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EAN : 9782754828529
168 pages
Futuropolis (06/11/2019)
4.23/5   70 notes
Résumé :
En novembre 1989, le mur de Berlin tombe. Wiebke Petersen a 16 ans et pratique l'aviron à haut niveau. En 1991, elle intègre la première équipe d'Allemagne réunifiée pour les championnats du monde et va devoir apprendre à connaître ses anciennes adversaires pour former une équipe unie malgré les bouleversements qui secouent encore leur pays. Un récit autobiographique où la petite histoire se mêle à la grande.
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La rame en couple
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Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2019. Il a été réalisé par Zelba pour le scénario, les dessins, les couleurs, le lettrage. Il s'agit d'une bande dessinée de 156 pages. Zelba est également l'autrice du remarquable Mes mauvaises filles.

Le 10 octobre 1989, Wiebke Petersen (16 ans) et sa soeur Britta (17 ans) sont en train de s'entraîner à l'aviron sur le lac Baldeney, dans l'Essen, sous le regard de leur coach. Elles commencent à se disputer et le coach finit par s'énerver pour de bon, cassant sa chaise en plastique à force de taper avec. Il leur dit de rentrer chez elles. Dans les deux pages suivantes, se trouve une présentation des caractéristiques principales du sport d'aviron : le deux sans barreur, le gouvernail, le siège coulissant sur deux rails, le fait que le rameur avance en reculant, les avirons en fibre de carbone et la forme des palettes, l'absence d'argent dans ce sport. de retour à la maison Bri, leur mère, se moque du manque de contrôle du coach, à table. le père demande le silence car il souhaite entendre la journaliste du journal télévisé. Il est question d'une manifestation du lundi à Leipzig. Ce rassemblement a eu lieu devant l'église Saint-Nicolas, et le cortège a ensuite traversé la ville jusqu'au siège de la Stasi, en criant : Nous sommes le peuple. le flot des ressortissants de la RDA qui arrivent en RFA via la Hongrie et l'Autriche reste ininterrompu. Plusieurs centaines de communes ont dépassé leurs capacités d'accueil en logements d'urgence et ont dû aménager des hangars emplis de caravanes pour héberger les familles, parfois dans des conditions déplorables. La mère Bri commente qu'on n'imagine pas ce que vivent les gens dans la RDA pour être prêts à tout sacrifier. de fait, Wiebke avait une image assez floue de la vie de ces autres Allemands, les Ossis, connaissant L Histoire, mais pas la réalité de l'autre côté du rideau de fer.

Pour Wiebke, les préoccupations de ses 16 ans étaient assez limitées à son petit monde. le lycée, avec ses copines et l'entraînement d'aviron avec ses copains ! À côté, de ça, il y avait la corvée des cours de guitare, et le babysitting. Mais l'aviron et les hormones prenaient de plus en plus de place. À 13 ans, elle avait copié sa soeur et s'était inscrite au club d'aviron. Elle avait ramé en poids léger de 14 à 15 ans. La saison de 1988 se termina pour elle et sa soeur avec les championnats d'Allemagne des U16 à Cologne d'où elles rentrèrent victorieuses. À quinze ans et demi, elle a eu ses règles. Pour année 1989/1990, elle rame avec sa soeur sur un deux sans barreur. Après l'altercation de la veille, le coach les reçoit rappelant à Britta que c'est sa dernière année en junior A, et qu'il faut qu'elle se décide entre se qualifier pour le championnat du monde des juniors sur le lac d'Aiguebelette ou se fritter avec sa soeur. Les entraînements reprennent de plus belle, avec une alternance, l'hiver, entre la rame sur le lac froid, et les séances de musculation.

