Citations de Zelba (74)
Faire la queue pour voir la Joconde, OK ! Mais elle ne verra pas la mienne !
« Il faut toujours être du côté du mort. »
Gabriel García Márquez
Perdre sa mère laisse un trou béant. Un cratère que l'on comble de chagrin.
avant, j'avais des principes sur l'éducation. Maintenant, j'ai des enfants !
Des nuits blanches, j'en ai passé un paquet dans ma vie. Des nuits de fête avec des amis, des nuits torrides au septième ciel, des nuits de forte fièvre où j'ai cru crever...
Si je ne pouvais en emporter qu'une seule avec moi, je prendrais celle-ci, la dernière nuit de ma vie.
Au fil de ces heures, j'ai eu la certitude d'avoir réussi le plus difficile et le plus complexe des devoirs... aux yeux de mes filles, j'ai été une bonne mère.
- Mais aujourd'hui, on ne pourra pas revenir en arrière et annuler les maladresses des peintres et sculpteurs de jadis !
- C'est sûr. Mais on pourrait mieux expliquer au public le contexte de ces oeuvres en osant le regard critique.
(p. 88)
Quand Ylva avait environ 5 ans, elle a su qu’elle n’avait pas été allaitée au sein. Elle en a pleuré de déception et de chagrin.
– Calme-toi! T’es quand même devenue une grande fille!
– Mais… mais un bébé ne boit pas que du lait dans le sein de sa maman. Snif! Il boit de l’amour aussi.
Parfois le bonheur est insoutenable tant il est vif ! Je viens d'avoir 18 ans, j'étais championne d'Allemagne et je vivais, à cet instant-là, un bonheur plein et entier. Celui-là, je ne l'avais pas volé. Il n'était pas tombé du ciel. Il était le fruit de 1000 petits sacrifices… Combien de litres de sueur versés pour en arriver là ? Pas une seule grasse matinée en 4 ans, chaque week-end étant réservé à l'entraînement. Je venais d'avoir 18 ans, et ce cadeau-là, je me l'étais offert à moi-même ! Je réalisais soudain que tout était possible.
C'est pas nous qui manquons aux morts.
C'est le contraire, les fleurs n'y changent rien.
J'adore l'idée d'avoir donné la vie à celles qui allaient me donner la mort.
Cacher les femmes nues ne fera pas évoluer le regard des hommes.
Plumer : quand la pelle de l'aviron frotte sur la surface de l'eau dans le mouvement de retour sur l'avant.
Si je pouvais en emporter qu'une seule avec moi, je prendrais celle-ci, la dernière nuit de ma vie.
Ce n'est pas nous qui manquons aux morts. C'est le contraire. Les fleurs n'y changent rien.
Ylva a mon humour et mes jambes. Les deux en moins fins.
Avant d'être historienne d'art je suis une femme. Et en tant que femme, je ressens parfois un malaise face à la nudité féminine telle qu'elle est représentée dans l'art ancien. Contrairement au corps masculin dont la nudité est, la plupart du temps, un signe de courage et de force virile... le nu féminin est fréquemment abandonné aux poses de soumission ou d'humiliation.
À l'approche de l'hiver, les conditions météo ne permettent pas toujours e s'entrainer sur le lac. Les rameurs passent plus de temps dans la salle de torture et à courir de longues distances dans les bois. Je n'ai jamais vraiment aimé ramer. Ce n'est pas un sport ludique. C'est dur, monotone et ça requiert une logistique lourde. L'hiver apportait une diversité bienvenue dans les entraînements, même si je ne nourrissais aucune passion pour la muscu. Mais il faut admettre qu'aux premiers froids, l'entraînement sur l'eau avait un côté magique, quand la lumière commençait à faiblir et qu'on ramait sur le lac fumant, avec pour seul bruit le clapotis de l'eau et le sang qui pulsait dans nos veines. À 16 ans, je n'étais pas très réceptive à la beauté du décor. Le cadre sublime ne changeait rien à mes mains trop froides ni à mes muscles tremblants de fatigue.
Eh oui, la laideur fait aussi partie de l'art. Il peut avoir un côté sacrément insolent !
(page 118)
- Serait-ce une possibilité d'évacuer seules les oeuvres concernées (...) et de laisser accessible le reste des collections ?
- Cela nous attirerait d'autres ennuis. Quel message une telle sélection enverrait-elle au monde ? Le Louvre enlève ses femmes nues !!! La presse soupçonnerait un rachat par les Emirats... ou alors l'adoption d'une pudibonderie à l'américaine. Je ne sais pas ce qui serait le pire !
- Mon dieu, Bertin ! Je vois tout à fait la une de 'Causette'... 'Culture de la misogynie : Le Louvre couvre ses seins !'
Monsieur Racine, vos jeux de mots rances me font rêver de transparence.
Ainsi je ferais bien la nique à vos regards de vieux lubriques!