Citations de Soprano (19)
Maman n'a ainsi jamais su que j'ai échoué dans mes études ; elle croit toujours que j'ai été un bon élève.
Est-ce ma faute si je fais les choses
Quand mon cœur m’en donne l'ordre ?
( Dans la superbe chanson : "Forrest" )
Regarde d'où je suis parti, et vois où je suis arrivé, toi aussi tu peux le faire.
La réussite prend parfois des chemins inattendus.
Qu'importe l'enjeu, si tu as confiance en toi, tu peux réussir.
Parole Forrest
Je raisonne pas trop comme les autres
J'ai des rêves pas trop dans les normes
Est-ce ma faute si je fais les choses
Quand mon cœur m'en donne l'ordre
J'en ai souffert sur les bancs de l'école
De cette différence
Les murmures que portent mon dos
Ont parfois fait saigner mon cœur
Mais je sais que c'est un cadeau
De ne pas faire partie des suiveurs
J'en ai souffert sur les bancs de l'école
De cette puissance
Car je cours à contre-courant
Vers ce qui me maintient en vie
Cette liberté d'être qui je suis
Oui je cours à contre-courant
Même si le monde ne me comprend pas
Ça n'a pas de prix d'être soi
J'ai toujours cru en ma bonne étoile
Donc j'ai couru en fermant les yeux
J'ai déplacé des tas de montagnes
Avec la force de mes vœux
Aujourd'hui je connais ma différence
Et c'est une chance
Car je cours à contre-courant
Vers ce qui me maintient en vie
Cette liberté d'être qui je suis
Oui je cours à contre-courant
Même si le monde ne me comprend pas
Ça n'a pas de prix d'être moi
La réussite prend parfois des chemins inattendus.
La réalité de celles et ceux qui n'ont presque rien et qui pourtant gardent l'espoir et la joie au fond de leur cœur.
Je ne sais pas comment j'ai fait exactement pour m'en sortir ce jour-là, quelque chose en moi, que je pensais définitivement éteint, a dû se réveiller, m'évitant de commettre le pire.
J'imagine que, tout au fond de moi, j'espérais qu'il se passe quelque chose qui me sauverait, mais je n'y croyais pas.
Tout ce qui nous semble de première nécessité ici, est en voie de développement là-bas.
D'un coup, Saïd avait retrouvé son allant. C'était lui, désormais, qui exhortait les trois autres à se secouer. Le temps n'était-il pas venu de travailler à de nouveaux morceaux ?
Alors laissez-moi tranquille, brûlait-il de lui répondre. Mais il ne le fit pas. Il ne s'en sentait ni la force ni le droit. Cette femme avait toujours été là pour lui. Elle lui avait appris des tonnes de choses. Elle l'avait tiré de plusieurs situations délicates. Elle ne l'avait jamais jugé.
Ici, c'est sympa. C'est un chouette terrain de jeu. Après, il faut regarder la réalité en face, ce n'est pas un studio professionnel. Tu imagines IAM enregistrer ici ? Mois non plus. On doit faire comme si Sopra. On doit se mettre dans les meilleures conditions possibles, et être prêts pour le grand jour.
Saïd sourit. Le talent? Ces gens ne savaient rien du tout de son talent. Un jour, cependant, bien des années plus tard, peut-être se rappelleraient-ils leurs paroles. "L'avenir est ce que tu en fait", lui avait maintes fois répété Mme Monnier. "Tu as toutes les cartes en main".
S'il te plaît. Ne me parle plus jamais de Marseille comme si c'était ta petite copine. C'est ta ville, c'est ton berceau. Sois fier. (elle se leva, souleva une pile de livres qui attendait sur le buffet, les posa devant lui.) Tiens, comme je sais que tu ne mets jamais les pieds à la bibliothèque, c'est la bibliothèque qui viendra à toi.
- Alors c'est quoi ton truc ?
- Les paroles et le chant.
- Le chant?
- J'ai une voix haut perchée, fit Saïd. Je chante à la chorale de la madrasa. Depuis que je suis tout petit. Et tout le monde trouve que je me débrouille super bien.
Les mots sont des armes, Saïd. Les mots sont des fleurs, des cadeaux, des portes. Les mots sont le matériau dans lequel tu dois puiser pour traduire tes pensées.
La poésie, c'est une arme. On touche l'âme des gens, tu comprends ?