Parola

Le roman s'ouvre sur le massacre de toute la famille d'Ivana lors de son mariage et sur son enlèvement par les miliciens qui ont perpétré la tuerie. Elle a 20 ans. C'est Ivana, qui nous raconte son histoire, sauvée par un soldat qui l'emmène avec lui dans son pays et l'épouse. Son bonheur est de courte durée car les drames vont jalonner sa vie mais jamais elle ne baissera les bras, elle se relèvera après chaque épreuve pour devenir une femme généreuse, ouverte à la vie.

Ce qui m'a attirée vers ce livre, c'est son titre qui associe poétiquement deux idées assez antinomiques, le chant véhiculant la joie et les brisures, la douleur mais aussi la couverture très épurée avec cette plante stylisée dont les tiges montent vers le ciel, symbole d'espoir, d'avenir et de vie.

Sans jamais vraiment la nommer, ce roman a pour toile de fond les combats qui ont ensanglanté la Yougoslavie lors de son éclatement dans les années 90 et qui ont particulièrement touché les civils, massacrés, chassés de leurs terres. Tout n'est pas à l'image de la violence à l'état brut du premier chapitre. L'auteur, à travers ses personnages, en particulier masculins, nous transmet une vision positive, voire un peu idéalisée des relations homme-femme. Mais il aborde aussi des thèmes plus sombres comme le rejet de l'étranger, la pédophilie dans l’Église...

Ce qui frappe, au premier abord, dans ce roman, c'est le style poétique qui est très travaillé, parfois un peu trop, ce qui empêche les émotions d'affleurer, saisi que l'on est, avant tout, par la musique envoutante des mots. Le désir, l'amour donnent lieu à un lyrisme flamboyant, un peu trop échevelé à mon goût mais de grand qualité littéraire.

Grâce à Babelio et les Editions du Jasmin, j'ai découvert un auteur à l'identité littéraire très singulière et une maison d'édition dont je n'avais jamais entendu parler; qu'ils en soient remerciés.

Écrivain français, conteur, nouvelliste et romancier, « Parola », du fait de sa formation de sociologue, a pris le parti d'étudier le parcours d'une femme dans les Balkans pendant la période de partition de la Yougoslavie, des années 1980. Une situation cruelle pour la plupart des habitants, car la justice et l'égalité ont tendance à refouler dans l'inconscient individuel, et ne font donc plus référence à la morale collective.



Pour commencer, Ivana, jeune femme subira le triste sort d'être enlevée, et de voir massacrer sans discernement sa famille et son futur époux. Plus de repères : plus de famille, plus de village, plus de maison. Des miliciens aveuglés par une haine féroce, avec une absence totale de pitié ; des hommes blasés habitués aux exactions de la guerre.



Elle trouvera un semblant de paix et de joie intérieure par son sauvetage d'un officier de l'armée régulière, Goran. Un homme qui réussira à rétablir une confiance et oblitérer ses angoisses et les images qui la nuit concentrent les horreurs vécues. Et qui considère que nul n'a le droit de s'arroger le droit d'asservir autrui, et demeurera fidèle à ses valeurs. Un moment de répit, de bonheur, cependant l'adversité guette...Goran disparaît.



Puis pour cette jeune femme, le sablier du temps s'écoule lentement, Elle traverse prostrée alors un long tunnel de solitude, de questionnements, et satisfait uniquement ses besoins primaires, pendant plusieurs années. Quand un homme de passage, Pavel, lui redonnera le goût de vivre. Mais, je m'arrête là !



Mais les anges et les démons ne vont pas la quitter de sitôt !



Un chapitre soulève un sujet su la dangerosité de l'abus de l'enfance, en l'occurrence d'un curé, qui lui-même aurait subi ces violences. Un mal sociétal difficile à éradiquer, mais qui abîment des êtres fragiles et détruisent leur innocence.



« le chant des brisures » possède un style narratif, peu de dialogues, mais un immense chant de réflexions sur des sujets peu ou prou d'actualité. Pas d'apitoiement, mais plutôt une forme de réaction de la femme face à l'adversité omniprésente dans nos civilisations patriarcales et machistes. Sensibilité, qui mêle des bouts de vie d'une femme qui plie mais qui regarde avec volonté l'avenir sans résignation. Un livre poème.



