Citations de Sweet Pearl Girl (76)
Elle aurait dû écouter sa patiente. Elle aurait dû se fier à son instinct. Mais l’instinct pouvait jouer des tours. Il n’était pas toujours fiable. L’instinct pouvait coûter cher. Les faits, la tradition, la répétition…
Ça, c’étaient des choses auxquelles on pouvait se fier.
Mais elle avait été distraite.
Par ses propres pensées. Par son propre passé.
C’est un souvenir qui m’a fait vraiment peur. Vraiment très, très peur ! Mais je l’ai laissé venir. Il y avait une vieille cabane abandonnée. Je pense que
c’était dans une ferme. Docteur Beck ! J’ai vu une ferme. Est-ce qu’il y a beaucoup de fermes près de Seattle ? »
Quand elle était enfant, écouter ce qui se passait autour d’elle lui avait plus d’une fois sauvé la vie. Elle inspira et expira profondément, en essayant de refouler sa peur. De la surmonter.
Parfois, les souvenirs lui
revenaient de plein fouet, comme une baffe. D’autres fois, ils réapparaissaient dans ses rêves, lui volant son sommeil.
Mais ça faisait des années qu’elle ne s’était plus effondrée sous leur poids. Des années qu’elle n’avait plus capitulé sous l’effet de la peur.
Capture chaque pensée.
Un tueur qui frappait au hasard… Ça voulait dire qu’il recommencerait. Les prédateurs dans ce genre ne s’arrêtaient jamais. Pas tant qu’on les laissait faire… Mais arrêter ce genre d’assassin allait demander du boulot.
Heureusement que Sawyer n’avait jamais rechigné à de longues heures de travail
ou à de longs trajets sur des routes de montagne. Même s’il devait lui-même passer au peigne fin chaque centimètre de la région, il ferait tout son
possible pour retrouver la trace de ce salopard de meurtrier.
Il faut que je me reprenne, la paranoïa n'est pas loin. Mais je n'ai pourtant pas rêvé. J'ai bien vu les canines et les yeux rouges des deux assassins. De même, Brad et Ray m'ont sauvé la vie en leur plantant un pieu dans le cœur... Sérieusement, tout me porte à croire qu'ils étaient des... des vampires !
Les habits sombres de Ray reflètent sa personnalité. Il est, à la fois, mystérieux et discret, il pourrait se fondre dans la masse.Brad a un style plus décontracté, mais avec davantage de charisme. Son t-shirt noir moule des pectoraux bien dessinés, son jean sombre met en valeur ses quadriceps d'athlète et une boucle d'oreille scintille à la lumière du soleil.
Les vampires... De fascinantes créatures et il subsiste tellement de mythes à leur sujet ! Plusieurs légendes existent, mais nous ne savons pas encore démêler le vrai du faux, commence à dire notre professeur.Un frisson me parcourt le dos. De toute manière, ça n'existe pas !
Les sorcières vivent parmi les humains depuis le dix-septième siècle. Plus d'une vingtaine d'entre elles ont été condamnées et exécutées en 1692 dans le Massachusetts, à Salem. Elles font partie d'une seule et même famille. Elles sont comme liées par un code de loyauté et doivent se porter assistance, répondis-je calmement.
J'adore ces soirées bouffe devant un film, passées avec ma mère. Ces moments nous rendent tellement complices, c'est comme si j'avais une amie à la maison. Heureusement que je ne suis pas comme ces filles qui ne supportent plus la présence de leurs parents... Moi, je ne pourrais jamais me passer de ma mère !
À chaque fois que j'entends la voix de Brad, je suis comme électrisée. Des tonnes de petites décharges me parcourent le corps et finissent par me chatouiller le bas du ventre. Je ne me l'explique pas, peut-être que je couve quelque chose, une grippe ou autre chose...
On ne va pas se mentir, oui il est plutôt canon, mais il en joue trop. Il sait qu'il plaît, et il s'amuse à détruire le petit cœur fragile des nouvelles qui ne le connaissent pas encore.
Je sens un regard sur moi. Je dévie les yeux vers la gauche et remarque que le garçon de tout à l'heure ne cesse de me fixer. Son acolyte en fait de même, mais semble plus sur la réserve.
Il me déshabille du regard, passant la langue sur ses lèvres. Ses congénères font de même avec leurs yeux de rapace, je sens que ces types ne seront pas mes amis !
J'enfile mon casque et fais rugir le moteur. Ce doux bruit, je ne pourrais m'en passer, il résonne en moi comme une mélodie. Ma mère le qualifierait plutôt de cacophonie ambulante. Parfois, je me demande ce que nous avons en commun. Mes passions ne sont nullement les siennes.
Dès que j'ai une appréhension ou un pressentiment, ma mère me dénigre. De nature rationnelle, elle ne croit ni aux esprits ni aux fantômes. Pourtant, je sais qu'ils existent, même si je n'en ai aucune preuve. Elle nie leur existence et préfèrerait que je sois comme les autres filles de mon âge, à m'occuper de choses futiles telles que le shopping, le maquillage ou même les garçons. Mais tout ça ne m'intéresse pas, même si prendre soin de moi fait partie de mes occupations principales quotidiennes.
Du haut de mes vingt ans, j'ai appris que s'il fallait que l'on change d'endroit pour sa carrière, je la suivrais où qu'elle aille. Après tout, elle est la seule membre de ma famille qu'il me reste. Pour ma scolarité, même si je bouge énormément, j'arrive à suivre. Je ne suis pas toujours passionnée par les cours, mais je persévère. C'est important pour mon avenir, bien que je n'ai aucune idée du métier que j'aimerai faire !
Je n'explique pas ce qu'il s'est passé entre nous, c'est comme si nous étions deux aimants attirés l'un vers l'autre. Je sais que c'est un type à femmes, réussissant à obtenir qui il veut quand il veut, et pourtant, je me suis laissée séduire. Si Joaquin n'était pas intervenu, j'aurais atterri sur le bureau du patron, ou sous...
Ensemble, vous êtes plus fort, comme toute armée. Mais quand on vous dispatche, quand on vous isole, votre force est moins présente. Trois gars s'en sont pris à elle, d'après ce qu'elle m'a dit, elle les a pas reconnu, mais l'un d'eux l'a touchée.
Orlando est ce genre de type qui est séduisant en tout genre. Je suis certaine qu'il serait sexy en tenue d'éboueur, cette peau de pêche est presque irréelle. Sans oublier cette tignasse brune désordonnée dans laquelle on rêverait de passer les doigts...