l'école, en raison d'un autre stress.





Hitagi Senjôgahara : est une jeune fille d'apparence faible, atteinte d'une maladie incurable. Elle est dans la même classe que Koyomi, mais celui-ci ne l'a encore jamais entendu parler. À la suite de sa rencontre avec une chimère, un mystérieux crabe quand elle était en première année de lycée, elle a perdu nonante pour cents de son poids. Après cela, elle a évité tout contact humain, de peur que quelqu'un ne découvre son secret.



Meme Oshino : c'est un homme solitaire qui squatte dans un bâtiment abandonné. Il a une grande connaissance des chimère qu'il appelle anomalies. C'est une sorte d'exorciste. Il a aidé Koyomi et Tsukasa à se remettre de leur rencontre, l'un avec un vampire et l'autre avec un Bakeneko, sorte de chimère féline. C'est auprès de lui que Koyomi conduit Hitagi pour la libérée de son mal. Il se fait parfois aider par une étrange jeune fille qui semble lobotomisée, Shinobu.



Shinobu : jeune fille qui semble n'avoir aucune conscience ni identité. C'est Oshino qui l'a nommée ainsi. La jeune fille l'aiderait parfois quand il pratique les rituels de désenvoûtement.



Mayoi Hachikuji : est en cinquième année à l'école primaire. Elle porte toujours un énorme sac-à-dos. Koyomi la rencontre dans un parc, le jour de la fête des mères et lui propose de l'aider à retrouver la maison de sa mère. Elle lui révèle plus tard que, à cause d'un escargot, ils ne pourront jamais atteindre leur destination et seront toujours perdus. Elle fait de nombreuses erreurs de prononciation et bégaie en particulier quand elle prononce le nom de famille de Koyomi.



Suruga Kanbaru : est élève en deuxième année de lycée. C'est l'as de l'équipe de basketball du lycée et elle connait Hitagi depuis l'époque du collège. Dès qu'elle est entrée au lycée, elle a découvert le secret de Hitagi et cette dernière l'a menacée pour qu'elle ne le révèle pas, comme elle menacera ensuite Koyomi. Elle est la coqueluche de toute l'école de Araragi. L'équipe de basket, grâce à elle, a atteint le niveau national. Elle harcèle notre héros depuis quelques temps. Elle est aussi victime d'une chimère.





Nadeko Sengoku : était l'amie de Tsukihi, la soeur de Koyomi, à l'école primaire. Elle porte une frange qui lui couvre les yeux et est plutôt timide. Koyomi jouait beaucoup avec elle lorsqu'elle était invitée chez lui par ses soeurs. Elle a été maudite par une camarade de classe et était sur le point de mourir quand Koyomi lui a offert son aide.



Karen et Tsukihi Araragi : ce sont les soeurs de Koyomi. Elles sont surnommée les Fire Sisters. du collège numéro deux de Tsuganoki. Elles réveillent leur frère tous les matins de façon brutale. Karen est la plus âgée des deux.



Hachikuji : fillette qui est perdue. Elle serait possédé par une chimère escargot, sorte de labyrinthe Qi l'empêche de retrouver sa maman. du moins c'est ce que crois Araragi. C'est la fillette elle-même qui est une chimère. Elle est morte d'un accident et elle l'ignore. Elle cherche désespérément sa maman. Elle a un sale caractère. Personnage qui apparaît dans le tome deux et qui occupe presque tout le tome trois.



Commenter  J’apprécie          131
Bakemonogatari, tome 5

Je vais masquer tout mon résumé parce qu’une personne m’a dénoncé auprès des modérateurs de ce site en m’accusant de spolier l’histoire alors que j’avais volontairement flouté mon résumé pour ne pas révéler l’intrigue et ne pas brûler le suspens. Je ne maîtrisais désespérément pas le moyen de masquer le texte et n’avais jamais l’intention de trahir la suite de l’histoire. J’ai sans doute eu tord d’avoir été le premier à critiquer le tome précédent et je remercie l’accusatrice car j’ai reçu un message de Babelio qui m’a expliqué clairement comment masquer le texte. Alors, attention, si vous dévoilez ce qui suit, attendez-vous à découvrir une véritable spoliation. Voilà, j’espère tout de même de n’en avoir pas trop dit malgré le masquage du texte.



