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Critiques de Wallace (53)
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Le Chant des terres, tome 2 : Glenscone

Rien ne va plus en Ecosse. Erwan, le fils de William, a été fait prisonnier par les anglais. Gordon se lance alors à sa recherche mais il n’est pas facile d’éviter les traquenards…



Ce deuxième tome est aussi plaisant que le premier. On tourne frénétiquement les pages. Mais je me retrouve face à un problème : il devait y avoir un 3ème tome… qui n’a jamais vu le jour, malheureusement. Je reste sur ma faim !
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Le Chant des terres, tome 1 : Sheriffmuir

Cet album met en scène les débuts du conflit opposant les écossais et les anglais. Nous sommes en 1715. Le jeune Gordon Mc Kenzie retourne en Ecosse après un séjour en Normandie. Heureux de revoir la belle Flora à qui il avait fait une promesse avant de partir, il va tout guilleret rejoindre son père. Mais celui-ci n’a pas de bonnes nouvelles à lui apprendre. La révolte gronde et William sent que quelque chose se trame. Lorsque son second fils arrive, il annonce alors ce qu’il pense être un heureux événement : Erwan va se marier ! Cela aurait pu faire plaisir à Gordon si la future épouse n’avait pas été… Flora ! Décidément, la révolte ne va pas être que dans un camp !



J’ai aimé ce premier album posant bien les jalons de ce qui sera un pan important de l’histoire de l’Ecosse. En revanche, j’ai un peu moins aimé les dessins mais ce n’est qu’un détail car j’ai quand même envie de lire la suite.
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Le vol des anges, tome 1 : Sean

Les auteurs de la série "Le Vol des anges" se proposent de retracer les premières de l'aviation à travers le destin d'une famille écossaise. L'entreprise est sympathique, mais…



J'ai trouvé cela simple, voire basique parfois, à tous les niveaux : personnages, histoire, narration, dessins (la guerre des clones et les mâchoires prognathes), encrage (qui manque de finesse, ça c'est clair), colorisation (ah les couleurs numériques tape à l'oeil !). Fort heureusement les appareils eux ont droit à la part belle, mais c'est encore heureux quelque part… Alors je ne sais pas si les auteurs manquaient d'ambitions et/ou de talent, ou si on a choisi la simplicité pédagogique pour toucher un large public, si on a choisi la simplicité pour cibler une public jeune ou si on a choisit la simplicité pédagogique en se calquant sur les standards du monde des comics (parce qu'il y a quelques scènes qui rappelle le travail des auteurs à la Rob Liefeld : efficacité maximale, quitte à supprimer les arrière-plans et toutes les formes d'approfondissement).

Je n'ai absolument rien contre le monde des comics, mais au vu du prix des BD franco-belges j'attends une plus value correspondante à la présence bien moindre de contraintes éditoriales et temporelles : un dessinateur européen doit aller plus loin en 2 ans qu'un dessinateur américain en 2 mois, pour moi cela va de soi…





Dans le tome 1, sobrement intitulé "Sean", le récit veut absolument commencer par une tragédie et j'ai trouvé cela cliché en plus d'être moyennasse : l'épouse Murray meurt noyée car sa barque a heurté une grosse branche, qu'elle s'est assommée en heurtant ensuite la même grosse branche et qu'il n'y personne qui savait nager pour la ramener à terre… (soupir ?) Au lieu de nous raconter le pourquoi du comment d'un père veuf en deuil qui refait sa vie, j'aurais préféré qu'on m'explique pourquoi le personnage kiffe l'aviation et pourquoi il est si doué en mécanique… (soupir ?)

Ensuite on a droit à la compétition entre Blériot et Latham pour la traversée de la Manche, au meeting aérien de Reims en 1909, à la réunion aérienne d'Édimbourg en 1911, aux premiers pas de Sean Murray dans le monde de l'aéronautique malgré les quolibets de ses confrères anglais… et aux bêtises assez convenues et prévisibles de ses jumeaux à chaque étape du récit jusqu'à leur rencontre avec l'américain Bill Jackson le 23 décembre 1912 lors d'une échauffourée avec des troufions en permission…



Le cahier consacré au premier meeting aérien international était par contre assez intéressant lui ! blink
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Le vol des anges, tome 4 : L'escadrille Laf..