Un grand merci à « Babelio » et aux « Éditions du Jasmin. »


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Camille vit recluse chez elle, traumatisée par un drame elle s’est enfermée dans une profonde solitude et ne croit plus en rien. Elle se laisse sombrer petit à petit. Les seuls moment où elle ressent de nouveau des émotions c’est lorsque s’échappe d’une fenêtre une douce mélodie qui semble la sortir de sa torpeur. Chaque jour la musique se fait entendre et Camille a l’impression de revivre. Ne sachant pas qui est l’interprète de ces symphonies merveilleuses, elle décide de communiquer avec le mystérieux virtuose par l’intermédiaire de petits mots jetés par la fenêtre comme on jetterait une bouteille à la mer.

Pour Arnaud le destinataire de ses missives il s’agit bien là d’un appel au secours.

Il décide de continuer à jouer du piano pour cette énigmatique voisine et de mettre dans ses interprétations tous les sentiments qu’il peut. Jour après jour ils s’apprivoisent et la méfiance se dissipe. En plus de jouer pour Camille, Arnaud lui écrit également des histoires dont les personnages sont eux aussi malmenés par la vie mais tôt ou tard finissent par voir la lumière au bout du tunnel.



Ce roman est écrit avec une sensibilité à fleur de peau. L’histoire d’Arnaud et de Camille est dépeinte avec beaucoup de pudeur et de justesse dans la description de leurs sentiments aussi fort et douloureux soient-ils. Il y a une certaine douceur et luminosité qui se dégage de leur relation. Les histoires écrites par Arnaud pour Camille contribuent à la bienveillance qui se dégage de ce roman même si certaines sont un peu longues et nous détournent de l’histoire principale.



Ce roman nous rappelle que peu importe les difficultés rencontrées il faut continuer d’avancer car la vie nous réserve des lendemains meilleurs.
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"Le chant des brisures" est ma première découverte des Éditions du Jasmin (maison d'édition indépendante) et c'est vraiment une très belle découverte !

Ce roman raconte le combat d'une femme meurtrie par de nombreux traumatismes, le parcours d'une femme sur le chemin de la résilience. Il parle aussi d'amour tout en nous confrontant à des thématiques graves comme la violence, le deuil ou encore la solitude.

L'auteur Parola nous offre une écriture d'une sensibilité exceptionnelle, une écriture fine et délicate avec une touche de douceur et de poésie ; le titre en est une belle illustration.

Ce récit nous emmène au coeur des émotions et nous interroge sur la beauté et la complexité de l'être humain.

Une petite pépite à découvrir !

Merci à Babelio et aux Éditions du Jasmin pour l'envoi de ce livre.

Au gré du temps



Au gré du temps, Parola, éditions du Jasmin, 2018, 122 pages, 15 €.



Au gré du temps commence en Normandie par un froid à pierre fendre. Tel un peintre impressionniste, le narrateur nous livre par touches successives une histoire qu’il veut être un fait réel. On rencontre ainsi les Sorensen, des Danois dont le fils unique, Yohann, s’est établi avec Julie, une Française originaire de cette région. On ne saura pas grand-chose de la belle-fille, élevée par les Morel, le pasteur du village et sa femme qui l’ont découverte bébé déposé au seuil de leur porte. On se croit au début de ce roman dans le Dîner de Babette, de Karen Blixen, mais le roman bascule vite dans le drame.

Croyant profiter de la présence de ses deux parents, Yohann le journaliste part avec sa femme en mission, mais le couple disparaît pour toujours dans la région de la Mer Rouge. Les Sorensen qui étaient là uniquement pour fêter l’anniversaire de leur petite fille de neuf ans se voient obligés de rester. Loin du royaume du Danemark, ils veillent sur ce qu’ils ont le plus cher au monde jusqu’à leur mort. Après leur disparition, on perd toute trace de la petite-fille dont on ignore le nom.

