«J’ai étudié, en dehors de tout système et sans parti pris, l’art des anciens et l’art des modernes» et «puisé dans l’entière connaissance de la tradition le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité».
Courbet a sa légende, dont il ne faut être qu'à moitié complice. Le réaliste, l'apôtre du "laid", le tombeur de la colonne Vendôme ne sont qu'un des profiles d'une peinture aussi riche que contradictoire. "Sans idéal ni religion", proclamait-il, mais avant tout, peintre.
Tout Courbet est résumé dans ces deux citations.
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Une rétrospective des oeuvres d'Odilon Redon, le Prince du Rêve, a eu lieu au Grand Palais, à Paris, en 2011. Cet artiste, qui fut un grand peintre, reste néanmoins assez peu connu en France. Il a pourtant marqué la génération symboliste, puis celles des Nabis et des Fauves.
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Ce hors-série de Télérama a été édité à l'occasion de l'exposition Cézanne au musée Granet d'Aix en Provence en 2006, qui a eu lieu pour le centième anniversaire de la naissance de l'artiste. Superbes reproductions de ses tableaux et en prime, un jeu de photographies splendides de la Sainte-Victoire réalisées par Thibaut Cuisset, photographe de paysages.
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Ce numéro de Télérama a été édité pour l'exposition "Turner et les peintres" au Grand Palais en 2010. Cette exposition présentait les oeuvres de Turner avec, en regard, celles de ses propres maîtres, ceux dont il s’imprégnait, les anciens (Titien, Claude Gellée, Poussin…) comme ses contemporains (Constable, Reynolds, Bonington…). Les reproductions de tableaux figurant dans cette revue sont d'une très grande beauté et les textes passionnants.
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En 2005-2006, le Grand Palais, à Paris, organisait la première exposition d'envergure en France consacrée aux quatre principaux artistes qui marquèrent l'histoire de la peinture viennoise au début du XXème siècle : Gustav Klimt, Egon Schiele, Koloman Moser et Oscar Kokoschka. Dans l’effervescence culturelle « fin de siècle », Vienne se distingue par le caractère crépusculaire qu’elle donne à la production artistique. En 1892, un courant Art Nouveau apparaît en Allemagne : la Sécession, et qui s'épanouit en Autriche, plus particulièrement à Vienne, de 1892 à 1906. La Sécession se développe aussi sous la forme d'un groupement d'architectes et de plasticiens créé en 1897 et Gustav Klimt en sera le président, sous le nom de Secessionsstil. Peintre et graveur, ses thèmes sont le plus souvent des nus de femmes, des allégories des mythes antiques et des images liées à la psychanalyse de Freud. Kokoschka, Schiele, Moser et nombre d'autres artistes (les Viennois de la décadence) feront partie du mouvement.
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Il y avait autrefois une expression : "touche à tout, bon à rien". Jean Cocteau fut l'exception qui confirme la règle ! Il fut, à son époque, le mal aimé des critiques qui ne savaient pas dans quelle case le classer. Heureusement pour lui, comme il l'a dit : la mode est ce qui se démode.
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