Les auteurs de la série "Le Vol des anges" se proposent de retracer les premières de l'aviation à travers le destin d'une famille écossaise. L'entreprise est sympathique, mais…





Dans ce tome 4, intitulé "L'Escadrille Lafayette", tandis qu'Andy reprend le flambeau après la mort tragique de son frère jumeau, après leur évasion de Zorndorf et leur fuite en Russie, Colleen et Mosley poursuivent Lord Ascott à Genève en Suisse où ce dernier négocie avec les bolcheviks de Lénine pour le compte du IIe Reich…

La Jasta se plaint d'être dépassée, souhaite de nouveaux et d'avantage de pilotes d'élite en vue et se réorganise en vue de la confrontation finale. le Royal Flying Corps se plain d'être dépassé, souhaite de nouveaux et d'avantage de pilotes d'élite en vue et se réorganise en vue de la confrontation finale. Bref, on est dans la guerre totale, une guerre d'usure longue et sale qui broie les peuples qui y participent…



Les graphismes gagnent nettement en qualité, même s'il faut parfois plisser les yeux pour reconnaître les personnages des tomes précédents, et l'arrivée aux couleurs de Vincenzo Riccardi n'est absolument pas étrangère à cette belle amélioration. Ce tome fait intervenir George Thérault, Lanoe Hawker, Oswald Boelcke et Manfred von Richthofen alias la Baron Rouge, mais comme Blériot ou Roland Garros dans les tomes précédents ce ne sont que guest stars qui interagissent peu ou pas avec les personnages principaux donc c'est plus ou moins OSEF. Malgré toute la bonne volonté du monde, tout est vu, revu, et archivu à commencer par les scènes d'espionnage qui semble sortir d'un vieux James Bond ou les combats aériens, très réussis certes mais qui semblent sortir eux tout droit du "Hell's Angels" d'Howard Hughes. Cela donne un air de naïveté à l'ensemble de la série, mais cela ne serait pas grave s'il n'y avait pas tant de maladresses dans l'exécution : le personnage de Bill Jackson réapparaît d'un coup, son duel présent comme de titans avec Kurt Reichmann ne fait de quelques pages, la fameuse Escadrille Lafayette qui donne son nom à ce tome n'apparaît qu'à la toute fin du récit et cette cruche de Colleen ne comprend toujours pas que son partenaire travaille pour le Secret Intelligence Service. Et on rajoute en flashback une histoire de vengeance entre MacKinlay et Lord Ascott qui aurait voulu prend la tête des services secrets anglais alors qu'au sein des services secrets allemands il ne rêve que de prendre la tête de l'armée de l'air… On a voulu faire du connard du tome 1 le méchant de la série, mais cela ne tient pas debout et la mayonnaise entre espionnage et guerre des airs n'aura jamais vraiment pris.

L'épilogue ? Les Américains entrent en guerre, Bill descend le baron rouge, Kurt tue Bill, Andy tue Kurt, papy Walter meurt des suites de ses blessures récolté lors du bombardement de Londres (ce n'est même dit ou montré alors qu'il s'agit d'un personnage principal… Soupir), Colleen se marie avec James Bond (le passage de témoin entre les générations et tout ça) et Andy part aux Etats-Unis travailler dans un cirque aérien (comme la plupart des pilotes de la Première Guerre Mondiale… Quand à Sean, le personnage principal avec lequel a débuté ce cycle, ben il a quasiment disparu de la circulation depuis le début du tome précédent…



Cela reste sympathique, mais il avait d'autant mieux à faire avec les mêmes ingrédients qu'il aura fallu attendre le quatrième et dernier tome du cycle pour que la série trouve ses marques tout en étant tirée par le bas par ses lacunes initiales (genre les deux espions qui s’enfuient en sautant à travers une fenêtre située à 10 mètres de hauteur : ça fait classe dans un comic de super-héros, mais ça fait What The Fuck dans une bande dessinée historique… mdr).

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Le vol des anges, tome 1 : Sean

"Le Vol des anges" est une série de fiction qui raconte le destin de la famille Murray, dans ses rapports et ses apports à l’aviation britannique, durant la première moitié du XXème siècle. Le premier et le second tomes nous font découvrir l’Écosse où réside la famille Murray et les développements de l’aviation dans les années qui précèdent la déclaration de la Première Guerre mondiale. Pour le volume de départ, on couvre les années 1905 à 1912, ce qui est l’occasion d’illustrer à la fois la traversée de la Manche par Blériot et le premier grand meeting aérien international de Reims, deux évènements de l’été 1909.