Cet opus est dans la continuité du précédent mais on avance peu dans l’intrigue qui n’en est pas vraiment une puis qu’à chaque problème rencontré et résolu, on en rencontre un nouveau avec lequel il y a très peu de lien avec le précédent. Mais le graphisme est somptueux et franchement, ça sauve un peu ce manga qui au final, n’est pas spécialement organisé pour nous offrir une suite de la suite. Ici, l’auteur se tourne vers la culture européenne plutôt que d’utiliser la mythologie japonaise. Après les vampires et les chimères, il se tourne ers les démons et une certaine forme de possession. Il puise son inspiration dans l’œuvre de Goethe et des personnes qui seraient prêtes à se damner pour atteindre leurs ambitions. Le plus grave, c’est que l’idée de faire un pacte démoniaque ne part pas forcément de vouloir accomplir de mauvaises actions mais parfois de vouloir rendre service à l’humanité tout en en tirant les bénéfices de la gloire et de la reconnaissance universelle. De là à en déduire que tous les génies qui ont marqué l’histoire de l’humanité ont fait n pacte avec le diable, il y aurait de quoi relancer la grande inquisition et la chasse aux sorcières, ce sport tellement prisé des dogmes qui n’ont jamais apprécié que la science et la connaissance fassent reculer la naïveté capable de nous faire gober des couleuvres telles qu’une entité immanente ait créer le monde en sept jour et engrossé une jeune femme tout en lui épargnant sa virginité. Trêve de plaisanterie, nous pourrions juste analyser cet épisode par le fait qu’il nous interroge sur la responsabilité et la conscience. Est-ce nos démons intérieurs ou nous qui sommes responsables de nos actes ? Il est vrai que sans le secours de la confession, nous devons apprendre à nous regarder dans le miroir car le juge suprême n’est que nous, qui décidons de nos comportements. Les excuses telles la jalousie, l’envie, la colère et j’arrête là le catalogue de nos démons internes, qui peuvent nous submerger sont de faciles excuses pour se donner bonne conscience. Mais, se montrer bon et généreux n’est pas forcément non plus faire le bine envers autrui. Le scénario se veut donc plus philosophique qu’il n’y parait et son intérêt réside peut-être là. Verrons-nous la conclusion de ce tome dont l’action avait déjà commencée dans le précédent dans le suivant ? J’espère, histoire d’avancer, ce qui n’est pas la qualité première e cette série inspirée de nouvelles. Ensuite, je sis déjà curieux de voir qu’elle direction nous prendrons ? Lu en format KINDLE avec une très belle numérisation.



Personnages :



Koyomi Araragi : le personnage principal de l'histoire, est un élève en troisième année de lycée qui échoue dans toutes les matières, sauf en mathématiques. Peu de temps avant le début de l’histoire, il a été attaqué par un vampire pendant la « Golden Week » et il est lui-même devenu un vampire. Même si Meme Oshino l'a aidé à redevenir un humain, il y a encore des effets secondaires : il peut voir dans le noir mais surtout il a gardé ses incroyables capacités de régénération (son corps soignera ses organes ou blessures même les plus graves peu importe la cause), il est donc quasiment impossible de le tuer. C’est un garçon généreux.



Tsubasa Hanekawa : est dans la même classe que Koyomi, dont elle est la présidente. Avant que le roman ne commence, elle a été possédée par un Bakeneko (chimère féline) pendant la Golden Week, en raison de sa situation familiale stressante. Même si le problème s'est depuis résolu avec l'aide de Shinobu, il a de nouveau émergé juste avant le festival de l'école, en raison d'un autre stress.





Hitagi Senjôgahara : est une jeune fille d'apparence faible, atteinte d'une maladie incurable. Elle est dans la même classe que Koyomi, mais celui-ci ne l'a encore jamais entendu parler. À la suite de sa rencontre avec une chimère, un mystérieux crabe quand elle était en première année de lycée, elle a perdu nonante pour cents de son poids. Après cela, elle a évité tout contact humain, de peur que quelqu'un ne découvre son secret.



Meme Oshino : c’est un homme solitaire qui squatte dans un bâtiment abandonné. Il a une grande connaissance des chimère qu’il appelle anomalies. C’est une sorte d’exorciste. Il a aidé Koyomi et Tsukasa à se remettre de leur rencontre, l’un avec un vampire et l’autre avec un Bakeneko, sorte de chimère féline. C’est auprès de lui que Koyomi conduit Hitagi pour la libérée de son mal. Il se fait parfois aider par une étrange jeune fille qui semble lobotomisée, Shinobu.



Shinobu : jeune fille qui semble n’avoir aucune conscience ni identité. C’est Oshino qui l’a nommée ainsi. La jeune fille l’aiderait parfois quand il pratique les rituels de désenvoûtement.



Mayoi Hachikuji : est en cinquième année à l'école primaire. Elle porte toujours un énorme sac-à-dos. Koyomi la rencontre dans un parc, le jour de la fête des mères et lui propose de l'aider à retrouver la maison de sa mère. Elle lui révèle plus tard que, à cause d'un escargot, ils ne pourront jamais atteindre leur destination et seront toujours perdus. Elle fait de nombreuses erreurs de prononciation et bégaie en particulier quand elle prononce le nom de famille de Koyomi.



Suruga Kanbaru : est élève en deuxième année de lycée. C'est l'as de l'équipe de basketball du lycée et elle connait Hitagi depuis l'époque du collège. Dès qu'elle est entrée au lycée, elle a découvert le secret de Hitagi et cette dernière l'a menacée pour qu'elle ne le révèle pas, comme elle menacera ensuite Koyomi. Elle est la coqueluche de toute l’école de Araragi. L’équipe de basket, grâce à elle, a atteint le niveau national. Elle harcèle notre héros depuis quelques temps. Elle est aussi victime d’une chimère.





Nadeko Sengoku : était l'amie de Tsukihi, la sœur de Koyomi, à l'école primaire. Elle porte une frange qui lui couvre les yeux et est plutôt timide. Koyomi jouait beaucoup avec elle lorsqu'elle était invitée chez lui par ses sœurs. Elle a été maudite par une camarade de classe et était sur le point de mourir quand Koyomi lui a offert son aide.



Karen et Tsukihi Araragi : ce sont les sœurs de Koyomi. Elles sont surnommée les Fire Sisters. Du collège numéro deux de Tsuganoki. Elles réveillent leur frère tous les matins de façon brutale. Karen est la plus âgée des deux.