Faisant un saut dans le temps et l’espace, le narrateur reprend son écriture vingt ans après plaçant l’action désormais dans un quartier parisien. Il n’est plus question des Sorensen, mais d’Arnaud Lecomte, un vrai virtuose : « C’était un homme qui jouait du piano, et sa musique était magique » et un écrivain « à ses heures perdues ». Vivant seul après un drame familial, le jeune homme commence à recevoir des billets non signés, des billets qui disent tout le bien du monde de sa façon de jouer. De qui peuvent-ils venir ? Il ne met pas beaucoup de temps à démasquer la locataire du deuxième étage.

« De toutes ses voisines, elle était la plus jeune, la plus joie aussi. Avec son allure fine qui lui donnait un air juvénile, elle semblait être dans sa petite trentaine. A croire que le temps avait sciemment choisi de l’oublier, lui laissant ce regard qui la caractérisait si bien, ce regard d’enfant qui ne voulait pas grandir, ténébreux et boudeur. »

En grimpant au deuxième étage, Arnaud trouve la porte ouverte. Il ne le sait pas, mais en franchissant le seuil, il devient Orphée qui descend dans le monde des morts pour y arracher son Eurydice. S’étant préparée à cette rencontre, la voisine « était dans une détresse profonde », « une âme blessée, une âme qui cherchait une lueur d’espoir à laquelle s’accrocher ». Pour la sauver, Arnaud associe son talent de musicien à celui de cordon bleu et d’écrivain, le tout saupoudré d’une bonne dose d’humanisme. Si Shéhérazade sauve sa tête pendant mille et une nuits grâce à la magie du verbe, Arnaud préserve d’une mort quasi certaine la voisine en lui jouant du piano. Puis, il lui laisse à chaque visite une nouvelle « aux couleurs universelles » espérant ainsi l'inciter à cesser de se fuir. Comme par magie, la protégée d’Arnaud s’y retrouve facilement et la thérapie fonctionne.

« Elle retrouva sa lucidité et le courage de tout se dire sans voile. Pour la première fois de sa vie, elle décida d’affronter, un à un, tous ses démons. Elle admit qu’elle était rongée par la rage, qu’elle cultivait la haine, qu’elle entretenait sciemment toutes ces facettes négatives pour précipiter son anéantissement. »

Au gré du temps finit comme un conte de fée. On ne sait pas si Arnaud Lecomte et son Eurydice auront plein d’enfants, mais ils se mettent au piano et à font « chanter le cœur ». La bien-aimée d’Arnaud n’est pas définitivement happée par son séjour au royaume des morts et veut tourner la page de son passé marqué par une horrible blessure. Reste à découvrir la nature de cette blessure et le lien entre le drame des Sorensen du début et la grande histoire d'amour de la fin.

Au gré du temps est tendre comme un pain de mie, doux comme une cuillerée de miel. Puisqu’il commence en Normandie, disons qu’il s’agit d’un roman agréable qu’on avale comme une gorgée de cidre dans un moment de grande soif.

Je viens de finir la lecture de ce livre fascinant. Toutes ses nouvelles m'ont plu, chacune nous délivre un message particulier et toutes nous donnent à réfléchir. Ce livre nous invite au voyage, à la découverte de nos ressemblances universelles. Grâce à son talent et à à son ingéniosité, Parola nous promène au gré du vent et nous invite à embarquer à bord de ses récits intelligents pour nous faire entrevoir les vérités qui sommeillent en nous. Le style de l'auteur est très séduisant et son vocabulaire est très riche, tout en restant accessible à tous. Parola est un auteur majeur, à découvrir absolument... et à offrir.

Il faut absolument s'intéresser de très près à ce roman qui vient de paraître aux Editions du Jasmin, sous la plume singulière de l'écrivain Parola. Ce livre se lit d'un trait. On est pris à la gorge et on ne quitte plus Ivana, l'héroïne de ce roman. L'écriture est magnifique, au service d'une histoire poignante qui tient en haleine de bout en bout. De rebondissement en rebondissement, on se laisse porter par la richesse du récit. Il nous bouleverse par la profondeur de sa beauté. Le combat d'Ivana est le combat de chaque femme. Un combat universel, intemporel, tellement présent et toujours d'actualité. Ce livre est fort, mais jalonné de poésie. En dépit de l'adversité, il promeut l'amour et prône la vie. L'auteur est connu pour son style envoûtant et sa facilité dans le registre de la langue soutenue. Il faut garder un œil gourmand sur cet écrivain talentueux qui n'a pas fini de révéler le nectar de sa sensibilité. A lire sans modération et à donner à suivre.