Dès le début du récit l’ingénieur écossais Murray est pris en grippe par lord Ascott, un Anglais qui dit détester les Écossais. On apprendra plus tard qu’il est un agent double : il a eu des responsabilités dans le contre-espionnage anglais et déçu dans ses ambitions, il s’est mis au service de l’Allemagne. Murray refuse de mettre ses compétences au service de l’armée de son pays, mais ses deux jumeaux sont amenés à se battre contre des soldats à Aberdeen. On se doute que pour éviter des ennuis à ceux-ci il va accepter, dans le second volume, d’être employé comme civil par les militaires britanniques. Les avions sont bien dessinés et la mise en page souvent originale s’adapte bien aux scènes d’aviation. Par contre les paysages tout le long de cette série sont très caricaturaux et généralement peu en phase avec ceux du terrain.



La seconde édition de cette BD, outre d’avoir confié la couverture à l’illustrateur du récit (contrairement à la première édition, ce qui fait que le style de dessin de la couverture et celui de l’intérieur du livre ne se ressemblaient pas du tout), fournit des pages documentaires sur le meeting de l’année 1909 tenu en Champagne.

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Le Chant des terres, tome 2 : Glenscone

Inverness. Décembre 1715.

Le général anglais Wade se déleste de son prisonnier dont personne ne doit voir le visage avant de se mettre en route pour Glenscone. En cours de route, il tombe dans une embuscade…

Les Ecossais ayant survécu à la bataille sont bien mal en point. Peu de vivres, quasi pas de munitions, obligés de se tapir dans les forêts, ils vivent avec le sentiment d’avoir été trahis par l’un des leurs, les Anglais semblant avoir été particulièrement bien informés…



Critique :



Ce que je déteste par-dessus tout dans une série, c’est qu’elle reste inachevée, raison pour laquelle, ces dernières années, je n’achète pratiquement plus que des intégrales ou des albums dont le récit s’achève à la dernière page. Voici donc une série dont j’ai attendu la fin avant d’en entreprendre la lecture. Ne voyant rien venir, plus d’une dizaine d’années après l’avoir acquise, je me suis enfin décidé à en entamer la lecture. Il va de soi que je ne recommande pas l’achat d’une série inachevée et qui le restera.

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Eagle - L'aigle à deux têtes, tome 3 : Aux sour..

Afrique du Nord. Printemps 1943.



Oh, comme il n’est pas content le petit nazillon, Hans Raeder d’être encore et toujours dans la peau de cet horrible Amerloque, James O’Brady.



Il n’a plus qu’une obsession : s’échapper de ce piège pour retrouver ce maudit Sailosi, ancien compagnon de son père durant la Grande Guerre, et qui est responsable de ce mauvais sort qui l’oblige à vivre au milieu de ses ennemis et de bombarder au profit des Alliés. De plus, il a toujours sur le dos son fichu « cousin », Joe. Il faut absolument qu’il trouve un moyen de filer dans le Pacifique…



Critique :



Un peu trop de magie à mon goût, mais qui plaira à d’autres moins terre-à-terre que moi. Hans Raeder, dans la peau d’O’Brady, continue à être toujours aussi désagréable avec « ses » compagnons qui ignorent qu’un pur produit nazi s’est glissé dans la peau de leur estimé compagnon… De moins en moins estimé car il est visiblement de plus en plus agressif et méconnaissable. Avions et décors sont de qualité, les personnages beaucoup moins..

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Eagle - L'aigle à deux têtes, tome 2 : Double jeu

3 octobre 1942. Dispensaire de Trulo.



Hans Rader, pilote de Focke Wulf, est un nazi pur et dur. Petit problème pour lui, par une nuit d’orage, il se retrouve dans le corps du lieutenant de l’US AIR FORCE, James O’Brady. A l’hôpital où il passe des tests, il intrigue le médecin qui le suit, d’autant qu’il fait des cauchemars en allemand. Son cousin, a une explication très simple. James a vécu en Allemagne et y a même participé aux Jeux olympiques. Il avait une liaison avec une jeune allemande, une pure nazie, et cela s’est terminé par une douloureuse rupture. De retour à sa base, « ses camarades » le trouvent fort changé, irascible, solitaire, très loin du charmant garçon qu’ils connaissaient avant l’accident.