Hachikuji : fillette qui est perdue. Elle serait possédé par une chimère escargot, sorte de labyrinthe Qi l’empêche de retrouver sa maman. Du moins c’est ce que crois Araragi. C’est la fillette elle-même qui est une chimère. Elle est morte d’un accident et elle l’ignore. Elle cherche désespérément sa maman. Elle a un sale caractère. Personnage qui apparaît dans le tome deux et qui occupe presque tout le tome trois.



Commenter  J’apprécie          120
Bakemonogatari, tome 3



Commenter  J’apprécie          112
Bakemonogatari, tome 1

Dès que j'avais vu qu'aux dessins on retrouvait le célèbre Oh ! Great, bien connu pour ses séries comme Enfer et Paradis et Air Gear, ma hype est montée en flèche, tant j'aime le style graphique de cet auteur. Il a un certain talent pour dessiner les milieux urbains (je n'ai lu que Air Gear, il y a longtemps et j'avais vraiment bien aimé).



Ici il n'est qu'aux dessins, et donc pour le scénario, j'ai découvert NisiOisiN que je ne connais pas du tout et qui est surtout connu pour sa saga de Light Novel, Monogatari Series, dont Bakemonogatari est l'adaptation du premier arc. Enfin, de ce que j'ai compris, car je vous avouerais que tout ceci est un peu flou. Si jamais il y a des connaisseurs de cet univers parmi vous et que j'ai fait une erreur, n'hésitez pas à me la corriger 😉



Il n'est pas besoin d'avoir lu le Light Novel (qui est d'ailleurs également sorti chez Pika) ou d'avoir vu l'animé pour se plonger dans la lecture du manga, mais par contre, il vous faudra être assez concentré, car ce premier tome de Bakemonogatari n'est pas simple à lire, loin de là. On mets a peu près les trois quart du tome pour comprendre vraiment de quoi va traiter le titre. Au départ, les personnages sont assez originaux et on a du mal à les cerner, surtout Hitagi, une lycéenne qui peut paraitre antipathique, tant que l'on ne connait pas les causes de son sale caractère.



L'histoire principale de ce manga va tourner autour de Koyomi, qui va sans cesse croiser la route de jeunes filles et dont celles-ci auront besoin de ses services pour « exorciser » l'entité chimérique qui les hante. Car oui, dans Bakemonogatari il y a un coté folklorique assez intelligent, puisque l'on part du principe que suivant le malêtre de la personne, des entités peuvent prendre possession de vous, et vous donner une sorte de malédiction, comme ici avec Hitagi, qui se retrouve être légère comme une plume, ce qui présente beaucoup d'inconvénients !



Une fois que l'on a compris comment va se dérouler notre lecture, on prend pied et c'est vraiment très intéressant, même si ce n'est pas ce qu'il y a de plus novateur. J'ai déjà pu lire ou voir cette thématique (pas tout à fait la même, mais dans l'esprit) dans des titres comme The Morose Monokean (deux saisons disponibles chez Crunchyroll) ou Noragami (19 tomes disponibles chez Pika) et qui sont plus simple à prendre en main.



Bakemonogatari est un titre qui se mérite car le début est poussif, mais qui se révèle vraiment captivant dans le dernier quart du volume. On sent qu'on a ici un tome introductif et il faudra voir si les choses décollent par la suite, mais pour le moment, c'est assez efficace, et les dessins de Oh ! Great aident grandement. du coté de l'édition, c'est également très bon, avec une couverture très belle qui est recouverte par endroits d'un vernis sélectif qui fait ressortir les armes de Hitagi. le seul petit reproche que je pourrais faire, c'est la couleur un peu crème, blanc cassé des pages, j'ai une préférence quand c'est bien blanc, mais bon, ce n'est qu'une question de gout ^^

Commenter  J’apprécie          111
Bakemonogatari, tome 2

Hitagi semble débarrassée de ce que lui a infligé sa chimère, le crabe, en soulageant sa conscience et et. Même temps, quatre-vingt-dix pour cents de son poids. Le problème, c’est que notre héros, Araragi, se sent plus lourd, comme s’il avait hérité du fardeau de la conscience d’Hitagi. Cette dernière se sent redevable mais reste une adorable peste au caractère hautain et n’arrête pas d’allumer notre héros. Ils se chamaille gentiment et amicalement dans un parc quand une petite file, encore à l’école primaire, apparaît. La gamine se montre un buvable mais elle semble égarée. Araragi, gentil, veut l’aider mais la petite n’en a cure. Finalement, il arrive à se montrer gentil et la fillette accepte son aide. Mais quand il, toujours accompagné d’Hitagi, veut retrouver où la collégienne demeure, ils se perdent et reviennent toujours au meme endroit. Hitagi prend alors le vélo d’Araragi pour allé chercher Oshino car ils pensent que l’enfant est possédé par une chimère, sorte d’escargot labyrinthe qui égare eux qu’il possède. Hitagi partie, voilà que Tsukasa apparaît et se mêle d’aider la petite Mayoi à retrouver sa maison…

