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Citations de Spinoza (694)


Nous comprenons ainsi comment il arrive que nous aimions certaines choses ou que nous les haïssions, sans aucune cause connue de nous, mais seulement par sympathie (comme on dit) et par antipathie. Et il faut aussi y rapporter ces objets qui nous affectent de joie ou de tristesse par leur seule ressemblance avec les objets qui nous affectent d'ordinaire de ces mêmes sentiments (...). [p.197]
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Cette doctrine est utile à la vie sociale en tant qu'elle enseigne à ne haïr personne, à ne mépriser personne, à ne se moquer de personne, à ne se fâcher contre personne, à n'envier personne ; en tant qu'elle apprend aussi à chacun à être content de ce qu'il a, et à aider son prochain, non par pitié de femme, par partialité ou superstition, mais sous la seule conduite de la Raison, c'est-à-dire selon les circonstances (...).[p.176]
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[Cette doctrine] est utile en tant qu'elle nous apprend comment nous devons nous comporter à l'égard de la fortune, autrement dit à l'égard de ce qui n'est pas en notre pouvoir, c'est-à-dire encore à l'égard des choses qui ne suivent pas de notre nature, savoir : attendre et supporter d'une âme égale les deux faces de la fortune, puisque, au fond, toutes les choses suivent de l'éternelle décision de Dieu avec la même nécessité qu'il suit de l'essence du triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits. [p.176]
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[Cette doctrine] est utile en tant qu'elle nous apprend que nous agissons par la seule volonté de Dieu et que nous participons de la nature divine, et cela d'autant plus que nos actions sont plus parfaites et que nous comprenons Dieu de mieux en mieux. Cette doctrine, outre, qu'elle rend l'âme (animum) absolument tranquille (quietum), nous permet aussi de comprendre en quoi consiste notre suprême félicité, autrement dit notre béatitude. Elle consiste dans la seule connaissance de Dieu, qui nous conduit à n'accomplir que les actions que conseillent l'amour et la moralité. [p.175 - 176]
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D'où suit que l'Esprit humain est une partie de l'entendement infini de Dieu ; et par suite, lorsque nous disons que l'Esprit humain perçoit ceci ou cela, nous disons seulement que Dieu, non en tant qu'il est infini, mais en tant qu'il s'explique par la nature de l'Esprit humain, autrement dit en tant qu'il constitue l'essence de l'Esprit humain, possède telle ou telle idée ; et lorsque nous disons que Dieu possède telle ou telle idée, non seulement en tant qu'il constitue la nature de l'Esprit humain, mais encore en tant qu'il possède, en même temps que l'Esprit humain, l'idée d'une autre chose, nous disons alors que l'Esprit humain perçoit la chose en partie, autrement dit de façon inadéquate. [p.127]
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La pensée est un attribut de Dieu, autrement dit Dieu est une chose pensante. (...) Cette proposition est encore évidente puisque nous pouvons concevoir un être pensant infini. Car, plus un être pensant peut penser de choses, plus nous concevons qu'il contient de réalité ou de perfection ; donc un être qui peut penser une infinité de choses en une infinité de modes, est nécessairement infini par la vertu du penser (cogitandi). Or, puisque, en ne tenant compte que de la seule pensée, nous concevons un Être infini, la pensée est nécessairement un des attributs infinis de Dieu, comme nous le voulions. [p.117 - 118]
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Le Sage ayant conscience de lui-même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d’être et possède le vrai contentement 
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[...] de là viennent la plupart des controverses, je veux dire de ce que les hommes n'expliquent pas bien leur pensée et interprètent mal celle d'autrui au plus fort de leurs querelles ; ou bien ils ont les mêmes sentiments, ou, s'ils en ont de différents, les erreurs et les absurdités qu'ils s'imputent les uns aux autres n'existent pas.
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QUi ne voit en effet que l'un et l'autre Testament ne sont autre chose qu'une leçon d'obéissance? que le but auquel ils tendent est de faire que les hommes se soumettent de bon cœur?

p240
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Le nom de miracle [...] signifie tout uniquement un ouvrage dont nous ne pouvons assigner la cause par l'exemple d'une autre chose accoutumée, ou que du moins ne peut expliquer l'auteur relatant le miracle.
P120
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L'espoir n'est rien d'autre qu'une joie inconstante née de l'image d'une chose future ou passée dont l'issue est tenue pour douteuse.
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«  La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit , une volonté de bienveillance , de confiance , de justice » .
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 Spinoza
La gratitude, c'est le désir ou l'élan d'amour par lequel nous nous efforçons de faire du bien à celui qui nous en a fait.

repris par Marie Robert dans son livre "Une année de philosophie"
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 Spinoza
Seuls les hommes libres sont très reconnaissants les uns à l’égard des autres.
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On n’adhère pas à ce qu’on estime être bon, on estime être bon ce à quoi on adhère.
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chapitre I, introduction

Pour porter dans cet ordre de recherches la même liberté d'esprit dont on use en mathématiques, je me suis soigneusement abstenu de tourner en dérision les actions humaines, de les prendre en pitié ou en haine ; je n'ai voulu que les comprendre.
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J'entends par Dieu un être absolument infini, c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.
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J'entends par mode les affections de la substance, ou ce qui est dans autre chose et est conçu par cette même chose.
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J'entends par attribut ce que la raison conçoit dans la substance comme constituant son essence.
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J'entends par substance ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ce dont le concept peut être formé sans avoir besoin du concept d'une autre chose.
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