Pendant ce temps, le père de James est en Espagne occupé à trouver des ressources naturelles pour aider les nazis. Il a trahi son pays, plongeant sa famille dans le déshonneur et la ruine…



Critique :



Mais que voilà une étrange série puisque deux équipes travaillent en parallèle. D’un côté, nous avons Wallace et Julien Camp pour Eagle, et de l’autre, Patrice Buendia et Damien Andrieu pour Adler.

JG Wallace (ou simplement Wallace), de son vrai nom Stéphane Carpentier, transforme le charmant James en une belle crapule depuis que son corps est habité par un nazi pur jus qui tente de comprendre ce qu’il fait là. Les rebondissements sont multiples et donnent envie de savoir comment tout cela va se terminer…



Au dessin, Julien Camp s’en sort très bien, en particulier dès qu’il s’agit de dessiner des avions.



Il est vivement recommandé de lire les deux séries en parallèle, encore que rien n’empêche de lire Adler d’un côté et Eagle de l’autre.

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Le vol des anges, tome 2 : Royal Flying Corps

Les auteurs de la série "Le Vol des anges" se proposent de retracer les premières de l'aviation à travers le destin d'une famille écossaise. L'entreprise est sympathique, mais…



J'ai trouvé cela simple, voire basique parfois, à tous les niveaux : personnages, histoire, narration, dessins (la guerre des clones et les mâchoires prognathes), encrage (qui manque de finesse, ça c'est clair), colorisation (ah les couleurs numériques tape à l'oeil !). Fort heureusement les appareils eux ont droit à la part belle, mais c'est encore heureux quelque part… Alors je ne sais pas si les auteurs manquaient d'ambitions et/ou de talent, ou si on a choisi la simplicité pédagogique pour toucher un large public, si on a choisi la simplicité pour cibler une public jeune ou si on a choisit la simplicité pédagogique en se calquant sur les standards du monde des comics (parce qu'il y a quelques scènes qui rappelle le travail des auteurs à la Rob Liefeld : efficacité maximale, quitte à supprimer les arrière-plans et toutes les formes d'approfondissement).

Je n'ai absolument rien contre le monde des comics, mais au vu du prix des BD franco-belges j'attends une plus value correspondante à la présence bien moindre de contraintes éditoriales et temporelles : un dessinateur européen doit aller plus loin en 2 ans qu'un dessinateur américain en 2 mois, pour moi cela va de soi…





Dans ce tome 2, intitulé "Royal Flying Corps", Sean est obligé de mettre ses travaux et ses talents au service de l'Empire Britannique pour libérer ses garnements de jumeaux emprisonnés pour voies de fait… Ah les bonnes vieilles méthodes d'enrôlement des officiers de Sa Gracieuse Majesté !

On alterne donc ensuite sans surprise cours à l'université, entraînements militaires, parcours du combattant et corvées de chiottes. Perso, j'ai déjà vu cela des centaines de fois, le seul élément de nouveauté venant du fait que Gavin Murray se fait un ennemi mortel de l'étudiant allemand Kurt Reichmann (rien que le nom déjà, mais il est grand, large, musclé, blond aux yeux bleus avec une coupe brosse règlementaire comme n'importe quel personnage bas du front de comic). Les forces de l'Empire allemand (moustaches travaillées et monocles de rigueur, évidemment ^^) poursuivent leurs expérimentation sur de nouveaux modèles de zeppelins, et par le plus grand des hasards leur tout nouveau prototype s'écrase juste à côté de l'Université d'Aberdeen. Tout naturellement le chef de l'expédition Konrad Reichmann demande à son fils Kurt le gros bourrin teuton de récupérer des documents sensibles (ce n'est pas comme si dans la place il n'y avait pas déjà Gunther Heinkel plus discret, plus intelligent et bien intégré à la communauté estudiantine d'Aberdeen). Cette partie espionnage est tellement cousue de ficelles blanches que je n'ai pas réussi à rentrer dedans…

Ce tome se terminant par l'assassinat à Sarajevo (qui je tiens à le rappeler aux auteurs est une ville et pas un village ^^) de l'héritier de l'Empire Habsbourg le 28 juin 1914, j'espère que la suite de la saga est de meilleure facture…



Le cahier consacré aux premières forces aériennes britanniques était plutôt intéressant lui… blink
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Le Chant des terres, tome 1 : Sheriffmuir

Août 1715. Baie de Cromarty, nord-est des Highlands. Ecosse.

