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Citations de Spinoza (694)


Le désir (cupiditas) est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose.
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Sous la conduite de la Raison, nous désirerons (appetemus) un plus grand bien futur, de préférence à un moindre bien présent, et un moindre mal présent de préférence à un plus grand mal futur.
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 Spinoza
« J’appelle moralité le désir de faire du bien qui tire son origine de ce que nous vivons sous la conduite de la raison. »
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Pour convaincre les nations de leur temps qui adoraient des dieux visibles, tels que le Soleil, la Lumière, la Terre, l'Eau, l'Air, etc., et leur montrer que ces dieux étaient faibles et inconstants, c'est-à-dire changeants et soumis au commandement d'un Dieu invisible, ces Juifs racontaient leurs miracles et s'efforçaient de montrer ainsi que toute la nature était dirigée à leur seul profit par le Dieu qu'ils adoraient. Cela plut tellement aux hommes que jusqu'à notre temps ils n'ont pas cesser d'imaginer des miracles pour qu'on les cru plus aimés de Dieu que les autres et qu'on vit en eux la cause finale en vue de laquelle Dieu a créé et dirige continuellement toute chose.
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 Spinoza
Il n'est aucune chose que nous sachions avec certitude être bonne ou mauvaise sinon ce qui conduit réellement à la connaissance ou peut empêcher que nous la possédions.
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Ne pas rire, ne pas pleurer ni haïr mais connaitre.
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Qui imagine que ce qu'il aime est détruit, sera contristé; et joyeux, s'il l'imagine conservé.

L'Ame, autant qu'elle peut, s'efforce d'imaginer ce qui accroît ou seconde la puissance d'agir du corps c'est-à-dire ce qu'elle aime. Mais l'imagination est secondée par ce qui pose l'existence de la chose, et réduite au contraire par ce qui l'exclut, donc les images des choses qui posent l'existence de la chose aimée secondent l'effort de l'Ame par lequel elle s'efforce de l'imaginer, c'est-à-dire affectent l'Ame de joie; et, au contraire, les choses qui excluent l'existence de la chose aimée, réduisent cet effort de l'Ame, c'est-à-dire affectent l'Ame de tristesse. Qui donc imagine que ce qu'il aime est détruit, sera contristé, ect.
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La raison ne demande rien contre la nature ; elle demande donc que chacun s'aime soi-même, qu'il cherche l'utile qui est sien (suum utile), c'est-à-dire ce qui lui est réellement utile, et qu'il désire (appetat) tout ce qui conduit réellement l'homme à une plus grande perfection ; et, absolument parlant, que chacun s'efforce, selon sa puissance d'être, de conserver son être. [p.284]
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Toutes les actions qui suivent des sentiments qui se rapportent à l'esprit en tant qu'il comprend, je les rapporte à la force d'âme (fortitudinem), que je divise en fermeté (animositatem) et en générosité (generositatem). Car par fermeté, j'entends le désir par lequel chacun s'efforce de conserver son être d'après le seul commandement de la raison. Et par générosité, j'entends le désir par lequel chacun s'efforce, d'après le seul commandement de la raison, d'aider les autres hommes et de se lier avec eux d'amitié. [p.240]
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Nous avons, en effet, montré plus haut que nous ne désirons (cupere) aucune chose parce que nous jugeons qu'elle est bonne, mais, au contraire, que nous appelons bon ce que nous désirons ; et par conséquent, ce qui nous donne de l'aversion, nous l'appelle mauvais. C'est pourquoi chacun, d'après son propre sentiment, juge ou estimé ce qui est bon, mauvais, meilleur, pire, et enfin ce qui est le meilleur ou le pire. Ainsi l'avare juge que l'abondance d'argent est le meilleur, et qu'en être privé est le pire. L'ambitieux, lui, ne désire rien tant que la gloire, et au contraire ne redoute rien que la honte. À l'envieux, rien n'est plus agréable que le malheur d'autrui, et rien n'est plus insupportable que le bonheur des autres. Et ainsi chacun, d'après son propre sentiment, juge qu'une chose est bonne ou mauvaise, utile ou inutile. [p.218]
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Nous voyons ainsi que, la plupart du temps, les hommes sont, par nature, disposés à avoir pitié de ceux qui sont malheureux, et à envier ceux qui sont heureux, et à faire preuve envers ces derniers une haine d'autant plus grande qu'ils aiment davantage la chose qu'ils imaginent être en la possession d'un autre. Nous voyons, en outre, que la même propriété de la nature humaine qui les fait miséricordieux les rend aussi envieux et ambitieux. [p.212]
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Nous comprenons ainsi comment il arrive que nous aimions certaines choses ou que nous les haïssions, sans aucune cause connue de nous, mais seulement par sympathie (comme on dit) et par antipathie. Et il faut aussi y rapporter ces objets qui nous affectent de joie ou de tristesse par leur seule ressemblance avec les objets qui nous affectent d'ordinaire de ces mêmes sentiments (...). [p.197]
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Cette doctrine est utile à la vie sociale en tant qu'elle enseigne à ne haïr personne, à ne mépriser personne, à ne se moquer de personne, à ne se fâcher contre personne, à n'envier personne ; en tant qu'elle apprend aussi à chacun à être content de ce qu'il a, et à aider son prochain, non par pitié de femme, par partialité ou superstition, mais sous la seule conduite de la Raison, c'est-à-dire selon les circonstances (...).[p.176]
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[Cette doctrine] est utile en tant qu'elle nous apprend comment nous devons nous comporter à l'égard de la fortune, autrement dit à l'égard de ce qui n'est pas en notre pouvoir, c'est-à-dire encore à l'égard des choses qui ne suivent pas de notre nature, savoir : attendre et supporter d'une âme égale les deux faces de la fortune, puisque, au fond, toutes les choses suivent de l'éternelle décision de Dieu avec la même nécessité qu'il suit de l'essence du triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits. [p.176]
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[Cette doctrine] est utile en tant qu'elle nous apprend que nous agissons par la seule volonté de Dieu et que nous participons de la nature divine, et cela d'autant plus que nos actions sont plus parfaites et que nous comprenons Dieu de mieux en mieux. Cette doctrine, outre, qu'elle rend l'âme (animum) absolument tranquille (quietum), nous permet aussi de comprendre en quoi consiste notre suprême félicité, autrement dit notre béatitude. Elle consiste dans la seule connaissance de Dieu, qui nous conduit à n'accomplir que les actions que conseillent l'amour et la moralité. [p.175 - 176]
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chapitre I, introduction

Pour porter dans cet ordre de recherches la même liberté d'esprit dont on use en mathématiques, je me suis soigneusement abstenu de tourner en dérision les actions humaines, de les prendre en pitié ou en haine ; je n'ai voulu que les comprendre.
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J'entends par cause de soi ce dont l'essence enveloppe l'existence, ou ce dont la nature ne peut être connue que comme existante.
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Dieu déteste les sages.
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Plus il y a de choses auxquelles se rapporte une image, plus elle est fréquente, c'est-à-dire plus souvent elle devient vive et plus elle occupe l'esprit.
[…]
Les images des choses se joignent plus facilement aux images se rapportant aux choses connues clairement et distinctement qu'aux autres.
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Une affection qui est une passion est une idée confuse. Si donc nous formons de cette affection une idée claire et distincte, il n'y aura entre cette idée et l'affection elle-même, en tant qu'elle se rapporte à l'Ame seule, qu'une distinction de raison
; et ainsi l'affection cessera d'être une passion.
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