Dans cette bande dessinée, l'autrice retrace deux années de son adolescence, sportive de haut niveau participant au championnat du monde d'aviron de 1990. Il s'agit donc d'une chronique adolescente, avec les amitiés fortes, les premiers amours, les premiers rapports sexuels, la pratique de sport de haut niveau. Il s'agit également de la reconstitution d'une époque charnière dans L Histoire mondiale, avec la chute du mur de Berlin, et l'incidence de la réunification. L'autrice plonge donc le lecteur dans un environnement spatial et temporel très précis. Afin que le lecteur dispose de tous les éléments de compréhension nécessaires, elle réalise des doubles pages développant un thème pour apporter les connaissances correspondantes : l'aviron (6 & 7), Britta (12 & 13), le 9 novembre 1989 (24 & 25), le grand voyage du François M. (34 & 35), la compétition (44 & 45), la réunification du 3 octobre 1990 (68 & 69), le sport en RDA (74 & 75), Ratzeburg (110 & 111), nos charmantes Est-Ouest différences (122 & 123). Ces pages se composent de plusieurs illustrations, sans bordure de case, avec un commentaire rapide pour chacune. Dans la première, le lecteur apprend les rudiments de l'aviron pour que les entraînements et les compétitions aient un sens pour lui. Il apprécie les dessins précis pour les notions techniques, avec une touche d'exagération comique pour les personnages. Quel que soit son degré d'intérêt pour l'aviron, il se prête bien volontiers au jeu d'investir les 2 ou 3 minutes nécessaires pour assimiler ces informations, grâce à cette présentation vivante, et à leur intérêt immédiat dans le cadre de cette histoire. Il retrouve le même dosage de précision synthétique et de touche amusée dans les autres thèmes ainsi exposés.

La première scène présente les deux soeurs, et le lecteur s'attache immédiatement à Wiebke, une adolescente tout ce qu'il y a de plus normale, et peut-être banale. Une jeune fille élancée, avec son petit caractère, une assurance de façade pour mieux faire face à ses moments de manque d'assurance, un humour très sympathique, et une joie de vivre irrésistible. L'artiste dessine dans un registre réaliste et descriptif, avec un degré de simplification variable pour les visages, en fonction de l'intensité de l'expressivité qu'elle souhaite leur conférer. Les personnages sont très régulièrement souriants, et de nombreuses émotions et états d'esprit se manifestent sur leur visage, créant une proximité avec eux en tant qu'être humain, et une douce empathie. Zelba se montre une excellente directrice d'acteurs, que ce soit dans l'action comme la pratique de l'aviron, ou que ce soit dans les moments de dialogue ou d'intimité émotionnelle. Elle sait user de l'exagération comique avec discernement et légèreté, comme page 23 où le nez de Wiebke s'allonge à l'instar de celui de Pinocchio. le lecteur partage de nombreux moments touchants : de rire quand elle remet à leur place un groupe de garçons émoustillés par son teeshirt mouillé, ou quand elle émet un jugement de valeur sur une sportive qui fume, ou encore quand elle s'inquiète pour la santé de sa mère, souffrant d'un déficit respiratoire. Il éprouve la sensation d'être une très bonne copine de Wiebke qui dit tout honnêtement sans tabou, et sans arrière-pensée. L'autrice fait partager son intimité avec un naturel évident extraordinaire.

En suivant Wiebke, le lecteur partage donc le quotidien d'une adolescente, sportive de haut niveau. Il l'accompagne aux entraînements. Il ressent la déception de la blessure, le plaisir de bien ramer, les contraintes logistiques de ce sport. À aucun moment, il ne se sent perdu, car la bédéiste joint l'image à la parole : les dessins apportent tout naturellement les éléments d'information venant montrer ce qui est évoqué dans les dialogues. Cette interaction entre mots et dessins coule tellement de source qu'elle en devient invisible. Pourtant s'il s'y arrête un instant, le lecteur voit comment elle parvient à rendre compte de l'intensité d'une épreuve d'aviron, en tirant tout le parti de cases de la largeur de la page, en montrant les positions relatives des bateaux, mais aussi l'effort qui se lit dans la tension des corps, dans les visages durs. La narration visuelle est tellement évidente que le lecteur ne prend pas forcément de temps de recul pour se représenter l'investissement de Wiebke dans la pratique du sport. Il s'en rend mieux compte quand elle fait elle-même le bilan de ses semaines à raison de 8 entraînements hebdomadaires, chaque jour dont deux le samedi, et de l'absence de grasse matinées pendant 4 ans. le lecteur considère alors ce qu'il vient de lire, sous un autre angle. Ce qui lui est apparu facile et rapide pour parvenir à participer au championnat junior du monde d'aviron acquiert une autre valeur au regard des efforts cumulés sur plusieurs années.