Le duc de Mar est attendu avec impatience. Le bateau qui l’amène de France a à peine accosté que le duc est entraîné par MacKenzie pour une réunion qui doit décider du sort de l’Ecosse. L’heure de la révolte a sonné. Il ne manque plus que le roi Stuart III, toujours réfugié en France, le pays qui soutient la révolte écossaise.

Deux mois plus tard, c’est au deuxième fils MacKenzie de rentrer au pays. Gordon y retrouve Flora, son amour de jeunesse. Enfants, les deux jeunes gens s’étaient promis l’un à l’autre… Mais Flora s’apprête à épouser le frère aîné de Gordon…



Critique :



Voilà une histoire plutôt originale puisqu’elle nous entraîne en Ecosse au moment où l’une des dernières révoltes des Ecossais (si pas la dernière) se prépare. Cependant, elle ne nous narre pas que les préparatifs de la bataille à venir. Elle nous plonge aussi dans les tourments amoureux du jeune Gordon qui se sent trahi à l’annonce du mariage de son frère aîné avec l’élue de son cœur.

La haine entre clans écossais est très présente. L’histoire est manichéenne. Les méchants font ami-ami avec les Anglais et les gentils se battent pour le retour du roi « légitime » (je ne suis pas certain qu’un roi soit « légitime »).

Les trahisons sont au rendez-vous, de même que l’inaptitude au commandement. La noblesse n’est pas forcément un gage de compétence militaire.

La qualité du dessin est correcte mais sans plus. Quant au scénario, si la trame de fond est intéressante, le traitement laisse à désirer. Le lien entre les divers événements n’est pas toujours très clair donnant l’impression que l’on saute parfois des chapitres.

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Le vol des anges, tome 3 : Zeppelin sur la ..

Les auteurs de la série "Le Vol des anges" se proposent de retracer les premières de l'aviation à travers le destin d'une famille écossaise. L'entreprise est sympathique, mais…



J'ai trouvé cela simple, voire basique parfois, à tous les niveaux : personnages, histoire, narration, dessins (la guerre des clones et les mâchoires prognathes), encrage (qui manque de finesse, ça c'est clair), colorisation (ah les couleurs numériques tape à l'oeil !). Fort heureusement les appareils eux ont droit à la part belle, mais c'est encore heureux quelque part… Alors je ne sais pas si les auteurs manquaient d'ambitions et/ou de talent, ou si on a choisi la simplicité pédagogique pour toucher un large public, si on a choisi la simplicité pour cibler une public jeune ou si on a choisit la simplicité pédagogique en se calquant sur les standards du monde des comics (parce qu'il y a quelques scènes qui rappelle le travail des auteurs à la Rob Liefeld : efficacité maximale, quitte à supprimer les arrière-plans et toutes les formes d'approfondissement).

Je n'ai absolument rien contre le monde des comics, mais au vu du prix des BD franco-belges j'attends une plus value correspondante à la présence bien moindre de contraintes éditoriales et temporelles : un dessinateur européen doit aller plus loin en 2 ans qu'un dessinateur américain en 2 mois, pour moi cela va de soi…





Dans ce tome 3 intitulé, "Zeppelin sur la Tamise", les graphismes s’améliorent agréablement et l’histoire devient plus intéressante, drame de la Première Guerre Mondiale oblige… Sauf qu’on pioche allègrement dans les archétypes :

- la jeune stagiaire féministe et le brillant journaliste machiste

- le pacifiste qui veut rester à l’arrière mais qu’on oblige à allez au front

- le vieux briscard qui veut aller au front mais qu’on oblige à rester à l’arrière

- les jeunes recrues qui partent à la guerre la fleur au fusil sans comprendre l’horreur qui les attend

… Tout ça, je l’ai déjà vu cent fois, et pour que cela marche il faut prendre son temps pour approfondir les personnages et donner du sens aux situations, ce qui n’est pas absolument pas le cas ici puisque qu’en 48 pages on rajoute aussi le duel entre Roland Garros et Anthony Fokker, celui entre Gavin Murray et Kurt Reichmann, ainsi qu’une histoire d’espionnage qui finit en cavale avant de lorgner sur "La Grande Evasion"…



Ce n’est qu’à la fin de ce tome que j’ai compris que Colleen était la fille de Sean et Walter le beau-père de Sean : j’aurais dû le deviner avant, mais est-ce que cela aurait vraiment alourdi les phylactères que d’utiliser au moins une fois les mots « sœur », « fille », « gendre », « beau-père » et « grand-père » ?