Ce deuxième tome peut encore, et même plus que le premier, être qualifié de mise en place. Quelques flash-back nous permettent de mieux comprendre comment Araragi est devenu celui qu’il est. D’autres nous en apprennent d’avantage sur Tsukasa, qui semble être la fille parfaite avant qu’elle ne soit possédée par une sorte de félin. Son problème vient de son père, extrêmement violent avec elle. Elle a aussi été sauvée par Oshino grâce à Araragi. Les dessins sont magnifiques. Parfois, le mangaka se permet de représenter la jolie Hitagi dans des poses lascives qui tendent vers l’érotisme mais sans jamais dépasser la limite de l’indécence. Enfin, ces poses peuvent nous paraître héritées d’un certain machisme chronique né de la société japonaise. Si la fille se montre dominante, ce n’est pas forcément par son intelligence mais grâce à ses charmes. Le cliché promotion canapé est franchement dépassé, enfin, je l’espère. Le scénario de ce deuxième opus m’a semblé plus chaotique que celui du premier. Je n(‘ai pas lu les nouvelles mais il semble fidèle aux écrits qui ont précédés ce manga. Vu le grand nombre de séries que j’ai déjà entamé, je ne suis pas certain de vouloir poursuivre cette saga mais je vais attendre le tropisme volume pour trancher Lu en numérique avec une très bonne numérisation de la part de KINDLE.



Personnages :



Koyomi Araragi : le personnage principal de l'histoire, est un élève en troisième année de lycée qui échoue dans toutes les matières, sauf en mathématiques. Peu de temps avant le début de l’histoire, il a été attaqué par un vampire pendant la « Golden Week » et il est lui-même devenu un vampire. Même si Meme Oshino l'a aidé à redevenir un humain, il y a encore des effets secondaires : il peut voir dans le noir mais surtout il a gardé ses incroyables capacités de régénération (son corps soignera ses organes ou blessures même les plus graves peu importe la cause), il est donc quasiment impossible de le tuer. C’est un garçon généreux.



Tsubasa Hanekawa : est dans la même classe que Koyomi, dont elle est la présidente. Avant que le roman ne commence, elle a été possédée par un Bakeneko (chimère féline) pendant la Golden Week, en raison de sa situation familiale stressante. Même si le problème s'est depuis résolu avec l'aide de Shinobu, il a de nouveau émergé juste avant le festival de l'école, en raison d'un autre stress.





Hitagi Senjôgahara : est une jeune fille d'apparence faible, atteinte d'une maladie incurable. Elle est dans la même classe que Koyomi, mais celui-ci ne l'a encore jamais entendu parler. À la suite de sa rencontre avec une chimère, un mystérieux crabe quand elle était en première année de lycée, elle a perdu nonante pour cents de son poids. Après cela, elle a évité tout contact humain, de peur que quelqu'un ne découvre son secret.



Meme Oshino : c’est un homme solitaire qui squatte dans un bâtiment abandonné. Il a une grande connaissance des chimère qu’il appelle anomalies. C’est une sorte d’exorciste. Il a aidé Koyomi et Tsukasa à se remettre de leur rencontre, l’un avec un vampire et l’autre avec un Bakeneko, sorte de chimère féline. C’est auprès de lui que Koyomi conduit Hitagi pour la libérée de son mal. Il se fait parfois aider par une étrange jeune fille qui semble lobotomisée, Shinobu.



Shinobu : jeune fille qui semble n’avoir aucune conscience ni identité. C’est Oshino qui l’a nommée ainsi. La jeune fille l’aiderait parfois quand il pratique les rituels de désenvoûtement.



Mayoi Hachikuji : est en cinquième année à l'école primaire. Elle porte toujours un énorme sac-à-dos. Koyomi la rencontre dans un parc, le jour de la fête des mères et lui propose de l'aider à retrouver la maison de sa mère. Elle lui révèle plus tard que, à cause d'un escargot, ils ne pourront jamais atteindre leur destination et seront toujours perdus. Elle fait de nombreuses erreurs de prononciation et bégaie en particulier quand elle prononce le nom de famille de Koyomi.



Suruga Kanbaru : est élève en deuxième année de lycée. C'est l'as de l'équipe de basketball du lycée et elle connait Hitagi depuis l'époque du collège. Dès qu'elle est entrée au lycée, elle a découvert le secret de Hitagi et cette dernière l'a menacée pour qu'elle ne le révèle pas, comme elle menacera ensuite Koyomi.



Nadeko Sengoku : était l'amie de Tsukihi, la sœur de Koyomi, à l'école primaire. Elle porte une frange qui lui couvre les yeux et est plutôt timide. Koyomi jouait beaucoup avec elle lorsqu'elle était invitée chez lui par ses sœurs. Elle a été maudite par une camarade de classe et était sur le point de mourir quand Koyomi lui a offert son aide.



Tsukihi Araragi : c’est la sœur de Koyomi.

Commenter  J’apprécie          80
Death Note : Another note

Je vais annoncer immédiatement la couleur : Je suis une fane inconditionnelle de Death note, c'est mon deuxième manga préféré et l'un de ceux comme j'estime comme les plus réussi.



Another Note, vous l'aurez compris, je l'ai acheté en tant que fan et je l'ai déjà lu plusieurs fois (mais pas trop pour pas avoir envie d'écrire des fics à foison !). Je trouve que c'est un très bon livre en tant que fan et connaisseuse de l'univers. De la lecture que j'en ai, je pense que même comme ouvrage indépendant il serait très bon mais je n'en suis pas bonne juge.



Bref : Le style est très agréable et même si je n'aime pas trop les narrateurs omniscient alors qu'ils font partie de l'histoire, cette fois-ci j'ai beaucoup aimé. Pourquoi ? Parce que Mello ne passe pas son temps à étaler tout ce qu'il sait qu'il va se passer. Parce qu'il ne coupe pas la lecture (ou par une ou deux phrases). Au contraire, les apartés et les explications sont très bien placés, en début ou en fin de chapitre. De tel sorte que, de toute façon, cette maudite page à tourner nous a déjà un peu brisé de notre haleine.