L'écrivain Parola s'illustre encore dans ce livre envoûtant par une prouesse singulière. Car il fait participer à cette oeuvre quatre-vingts écoliers de différentes régions de France : Touraine, Bretagne et Normandie. Il s'agit d'une histoire magnifique qui souligne le style caractéritique de l'auteur, le poète-romancier et conteur Parola qui met ici en avant la créativité des enfants. Autant de contributeurs qu'il guide à la manière d'un chef d'orchestre. Avec eux, il colore les aventures de son héros, l'orphelin Boudart, merveilleusement illustré par l'artiste Amandine Delaune. Son personnage principal, l'enfant des loups, va devoir y affronter seul tous ses concurrents. Sera-t-il capable de défier la fatalité et garder entre ses mains le choix de son destin ? C'est ce que nous révélera ce livre attachant, superbement édité par La Simarre, et le premier d'une longue série à suivre. Cette oeuvre, à la dimension universelle, est à offrir à tous les publics, d'autant qu'elle ravit tous les âges...A dévorer sans modération...!

Ces nouvelles sont des papillons de nuit. Subrepticement, les mots s’élèvent. Aériens, dévoilant à coups d’ailes furtives le magnifié. Tout est saveurs, sens et essences. Regarder au travers du filigrane de velours la majesté du donnant, Parola. Lire à voix haute les chants graves et langoureux. Etreindre cette trame qui ose le dire. Sceau qui écarquille le silence dans son apogée. « Une fois tous les cent ans, l’humanité engendre un être exceptionnel, d’une dimension légendaire. Diego Alcazar ressemblait à cela. » Rester sur le seuil de cette aura. Admirer ce qui luit et s’éprendre de cette épiphanie spirituelle. Brassées de lumière, le monde étincelle. L’instant est noble. Levier d’une littérature salvatrice. Parola délivre des nouvelles qui ont germé dans la grâce du légendaire. De ces contes paraboliques, miroirs de nos vies intérieures. Dans ce reflet perce cette contemporanéité avec « Chronique d’une aventure atonique. » La faim n’est pas ce mirage, mais le juste d’une souffrance inaltérable, fronton des inégalités qui s’éternisent. L’Afrique palpite, symbole chaleureux d’une terre éprise de ses hôtes. Fables colorées, leçons de sagesse. Parola connaît les courbes du monde intime. Observateur, poète, venu des contrées intimes et confiantes. Ces nouvelles sont un kaléidoscope. Une citadelle où le langage est gerbe de blé. Grain de sable qui résiste aux affres de ce monde. « Lorsqu’un être se montre naturellement fraternel, il rencontre dans son cheminement toutes sortes de diligences favorables aux liens chaleureux de l’amitié. Noé avait les qualités d ’un bâtisseur…. Parmi ces êtres humbles, il dormait, ne gardait rien pour lui. » Métaphores, puits dans le désert, les nouvelles de Parola sont voûte lactée. Messagères, rayonnantes, livre au nombre d’Or. Que dire de cette délivrance, passerelle d’une intimité à ciel ouvert. Rendre grâce à Parola pour « De la nuit jailliront nos lueurs » Marcher dans les empreintes de ce sage qui nous encerclent dans ses dires. Cet auteur des temps modernes et anciens qui offre le transcendant et les outils de l’espoir à construire. Lire les nouvelles de Parola c’est se tenir dans le chemin de la vie, c’est engendrer l’essentiel et grandir en vérité. Publié par les Editions Para Melana. A lire face au croisement des vérités, en plein désert, dans la nuit et chercher l’entrelac qui mène au réel éprouvé.

