Turf

Bienvenue aux Bombinettes, petit village paisible où il fait doux vivre... Ce dimanche matin-là, Mr Le Maire, Raymond Orloff (comme le rôti!) repasse tranquillement son linge, une tâche dont il doit s'acquitter maintenant que sa femme est partie. Ne pouvant presque jamais être tranquille, même un dimanche, l'on sonne à la porte: c'est le père Nobel, le cafetier du bien nommé "Le café du coin" qui vient se plaindre de quelqu'un qui a encore piqué le "i" de son enseigne. Les gendarmes se moquent bien de cette petite affaire qui pourtant ne le fait pas rire. Tout ce temps à discuter, l'écharpe de maire a cramé sous le fer. Tant pis, cela fera l'affaire! Il accompagne alors le cafetier afin de résoudre son problème. En chemin, il croise Hortense qui vient demander de l'argent pour son projet d'atelier de peinture dont le maire n'a que faire et l'envoie promener.

Le lendemain, jour de marché, la jolie Amandine monte à bord de sa camionnette rose et compte bien s'installer sur la place du village. A son bord, sex-toys, préservatifs et jouets en tous genres... Pas sûr que tous les habitants voient d'un très bon œil cette nouvelle vendeuse...



Turf nous livre un album franchouillard, frais et original. Comment va réagir la population quelque peu ancrée dans ses positions lorsqu'elle verra cette petite camionnette toute rose entre le marchand de légumes et la rôtisserie? Ce "sekchop", selon le maire, et cette jolie demoiselle devra en décoincer plus d'un. Loin d'être un album à connotation sexuelle, il dépoussière les idées reçues et va réveiller cette France quelque peu ringarde et coincée. L'ensemble est enjoué, pétillant et sans prétention. Le trait reste simple mais les couleurs criardes et vives apportent du pep's.



Magasin sexuel... ouvert 24/24!

Ce voyage improbable est un voyage dans l’espace à bord d’un phare, avec un archéologue, quelques étudiants, un gardien de phare est un étrange individu hypocondriaque et franchement antipathique. Suite à un incident ce petit groupe se retrouve projeté dans l’espace, le phare se transforme en fusée lunaire, avec quelque petits clins d’œils à Tintin et à Jules Verne. Le dessin n’est pas toujours très adroit, les couleurs parfois un peu trop acides, mais il nous réserve quelques belle planches fantastiques et délirantes. J’ai trouvé les personnages parfois trop caricaturaux et trop bavards, mais l’intérêt se situe dans cet aspect délirant, fantastique, un peu surréaliste, surtout très loufoque.

C’est plein d’inventions, de costumes extravagants, de personnages délirants, parfois on navigue dans l’univers du conte, parfois du fantasy, ou d’histoires pour enfants et même de SF. C’est un monde très original, très inventif. Et puis il y a une intrigue mystérieuse, un royaume, une belle princesse,un grand coordinateur machiavélique. J’ai trouvé le dessin plutôt agréable, mais avec quelques faiblesses, des colorisations qui alourdissent parfois la lecture, quelques traits pas très assurés, un peu trop de détails, mais tout cela ne gâche pas le plaisir de s’immerger dans cet univers merveilleux et inquiétant et qui me donne envie de découvrir la suite.

Dans cette seconde partie, on atterrit sur la lune puis on repart vers la terre, toujours à bord de ce phare transformé accidentellement en fusée. Cette bande dessinée est une variation sur le Thème de Les aventures de Tintin “On a Marché sur la Lune” et du roman de Jules Verne “De la terre à la lune” dans une version loufoque et rocambolesque. le dessin est assez inégal, parfois maladroit, parfois génialement fantastique, les personnages sont un peu trop caricaturaux, mais le plaisir est au rendez-vous,. Dans le genre délire fantastique et science fiction loufoque on est servi.

Le voyage dans l'espace se poursuit pour notre petit groupe dans leur phare. La cohabitation n'est pas plus facile, tout le monde s'engueule joyeusement. On dirait bien que leur destination va passer par la lune.



2 ème tome et toujours pas vraiment d'histoire. le scénario se contente d'enchainer des situations loufoques. L'humour n'est pas vraiment au top dans ce tome, ou alors c'est que l'on se lasse de la situation. Bref ça manque de fil conducteur, d'action. On s'ennuie!!

Une bande dessinée qui sort des schémas classiques avec un univers, enfin un monde complétement déjanté.