Les scènes de batailles aériennes sont multiples et assez cool avec un découpage dynamique qui n’hésite pas à s’étaler sur des doubles pages, mais il y a plein de trucs poussifs qui m’ont sorti de l’histoire : le sang qui ressemble à du ketchup des années 1970, Mosley le journaliste espion stéréotypé, le patron de presse alter ego de J. Jonah Jameson dans Spiderman qui ne connait pas Colleen mais qui trouve qu’elle ressemble à sa mère, cette explication comme quoi les tranchées ont été creusées pour ralentir la progression allemande, ces uniformes de prisonnières à décolleté plongeant (fanservice parfaitement balourd donc parfaitement inutile), Kurt que tout le monde reconnaît au premier coup d’œil dans les gunfights aérien (son avion n’a aucun distinction autre qu’être allemand : ils ont la vue fine dans l’aviation !), ou Gunther le neveu d’un ponte de l’aviation qui se retrouve gardien de prison juste au bon moment et au bon endroit pour faire évader Colleen… Et puis des raccourcis un peu coupable aussi, mais en fait c’est surtout la partie espionnage qui ne tient pas debout : on dirait un vieux pulp avec le héros macho qui emmène en mission dans le IIe Reich la demoiselle qui va forcément se retrouver en détresse, qui se fait passer pour un touriste suisse (en pleine guerre, vachement crédible ! ^^) avant de galoper vers la frontière hollandaise avec des chevaux volés à des policiers teutons (bravo la discrétion ! ^^), pour se retrouver trois jours plus tard enfermé à la frontière avec la Russie dans la prison mixte de Zorndorf… C’est dommage, il y avait mieux à faire pour mettre en valeur les drames subis par la famille Murray !

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Eagle - L'aigle à deux têtes, tome 4 : Rédemption

Septembre 1943. Prison d’Alcatraz.

O’Brady, le père, as de l’aviation américaine de la Grande Guerre, devenu traître à son pays en faisant ami-ami avec les fascistes et les nazis, Goering en particulier, a été capturé par les Alliés. Il était activement recherché par les autorités des USA. Enfermé à Alcatraz, il risque la peine de mort mais nie les évidences, renvoie son avocat et prétend être capable de mieux se défendre tout seul. Il reçoit la visite d’un officier de la police militaire qui s’intéresse bien moins à lui qu’à son fils, James, qu’il veut à tout prix faire tomber pour trahison, meurtre, espionnage, et peut-être même songe-t-il à l’accuser d’avoir volé la culotte de Blanche-Neige ! C’est son obsession à ce petit gars-là. (Pas la culotte de Blanche- Neige, encore que, mais bien de faire condamner à une peine maximale James O’Brady.)

A Nouméa, James, dont l’esprit a retrouvé son corps d’origine, vit de petits trafics avec l’aide de Black Kite, trafiquant local notoire. Pas facile de se reconstruire quand des visions de son « autre » vie viennent le pourchasser dans son sommeil. Esther… Esther la jeune juive qu’il aime entre les pattes de Raeder ! Il est si loin et est incapable de l’aider…



Critique :



Album intéressant qui voit James accepter un châtiment dont le lecteur sait qu’il ne l’a pas mérité. Enfin… Pas vraiment…

En 48 planches, on visite presque tous les continents.

Les dessins des personnages sont en net progrès et les avions sont fabuleux.



Bien entendu, lire cet album sans s’être immergé dans les précédents n’a guère de sens. De même, il est bien plus intéressant de lire son pendant en même temps : Adler Tome 4 – Le choix du retour.



Les cinquièmes et derniers albums sont promis pour 2022.

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Eagle - L'aigle à deux têtes, tome 1 : Un desti..

Seamus O’ Brady fait partie de l’escadrille Lafayette en 1917. Suite à des ennuis mécaniques, il se plante avec son avion. Un pilote allemand en profite pour le mitrailler alors qu’il est sans défense. Touché par de nombreuses balles, il survit miraculeusement, mais ses deux jambes brisées vont non seulement l’empêcher de voler, mais aussi, probablement l’empêcher de marcher normalement un jour. Il rentre à Boston le 23 décembre 1917 où l’attendent sa femme et son fils, James. C’est un homme aigri qui ne va faire de cadeau à personne. Seule compte son ascension sociale et l’accroissement de la richesse familiale. La crise de 1929 va sérieusement contribuer à l’engraisser car il se montre sans pitié envers les faibles. Petit à petit, il se met à admirer les nazis…



Contrairement à son cousin, Joe, qui ne pense qu’à s’amuser, James, le fils de Seamus, est le garçon sérieux de la famille. Il brille dans les études et dans les sports. Il passe deux années à Berlin où il se lie à Erika, la fille d’un professeur, fière nazie. Choqué par la lâche agression de deux policiers sur un enfant juif, James intervient et flanque une belle ratatouille aux deux cerbères. C’est le début des ennuis…



Critique :



Cette série repose sur l’idée d’un bouleversement dans la vie de deux hommes, deux pilotes, qui au cours d’un orage se retrouvent intervertis dans le corps l’un de l’autre.