Eblouissant, pur, grandiose, « Au gré du temps » de Parola est un hymne à la beauté. Celle qui sait où se trouve le palpitant pour boire à sa source neuve, ce mot empreint du juste. Ici, fusionne l’art d’un génie évident, des syllabes nées depuis des millénaires, des histoires qui vont naître. Pas tout de suite. Laisser encore de la place aux dires de ce verbe haut, placé aux cimes d’un paroxysme littéraire. Rester sur le seuil accueillant de ces émotions rais de lumière qui ont ressourcé le lecteur dans la plus généreuse des apogées. Entrouvrir les pages à l’orée de ces forces renouvelées. Le lecteur est prêt. Il ne lit pas. Il vient de renaître par cette essence puissante, cousue d’un alphabet de maître. Il prend ces récits au gré du temps qui semble la parabole de l’intériorité. Et là, chante en murmure doux ce que le regard altruiste, le cœur enchanteur et magnanime délivrent de rencontres qui seront la gloire nouvelle de ces pages nobles. Ces morceaux de vie sont du linge frais claquant au vent de l’espérance. Des petits cailloux semés en quête du recevoir. Des regards qui ont compris d’où venait cet écho formidable d’une fraternité annoncée. Le lecteur sait qu’il lit du grand. Il reçoit cet héritage, porteur d’eau puisé du puits de l’intime. Les protagonistes de ces récits sont nos hôtes, nos amis, notre double. La solitude, la détresse, les aléas de la vie sont abolis par cette volonté hédoniste d’attention et d’entraide. Il faudra octroyer cet élan vers l’autre. Entrouvrir le trésor des vertus théologales. Découvrir l’or fin de sa poudre de trop et comprendre que son prochain est une cascade d’humanisme. Et là, tout est merveille ! Le lecteur peut pleurer, la mer pudique s’est retirée, frémissante de concorde. Ces récits sont magnifiques, une chance, une ligne d’horizon avérée et donnante. Apprendre à lire Antara. Dépasser la timidité d’une rencontre avec Arnaud. Etreindre Irène Watts en lianes tendres et reconnaissantes. « Au gré du temps » de Parola est un récit si courtois, si sincère, si profond que le lecteur voudrait cet infini délivré en souffle de vie pour toujours. Dire à Parola, merci. Que la vie soit la vôtre. Majeur, poétique, cet écrin est un baume au cœur, un sauveur. Publié par Les Editions du Jasmin , ce bijou est culte et incontournable, boussole des destinées.

Quand Arnaud, pianiste prodige et écrivain à ses heures perdues, croise le chemin d’une jeune voisine déboussolée, il se fait la promesse de lui redonner goût à la vie. Par le biais de récits qu’il écrit pour elle et de sa passion pour la musique, Arnaud surmonte lui aussi ses traumatismes et explore ceux de ses personnages : un jeune architecte qui n’a plus que trois mois à vivre, une femme d’affaire redoutable prête à tout pour sauver sa petite fille…



En découvrant ces tranches de vie, ce sont nos peurs les plus intimes qui se révèlent sous nos yeux. Des récits poignants qui s’entremêlent, pour mieux revenir à l’essentiel : le caractère précieux de la vie, l’amour et la bienveillance envers l’autre.fierais ce livre de nouvelles en roman.



Nous sommes au côté d’Arnaud, musicien et auteur. Pour lui, faire vibrer ses doigts sur un piano est libérateur de ses émotions,il ne se passe pas une journée sans qu’il ne joue. Pas une fois, il aurait pensé que les émotions qu’il ressent sont aussi ceux partagé par sa voisine discrète du deuxième étage, Léa. Une jeune femme qui n’a plus goût à la vie,attendant seule dans son appartement le moment ou tout ce finira…



Mais les notes qu’elle entend lui redonne durant ces courts instants, le goût de vivre, si bien qu’elle sortira de son mutisme et sa dépression en quémandant à Arnaud de continuer sa musique.



Emu par cette femme qu’il n’avait pas côtoyé avant ces instants, il jouera chaque jour pour elle et apprendra à les connaitre. C’est donc naturellement qu’un rendez-vous a lieu une fois par jour chez Léa, un moment calme ou Arnaud s’occupe d’elle en lui offrant un repas, une fleur ou un bouquet pour rechauffer son cœur et une nouvelle pour la faire voyager et nous permettre de voyager en même temps. Le temps passe et les rendez-vous son quotidien, Léa apprend à s’ouvrir, jusqu’ou ira-t-elle ?



