Sweet Pearl Girl

- Il ne doit rien t'arriver... Je ne laisserai personne s'en prendre à nouveau à toi... Tu es précieuse, Yumi, bien plus que tu ne le penses.

On est comme ça chez nous, nos émotions sont chamboulées de toutes parts, mais nous finissons toujours par retomber sur nos pattes.

𝓙𝓮 𝓶’𝓪𝓬𝓱𝓪𝓻𝓷𝓮 𝓽𝓮𝓵𝓵𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 à ê𝓽𝓻𝓮 𝓵𝓪 𝓶𝓮𝓲𝓵𝓵𝓮𝓾𝓻𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓳𝓮 𝓶’𝓮𝓷 𝓸𝓾𝓫𝓵𝓲𝓮 𝓶𝓸𝓲-𝓶ê𝓶𝓮. 𝓝𝓸𝓷 𝓹𝓪𝓼 𝓺𝓾𝓮 𝓳𝓮 𝓼𝓸𝓲𝓼 𝓶𝓪𝓵𝓱𝓮𝓾𝓻𝓮𝓾𝓼𝓮, 𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓶𝓸𝓷 â𝓶𝓮 𝓪 é𝓽é 𝓼𝓬𝓲𝓷𝓭é𝓮 𝓮𝓷 𝓭𝓮𝓾𝔁

Ouais. J'suis attaché à elle. Son cul est à moi, si le destin l'a foutu sur ma route, c'est pas pour rien. J'ai besoin d'elle pour avoir un semblant d'humanité, t'as crée un monstre, j'ai besoin de celle à qui t'a donné ta bénédiction pour pas sombrer!

« — 𝓤𝓷𝓮 𝓷𝓪𝓷𝓪 𝓺𝓾𝓲 𝓪𝓻𝓻ê𝓽𝓮 𝓶𝓸𝓷 𝓬𝓸𝓾𝓹 𝓭'𝓾𝓷𝓮 𝓶𝓪𝓲𝓷 ?! 𝓜𝓪𝓲𝓼 𝓽'𝓮𝓼 𝓛𝓾𝓬𝓲𝓯𝓮𝓻 𝓲𝓷𝓬𝓪𝓻𝓷é !!!  — 𝓝𝓪𝓷, 𝓶𝓸𝓷 𝓰𝓪𝓻𝓼. 𝓛𝓾𝓬𝓲𝓯𝓮𝓻 𝓼'𝓪𝓼𝓼𝓲𝓮𝓭 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓹𝓻𝓮𝓷𝓭𝓻𝓮 𝓭𝓮𝓼 𝓵𝓮ç𝓸𝓷𝓼 𝓪𝓿𝓮𝓬 𝓶𝓸𝓲. 𝓙𝓮 𝓯𝓪𝓲𝓼 𝓽𝓻𝓮𝓶𝓫𝓵𝓮𝓻 𝓶ê𝓶𝓮 𝓵𝓮 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓷𝓸𝓲𝓻 𝓭𝓮𝓼 𝓭é𝓶𝓸𝓷𝓼, 𝓽'𝓪𝓼 𝓹𝓪𝓼 𝓲𝓭é𝓮 ! »

Je me laisse glisser le long du mur, serrant les dents. La douleur est passée, ma main trouve ma féminité malgré moi et je constate que je suis bien trempée, effectivement. Cette fougue m’a excitée, et je suis certaine que mon corps en redemande. Putain de traître !

Caelyon, le Royaume des fées. Equalyon, la crypte des sirènes. Terralyon, la meute de loups. Elusryion, l'empire des sorcières, et... Le plus redoutable. Igrélyon, la cité des vampires.

Je force l'accès au tarmac, effectuant un dérapage contrôlé près de la fameuse Shelby rouge de cet énergumène, mais je reconnais également la trottinette de son frangin.

Retourne à ta place, vieux porc, avant que je ne te troue une deuxième fois le cul.

Il parait tellement irréel. Un homme qui prend soin d'une femme, qui lui montre qu'elle est belle, qui la protège, qui l'écoute... Ça existe finalement.

J'vais ptetre t'apprendre quelque chose, mais j'ai rien d'un prince. J'suis le Roi de l'enfer

Tu m'as eue, tu as joué, tu as perdu. Fin de l'histoire.

Histoire que Sakura n'ait pas l'impression d'épouser une réplique de Simba.

— Vous n'allez pas…
— Tu parles aux deux plus grands mafieux du pays. Alors à ton avis ?

Brewen... C'est plus le même depuis que t'as plus ouvert les yeux. Il est devenu encore plus sombre qu'avant. On peut plus lui parler sans craindre de se prendre un coup ou une lame en plein torse. Il a ce besoin vital de chasser, de tuer. Tout y passe, fées comme animaux. On dirait que... Qu'un truc s'est brisé en lui. Même s'il n'a jamais été un cœur tendre, plus personne ose l'approcher.

Le léger froncement de sourcils était moins un geste d’émotion qu’un geste d’instinct. Ce n’était pas un visage habitué aux artifices des émotions. Il parlait par monosyllabes, par phrases courtes, en laissant le silence et son regard perçant communiquer à la place de sa bouche.

Elle ne pouvait pas trahir le secret professionnel, mais ce serait idiot de sa part de ne pas aider à retrouver Samantha. Elle se mordit à nouveau la lèvre. Elle
aurait dû écouter Samantha. Elle avait d’abord pensé que sa patiente était paranoïaque. Qu’elle réagissait de manière exagérée. Elle avait pensé qu’il
s’agissait tout simplement d’un cas de souvenirs refoulés et d’émotions qui remontaient à la surface.

Aucune émotion, droit au but, un minimum de mots. Ilse enregistra
également cette information, en essayant de se faire une idée de la personne qu’elle avait en face d’elle.

La compassion ne ferait que le distraire. Une vie était en jeu. De plus, il était assez doué pour juger les gens et à moins
qu’il soit complètement à côté de la plaque, Ilse avait l’air plutôt solide.

L’instinct, c’était comme le museau d’un fin limier, à la recherche de la moindre molécule odorante. L’instinct, c’était ce qui lui donnait l’avantage – ce qui donnait l’avantage à l’Unité d’Analyse Comportementale du FBI. Mais il
était vrai que tous ses collègues et tous ses supérieurs n’étaient pas forcément d’accord avec ses méthodes.