Autre particularité, chacun des pilotes bénéficie d’un scénariste et d’un dessinateur différent. Etrange pour des histoires complémentaires ! J’aime beaucoup les dessins et les couleurs de Julien Camp. Ses avions sont particulièrement réussis. Le scénario de Wallace, qui fait démarrer l’histoire en 1917 est un petit rappel des grands événements entre 1917 et 1942.

Je regrette le changement de dessinateur vu que le style Damien Andrieu n’a rien de similaire.



J’ai lu beaucoup d’âneries à propos de cette BD. Non, le dessinateur ne s’est pas trompé dans les couleurs des uniformes des fantassins français qui tirent vers le kaki au lieu du bleu horizon… Ce sont des troupes coloniales françaises, probablement des Marocains ! Jetez un œil à https://www.guerre1914-1918.fr/category/uniformes-1914-1918/page/5/



Autre critique, le svastika sur un avion de l’escadrille Lafayette ! Normal ! Rien à voir avec les nazis ! http://fandavion.free.fr/lafayette.htm

Raoul Lufbery, as américano-français ou franco-américain, comme vous préférez, l’a affichée en grand sur l’un de ses avions : http://www.as14-18.net/Lufbery

Bref ! C’est pour moi de l’excellent boulot !

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Eagle - L'aigle à deux têtes, tome 1 : Un desti..

Cette BD présente un jeune américain, James O'Brady, fils de bonne famille, qui grandit auprès d'un père riche à foison, ambassadeur à Berlin lors de la montée et de l’événement du nazisme. Le père soutient le régime nazi par sens des affaires. Le fils finit par assouvir sa passion du pilotage grâce à l'armée US et à l'entrée en guerre des USA.



Le scénario est loin d'être original : il utilise plus ou moins l'histoire de la famille Kennedy, le personnage principal se cherche et ne suscite guère de sympathie. Les dernières pages sont un accéléré de l'entrée en guerre, alors que la partie précédente s'est complaisamment étalée. Bizarre. Les dessins sont quelconques, y compris dans les scènes aériennes, ce qui étonne dans une série fortement orientée vers ce sujet.

La particularité du projet, en trois tomes, est d'être liée à l'histoire parallèle d'un jeune pilote allemand : Adler. Les dessinateurs et scénaristes d'Adler ne sont pas ceux d'Eagle. Les comparaisons sont inévitables. Pour ce premier tome, le score est sans appel Adler 1 - Eagle 0.
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Ciel sans pilote, tome 3 : Dans l'ombre du V2

Troisième tome de cette série BD consacrée à la lutte contre les bombes volantes V1 et V2 au cours de la seconde guerre mondiale.



La scientifique française Louise Simon a été capturée par les Allemands à Anvers. Elle est envoyée au camp de Dora pour participer à la création de nouvelles armes volantes. Elle essaye de se soustraire à cette tâche, mais l’ignoble chef SS qui dirige le camp exerce des représailles. Contrainte et forcée, elle apporte ses connaissances, mais ne perd pas de vue que les alliés veulent s’emparer du gyroscope qui dirige les fusées V1 et V2.



On découvre dans cet épisode Werner Von Braun dans son époque allemande. Bien loin d’être seulement un simple scientifique, le futur chef des programmes de la NASA exploite les déportés et les travailleurs forcés.



Le scénario à trop vouloir finasser est un peu plus pataud que dans l’épisode précédent. Les dessins restent bien faits.

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Ciel sans pilote, tome 3 : Dans l'ombre du V2

Septembre 1944



Alors que Louise semble miraculée et toujours en vie, c'est pour se retrouver au camp de Dora-Mittelbau.

Le camp est placé sous le commandement du colonel Kroll, qui n'hésite jamais à sortir son Luger pour bien se faire comprendre.