Ce livre, lorsque je l'ai acquit, je mettais beaucoup d'espoir dedans et je n'ai vraiment pas été déçue. L'écriture est fluide et les descriptions qui y sont faite sont presqu'aussi graphiques que les dessins des tomes originaux.



Il est merveilleux de ce rendre compte comme la boucle est bouclée depuis le début de l'histoire à la fin. Entre le moment où Mello nous annonce "dans cette affaire, L prendra son nom de code Ryûzaki" et comment on y arrive. Les éléments s'enchâssent et, comme un vrai roman policier cette fois, on peut suivre le fonctionnement, essayer de réfléchir avec eux (bien que lorsqu'il s'agit d'un personnage aussi intelligent et abracadabrantesque que L, et de son pareil B, on sera d'accord pour dire qu'il est plutôt difficile de suivre le fil)







Soit. Le roman est aussi prometteur que le manga et lire l'un ou l'autre est un véritable plaisir.



Je me permets un tout petit aparté pour dire que tant qu'auteur que fanficeuse, j'éprouve pour Nisioisin de la jalousie ! Quel que soit qu'il ait été libre ou très encadré, qui ne rêverait pas de pouvoir officiellement écrire sur l'univers qu'il affectionne tant.
Lien : http://angelscythe2.eklablog..
Commenter  J’apprécie          60
Bakemonogatari, tome 4

Ce tome 4 lance une nouvelle intrigue sans oublier les précédents protagonistes. Nous sommes deux semaines après les événements du tome 3, Hachikuji est toujours présente et c’est un personnage décalé que j’ai aimé retrouver dans le manga.



Koyomi se retrouve confronté à un problème plus compliqué que la gestion de chimère : le passage d’un examen...



La chronique complète sur Songe en cliquant sur le lien :P
Lien : https://songedunenuitdete.co..
Commenter  J’apprécie          40
Bakemonogatari, tome 17

On peut dire que ce nouveau tome est loin d’être de tout repos. Hanekawa a carrément pété un câble et, au-delà des scènes de bastons ultras sexy avec des personnages féminins super dénudés, j’ai adoré suivre toute la partie psychologique. On y découvre une Hanekawa décidément très sombre et qui a toujours caché aux autres ce qu’elle était et ressentait vraiment. J’admets qu’elle m’a fait de la peine même si elle s’en prend violemment à Araragi (Koyomi).



Ce dernier, même s’il reste un gros obsédé, fait tout pour lui venir en aide, enfin autant qu’il le peut. Si j’avais peur qu’il s’amuse à jouer sur plusieurs tableaux, c’est loin d’être le cas. Araragi reste un bon personnage, un héros malgré lui qui veut sauver toutes celles et tous ceux à qui il tient.



Si la plus grande partie de ce nouveau tome est axée sur Hanekawa, le dernier tiers revient sur KissShot et son ancien serviteur. La tension s’intensifie de manière étrange !



Voilà un volume que j’ai dévoré. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer avec et les dessins sont toujours aussi canon ! J’adore. Bakemonogatari en est à son dix-septième tome et pour l’instant je reste conquise par le scénario. J’avais peur que ça tourne en rond, mais nos personnages ont tellement de zones d’ombres qu’il y a encore beaucoup de matière à exploiter ! Vivement la suite.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
Commenter  J’apprécie          30
Bakemonogatari, tome 1

Difficile de présenter l'histoire de ce manga sans spoiler l'intrigue. Disons qu'un jeune lycéen veut aider une camarade de classe qui semble avoir perdu toute présence.



Le dessin est vraiment magnifique, pas de soucis là dessus. Les personnages sont bien campés, facile à identifier et vraiment profond.



Non le truc qui me gêne c'est presque ce dessin trop parfait, des personnages trop archéypaux. C'est idiot mais j'ai l'impression qu'on me vend LA série du siècle alors qu'on démarre tout juste...



Ce n'est pas gênant, c'est juste un drôle de sentiment qui bride un peu mon enthousiasme.



À voir avec les prochaines tomes, si j'accroche sans réserve.
Commenter  J’apprécie          31
Bakemonogatari, tome 9

Koyomi débute le récit de ses dernières vacances de printemps, lorsque sa vie insouciante à basculé.

Après avoir fait la connaissance d'Hanekawa dans des circonstances très "particulières" dirons-nous, le lycéen décide d'emprunter un raccourci inhabituel pour rentrer chez lui. Il tombe alors nez-à-nez avec une femme sublime, gisant au sol, amputée de ses quatre membres mais dégageant une puissance incommensurable.

Cette créature, qui porte le doux nom de Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade, se présente comme la reine des vampires, et ordonne à Koyomi de lui donner son sang afin de lui sauver la vie ! S'il est tout d'abord effrayé et tente de s'enfuir, l'adolescent est finalement pris de remords, cède devant les supplications désespérées de la vampire et lui offre son cou, avant de perdre connaissance.

Il se réveille dans un bâtiment désaffecté, au côté d'une petite fille qui n'est autre que Kiss-Shot (comme la nomme Koyomi par commodité) ! En effet, dans le processus, la vampire a perdu son apparence d'adulte en transmettant au lycéen une partie de ses pouvoirs, afin qu'il puisse récupérer pour elle les quatre membres qui lui ont été arrachés par trois redoutables chasseurs de vampires. Le pauvre Koyomi se retrouve contraint d'accepter, car Kiss-Shot ne lui rendra son humanité qu'une fois cette mission accomplie avec succès !