Nous nous trouvons dans une sorte de moyen age avec bien sur un roi, Clément XVII d'Oxfolls, qui semble avoir des difficultés à assoir son règne à Eaux-Folles. Il est entouré d'une galerie de personnages hauts en couleurs. La plus attachante est sa fille, Clorenthe, qui essaye d’échapper aux manœuvres de séduction du bras droit de son père,le grand coordinateur. Elle ne va surement pas s’embarrasser de ce manipulateur, alors que elle, elle aime le Fou du Roi.

Il a surement fallu une imagination débridée à l'auteur pour créer une histoire aussi déjantée et décalée. Les dessins sont originaux et hauts en couleurs avec comme couleur dominante le rouge.

Pour l'instant, j'ai surtout l'impression que ce premier tome plante le décor ...et que la suite présage d'etre assez intéressante...

Avec son Voyage Improbable, Turf reste un maître lorsqu'il s'agit de créer un univers et de faire interagir des personnages chamarrés. Il ne lui manque que la dynamique, la bonne idée qui transforme un beau décor en un chef d’œuvre.
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Turf va nous amener dans un autre de ces récits un peu complétement loufoque. Ici nous avons des fouilles archéologiques qui se déroulent au pied d'un phare, et qu'un malheureux accident va tout simplement décoller du sol. Oui, oui décoller du sol, vous avez bien entendu. Et ce beau phare rouge et blanc va tout simplement partir sur son petit rocher dans un voyage dans l'espace. Le petit groupe de rescapé : le gardien du phare, le scientifique je-sais-tout, son collègue anglais, deux étudiantes, et le râleur hypochondriaque , vont devoir cohabiter et partager les petits poids.



Oubliez tout de suite vos convictions scientifiques. La loi de la gravité, le vide intersidérale, les règles de nutrition et tout et tout. Voilà maintenant vous êtes prêt à vivre cet voyage improbable!

Il y a beaucoup de dialogue dans cette bande dessinée car c'est là que réside le principal intérêt. Quelques situations cocasses, des échanges drôles,... Au départ c'est plaisant. La cohabitation de ces personnages tous très différents est difficile, donne lieu à des phrases et des comportements tout aussi loufoque que ce voyage spatial.

Je n'ai pas été particulièrement charmée par les personnages. Ils finissent surtout par être agaçant et le manque d'histoire fait que l'humour ne nous suffit pas et nous lasse.



Le dessin de Turf est toujours un peu caricatural mais il faut dire que ça va parfaitement avec ses histoires. Les couleurs sont lumineuses.

On s'approche du dénouement. La mémoire d'Ambroise a été "nettoyée" (on ne sait toujours pas par "qui"...), Clément est de nouveau au château, toujours aussi évaporé. Mais Ambroise a quelques réminiscences, et le peuple lui donne quelques indices sur ses actes précédents. Pendant ce temps, Chlorente et Arthur erre toujours "à la surface" sans trouver le moyen de revenir. Un peu moins d'humour (quoi que) et un peu plus de suspens dans ce tome-ci !

Je n'avais jamais ouvert un tome de la saga de la Nef des Fous. Et pourtant elle date déjà. On pourrait ramener cette BD à l'âge d'or des Editions Delcourt. Une époque, les années 90, où cette maison d'édition sortait de réelles pépites, et souvent les fans achetaient les yeux fermés... C'est Delcourt? OK...



La Nef des Fous se range (en ce qui me concerne) dans les BD agréables à lire, trépidantes, folles, déjantées, multivers, avec un paquet d'intrigues et des personnages particulièrement hauts en couleurs.



Clément 17, le Roi est assez fantasque. Il se repose sur son Grand Coordinateur, lequel à l'instar d'Iznogoud rêve de devenir roi à la place du roi (OK, Iznogoud, c'est Calife... mais vous avez compris le truc). La femme du roi rêve de se faire culbuter par le premier venu. Toute en roundeur, elle est sensuelle à souhait. Chlorenthe, leur fille (au prénom sorti tout droit d'un roman d'Amélie Nothomb), est folle amoureuse de son fou. Ajoutons une kyrielle de ministres et sous-ministres à faire pâlir d'envie un république bananière. Ajoutons des machines qui se baladent la nuit. Des bruits. De l'eau qui s'infiltre. Des monstres étrangement tachetés et colorés. Un duo de gendarmes un peu bénêts, mais chanceux. Une sorte de démiurge oeuvrant en sous-sol (rempli de machines) et qui donne des ordres au Grand Coordinateur. Un complot pour se débarrasser du roi... N'en jetez plus, la coupe est pleine, non? Mais Turf en ajoute encore.