Louise est assignée à l'équipe du professeur Von Braun et doit rapidement faire ses preuves pour éviter la sentence prévue par Kroll, à savoir une balle dans la tête.



Louise doit en effet passer un test, et démontrer ses compétences à Gerda Gantz, l'assistante de Von Braun.

Elle le réussit haut-la-main et intègre l'unité scientifique en charge du système de propulsion d'une fusée d'un nouveau type, le V-2.



Mais une autre surprise désagréable l'attend également au camp de Dora, Desmaret y est également prisonnier, assigné au développement des gyroscopes.

Mais Louise n'a qu'une idée en tête, l'envoyer dans l'autre monde pour se venger.



Mais d'autres surprises vont bientôt venir s'ajouter à la liste, et pour changer, d'une bien meilleure facture, mais en attendant, il faut jouer profil bas et compter sur des jours meilleurs.



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Le Chant des terres, tome 1 : Sheriffmuir

Le chant des Terres : quel titre un peu niais pour souligner la rage des écossais sur les champs de batailles luttant contre leur ennemi héréditaire : les anglais (Froggy de malheur comme dirait l'autre).



C'est dans ce contexte politique très tendu qu'on suit le destin du jeune et arrogant Gordon du clan des MacKenzie.



J'ai apprécié le dessin ainsi que l'ambiance des Highlands très bien retranscrite.



Mais alors, que de clichés et de dialogues insipides ! On n'arrive pas à se passionner pour ce récit car il manque non seulement de surprise mais de saveur tout simplement.



A la fin du tome, vous pouvez avoir la recette écossaise du "Haggis" ou mieux encore le secret de fabrication du "Whisky Glen Scone" pour les amateurs. C'est toujours ça !
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Eagle - L'aigle à deux têtes, tome 2 : Double jeu

James, ou plutôt Hans Reader, se retrouve dans le corps de cet américain mais doit vite se reprendre dans cette situation complément folle ; son cousin et ses camarades trouvant de plus en plus anormal le comportement de James.

Hans laisse son instinct de nazi le guider malgré le contexte où il se trouve, ce qui risque de lui poser de gros problèmes…

Ce second tome d’Eagle se consacre au pilote allemand (oui il faut bien suivre la série) qui cherche les raisons du transfert de personnalité et essaye de passer inaperçu dans ce monde à l’opposé de la société allemande.

Un récit très intéressant, intriguant et passionnant qui n’oublie pas de suivre un peu la Seconde Guerre mondiale en toile de fond.
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Eagle - L'aigle à deux têtes, tome 4 : Rédemption

Suite des aventures de James qui a récupéré son corps mais pas tout à fait sa vie. Amoureux d'Esther, il souhaite la retrouver mais elle ne l'a connu qu'en tant que Hans, comment réagira t'elle? En plus de cela il doit faire face aux agissements d'Hans dans son corps. Déserteur, il est détenu en prison. On va lui faire une proposition à la "12 salopards" rédemption en échange de mission quasi suicide en Europe. Il accepte dans l'espoir de revoir Esther.

Intrigue originale, après un premier cycle consacré à l'échange des corps, on adopte le cycle des conséquences et c'est plutôt pas mal. Graphisme classique.
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Air America, tome 2 : L'offensive du Têt

Vietnam, 1968



L'ambiance est loin d'être au beau fixe dans les rangs américains.

La guerre s'enlise, l'opinion publique au pays est largement en défaveur de l'engagement des troupes de l'oncle Sam, et la presse ne se gêne pas pour enfoncer le clou dès qu'elle peut.



Dans ce cadre, la personnalité d'Helen Burnsley ne laisse pas indifférent sur les bases, c'est une fouille-merde de première.



Le hic, c'est qu'elle entretient une relation avec le capitaine Janssen, pilote de F4 Phantom et que la situation de ce dernier devient plus que délicate dans son escadrille.

Mis de côté par ses équipiers, dénigré même par les mécanos, il semble promis à une mutation assez rapide.



Mais voilà, Helen vient de mettre le doigt sur une grosse affaire impliquant quelques personnalités de haut rang, tant civils que militaires.



Un important traffic de drogue se servirait des cercueils rentrant au pays pour écouler des tonnes d'héroïne aux États-unis !!!



Le 30 janvier, Janssen et Helen profitent d'une permission pour passer quelques jours à Saïgon en amoureux.



Ce soir là, le Viet Cong lance son offensive du Têt ....
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