Par la malpeste, que voilà un tome digne des plus grands éloges, pour paraphraser le parler de Kiss-Shot ! En effet, dans la traduction française du manga, son personnage s'exprime de manière soutenue et désuète, un peu comme au moyen âge. Le résultat est très drôle, et contribue à donner à la reine des vampires un statut à part, comme si elle était sur un piédestal, inaccessible pour le reste du monde. En tout cas, elle ne se prive pas de montrer sa supériorité à chacune de ses interventions, notamment à Koyomi, qu'elle considère comme son familier ! Ce duo comique fonctionne d'ailleurs très bien, et les dialogues dans ce tome sont particulièrement savoureux.



De nouveaux personnages entrent en scène : les trois chasseurs de vampires ! Ils ont tous un style bien à eux, sont très puissants et complètement cinglés… Le design de Guillotine Cutter, avec les étranges extensions mécaniques de ses bras, m'a rappelé le travail du mangaka sur ses anciens titres comme Bjorg Trinity ou Enfer et Paradis. Cela n'avait pas encore été vraiment exploité dans la série, et j'ai été bien content de pouvoir apprécier à nouveau cette maîtrise du mélange entre l'organique et le synthétique !

Et pour le reste, c'est toujours du très grand Oh ! Great, on en prend plein les yeux en permanence. Dans les scènes d'action, impressionnantes dans ce tome, c'est totalement fou !



Le scénario de ce tome 9 est très intéressant et indispensable pour comprendre l'intrigue générale de la série. N'ayant pas vu l'adaptation animée de cet arc de la saga Monogatari, je suis heureux de pouvoir ENFIN combler les vides : d'où vient la nature semi-vampirique de Koyomi, comment a-t-il rencontré Mémé Oshino (super classe, comme toujours !), quel rôle a joué Hanekawa dans cette histoire, etc.



En résumé, un excellent tome, plus proche du shônen que les autres dans sa construction, et passionnant de bout en bout. Le flash-back n'est pas terminé, il me tarde de pouvoir lire la suite !
Commenter  J’apprécie          30
Bakemonogatari, tome 8

L'exorcisme de la jeune Nadeko Sengoku, maudite par un Jagirinawa, une chimère-serpent, ne se passe pas aussi bien que Koyomi et Suruga l'avaient escompté… En effet, deux serpents ont pris pour cible le corps de la collégienne, et le second compte bien s'échapper pour s'en prendre à l'élève qui a lancé la malédiction ! Un duel féroce s'engage alors entre Koyomi le vampire et cette redoutable chimère. le lycéen sera-t-il à la hauteur de l'image de héros qu'il souhaite avoir ?



J'apprécie décidément beaucoup cette adaptation en manga de la série de light novels de NisiOisiN, rendue célèbre en-dehors du Japon grâce à l'éblouissante adaptation animée d'Akiyuki Shinbo chez SHAFT. Il faut aimer les mangas particulièrement bavards avec énormément de texte, mais il est suffisamment bien écrit pour que cela fonctionne.



Graphiquement, Oh!Great est au sommet de son art, et nous sert page après page des planches vertigineuses, avec une précision anatomique incomparable et un niveau de détail impressionnant. Dans ce tome 8, comme dans tous les autres, on ne peut qu'être admiratif devant tant de maîtrise !



Pour ce qui est des dialogues, les personnages sont toujours fidèles à eux-mêmes et s'engagent dans des joutes verbales tirées par les cheveux sur des sujets variés, quitte à (souvent) partir dans de longues digressions ! Chacun ayant sa propre manière d'exposer ses idées, personnellement je ne trouve cela jamais ennuyeux, et je suis impressionné par le travail des traducteurs qui ont su retranscrire tout cela en gardant l'esprit tordu qui se dégage de toutes ces discussions, qui sont indissociables de cette série.



Il y a toujours de l'ecchi (normal avec Oh!Great), mais, ça aussi, cela fait partie de la série. Les égarements pervers et les fantasmes de Koyomi et de son entourage pourront en rebuter certains, car cet aspect est très présent dans la série, c'en est même un des ressorts comiques prédominants (le pauvre Koyomi en voit tellement que ça en devient absurde…). C'est assez particulier, et souvent un peu gratuit. Disons qu'il vaut mieux éviter de lire ce manga dans les transports en commun : expérience vécue, malaise maximum...



Mais au-delà des apparences, l'histoire de Bakemonogatari est complexe, passionnante et offre un grand nombre de niveaux de lecture. de plus, Koyomi raconte son histoire dans le désordre et n'hésite pas à briser le quatrième mur, cela rend la narration de ce titre vraiment intéressante et atypique. On ne sait jamais vers où on nous amène, et j'aime beaucoup !