L'histoire de cette adolescente s'inscrit également dans la grande Histoire. Là encore cette dimension du récit s'intègre tout naturellement comme une caractéristique significative dans la trajectoire de vie de Wiebke. Elle n'a pas de lien familial avec des habitants de l'Est, ni de connaissance particulière sur le sujet. La réunification a comme principale conséquence de fusionner deux équipes nationales en une seule. Les compétitions d'aviron ont pour effet de faire se côtoyer des Allemands de l'Est et de l'Ouest alors que ces deniers s'en faisaient une idée très floue à l'aune des maigres informations dont ils disposaient. le lecteur (re)découvre cette situation : un peuple arbitrairement scindé en deux, une réunification s'étalant de la chute du mur le neuf novembre 1989 à la date officielle de réunification le trois octobre 1990, entre la République Démocratique Allemande (RDA) et la République Fédérale d'Allemagne (RFA). L'autrice explique très bien comment les premiers se sont retrouvés assimilés dans les seconds, devant abandonner leur mode de vie antérieur, et adopter celui de l'ouest. Il n'y a pas de révélation fracassante sur ce processus, simplement le regard d'une jeune Allemande de l'ouest, et son expérience vécue à son niveau.

Le titre semble annonce une puissante métaphore qui développerait comment les Allemands de l'Est et de l'Ouest se sont retrouvés dans le même bateau, comment une sportive de l'ouest a dû faire équipe avec une autre de l'Est. À la lecture, l'intention de l'autrice apparaît différente : simplement raconter deux années de son adolescence. Dès les premières pages, le lecteur se prend d'amitié pour Wiebke Petersen, son entrain, les dessins un peu arrondis agréables à l'oeil et pleins de vie, et pour cette même personne devenue autrice et racontant sa vie avec une franchise et une honnêteté généreuses. Elle sait intéresser le lecteur aussi bien à la pratique de l'aviron à haut niveau, qu'au processus de réunification entre les deux Allemagnes, à travers les faits historiques, et les petits faits du quotidien, allant de la découverte de la carrure des sportifs est-allemands, au port du maillot national avec l'aigle chargé de connotations négatives. Une réussite autobiographique enchanteresse.
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Quoi de mieux pour célébrer les trente ans de la chute du mur de Berlin qu'un récit autobiographique, narré avec beaucoup d'humour et de fraîcheur et parvenant à mêler petite histoire et grande Histoire ?

C'est ce que nous propose Zelba, cette auteure et illustratrice allemande, dont je découvre pour la première fois le travail avec « Dans le même bateau ». Publié chez Futuropolis sous la forme d'un roman graphique, Zelba nous conte, à travers le regard de l'adolescente de seize ans qu'elle était en 1989, un pan de l'histoire de l'Allemagne au moment de la réunification.

Inconsciente du moment historique qui est en train de se jouer dans son pays, Zelba, alors prénommée Wiebke, est une adolescente comme les autres, plus préoccupée par son histoire personnelle, composée d'amourettes, d'amitiés fortes et de sport, que par le reste du monde… La jeune fille, sportive de haut niveau dans son club d'aviron, voit plutôt d'un mauvais oeil l'arrivée de ces « autres » allemands, ceux de la RDA, aux carrures d'armoires à glace, boostés aux amphets, surentrainés et qui menacent sérieusement sa participation aux J.O. juniors de Banyoles en 1991… Mais, loin de se laisser décourager par cette concurrence nouvelle, Wiebke va redoubler d'efforts afin de gagner sa place dans l'équipe et réaliser son rêve…