Un roman que j’ai trouvé magnifiquement troublant. Nous sommes plongés dans plusieurs univers réunis en un seul, j’ai beaucoup aimé cette façon dont l’auteur nous envoie dans des histoires différentes. Mais toutes ont ce point commun, l’amour ! Et je peux vous certifier que nous même, lecteurs, avons le cœur qui se gonfle à chaque page qui se tourne.
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On doit à ce livre la joie délicieiuse de s'émerveiller encore et encore devant la beauté des métaphores, servies par une écriture à la grâce singulière. Ce recueil est une quintessence d'émotions, il nous subjugue, il nous touche au plus profond de nous-mêmes, il nous fascine, il nous promène. Neuf nouvelles pour un festin, une fête sertie de réflexions aussi justes que profondes sur la condition humaine. Chaque texte nous force à nous poser les bonnes questions. Aucun récit ne nous laisse indifférents. Depuis le début, ce livre fort nous prend la main pour nous inviter au cheminement. Il balise notre lecture par ses lumières. Ce recueil exhume notre intimité pour nous éclairer sur nos sentiments universels. Il nous fait explorer la vérité de la belle France, la féerie de la grande Afrique, et la diversité des cultures qui colorent la planète. Il suggère tant d'admiration devant ses divers personnages, des gens attachants qui consentent à leurs épreuves pour nous montrer comment apprendre la vie. A la faveur des périples qui jalonnent leurs aventures, on explore avec eux les pays et les continents qui peuplent la mère Terre, heureux d'en respirer toutes les couleurs. Incontestablement, Parola est un auteur talentueux, au style raffiné, un auteur qu'il faut lire, un véritable écrivain. . De la nuit jailliront nos lueurs est bien le titre qui sied à cette oeuvre salutaire qu'il faut partager généreusement... A recommander et à offrir!

Nul ne peut rester insensible devant cette merveille parue chez Pera Melana Editions. Ce recueil est fascinant, riche et émouvant. Composé de neuf nouvelles en tout, ce livre aux couleurs arc-en-ciel devient vite notre bâton de pellerin, notre compagnon pour arpenter le chemin de la réflexion. Chaque nouvelle nous passionne et nous occasionne un boulevrsement profond. Son auteur, l'écrivain Parola, se distingue par la fraîcheur de son style, un style qui nous interpelle et nous captive, aux métaphores grandioses, aux accents brodés de raffinement. De la nuit jailliront nos lueurs est un recueil majeur qui nous insuffle le goût de lire, grâce à son écriture musicale et hautement artistique. Bravo à Parola, un auteur au talent retentissant que l'on se doit de connaître et que l'on aime recommander absolument.

Il est très agréable de rencontrer un auteur qui nous sorte des sentiers battus, et c'est le cas avec ce livre. Un joyau surprenant, à la sensibilité fascinante. Ce roman nous drappe d'émotions effervesentes, jusqu'au dernier mot qui souligne sa fin heureuse. Mais avant d'y aboutir, il faut d'abord traverser les vicissitudes affrontées par ses personnages, si attachants, tant ils nous renvoient à nous-mêmes et nous font méditer à ce que l'Humanité recèle de similitudes universelles. Ce roman est tout simplement beau, au sens qu'il nous interpelle très fort, il nous boulverse, il nous émeut et ne cesse de nous étreindre, dès le début. On le prend et on ne le lache plus, et quand en survient la fin, on a envie de le garder en main pour replonger de nouveau dans ses univers très divers, à la fois éloignés et proches, raffinés et poétiques. Ce livre ressemble à la vie, une vie qui nous fait souffrir pour nous révéler au bonheur. Parola est un écrivain marquant, au style remarquable, et sa littérature est une musique qui caresse l'âme pour nous faire vibrer le coeur. Ce livre est incontournable... A lire et à offrir!

Au gré du temps est un roman singulier, autant par le style de l'auteur que par sa structure, brodée à partir de chapitres qui ressemblent à des nouvelles autonomes mais qui s'imbriquent tous dans la même histoire dont on réalise le dénouement à la fin du livre. Un roman passionnant, poignant et délicieux qui nous fait réfléchir sur nos comportements face à l'adversité. Le joyau de cette oeuvre est le grand Amour, au fil duquel se tissent toutes les histoires qui jalonnent cette oeuvre, au vocabulaire ciselé, façonnée de main de maître. En dépit des sujets douloureux qu'il traite, l'auteur fait preuve d'une ingéniosité singulière pour nous faire parvenir les joies indéfectibles du roi Amour, essence suprême dont il fait le noyau central de son travail.