Ce tome-ci se termine d'ailleurs par l'introduction (plus qu'originale et déviante ! ) de ce que le lycéen présente, depuis le tome 1, comme le début de ses ennuis, et qui fera sans doute l'objet du tome 9. Il me tarde de lire et de voir tout cela !
Commenter  J’apprécie          30
Bakemonogatari, tome 1

Un titre où j'ai trouvé l'histoire particulière. Il y est question de secte, de folklore et d'exorcisme avec quelques scènes de fan service. Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire car je ne vois pas dans quelle direction va le mangaka.
Commenter  J’apprécie          31
Bakemonogatari, tome 1

Bakemonogatari est une petite curiosité qui m'a rendu davantage perplexe qu'admiratif. Pourquoi ? Parce que j'ai trouvé ce premier tome un peu difficile d'accès dans un scénario qui peine laborieusement à se dévoiler... Sommes-nous dans un manga de vampire façon tokyo ghoul ? Sommes-nous dans un simple titre horrifique ? Dans un thriller psychologique ? Sans vouloir l'enfermer dans un genre, j'ai trouvé ce seinen un peu décousu et il faut attendre les derniers chapitres pour avoir une idée de l'intrigue général de ce titre.

J'ai pratiquement lu deux fois ce titre et j'avoue ne pas en être enchanté. Je verrais si la donne change au second tome mais pour l'instant, je reste un peu perplexe devant cette intrigue qui est peut-être mieux écrite dans le light novel de base justement.

Ce qui fait la qualité de ce manga, c'est surtout le dessin d'Oh!Great. Je n'ai pas honte de l'avouer, je découvre le travail de ce monsieur et je dis bravo monsieur. Graphiquement, je trouve ce titre assez atypiques. Les traits des personnages sont fins, adultes avec un petit coté ecchi bien réalisé. J'ai remarqué certains critiques qui trouvent que ce titre tombe un peu dans la perversité. Honnêtement comparé à certaines séries bien ecchi tel que Word end's harem ou Monster Mushune, sans compter fairy tail qui bascule dans pas mal de fan service, j'ai trouvé ce titre assez jolie dans son esthétique sexy. Ce n'était pas dérangeant, certes, cela allégeait, parfois un peu trop, le ton sérieux mais j'ai trouvé que cela correspondait bien à l'ambiance de ce manga qui va se focaliser sur des jeunes hantés par une chimère suite à un traumatisme. Il y a un certain trouble que le dessin d'Oh!Great parvient à refléter.

Graphiquement, j'ai beaucoup aimé le rendu noir/blanc assez percutant avec de super jeux d'ombres et de lumière qui accentue une ambiance presque claustro du manga sans compter une diversité de plans assez variés tout en plongée, contre-plongées, diagonales ou très gros plans. Par exemple, il y a notamment un plan à l'intérieur d'une bouche dans laquelle une lame de cutter menace un tranchage directe. Un autre plan magnifique en plongée où nous voyons le héros sur son vélo en train d'être attiré par une vampire démembrée. On voit le héros d'au -dessus ainsi que son ombre comme si elle était sur le point d'être aspiré. Je trouve qu'il y a vraiment de bonnes idées de plans de caméra qui donnent beaucoup de style et d'énergie au titre malgré la lourde pesanteur du scénario.



En somme, Bakemonogatari n'est pas un manga qui m'a totalement rebuté grâce notamment au travail d'Oh!Great qui distille une atmosphère graphique plutôt géniale dans ce titre à la fois troublante et dynamique. Je suis davantage sceptique quand au scénario qui, pour moi, a du mal à se clarifier, à se poser clairement sur des rails. La fin de ce premier volet nous laisse deviner que ce titre va se concentrer sur des problèmes intimes de lycéens qui se retrouvent possédés par un dieu, une sorte de chimère qui les hantent suite à un traumatisme. Pourquoi pas ? On va voir si le second tome va rester sur cette lignée , va davantage étoffer l'intrigue. À voir. Pour ma part, je vais peut -être aussi me plonger dans les light novel, histoire de connaitre davantage le matériau de base.





Commenter  J’apprécie          30
Bakemonogatari - Légendes chimériques, tome 1

Deux grands noms du manga japonais sont ici réunis dans cette nouvelle série : NisiOisiN pour le scénario, déjà connu grâce à Death Note – Another Note, et Oh!Great pour le dessin, très connu également pour son manga Air Gear, ou encore Enfer et Paradis. Personnellement, un duo comme ça, ça me vend pas mal de rêve. J’étais donc curieuse de découvrir leur collaboration sur Bakemonogatari.



Koyomi est un lycéen qui, après une malencontreuse rencontre, s’est fait mordre par un vampire. Heureusement, il doit soit salut à Oshino, une sorte d’ermite qui l’a sauvé in extremis. Oshino est un spécialiste des créatures occultes, des chimères qui peuplent notre monde. Alors, quand Koyomi se rend compte qu’une chimère a pris possession d’Hitagi, une de ses camarades de classe, il décide donc de présenter cette dernière à son sauveur…



Alors alors… Je ne sais pas trop par où commencer… Il faut dire que c’est l’impression que m’a donné cette histoire. J’avais le sentiment qu’elle non plus elle ne savait pas par où commencer. Il faut attendre la moitié du tome pour que le héros nous révèle qu’Hitagi est possédée par une chimère, et que lui même a été mordu par un vampire. Mais, jusque là, le héros nous parle comme si on connaissait déjà tout de l’histoire. Et ça m’a perdue, complètement.