Bien que peu intéressée par le sport (et l'aviron ne fait certainement pas exception !), je dois dire qu'avec sa couverture attrayante et son sujet atypique, Zelba a su éveiller ma curiosité. Et rien de tel qu'une opération Masse Critique pour sortir un peu de ses habitudes de lecture ! Voilà donc comment je me suis retrouvée plongée (et totalement captivée !) dans cet univers dont je ne connaissais rien ! le contexte historique n'a, au final, pas du tout une place prépondérante dans l'histoire, même s'il permet de définir un contexte, c'est davantage l'adolescence et la compétition qui sont au coeur du sujet. le dépassement de soi, la réalisation de ses rêves, les pulsions sexuelles et l'insouciance de la jeunesse parviennent à trouver un juste équilibre pour un résultat entraînant et tout à fait réussi !

Les illustrations en noir et blanc, entrecoupées de passages de couleurs, servent à merveille l'histoire. Elles sont vivantes, expressives, détaillées sans être surchargées et nous plongent au coeur des états d'âme adolescentes ! Difficile de ne pas se prendre d'affection pour ces héroïnes libérées, au caractère bien trempé et qui n'ont qu'une envie : jouir à fond de la vie ! En résumé, une véritable plongée en arrière et un bon bol d'oxygène !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Futuropolis pour cette chouette découverte et ce partenariat masse critique réussi !
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Sous le pseudonyme de Zelba, auteure de BD ayant le vent en poupe pour le moment, se cache en réalité Wiebke Petersen, rameuse en double pointe double championne d'Allemagne junior et médaille d'or aux championnats du monde de 1991.
Ce roman graphique revient sur cette expérience qui se déroule à un moment clé de l'histoire de l'Allemagne, ces championnats étant les premiers de l'Allemagne réunifiée.
Cette BD est trsès bien construite et intéressante. L'auteur revient sans fausse pudeur et beaucoup d'autodérision sur sa vie personnelle, les motivations qui ont été les siennes, sa découverte de la sexualité, la tension, les doutes. Outre sa vie à elle, elle évoque aussi sa famille, avec beaucoup de tendresse, mais aussi son ressenti par rapport à l'Allemagne, à la réunification qui revêt, pour elle, non seulement une joie unanimement partagée avec le monde entier mais aussi une tension supplémentaire, les Allemandes de l'Est devenant les rivales les plus directe.
Cette ligne narrative, à elle seule (une jeune femme nous raconte son adolescence dans l'Allemagne en plein changement) justifierait à elle seule l'existence de cette BD qui nous entraine dans le monde de l'aviron.
Je n'y connaissais rien jusqu'à présent et je dois dire que le sujet m'a ici, beaucoup intéressée. J'ai passé un excellent moment de lecture et je verrai maintenant avec un oeil plus aguerri les rameurs que je vois glisser de temps en temps sur l'Ourthe.
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J'ai failli le lâcher plusieurs fois. Mais l'espoir fait lire... Une ado qui pratique l'aviron avec sa soeur à l'époque où le mur de Berlin tombe. Bientôt, elle va rencontrer ses consoeurs de l'Est lors de championnats. Une bd trop bavarde avec trop de descriptifs. S'y ajoute la maladie de sa mère, la découverte des garçons. Trop fouillis et trop long. Pas trop compris qu'elle dise autant du mal du sport qu'elle pratique.

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Alors qu'on vient de fêter le trentième anniversaire de la chute du Berlin, la bande dessinée "Dans le même bateau" aborde ce sujet d'une manière singulière et séduisante sous fond d'aviron et de regard adolescent


Wiebke Petersen, qui n'est autre que Zelba, l'auteur du roman graphique a 16 ans à l'époque de la chute du mur. et vit à l'Ouest sans trop se soucier de ces considérations géopolitiques.