Au gré du temps est un hymne à la vie, une vie aux couleurs de tous les arts sublimés dans ce livre qui se lit d'un trait, tant il nous devient difficile de nous séparer de ses personnages, autant de reflets qui représentent la vérité de nos tréfonds. Un livre à lire et à partager...Un livre qui marque...Un livre qui nous rencontre...De la belle littérature au service de sujets universels...A recommander absolument

Déjà connu pour sa plume poétique et raffinée, l'écrivain Parola signe avec ce recueil une oeuvre majeure. Neuf nouvelles pour nous ouvrir l'horizon du cœur et permettre à la flamme de l'âme de voguer vers le beau, à travers des histoires qui nous tiennent en halène, emblématiques du talent de cet auteur qui aime nous surprendre par sa sensibilité aiguë. Ici, on découvre toutes les vertus du voyage, de l'Andalousie harmonieuse de jadis , du temps des lumières où les religions coexistaient pacifiquement, à la majesté de l'Afrique magique, en passant par le cœur de la belle France. Ce livre est fascinant, un recueil sans écueil, palpitant à souhait. Il aime se prêter à nos lectures, mais préfère surtout être redécouvert, autant que nécessaire. Le style de Parola se devine dès les premières lignes de la première nouvelle, un style caractéristique de son goût paroxystique pour le raffinement, de sa plume poétique et de sa verve philosophique, autant de facettes attachantes qui invitent l'esprit à la médiation. Cet auteur généreux dans ses descriptions, virtuose dans ses métaphores, sème en nous les graines du bonheur, ses histoires nous guident vers nos questionnements les plus intimes. Un livre à savourer par tous les temps, à tout moment, tout à la fois magnifique et passionnant... A recommander absolument...!

Cette oeuvre est une belle surprise, jalonnée d'histoires impressionnantes qui nous font réfléchir sur nous-mêmes et sur la vie. Il s'agit d'un roman bouleversant et original, au style raffiné, servi par un vocabulaire ciselé , mais dont la simplicité en accentue le talent. L'auteur nous promène, au gré de ses nouvelles qui tissent ses chapitres pour nous faire aboutir à la cascade finale où chaque pièce retrouve son sens pour exalter nos sentiments. Ce livre est un véritable hymne à l'Amour, valeur suprême que l'auteur Parola s'évertue à glorifier afin de nous en montrer le chemin. Ses personnages sont autant de clés qui nous permettent d'accéder à son royaume. Ce livre est beau, poétique et émouvant; il apporte une vraie contribution à la belle littérature : A découvrir absolument

Ce livre nous aide à comprendre qu'au fond du plus profond désespoir le seul secours est de s'ouvrir aux autres et de cesser de ressasser sa peine seul dans son coin .

Ces deux êtres blessés par la vie se rencontrent grâce à la volonté de l'un d'eux d'aller vers la solitude de l'autre à travers la musique et l'écriture.

Style très poétique .

Une curieuse façon de mêler deux récits qui m'a un peu désapointé au début mais qui finalement nous mène là où l'auteur à voulu nous entraîner

C'est un magnifique livre que ce volume qui vient juste de paraître chez La Simarre et qui prolonge la joie donnée au public avec le premier, "Boudart...Le prodige de Zamazar", publié chez le même éditeur en 2021. A y déguster sans modération la finesse de l'écriture et le style de Parola. Dans cette belle histoire, aux couleurs universelles, jalonnée de tant de défis majeurs, Boudart chemine vers la sagesse. Il en respire la bonté en adoptant la cause juste des gens humbles qui peuplent l'Oasis du mystère, havre magique qui sert de scène principale à ce livre. Dans ce récit, l'orphelin embrasse les vertus du désert où il combat la férocité des sorciers. Il suit la voie tracée par un tigre mythique qui donna jadis son nom à ce royaume dont il devint à son tour le héros. Car il a su y faire triompher l'Amour...A lire et faire découvrir sans délai. Pour tout le monde, cette oeuvre se révélera très utile... Rien n'y est jamais futile ! Collection à suivre attentivement !