J’ai passé tout le manga a me demander dans quoi j’avais atterri. Je ne comprenais que la moitié des choses qui étaient présentées, et j’avais la désagréable impression qu’il me manquait bien des éléments pour comprendre ce qui était sous mes yeux. Sans que cela ne paraissent déranger les deux mangakas. Et puis, je dois avouer que, niveau dessin, on avait du fan service à toutes les sauces. Un peu trop à mon gout…



Malgré tout, je me suis ensuite laissée tenter par la version roman de la série. Et là, le light novel m’a bien plus convaincue ! Je ne sais pas si c’est dû au fait de la narration, mais je comprenais mieux le cheminement des pensées d’Hitagi. Il est bien plus facile de saisir ce dont il nous parle via le light novel que par le manga. Et c’est à ce moment là que j’ai découvert la richesse du monde qui se cache derrière Bakemonogatari. Surtout que le light novel va plus loin que le manga (normal, je sais…), ce qui permet d’avoir une vraie vision d’ensemble de l’histoire qui s’installe plus concrètement. Des éléments qui m’ont manqué dans le manga pour que je comprenne réellement de quoi il en retournait.



Au final, je me suis bien plus régalée avec le roman qu’avec le manga. Le light novel est bien plus abouti, plus riches en éléments de compréhension et en descriptions, ce qui permet de saisir beaucoup plus rapidement que via le manga les spécificités des personnages et du monde que l’on découvre ici. A mon sens, le manga complète plus le light novel qu’il ne le remplace : lire uniquement le manga sans connaitre l’histoire, c’est le risque de passer à côté de cette série qui, finalement, s’avère plutôt surprenante…
Lien : https://aliceneverland.com/2..
Commenter  J’apprécie          33
Bakemonogatari - Légendes chimériques, tome 1

Ces deux premiers récits sont forts avec tous les ingrédients bien dosés pour tenir les lecteurs en haleine. Il n’y a pas de temps mort et sous des dehors fantastiques, impossible de ne pas comparer la manière de procéder d’Araragi à des enquêtes policières avec un dénouement toujours surprenant.

Sous certains aspects, cette histoire et sa trame narrative avec ces twists de fin que l’on n’avait pas vu venir, mais qui pourtant étaient annoncés à notre insu, m’ont fait penser à Sixième Sens pour ceux et celles qui connaissent le film de M. Night Shyamalan. C’est sous nos yeux et pourtant, on ne voit rien arriver jusqu’à la fin.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
Commenter  J’apprécie          30
Bakemonogatari, tome 1

Mitigée sur ce premier volume.

J'ai pas eu de sympathie plus que ça pour les personnages et j'avoue ne pas avoir tout compris sur les crabes et les malédictions.



Je lirai le second tome par curiosité, mais je n'ai pas accroché au speech.
Commenter  J’apprécie          31
Médaka-box, tome 1

Habituellement, je suis une fan de manga et de dessins animés de ce style mais là je reste dubitative quand à cette manga. Certes c'est le tome 1 d'une série mais l'histoire est plate, sans intrigue particulière. Les personnages sont toujours par contre très bien dessinées: les traits fins et expressifs au dieu possible. On retrouve bien dans cette BD, un style bien marqué de part le caractère de ces personnages et de la personnage principale : Medaka qui a tout pour plaire : une poitrine généreuse, des réflexions très poussées ce qui prouve une très grande intelligence. Elle a donc la particularité d'être parfaite, à la fois physiquement et intellectuellement. Elle voue un amour inconditionnel au genre humain d'ailleurs elle le prouve lorsqu'elle met en place la Medaka-Box. Élève brillante, elle se considère comme étant née pour venir en aide aux autres d'où l'idée de la boîte aux y déposer ces malheurs pour qu'il soient résolu. Les requêtes sont diverses et ne manquent pas d'originalité : remettre des voyous dans le droit chemin, résoudre une enquête....,Le conseil de Medaka va donc s'élargir, d'abord en y incluant son ami d'enfance Zenkichi puis d'autres membres mais tous ont leurs particularités ce qui donne vraiment aux personnages un caractère, un genre, une distinction. Zenkichi par exemple à la particularité d'avoir une latéralité de gaucher, ses mains sont démesurées sur le dessin. Hansode, elle a une super acuité visuelle et mange beaucoup, on voit sur sa figure de personnage de grands yeux et en même temps un tas de bols et assiettes quelques pages plus loin quand elle débarrasse son plateau.

Le point commun de tous ces personnages sont leurs groupes sanguins AB qui démontrent qu'ils sont décontractées, calmes, rationnels et sociables.

A noter que les petites gouttes exprimant les expressions des personnages sont présentes.

Enfin c'est une Bd faite plus pour le genre masculin que féminin. Il faut la lire pour se faire un réel avis.
Commenter  J’apprécie          30
Bakemonogatari, tome 13

L’habileté des auteurs à détourner les clichés et les situations codifiées pour les investir d’un regard perçant et burlesque demeure donc toujours aussi impressionnante. Mais surtout, ils s’amusent avec ces éléments sans jamais les dénigrer ou les condamner, conférant à l’œuvre une justesse de ton et une connivence malicieuse avec le lecteur. Un des titres majeurs du moment.
Lien : https://www.actuabd.com/Bake..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nisioisin (282)Voir plus

Quiz Voir plus

Le vendredi c'est macaroni

Une casserole remplie de macaronis cuits farcis d’aubergines frites, sauce à la viande et fromage caciocavallo : c’est le classique ....?.... plat préféré de I'inspecteur Montalbano si gourmand de cette recette, qu’il peut même en manger quatre portions à la fois !

pasta all'arrabiata
pasta all nero di seppia
pasta n’casciata
pasta ai tre funghi
pasta di cannoli

1 questions
43 lecteurs ont répondu
Thème : Andrea CamilleriCréer un quiz sur cet auteur

{* *}