Le dessin est un peu difficile à appréhender. Mais le côté steampunk medfan est très jouissif. Dans le même genre (un cran au-dessus), on préférera l'Horologiom, mais la Nef des Fous me semble réserver pas mal de surprises.

La nef des fous fait partie de ces bd presque unanimement appréciées qu'il est difficile de critiquer. A raison si l'on se délecte sur des planches magnifiques avec ces couleurs toniques ou sur cet univers hors norme.



Cela m'a fait penser à un vieux dessin animé vu pendant mon enfance qui s'intitulait "Le Roi et l'Oiseau". Cependant, c'est plus que cela car c'est surtout une bande dessinée qui foisonne d'imagination. On y rencontre des droïdes comme dans la guerre des étoiles mais également des Schloumpfs, une sorte de Schtroumpfs maléfiques, un roi habillé en pyjama en rayure contre un usurpateur aux couleurs petits pois rouge.



Le ton de cette série est à la fois humoristique et presque satyrique par moment pour dénoncer la folie des hommes et leur perte de valeurs. Je n'aime généralement pas la loufoquerie mais ici, tout semble s'assembler petit à petit comme les pièces d'un puzzle. Il y a une cohérence dans l'histoire qui entretient volontairement une part de mystère.



Bref, il s'agit d'un délire maîtrisé par l'auteur où toutes les histoires parallèles vont se rejoindre. C'est déjà pas mal ! C'est même excellent !

Un dessin sympathique et des personnages très marqués par leur côté rural, rappelant par moment ceux décrits par Marcel Pagnol.

Le tout manque un peu de rythme hélas mais les touches d'humour sont plaisantes et donnent l'occasion de passer un bon moment

Une suite tout aussi loufoque et rocambolesque que le tome 1 ! Que d'imagination, c'est un vrai plaisir à lire !

Ambroise l'affreux est parvenu à ses fins (à bas les rayures, vive les petits pois !, le petit Roy Clément fait des cauchemars dans son cachot, la Reine est à la masse), mais débarque un individu étrange qui commence à faire dérailler son plan.

Chlorenthe et Arthur, quant à eux, se retrouvent dans le monde de "surface" où de louches êtres simiesques complotent à tout va, en miroir de ce qu'il se passe dans leur propre royaume...

A moi le tome 3 !

Une aventure rocambolesque et loufoque dans un monde steampunk, des dessins superbes plein de détails, encore un bon moment de détente avec cette bande dessinée !

Ambroise est d'une duplicité à faire pâlir n'importe quel comploteur et la princesse, Chlorente, qui ne se trompe pas, lui préfère Arthur, le fou du roy.

Elle a bien raison ! Ce tome 1 s'arrête en plein suspens, mais que nous réserve donc le tome 2 ? A avoir sous la main absolument avant de finir le 1, ce qui est mon cas ! :)

Eaux-folles, année 627. Le règne du Roi Clément XVII d'Oxfols arrive à un tournant. Des choses étranges se passent en tous les points du royaume. Des conspirateurs se préparent en secret à renverser le bon roi aimé de tous, mais pas d'eux. Le Grand coordinateur tâche de s'attirer les bonnes grâces du souverain, afin d'obtenir la main de sa fille. Qui elle attend impatiemment le retour du Fou du Roi, qu'elle aime éperdument.

Et pendant ce temps, Baltimore et son sergent enquêtent sur un étrange trafic de coloquintes géantes. Que vont-ils découvrir derrière tout cela ?
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Quand on lit parfois juste la quatrième de couverture et que cela commence par "Avenir?! Quel avenir?! Nous allons tous crever de faim en bouffant des petits pois jusqu'aux confins de l'univers! C'est ça, l'avenir?". On pourrait s'attendre à une bande dessinée qui parle d'écologie. Au final, il n'est nullement question. La déception vient très rapidement. Puis après on s'attend à ce qui se passe quelque chose d'original et d'intéressant. La encore, le désappointement est très rapidement au rendez-vous. Nous accumulons encore et encore les clichés aussi bien dans les représentations physiques que dans les échanges verbaux. On n'a pas même pas vraiment besoin le contenu des bulles pour en savoir le contenu. Tout est d'une grande évidence. Même le méchant, tout est inscrit sur son visage. A partir de quand on aura moins de bd avec des mecs pervers et vicieux et des femmes plus à moitié nue avec des physiques d'actrices pornos? Surtout que cela n'apporte jamais rien à l'histoire et on l'a tellement lu que cela en devient lassant. On n'est pas obligé de reproduire la médiocrité pour espérer des lecteurs masculins. Avec l'invention d'internet, c'est facile de trouver des images pornos sans difficultés. Au pire, ils n'ont qu'à se plonger dans Manara avec un bon scénario phallocrate.