Prodigieux, doté d'une sacrée leçon de vie, quatre-vingts écoliers, Parola poète-romancier-conteur, Amandine Delaune, enseignante-illustratrice ont mis au monde cet écrin. Plus qu'une histoire sublime tant elle rayonne d'humanité, l'invincible de ce grand livre est ce collectif, alliage d'un vivre-ensemble des plus respectueux. Une chaîne littéraire, un mot après l'autre, l'idée royale, l'imaginaire en diapason. Rassembler l'épars venu des rêves, des souhaits, l'expression altière de l'espérance. Écrire en communion plus qu'un projet scolaire, un temps commun, l'unité à l'horizon, le tout dans le filigrane, cerf-volant en plein ciel. L'encre solidaire, valeureuse et certifiée. L'heure est grande, révélée et source. Écoutez les narrateurs invisibles, le chant grave d'une histoire spéculative, lever de rideau sur « Boudart » l'enfant solitaire, mystique et symbole en puissance. L'exemplarité même d'un enfant reflet de chaque élève. Et, c'est ici l'envolée de ce récit quasi théologal. On est bousculé par la force intrinsèque de ce texte qui étire ses ailes. On voudrait à l'infini que cette trame parabolique soit à l'instar ce que nous adultes, devrions accorder à chaque enfant. C'est en cela aussi que ce récit tremble de beauté. S'ils écrivent ce récit salvateur, magnanime c'est que tout est possible encore. Nous devons puiser dans « Boudart » les outils que l'enfance nous offre, chemin de certitude et de confiance. « Boudart » est un orphelin de père et de mère. Enfant élevé par une louve, sagesse et abandon. Il vit à Jamazar dans un pays édénique dans cet espace-monde, le Royaume des arts. le climat « brille de mille feux » et oriente son pouvoir envers « les justes causes » tenant à rayonner de bonté « où les prairies sont agréables et hospitalières ». Dans ce pays où la sérénité fait battre les coeurs, chaque année en rythme pavlovien un nouvel artiste est élu. « Les maîtres sages n'y cessent s'expliquer qu'un véritable champion se mesure au travail dicté par son talent. A Jamazar, la passion des arts n'aime pas les agitations inutiles. »Le grand jour arrive, levier et prévisibilité d'un art dont l'écho arrime l'effervescence. « Quand on prévoit la victoire d'un garçon, on assite à la glorification d'une fille. Là où l'on voit gagner une fille, c'est un garçon qui coiffe tout le monde au poteau. » « Cinq épreuves sont nécessaires. » L'art au garde-à-vous, les enfants vont faire preuve de prouesses, de ténacité. Boudart, l'orphelin est rejeté des autres enfants. Il va affronter néanmoins les épreuves. Il le peut, le règlement octroie l'équité, l'égalité et encense la concorde. Boudart s'abandonne dans le déroulement de ce concours où l'art est puissance et don. Les valeurs de ce jeune enfant, l'orphelin des lumières, resurgissent : peinture, musique, chant, danse, la poésie, les arts en diapason. Le jury perçoit dans Boudart la vertueuse quintessence de l'humilité. Les épreuves sont de dualité vêtue. Ce sont les autres qui s'élèvent dans la pureté de Boudart. « Attaché à sa charge de maître des cérémonies, le chef soigna chaque détail prévu par le protocole. Dans ce rituel, il invita le public à observer le silence pour bien suivre la dernière épreuve, la plus difficile. » Prenez le temps de vous arrêtez dans la ferveur des lignes agissantes, régénératrices. Ici, pas de morale, mais le chant de la gloire. « Sa victoire féconde l'esprit d'espérance. Elle montre que l'on devient ce que l'on veut être ; il nous appartient de le décider. » « Boudart » est un livre d'utilité publique, un livre qui devrait et vite se trouver dans chaque école. Un récit bleuet, artistique, et incitatif. La métamorphose de chacun (e) est annoncée. Il suffit de tourner son regard vers la lumière ; dans l'écoute grave et parfaite d'une caravane des Arts, cosmopolite, d'orfèvre. Si vous êtes perdu, suivez des yeux cette caravane où les enfants tracent la voie. C'est un livre aux mille mains, un livre apothéose dont les petits (grands) écrivains peuvent être fiers et nous aussi ! Publié par les Éditions La Simarre.