Pour elle, la réunification ne signifie pas grand chose. Sauf que... comme elle pratique l'aviron à haut niveau, la chute du mur va bouleverser son quotidien !

La réunification allemande vécue de l'intérieur dans un récit autobiographique racontée par une championne d'aviron qui va être confronté aux est allemands sans le voir .

On peut apprécier ce récit à sa juste valeur sans manifester d'aucune passion pour se sport étrange qu'est l'aviron- et qui est ici parfaitement expliqué sur quelques planches drôles et pédagogiques.

Quand une ersatz d'Esther de Sattouf rencontre un héros de Goodbye Lenin, ca donne une histoire aussi originale qu'instructive. où la petite histoire se mêle à la grande.

La réunification allemande vue sous le prisme sportif, voilà une idée inattendue et séduisante que cet excellent album met en avant !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (1)
ActuaBD
04 décembre 2019
Son dessin est vif, le récit impeccablement rythmé et l’on s’intéresse autant à ses histoires de cœur qu’à son parcours de championne, autant à sa petite histoire touchante qu’à la grande histoire qui s’inscrit en trame. Un bel ouvrage à mettre sous le sapin si vous voulez faire un cadeau intéressant à tous égards !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
À l'approche de l'hiver, les conditions météo ne permettent pas toujours e s'entrainer sur le lac. Les rameurs passent plus de temps dans la salle de torture et à courir de longues distances dans les bois. Je n'ai jamais vraiment aimé ramer. Ce n'est pas un sport ludique. C'est dur, monotone et ça requiert une logistique lourde. L'hiver apportait une diversité bienvenue dans les entraînements, même si je ne nourrissais aucune passion pour la muscu. Mais il faut admettre qu'aux premiers froids, l'entraînement sur l'eau avait un côté magique, quand la lumière commençait à faiblir et qu'on ramait sur le lac fumant, avec pour seul bruit le clapotis de l'eau et le sang qui pulsait dans nos veines. À 16 ans, je n'étais pas très réceptive à la beauté du décor. Le cadre sublime ne changeait rien à mes mains trop froides ni à mes muscles tremblants de fatigue.
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Parfois le bonheur est insoutenable tant il est vif ! Je viens d'avoir 18 ans, j'étais championne d'Allemagne et je vivais, à cet instant-là, un bonheur plein et entier. Celui-là, je ne l'avais pas volé. Il n'était pas tombé du ciel. Il était le fruit de 1000 petits sacrifices… Combien de litres de sueur versés pour en arriver là ? Pas une seule grasse matinée en 4 ans, chaque week-end étant réservé à l'entraînement. Je venais d'avoir 18 ans, et ce cadeau-là, je me l'étais offert à moi-même ! Je réalisais soudain que tout était possible.
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Parfois, le bonheur est presque insoutenable, tant il est vif !
Je venais d'avoir 18 ans, j'étais championne d' Allemagne et vivais, à cet instant-là, un bonheur plein et entier.
Celui-là, je ne l'avais pas volé. Il n'était pas tombé du ciel. Il était le fruit de 1000 petits sacrifices...
Combien de litres de sueur versés pour en arriver là ? Combien de privations, de fêtes loupées ou avortées ?
Pas une seule grasse matinée en 4 ans, chaque week-end étant réservé à l'entraînement.
Je venais d'avoir 18 ans et ce cadeau-là, je me l'étais offert à moi-même!
Je réalisais soudain que tout était possible.
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Les préoccupations de mes 16 ans étaient assez limitées à mon petit monde. Le lycée avec mes copines et l'entrainement au club aviron avec mes copains. A coté de cela, il y avait la corvée des cours de guitare et le baby sitting, mais l'aviron et les hormones prenaient de plus en plus de place.
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Les préoccupations de mes 16 ans étaient assez limitées à mon petit monde. Le lycée, avec mes copines et l'entraînement d'aviron avec mes copains ! À côté, de ça, il y avait la corvée des cours de guitare, et le babysitting. Mais l'aviron et les hormones prenaient de plus en plus de place.
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