On aurait pu croire que le récit d'un phare qui explose et s'envole dans l'espace aurait pu rattraper le reste. Mais pourquoi ça? C'est déjà absurde en soi. Il n'est pas question de logique non plus, puisque cela paraît logique de pouvoir respirer en dehors de l'atmosphère. Alors pourquoi pas pouvoir recevoir des appels? Tout est sans queue ni tête. Ce n'est pas les quelques références scientifiques ici et là qui donne plus de consistance. La seule satisfaction est quand on arrive à la dernière page. On se dit, chouette je vais pouvoir enfin la déposer dans une boîte à livres. Et surtout, il est hors de question de se plonger dans la suite. Il y a tellement de choses intéressantes à lire que parfois des albums ne méritent pas qu'on leur consacre du temps.

Je ne suis pas le lecteur fan de Turf ce qui m'a visiblement protégé d'une déception. Ce titre n'a pas réussi à combler toutes les attentes. Il faut dire qu'on s'attendait à quelque chose de sans doute plus irrévérencieux et moins gentillet. Le titre est parfois trompeur. Point de scène de débauche mais de la poésie fantaisiste.



Pour ma part, j'ai bien aimé les dessins et les couleurs. C'est graphiquement plutôt réussi avec cette pointe de délicatesse. Il est dommage que Le scénario soit si classique : l'anticonformiste délurée qui débarque dans un village reculé pour faire commerce d'objets sexuels. Les personnages sont si caricaturaux. On aurait aimé une compensation par une avalanche d'humour.



Cependant, je dois bien avouer que les personnages de Raymond Orloff et de la belle Amandine n'en demeurent pas moins attachants. Le second tome va réserver bien des surprises...

Confirmation de ce que j’ai pensé à la fin du second tome, on apprend rien de plus, on ne sait pas où on va et vu le nombre de tomes qui restent à suivre, j’ai l’impression de ne pas progresser dans l’histoire. Malgré toutes les inventions, les retournements de situations, je trouve le moyen de me lasser. Trop de questions restent en suspens, l’histoire semble s’éparpiller et j’ai le sentiment que de lire un tome de plus ne m’avancera pas plus.

Un phare peut-il devenir une fusée spatiale ? Oui si l’on en croit Turf et son album complètement allumé. Comment ? Il suffit d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres (ou au gaz en la circonstance).



Sur un chantier de fouilles au pied du phare d’Ouestan, suite à un geste malheureux d’un archéologue sympathique mais quelque peu maladroit, trois archéologues, deux étudiantes-assistantes ainsi que le gardien du phare se retrouvent propulsés dans l’espace, en route vers les étoiles.

La situation est embarrassante, la cohabitation est difficile entre ces êtres très différents.

Les personnages ont du relief, du verbe et l’opposition de leur caractère (entre le débonnaire professeur Schnaps, le désagréable professeur Fruchttück, le misanthrope gardien de phare notamment), leurs intentions parfois troubles… apportent de la couleur à l’histoire.

Le texte et les situations sont bourrés d’humour, les dessins sont excellents, dynamiques et plein de couleur.



Une histoire déjantée, humoristique, loufoque, surréaliste. Une sorte de farce provençale à la sauce spatiale.

Deux conseils :

1) Précipitez-vous pour lire cet album fantasmagorique !

2) la prochaine fois que vous vous promènerez à côté d’un phare, méfiez-vous…

Histoire totalement loufoque mettant en scène des personnages pas franchement attachants mais avec l’humour en point commun.

A la suite d’un enchaînement de gestes malencontreux, le phare d’Ouestan, l’un des derniers phares habités du monde et faisant l’objet de recherches archéologiques lors des grandes marées, se retrouve propulsé dans l’espace à la façon de la fusée de Tintin.

« L’engin de fortune » atteint vite l’espace et l’équipage découvre que l’oxygène est toujours présent, que la chienne Laïka est toujours en vie, que l’apesanteur n’existe pas dans le phare ….

Il y a de vraies longueurs mais la curiosité me pousse à ouvrir le T2 pour savoir comment ce drôle d’équipage va s’en sortir